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Les enfants à travers le monde souffrent des abus épouvantables.  Trop souvent, des enfants de rue sont tués ou torturés par la police. Des enfants âgés de sept ou huit ans sont recrutés ou enlevés pour servir de soldats dans les forces militaires.

Parfois a l’age de six ans, ils sont forcés de travailler dans des conditions extrêmement difficiles, souvent en tant que travailleurs posté ou dans la prostitution forcée.

Ils sont emprisonnés dans des conditions inhumaines.  Les enfants de réfugié, souvent séparés de leurs familles, sont vulnérables à l'exploitation, à l'abus sexuel, ou à la violence domestique. Ironiquement, sous la tutelle de l'état, les enfants sont souvent sujets aux abus et mauvais traitements -- les enfants ayants perdus leurs parents et abandonnés sont logés dans les établissements épouvantables où ils souffrent de la cruauté et de la négligence;  beaucoup meurent.

  Pour beaucoup d'écoliers, la vie à l'intérieur et à l'extérieur de la salle de classe est intolérable -- aux mains des pairs et des professeurs, beaucoup d'enfants souffrent d’actes de discrimination, d'abus, de violence sexuelle, et de harcèlement.

 Dans le passé, cette énorme population en grande partie sans voix est tombée dans l'arène internationale de droits de l'homme.  Les groupes humanitaires des enfants traditionnels se sont concentrés principalement sur des projets essentiels de survie et de développement, et ont rarement adressé d'autres soucis de droits de l'homme parce qu'ils ne pourraient pas se permettre de contrarier toute une série de gouvernements.

Les groupes de droits de l'homme se sont concentrés principalement sur les droits des adultes.  Car le mouvement de droits de l'homme a été fondé hors du souci pour les dissidents politiques, il a parfois passé sur certains -- comme les enfants -- dont la persécution est indépendante de leurs vues politiques. Cependant, novembre 1999 a marqué le dixième anniversaire de la convention sur les droits de l'enfance créant un point important pour les droits des enfants aux ordres du jour du monde en étant le traité le plus largement ratifié dans le monde.  Adopté par l'Assemblée général des Nations Unies le 20 novembre 1989, la convention promet aux enfants à travers le monde le droit à la vie, à la liberté, à l'éducation, et à la santé. Il assure la protection aux enfants en conflit armé, la protection contre la discrimination, la protection contre la torture ou le traitement ou punition cruelle, inhumaine ou dégradante, la protection dans le système de justice, et la protection contre l'exploitation économique, en plus de beaucoup d'autres protections fondamentales.  En dépit de la ratification presque universelle de la convention, les enfants sont encore aujourd'hui privés de leurs droits fondamentaux.

 

L'innocence assassinée.
Les enfants palestiniens confrontés à l'oppression.
Nous avons besoin de votre aide: voyez en fin d'article.

Les enfants palestiniens ouvrent les yeux sur une réalité hideuse.L'occupation israélienne exerce son oppression sur l'ensemble de la société palestinienne, mais les enfants sont les premiers à en souffrir.

Il n'est pas possible de dissimuler aux enfants palestiniens la laideur de l'oppression et de l'injustice exercées à l'encontre des Palestiniens. Leurs parents font tout leur possible pour leur offrir un environnement de vie normal, mais ils n'y arrivent pas. Leurs tentatives sont anéanties par la capacité d'Israël à bouleverser tous les aspects de leur vie quotidienne.
Colère et haine poussent les enfants palestiniens à faire de la politique
«Les Palestiniens ne connaissent pas une enfance normale», explique la maman de Faris Odeh. «Comment voulez-vous enseigner aux enfants la bonté de la nature humaine, alors qu'ils ont sous les yeux les pires exemples d'êtres humains?»

Les travailleurs palestiniens sont privés de travail et ne peuvent donc nourrir leur famille. Ces travailleurs ont des enfants. Les villes et les villages palestiniens sont bouclés par l'armée israélienne. En de nombreuses occasions, celle-ci stationne en face des écoles ou des plaines de jeux. Parfois même, l'armée ferme des écoles palestiniennes.
Israël s'attaque en première ligne aux enfants palestiniens.
S'il est rare de rencontrer des enfants de neuf ans avec des opinions politiques bien arrêtées, ce n'est pas le cas en Palestine. Dès neuf ans, les enfants commencent à sympathiser avec des organisations telles que le Fatah, le Hamas, ou d'autres. Bien sûr, il ne s'agit pas pour ces organisations de distraire les jeunes. Les enfants palestiniens - comme tous les enfants partout dans le monde - rêvent de devenir adultes. Ils sont prêts à tout pour donner la preuve de leur «maturité».

Les jeunes protestataires palestiniens engagent le combat avec l'armée de l'occupant israélien. Les plus jeunes imitent le comportement de leurs aînés. Ils commencent à lancer des pierres en direction des soldats stationnés dans leurs villes ou devant leurs écoles. Dans leur riposte, ceux-ci ne font aucune distinction d'âge; d'où le grand nombre d'enfants tués au cours de l'Intifada.
La mort de Mohammad al-Dura a laissé une cicatrice dans le coeur de chaque enfant palestinien.
«Je n'ai pas peur», affirme Rami al-Kalha. «Bien sûr j'ai peur quand je me trouve en face de soldats israéliens, mais je me sens plutôt bien quand j'arrive à les irriter pour de bon.» Il poursuit, en désignant le poste militaire israélien: «Ce sont des lâches. Ils se dissimulent à l'abri de blocs de bétons, armés de mitrailleuses. Nous, nous avons seulement des pierres.» «Mais ils peuvent vous tuer, s'ils le veulent.» «Peut-être. Seul Dieu décide de la vie et de la mort. De toute façon, ils ont tué Mohammad al-Dura. Je préfère mourir en lançant des pierres.»
Le pupitre déserté de Mohammad al-Dura. A quoi peuvent bien penser ces élèves?
Le découragement guette les psychologues palestiniens. Au cours d'une interview à la télévision française, l'un d'eux exprimait son incapacité à convaincre ces enfants de la bonté inhérente à la nature humaine. Lui et ses collègues vont d'école en école pour tenter d'aider les enfants. «Le problème», dit-il, «est que ces enfants pensent qu'ils n'ont pas de problème.»

La cruauté de l'armée israélienne n'établit aucune distinction d'âge
Faris Odeh est un garçon de treize ans. Faris est devenu célèbre dans le monde entier grâce à la photo qui le montre faisant face à un char israélien. «Je suis fière de lui», disait sa mère. «J'essaie de lui dire qu'il est trop jeune pour lancer des pierres. Il ne m'écoute pas. Je ne peux rester sans cesse à le surveiller.» Plus tard, nous avons entendu reparler de Faris: il a été tué le 8 novembre, au cours d'un autre incident.
Israël accuse les parents palestiniens de la mort de leurs enfants
«Quand cesseras-tu de lancer des pierres?» Rami répond: «Quand Israël sera parti. Quand toute la Palestine sera libre. Alors seulement je ne lancerai plus de pierres.»

Les enfants palestiniens vivent dans la pauvreté. Ils ne connaissent ni les jeux ni les jouets que les autres enfants trouvent normal de posséder. Ils voient leurs parents souffrir des privations et des humiliations qu'Israël leur impose. N'est-il pas naturel, pour tout être humain placé dans de telles conditions, de se relever et de vouloir une vie différente? C'est Israël qu'il faut condamner pour avoir poussé les enfants palestiniens au désespoir et à la haine.

* Liste des Palestiniens tués depuis le 29 septembre 2000. (Les noms des enfants apparaissent en rouge)
Une enfance brisée. La lutte pour la liberté...
Les médias et les hommes politiques israéliens prétendent que les Palestiniens se servent de leurs enfants comme «boucliers humains». Ils oublient de mentionner que ce sont les soldats israéliens qui tuent ces enfants dans les villes et les rues de Palestine. Mark Softer, ambassadeur israélien en Irlande, affirmait au cours d'un débat au University College de Dublin, que les Palestiniens faisaient de leurs enfants des «boucliers humains». Il affirmait également que les enfants sont poussés à la haine et au «Jihad». Il se demandait comment il est possible qu'un enfant palestinien puisse éprouver des sentiments vifs à l'égard d'Israël. Fondamentalement, M. Mark Softer accusait les parents palestiniens de la mort de leurs enfants. M. Softer faisait ces déclarations le 8 novembre 2000, le jour même où trouvait la mort Faris Odeh, le garçon qui avait affronté un char israélien.

Vous pouvez appeler gratuitement l'ambassade d'Israël en Irlande en vous rendant sur:
http://go2call.com
Numéro de téléphone: 353-1-668-0303.
Mieux encore, vous pouvez contacter votre radio locale et lui demander de mieux rendre compte des souffrances du peuple palestinien.

Envoyez à tous vos amis un e-mail accompagné de la photo de Faris Odeh, et invitez-les à contacter (gratuitement) M. Mark Softer: nous souhaitons qu'il prenne la mesure de sa «popularité». Si la ligne est occupée, rappelez plus tard.

IntifadaOnline.com et le Flip vous rappellent

Aidez les Palestiniens à retrouver leur liberté

D'autres infos sur l'Intifada sur http://almoujahideen.com 

 

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Dernière modification : 08 October 2001.