Commission d’Enquête sur les Violations des Droits de
l’Homme.
Cette
commission est placée sous le haut patronage de Mr Irving Sarnoff, Président de
l’Organisation Non Gouvernementale (the friends of the United Nations) partenaire
officiel de l’O.N.U. et du révérend Lheureux, représentant du Conseil National
des Eglises Chrétiennes à New-York.
Committee of Inquiry on the Violations
of Human Rights
under the patronage
of Mr Irving Sarnoff, President of the Non-Governmental Organization (the
friends
of the United
Nations) official partner of the U.N. and the reverend Lheureux, representent
of the National
Council of the Christian Churches in New York.
Comité d’experts français
Joël Labruyère Président
de l’Omnium des Libertés
Erick Dietrich Médecin
Victimologue et Psychosomatoanalyste
Christian Cotten Psychosociologue
Nayah
Chanteuse ambassadrice des Droits de l’Homme
compte-rendu d'expertise par le Docteur Erick Dietrich,
Médecin, Victimologue formé au Centre International des Sciences Criminelles et
Pénales, Sexologue, Psychosomatoanalyste, Directeur de Recherche et
d’Enseignement à l’I.F.P.S.
Expert’s report by Doctor Erick Dietrich, Victimologist trained at the
International Center of Trauma studies,
Sexologist &
Psychosomatoanalyst, Research and Education Director at the I.F.P.S.
Sommaire
du compte-rendu :
Première
partie : introduction, définitions et explications
Deuxième
partie : les conclusions criminologiques et victimologiques
Troisième
partie : les témoignages, Enquête Auxerre et Tours, Interview de R. Bernard,
Enquête Abgrall
Quatrième
partie : les statistiques
Première partie : introduction, définitions et
explications
Nous
entendons la totalité des méthodes mises en œuvre pour connaître et comprendre
les objets étudiés et pour évaluer les résultats obtenus.
L’enquête
est expérimentale.
La récolte
des données est effectuée sur le terrain.
Les outils
vont du questionnaire et entretiens oraux à l’examen des documents publics
et/ou privés, ainsi que tous les documents juridiques pouvant être fournis.
Première
phase : Etudes des témoignages écrits et des questionnaires,
Deuxième
phase : Entretiens oraux,
Troisième
phase : Auditions publiques, enquêtes sur le terrain, interviews,
Quatrième
phase : Recueil et regroupement analytique des données, évaluation qualitative
et quantitative, statistiques.
L’enquête porte sur :
Les
témoignages et contacts informels,
Les témoignages écrits,
Les auditions publiques (Paris, Marseille, Lille, Lyon, Rennes, Bruxelles),
Les enquêtes sur le terrain
:
Enquête
victimologique (sur la victime, exemple : Auxerre)
Enquête criminologique (sur l’agresseur, exemple : Tours),
Interview de personnalités (exemple : Monsieur R. Bernard)
Les
membres de la commission évitent de canaliser ou d’influencer le discours de la
victime. Les entretiens se font sur un mode non directif. Les membres de la
commission préfèrent utiliser les techniques de reformulation aux questions
directes. Ils aident la victime à se situer sur le terrain du réel et de
l’objectivité.
Difficultés
Rencontrées :
Sur le
recueil des témoignages
Craintes
et résignation des victimes
Attentisme
des victimes qui sont dans une dynamique spirituelle ou contemplative.
Sur les
témoignages publics
Peur
d’être de fait apparenté à un mouvement sectaire
Peur
d’être jugé par l’environnement familial, social et/ou professionnel,
Peur face
aux menaces et aux pressions.
Abréviations
et définitions :
NMR
: Nouveau Mouvement Religieux
OTS : Ordre du Temple Solaire
OSTI : Ordre Souverain du Temple
Initiatique
ORT : Ordre rénové du Temple
CCMM : Mouvement antisecte,
Centre Contre les Manipulations Mentales
MILS : Mission
Interministérielle de Lutte Contre les Sectes
UNADFI : Mouvement antisecte,
Union Nationale des Associations de Défense de la Famille et de l’Individu
RG : Renseignements généraux
FM : Francs-maçons
Propagande
: activité organisée et déployée par un groupe pour répandre dans le public ses
doctrines qu’il veut faire triompher pour rallier des partisans à son opinion à
partir de conférence, tracts, publicité tout en utilisant les médias.
Opérations
: ensemble de moyens combinés et de mouvements stratégiques ou tactiques
destinés à organiser une attaque ou une défense et/ou d’atteindre un objectif
(base opérationnelle : lieu où sont rassemblés les renseignements utiles pour
mener une stratégie opérationnelle). Les Opérations blanches sont situées dans
les limites de la loi, les noires sont délictueuses.
L’objectif
est de comprendre les actions criminologiques et les activités terroristes des
mouvements antisectes pour apprendre à les reconnaître et à les expliquer afin
d’alerter les autorités compétentes et de leurs proposer des mesures
dissuasives et préventives.
Face
aux actions criminologiques des mouvements antisectes, il faut :
Rechercher le “POURQUOI” l’acte
a été commis,
Comprendre
la causalité déterminante,
Repérer l’ensemble des
motivations sur un mode individuel,
Anticiper une prévention
situationnelle,
Prévoir une réponse institutionnelle adaptée.
Ainsi,
nous constatons que le Pourquoi et la causalité sont à appréhender dans la
dynamique groupale des mouvements antisectes (UNADFI, CCMM, MILS). Les
motivations engendrées par la dynamique psychologique des intégristes
antisectes, provoquent des comportements qui dépassent très souvent les limites
légitimes fixés par la loi. Ces comportements sont articulés sur le couple
domination/appropriation et sont mis en acte dans un état d’excitation qui
procure du plaisir aux fanatiques qui l’exercent. Dans une vision
criminologique et préventive on comprend mieux pourquoi et comment la MILS
utilise d’un coté les fanatiques de l’UNADFI et de l’autre des hommes de main
prêts à tout pour mettre en place des opérations blanches et/ou noires.
Les
Trois Grandes caractéristiques de la nocivité des antisectes :
1/ Triple modèle Opératoire
1/ Opérations noires
et blanches
1a/ Opérations
blanches
Harcèlement
judiciaire
(descente
de police, garde à vue et emprisonnement injustifiés, violences policières, perquisitions, jugements et
instructions sous influence...)
Harcèlement
administratif
(FISC, URSSAF, Répressions et Fraudes, CNIL, Hygiène,
Commission Sécurité, CAF, CPAM, autorités territoriales...)
Harcèlement
Syndical
1b/
Opérations Noires
(lettres anonymes, menaces,
kidnapping, tentatives d’assassinat, assassinats, vol et recel, dénonciations
calomnieuses, incitation au suicide et à la violence, incitation à la haine et
à la discrimination, attentat à la bombe, subornation de témoins...)
2/ Techniques de
management de l’information
Harcèlement
médiatique
Utilisation
de la Rumeur et de la diabolisation
Désinformation par les RG et les
Autorités Territoriales
3/ Utilisation de
réseaux d'influences
RG et
Services Spéciaux de la Police
FM et
associations diverses (politiques,
professionnelles, grandes écoles...)
Les ADFI
et ses associations proches, SCA et réseaux d’extrême droite
2/ Triple Harcèlement
Psychologique Epuisement Psychologique
Physique Epuisement
Physique
Professionnel Epuisement
Financier, Perte d’emploi
3/ Triple Destruction
De
la personne Décompensation
Psychologique, Incitation au Suicide, Dépression,
De
la famille Eclatement
de la famille (divorce, perte de la garde des enfants)
De
l’entourage Mise en
isolement de la victime
La victimologie concourt à l’étude de celui ou celle qui a subi
injustement un préjudice. Au regard de la loi, la victime est en droit de
demander réparation. Le champ de la victimologie qui considère que la
réparation est aussi importante sur le plan symbolique que financier, est plus
large que celui du droit qui se contente de définir la victime par opposition
au délinquant. Le dédommagement peut-être demandé devant un tribunal civil, le
tribunal pénal quant à lui statuera sur la réparation et la punition. Dans le
cas des victimes des antisectes, il faudra de plus les protéger contre les
dérives judiciaires et les abus juridiques (droits de l’homme).
La “Victime” (victimations liées aux antisectes) : on entend par
victimes des personnes qui, individuellement ou collectivement, ont subi un
préjudice, notamment une atteinte à leur intégrité physique ou mentale, une
souffrance morale, une perte matérielle ou une atteinte grave à leurs droits
fondamentaux, en raison d’actes ou d’omissions... (Résolution N° 40-34
O.N.U...),
La “victime” est un individu qui reconnaît avoir été atteint dans son
intégrité personnelle par un agent causal externe ayant entraîné un dommage
évident, identifié comme tel par la majorité du corps social (Lopez, Bornstein,
Filizzola).
The “Victim”
(victimizations related to the anti-sects):
“Victims” means persons who, individually or collectively,
have suffered harm,
including physical or mental injury, emotional suffering, economic loss or
substantial impairment
of their fundamental
rights, through acts or omissions… (Resolution N° 40-34 U.N.)
The “Victim” is a
person who admits that her personal integrity has been damaged by an extern
causal agent
which has obviously
caused harm (Lopez, Bornstein, Filizzola).
La Victimation
1/
Les modèles de Victimation
victimes
manifestement harcelées et persécutées
victimation
grave avec souffrances psychologiques et physiques,
victimation fréquente avec sentiments d’injustice
victimation
prolongée et répétée d’un terrorisme psychologique
2/
Réactions et suite de la victimation
Processus
d’exclusion symbolique et sociale
Décompensation
Psychologique et Troubles Psychiatriques
Devenir
de la victime (se victimise ou devient agressive)
Victimation
de la famille et de l’entourage
Pronostic
Sévère
Prise
en charge complexe : médicopsychologique, sociale, juridique
La Victime
1/ La
sélection de la victime n’est pas liée au hasard
2/ Les
caractéristiques et le statut social de la victime jouent un rôle important
dans le
choix des stratégies opérationnelles mis des antisectes.
Deuxième partie
les conclusions criminologiques et victimologiques
Les attaques sont menées par :
La MILS, l’UNADFI, l’ADFI, le CCMM,
l’Eglise Catholique de France, les conseils départementaux et régionaux de
l’Ordre des Médecins, les Loges Maçonniques, certains services des R.G. (...),
Qui utilisent la caution, la
passivité complaisante, la complicité :
du Ministère de l'éducation
Nationale, de l’Académie, du Rectorat, du Ministère de la Santé, du Ministère
de la Justice, du Ministère et délégations régionales de la jeunesse et des
sports, des Autorités Territoriales (Préfecture, Conseils Généraux, Conseils
régionaux, Municipalité..), de la C.A.F., du CNIL, des Tribunaux de Grande
Instance et Administratif, des Parquets, des Services de Polices, des Médias,
de l’Ordre National des Médecins, des Pharmaciens ou des Avocats, de la DDASS,
de la CPAM, de certains services bancaires (...),
Ces attaques sont dirigées
contre :
les NMR ; la liberté de conscience
et de culte ; la liberté la liberté de
choix thérapeutiques ; la liberté de pensée et d’opinion ; la liberté
d’instruction à domicile ; l’utilisation de soins non reconnus par l’ordre des
médecins ; des personnes qui risqueraient de dévoiler des affaires
politicofinancières, des personnes considérées comme politiquement incorrectes
(...),
Les opérations planifiées
par les antisectes se répartissent en trois catégories :
les opérations noires, les
opérations blanches et la propagande
Pour mieux comprendre la
stratégie des antisectes, il faut analyser les modèles opérationnels mis en
place. Les techniques utilisées, l’étude des cibles, l’organisation de la force
opérationnelle laissent à penser qu’il existe des professionnels qui dirigent
l’ensemble de ces opérations.
1/
Opérations blanches : harcèlement psychologique et professionnel
Utilisation
de la rumeur, de la diabolisation et du soutien médiatique : l’objectif est la
décrédibilisation en utilisant les accusations, les dénonciations et en
renforçant la rumeur. Cette attaque a d’autant plus de poids qu’elle émane de
personnes honorables. Le harcèlement administratif et judiciaire est utilisé
conjointement pour déstabiliser la personne sur le plan professionnel et
psychologique.
2/
Opérations noires : harcèlement physique et psychologique
Harcèlement
Psychologiques : Lettres anonymes, appels anonymes, menaces, vol et recel,
falsification de documents, subornations de témoins, atteintes aux biens ...
Harcèlement
Physique sur la personne cible et Harcèlement Psychologique sur l’entourage :
Agressions physiques, tentatives d’assassinat, attentat à la bombe, incendies
criminels utilisés dans un but de harcèlement physique destiné à engrammer la
peur.
3/ La propagande
1/ la propagande de source
apparente (noire qui provient d’une autre source que la vraie, grise qui
n’indique aucune source ou blanche dont la source est connue et honorable),
2/ la propagande à objectif qui
vise des personnes-cibles amies et neutres pour renforcer leur adhésion et leur
complicité,
3/ la propagande fractionnelle qui
vise les personnes-cibles ennemies pour leurs saper le moral, les diviser, les
mettre dans le stress et la paranoïa.
* La Technique du
Harcèlement
1/ Le Harcèlement Psychologique
et Professionnel :
- La technique de base : une rumeur
calomnieuse et diffamatoire est associée aux opérations noires, aux opérations
blanches, aux opérations de propagande.
- Le soutien médiatique est
nécessaire pour renforcer la rumeur et crédibiliser le harcèlement
administratif et judiciaire,
- Le harcèlement judiciaire (garde
à vue, violences policières, inculpations et emprisonnements injustifiés,
perquisitions, utilisation abusive des J.A.F. et des juges pour enfants,
arrestations, procès trafiqués, complaisance du Parquet et des Services de
Police quand des preuves falsifiées, des faux documents, des subornations de témoins
sont utilisés contre les victimes...) fait partie de ces stratégies
opérationnelles.
- Le harcèlement administratif
(l’URSSAF, FISC, Commission de la Répression et des Fraudes, Commissions de
Sécurité, CPAM, CAF, CNIL, ordre professionnels et par les Autorités
Territoriales : Préfectures, Conseil Régionaux et Généraux, Municipalité...)
est utilisé pour déstabiliser la personne sur le plan professionnel et
l’épuiser financièrement.
2/ Le Harcèlement Physique et
psychologique
La base de cette stratégie
opérationnelle consiste en l’utilisation couplée d’opérations noires avec les
opérations décrites ci-dessus.
3/ La Rumeur
Pour contrer le principe de
présomption d'innocence et ainsi pouvoir instiller une conviction chez les
journalistes et les magistrats, on crée une rumeur. Grâce à la rumeur, la
culpabilité est acquise.
4/ La diabolisation
Elle permet de désigner la victime
comme bouc émissaire et la met, face à une telle accusation, dans une position
de culpabilité, ainsi contre tous les principes de droit la preuve n’incombe
plus à celui qui allègue mais à celui qui se défend.
* L’utilisation de la rumeur
En préalable (plusieurs mois
avant le début de l'action) :
1/ Prévoir une stratégie
d'utilisation des Médias
2/ Prévoir une propagande pour
lancer un thème porteur ou utiliser un thème à "la mode"
Eléments qui doivent être
présents sur le terrain (dès le début de l'action) :
1/ Il faut que dans le support
soient présents des éléments qui puissent catalyser la rumeur ; donc que la
personne provoque de par son comportement ou son mode d'être "la
jalousie/envie et ou la peur", il faut qu'elle soit :
soit une notoriété ou un personnage
public,
soit différente,
soit dans une forme de
"supériorité" qui renvoie les autres dans "l'infériorité"
Donc un support aux fantasmes du
peuple (voir Gala, Point de Vue Images du Monde...)
2/ Le climat doit être propice au
développement de la rumeur (crise économique)
3/ Le milieu doit être conservateur
et reprocher à l'autre d'être différent
4/ L'autre ou les autres doivent se
sentir inférieurs
5/ Décupler les sentiments
vengeurs, de colère, de peur de l'autre afin de lui faire perdre toute
objectivité,
La diabolisation est enfin rendue
possible grâce à la rumeur qui a généré les fantasmes de chacun, et plus cette
rumeur dévoile en cachant plus elle est source de fantasmes.
Pour renforcer la rumeur il faut
utiliser la victime et la pousser stratégiquement à :
1/ Penser que tout le monde est au
courant (utiliser voisins, amis, proches...)
2/ Faire un démenti médiatique
(ainsi la rumeur est à contrario médiatisée)
3/ Augmenter la pression des
groupes (travail, loisir, famille, cercles privés...)
4/ La pousser à porter plainte sans
l'assistance d'un avocat à la police, qui a déjà une conviction du fait de la
rumeur, les forces de police ne sont d'emblée plus neutres, en effet la police
donne ses convictions aux magistrats instructeurs qui gardent bien souvent la même
ligne directrice,
Dans ce climat de rumeur les
journalistes et les magistrats ne vérifieront pas la véracité des éléments et
se construiront leurs propres convictions à partir des éléments présents dans
la rumeur, ainsi ne pouvant pas narcissiquement se déjuger par rapport à ce
qu'ils ont avancer en premier lieu, et en tenant compte de "l’effet gel”,
ils vont se maintenir dans leurs
erreurs et se protéger les uns les autres, la justice et la presse sont dans la
"pseudo rage de tout savoir" quittent à distiller des convictions
et/ou des croyances plutôt que des faits objectifs.
Ainsi, selon l’historien Richard
Plant. La propagande, comme la rumeur, va chercher des éléments “haineux ” dans
la population pour les activer. Ainsi, les nazies, selon l’historien Richard
Plant, dans leur propagande associèrent la libéralisation des femmes ainsi que
des homosexuels en une seule “conspiration ” invisible, comme le fait à ce jour
la propagande antisecte (Monsieur Alain Vivien) : les sectes, une
“conspiration ” invisible dangereuse pour l’état français.
Sur certaines opérations
l'antisecte utilise les attaques aveugles, l’invisibilité de l’agresseur, la
force brutale. D’après le centre de recherche sur le terrorisme international :
le terrorisme est de par sa nature difficile à définir. L’acte de terrorisme
engendre des réactions émotives parmi les victimes, celles blessées par la
violence et celles affectées par la peur. Le terrorisme est une utilisation
illégale de la force contre des personnes ou des propriétés, intimidation ou
contrainte d’un gouvernement et de la population afin de promouvoir un
changement politique, religieux ou social. Ainsi les opérations des antisectes
sont apparentées à du terrorisme, leur structure est très sophistiquée. La
majorité de ses membres, “des commandos plus ou moins spécialisés pour
certain(e)s”, sont organisés dans plusieurs cellules qui communiquent entre
elles. La majorité des commandos sont dits "légaux", parce qu’ils
mènent des vies actives sans soupçon. Un plus petit nombre de commandos
"illégaux" vivent et opèrent
plus clandestinement, dans ce cas chaque cellule semble évoluer séparément des
autres et de façon autonome. Il y a aussi des groupes d'influences qui
fournissent l’information, les communications et autres supports.
Extraits de cours de l’école
de Guerre :
“...sur les buts de
l’utilisation du triple modèle opératoire et du triple harcèlement :
1. Les trois buts fondamentaux
des opérations psychologiques sont les suivants :
a/ Affaiblir la volonté de la
cible (mises en place d’attaques contre la cible ou des personnes-cibles
susceptibles de devenir les complices de la cible),
b/ Renforcer les sentiments de
loyauté des personnes cibles-amies,
c/ S’assurer le soutien des
personnes non-engagées...”
Extraits de cours (guerre et
contre-espionnage industriel) : “La contre-information est donc différente des
techniques de désinformation employées par les services spéciaux mais elle
répond aux même contraintes et requiert les mêmes qualités que l'attaque par
l'information : renseignement préalable, maîtrise des mécanismes psychologiques
et psychosociologiques, maîtrises des principes et techniques de communication
(y compris publicitaires), connivence avec les médias de masse, etc... C’est la
raison pour laquelle toute prévention contre une attaque insidieuse par
l’information ouverte suppose la connaissance et la maîtrise des techniques
offensives de guerre de l’information.”
Sur le comportement général des
antisectes, sur le profil psychosociologique de ses membres, comment comprendre
leurs facilités à harceler :
1/ Utilisation de la
pseudo-position de victime de leur cible en se servant de ses propres conduites
de soumission passive et sa culpabilité d’avoir “fait quelque chose de mal”,
2/ Utilisation contre la cible de
propos déstabilisants, d’allusions calomnieuses, de rumeurs et d’humiliations,
3/ Utilisation d’atteinte à la vie
privée et à la vie de famille,
4/ Utilisation de techniques de
harcèlement qui projette la victime dans la peur, la peur génère des conduites
d’obéissance voire de soumission de la part de la personne ciblée.
5/ Utilisation des stratégies de
manipulations mentales et des stratégies d’emprise sur les victimes avec
utilisation d’une violence directe ou le plus souvent indirecte et difficilement
identifiable.
L’élaboration de la relation
d’emprise se construit selon un procédé bien connu de manipulation et on y
distingue trois phases :
1/
la phase de recrutement (séduction, identification...)
2/
la phase de maintien dans la croyance,
3/ la phase de stimulation et de
répression, les croyances dogmatiques et la fabulation sont affirmés, il faut dissimuler les
contradictions et les inquiétudes, la mise en place d’opérations stratégiques
devient une nécessité.
Face à
une attaque des antisectes : les questions à se poser :
1/ Qui est
à l’origine ? Et Qui pourrait être derrière ce Qui là ?
2/ Comment
l’attaque est menée ? Quelle est la stratégie opérationnelle ?
3/ Où
l’attaque est-elle portée ?
4/ Mais
surtout POURQUOI ?
ATTENTION. LA VERITE NE COMPTE PAS....SEULE LA
CREDIBILITE DES PROPOS IMPORTE.
Nous développons ce chapitre car
il est significatif de dérives criminelles des associations antisectes qui
protègent des réseaux qui utilisent l'exploitation sexuelle des mineurs, les
associations antisectes seraient proches de certaines associations catholiques
et d'extrême droite.
Nous connaissons tous en tant que
professionnels de la psychiatrie et de la psychologie les phénomènes de
projection, c'est à dire attribuer à autrui ses propres désirs et fantasmes.
Cette notion est importante à prendre en compte quand on étudie le comportement
des antisectes qui attribuent "aux adeptes des sectes et à leurs
gourous" les comportements sexuels les plus infâmes.
Dans le cours de L.M. Villerbu et
C. Graziani du centre d'études et recherches en cliniques criminologiques,
Université de Rennes II, in Revue Forenzi, N° 16, avril-mai-juin 1997,
Les deux auteurs faisant
principalement référence au Docteur Abgrall (1996) abordent l'élaboration de la
relation d'emprise dans le lien sectaire. Dans le chapitre dimensions
phénoménologiques de l'emprise ou les objets du contrôle, ils avancent que
"ce contrôle s'exerce sur les espaces-corps : alimentation, sexualité,
nudité et exercices physiques". Ils reprennent les discours de certains
mouvements en les découpant pour dénaturer leur sens premier et leur attribuer
un autre sens. Ils vont jusqu'à écrire et faire dire : "...c'est par la
séduction et les rapports sexuels ne tenant compte d'aucun effet de génération
que se créent comme se consolident les appartenances sectaires." (...) ces
deux auteurs considèrent “comme sectaire et dangereux le fait d'acquérir la
maîtrise de l'érection et de l'éjaculation pour amener sa partenaire au
paroxysme de la jouissance” (!)
Dans la plus part des témoignages
et de ce que nous connaissons des comportements des personnes qui appartiennent
à des NMR, la sexualité est vécue dans un cadre harmonieux et spirituel,
refusant les tabous et les interdits, mais s'inscrivant toujours dans le
respect de l'individu et surtout de l'enfant. Dans cette commission nous
comprenons comment et pourquoi les antisectes se servent de la sexualité pour
discréditer les sectes (Marseille Cas N° 11 et 13, Lille Cas N° 3, 6 et 12,
Lyon Cas N° 5 et 6).
Dans le peuple l'angoisse
concernant la puissance sexuelle et la puissance spirituelle augmentent
d'autant plus qu'une société leurs attribue une importance supérieure au statut
social des individus qui constituent cette dite société.
Cette peur est aussi ressentie par
les privilégiés qui craignent que celles et ceux aux dépends de qui ils
jouissent de leurs privilèges, acquièrent des pouvoirs (sexuels et spirituels).
Dans beaucoup de sociétés, la
misère sexuelle (l'abstinence) et la misère sociale (la pauvreté) sont
glorifiées.
La peur de la souillure sexuelle
protège les frontières sociales (Robert I. Moore, the formation of a
persécuting sociéty. Power and déviance in Western Europe, 950 & 1250).
La peur de l'invasion protège les
frontières territoriales,
La peur de la possession hérétique
protège les frontières religieuses.
A Lyon, un membre des antisectes
qui était resté calme pendant toute la commission, se révolta et se dit
lui-même "très concerné" quand à partir d'un témoignage sera soulevé
que l'ADFI diabolise la sexualité sectaire et fait condamner des thérapeutes
qui dénoncent la pédophilie. Madame Tavernier, Présidente de l'Unadfi a attaqué
devant le tribunal correctionnel de Toulon un médecin-thérapeute que les
antisectes ont voulu faire passer pour un gourou d'une secte car il a indiqué
que les associations antisectes protègent de façon directe ou indirecte les
pédophiles. Dans des affaires qui s'entrecroisent (l'antisecte qui dénonce
comme sectaires les thérapeutes qui signalent les auteurs suspectés d’actes de
pédophilie) nous retrouvons toujours la même "chasse aux sectes".
Cas et enquêtes qui
permettent de prouver dans ce domaine la criminalité des antisectes.
Audition Paris
Cas particulier, le N°6 : l'ADFI
tente de discréditer cette NMR en créant une rumeur laissant à penser que les
membres de cette secte sont pédophiles.
Dans le cas N° 16, l'UNADFI qui
s'était constituée partie civile a fait appel quand le juge décida de clore le
dossier, l'appel a été rejeté, l'UNADFI avait tenté de discréditer un NMR en
faisant croire que ses adeptes pratiqueraient l'inceste, la prostitution et la
pédophilie.
Audition
Marseille
Cas N° 11
: Il s’agit d’un jeune homme qui est injustement condamné pour viol sur mineure
de moins de quinze ans suite à une série d'opérations noires couplées à des
opérations blanches avec manipulation médiatique. Le jeune homme qui appartient
à un NMR, est devenu un objet, en réalité la justice et les médias l’utilisent
pour discréditer le NMR en question et le DIABOLISER en secte dangereuse.
L'Unadfi est très présente dans ce procès et J. Abgrall sera nommé expert.
Le jeune
homme est victime de harcèlement psychologique, tortures psychologiques,
techniques d’isolement.
Audition Lille
Cas N° 6 : mise en place d'une
campagne calomnieuse contre un professeur de Yoga grâce aux réseaux de l’ADFI et d’un prêtre proche et ami de Mr
Vivien, va avec l’aide des Francs-Maçons utiliser les médias et la justice (ce
professeur fera 27 jours de prison pour une fausse accusation de viol menée par
une rumeur).
Le cas N° 12 révèle la structure
psychologique des antisectes, mise en évidence des techniques terroristes de
l’ADFI : kidnapping, lavage de cerveau, humiliations et tortures psychologiques
sexuelles, techniques de “deprogrammings” copiées sur le modèle des débriefings
militaires utilisées sur une jeune femme de plus de 25 ans qui appartient à un
NMR.
Audition Lyon
Le cas N° 5 est significatif de
l'utilisation qui est faite de la diabolisation des sectes et des accusations
de pédophilies qui lui sont attribuées. Une femme appartenant à un NMR est
divorcée, son mari a été reconnu comme violent et alcoolique. Elle sera victime
d'une virulente campagne de harcèlement destinée à la déstabiliser
psychologiquement et à permettre au juge pour enfants et la D.I.S.S. d'affirmer
qu'il y a des risques à laisser un enfant à une mère qui fait partie d'un NMR.
Dans ce cas encore le père a parlé de sévices sexuels sur enfants (qui ne
seront jamais confirmés) pour créer une rumeur et discréditer la mère (à son
profit) et la secte (au profit de l'Unadfi, de la MILS et du CCMM).
Audition Rennes
Dans ce cas N° 2, un médecin est
persécuté par l'ordre des médecins qui utilise des "hommes de mains"
qui feront de faux témoignages, un des hommes de mains utilisé par l'ordre des
médecins avait été mis en examen pour viol sur mineur de moins de 15 ans par ascendant
légitime, l'ordre reprochera au médecin d'avoir "signalé ce dont l'enfant
avait été victime", le médecin est accusé de déviances sectaires.
Enquête à Tours (communiqué d'une association de lutte contre la
pédophilie)
- Le FLIP a été accusé d'être une
secte par un personnage (Monsieur Claveau) appartenant au CCMM et proche de
l'Adfi Région Centre, homme de main de Monsieur Vivien. Cette association de
lutte contre la pédophilie, dirigée par Smaïn Bedrouni et Brigitte Campana, a
voulu dénoncer certaines affaires de pédophilie et en particulier celle de la
fille de Madame Campana, Violine. Son père, commandant à l'école Inter Armées
de Fontainebleau, qui a travaillé pour certains services de l'armée en Afrique,
a abusé sa fille sexuellement. Il passera lieutenant-colonel bien que reconnu
dépressif et perturbé sur le plan psychologique. Malgré le P.V. de gendarmerie
du 19 septembre 1996, l'assistante-sociale de l'armée fera de fausses
attestations, l'affaire sera étouffée. Les conclusions des médecins prouvent
que la petite Violine présente une souffrance psychologique importante et que
de nombreux signes corroborent les allégations maternelles en ce qui concernent
les attouchements sexuels. B. Campana a été humiliée psychologiquement, on lui
a retiré la garde de sa fille, sa voiture a été dégradée, depuis les
accusations par les antisectes B. Campana est victime de dérives judiciaires.
- à Tours toujours, Monsieur
Claveau a accusé un médecin-thérapeute d'être le gourou d'une secte
(médecin-thérapeute très harcelé : double tentative d'assassinat, vol avec
effraction, incendie criminel) et ce pour protéger un autre médecin mis en
examen pour viol sur mineur de quinze ans par ascendant légitime. Ce médecin
suspecté d'être un pédophile avait déclenché une rumeur de secte contre le
médecin-thérapeute des années avant auprès du tribunal et de l'ordre des
avocats. Monsieur Claveau sera condamné
pour diffamation, sa condamnation sera confirmée en appel, il sera aussi condamné
en diffamation dans d'autres affaires et surtout pour recel.
Extrait d'instruction : Suite à une plainte sous le N° 98/12889,
“ Monsieur Claveau du CCMM est interpellé à son domicile. Il est mis en
garde à vue, une perquisition est effectuée à son domicile, les documents
(dérobés lors du vol avec effraction chez le médecin-thérapeute) sont retrouvés
(...) ”, PV N° 12889/7, audition de Mr Claveau : “ tous les
documents que vous avez récupéré chez moi ont été photocopiés par mes soins et
sont destinés à mon avocat pour engager une procédure judiciaire contre (le
médecin-thérapeute) afin de venir en aide au (médecin mis en examen pour
pédophilie) et que sa fille soit arrachée à l’emprise du
(médecin-thérapeute) ”
Cabinet du juge d’instruction :
question à Monsieur Claveau : “ quels sont les personnes ou les
organismes à qui vous avez diffusé ces documents ? ”
Réponse de Mr Claveau : “ je
les ai adressés au conseil départemental de l’ordre des médecins, au conseil
régional de l’ordre des médecins, région centre, à l’association croisade de
Madame S. B., à qui j’ai transmis une fiche technique, une partie dénonçant les
activités du (médecin-thérapeute), une partie constituée des photos (de la
femme du médecin-thérapeute) (...) j’ai également donné un dossier technique au
(médecin mis en examen pour pédophilie), des photos de la BMW, de la porte
d’entrée du cabinet (...) ”
Ainsi Mr Claveau a fait des photos
de la porte d’entrée, ce qui simplifie les choses avant un vol avec effraction,
et de la BMW qui sera la cible d’un incendie criminel (!).
TGI de Tours, le 10 mars 2000, le
tribunal reconnaît Monsieur Claveau coupable des faits qui lui sont reprochés
(pour recel provenant d’un vol) entre autre à deux mois de prison avec sursis.
Enquête à Rennes
- Dans l'ouest de la France, un
médecin, le Docteur Confais signale qu'un enfant est victime d'abus sexuel.
Dans un premier temps, ce médecin sera victime d'attaques injustifiées par la
CPAM, puis dans un deuxième temps, l'ordre des médecins utilisera l'accusation
de secte (ADFI et CCMM). Ce médecin exerce la psychothérapie et fait des
groupes de thérapies, son mari est médecin homéopathe, ils seront poursuivis
pour approches thérapeutiques non reconnues et dérives sectaires. Dans ce
dossier qui met en cause Monsieur Alexandre Descoster, grande famille de France
(Usines Legrand), de nombreux médecins (Docteur Sabourin, Dr Bonnet …) seront
inquiétés pour avoir osé faire des signalement, UNADFI par l’intermédiaire de
Mme Tavernier portera même plainte devant le tribunal correctionnel pour
diffamation contre un médecin qui a mis en cause les mouvements antisectes.
- Un thérapeute responsable du
centre "L'arbre au milieu" fait un signalement au sujet d'un enfant
en souffrance. Une information est ouverte pour agression sexuelle sur mineur
de 15 ans par ascendant. L'Adfi Finistère, soutenu par Unadfi, diabolise
l'association l'arbre au milieu, le thérapeute devient le gourou d'une secte.
Libération du 24 & 25 octobre 1998 : "les nombreuses investigations
du magistrat-instructeur permettaient de s'interroger sur l'absence de
fondements ayant conduit à l'inscription de cette association dans le rapport
parlementaire". Libération dévoile qu'un journaliste très proche de
l'Adfi a fait publier dans le Magazine Lui un article à sensation relatant que
le père de l'enfant est victime du gourou-thérapeute. Toujours dans Libération
: "J. Guyard a eu l'honnêteté de reconnaître qu'il s'était trompé. (le
thérapeute) commence à souffler, après avoir été jugé par les parlementaires
sans avoir été entendu, sur la foi d'un rapport secret de RG comme à la saine
époque des chasses aux sorcières...". Jeanine Tavernier, Présidente de
l'Unadfi, apporte son soutien inconditionnel à l'Adfi local et fait condamner
le thérapeute qui a fait un signalement. Elle porte plainte contre Libération.
Libération du 5 octobre 1999 :
"L'Unadfi renonce à
poursuivre Libération qui montrait qu'un psychothérapeute avait été classé par
erreur dans la liste des sectes après l'étrange alliance des représentants
bretons de l'Unadfi et d'une association qui regroupe des maltraiteurs
d'enfants et dont le président était un nostalgique de la Waffen SS."
Enquête sur l'exploitation
sexuelle des mineurs : une stratégie et un mode de financement (source Réseau
Voltaire).
Un magazine néo-nazi en vente libre
en kiosques prouve la diffusion de la propagande néo-nazie parmi les
homosexuels (l'équipe du magazine : Michel Caignet , Jean-Philippe Fort alias
Jean-Pascal Farinaci, Conseiller municipal (RPR) de Thiais, fondateur des
Wandervögel et égérie des Jeunesses hitlériennes, Bernard Alapetite (qui vient
d'être condamné dans l'affaire Ado 71), Edmond Barrat). Depuis la création par
Hans Blüher des Wandervögel (Oiseaux migrateurs), qui préfigurent les
Hitlerjugend (Jeunesses hitlériennes), l'extrême-droite a fait preuve d'une fascination
pour les groupements de jeunesse masculine, où les enfants sont formés à
l'abnégation de soi, au culte masochiste de l'effort, à la soumission au chef,
dans un rituel d'apparence militaire. Le juge Yves de Verdilhac, proche de ses
mouvements, alors chargé de mission au Secrétariat général à la Jeunesse de
l'État français, est aujourd'hui président de la commission de discipline du
Front National et secrétaire de la commission Justice et sécurité du FN.
Progressivement s'est développé un
trafic de pornographie infantile, à caractère majoritairement homosexuel mais
aussi hétérosexuel. Ils ont pu dégager d'importants profits, qui sont devenus
des sources régulières de financement des activités "nationalistes". La
pornographie infantile peut jouer un rôle de financement pour des activités
criminelles en Europe, comme la production de drogues permet de financer des
guérillas dans le tiers-monde. Diverses organisations ont en commun de
trafiquer dans la pornographie infantile (photographies, revues, livres,
vidéos, messageries téléphoniques et télématiques). En 1991, Ornicar avait
saisi le Procureur de la République de Paris et le ministère sur les
agissements d’un réseau d’exploitation sexuelle des mineurs en France et en Europe.
On ne peut que s’interroger sur la lenteur de la justice et l’obstination des
associations catholiques à agiter de fausses pistes, l’implication de tous les
dirigeants de ces réseaux dans une organisation néo-nazie protégée par les
services de l’OTAN (...) sur l'absence d’audition d’Hubert Védrine au domicile
duquel fut découvert le plus important studio de pornographie infantile (...)
et la non-résolution de l’instruction pour l'enlèvement et l’assassinat du
Pasteur Joseph Doucé qui assurait la liaison entre le colocataire d’Hubert
Védrine et le réseau criminel. Citation du Dr Dietrich : “ j’ai
bien connu, en tant que médecin sexologue, le Pasteur Joseph Doucé qui
travaillait avec nous et la Société Française de Sexologie Clinique de Docteur
Tordjmann. Cet homme semblai très intègre et nous savions qu’il détenait des
dossiers et des informations impliquants de nombreux fonctionnaires et hommes
d’état importants qui utilisaient des mineurs filles ou garçons pour assouvir
leurs pulsions et leurs fantasmes. Ainsi, à notre avis, le Pasteur Joseph
Doucé menait lui-même un lutte importante contre la pédophilie. Déjà à cette
époque, certains collègues médecins diaboliser l’homosexualité et les
comportements sectaires de certains des proches du Pasteur Doucé pour
discréditer sa lutte. ”
Toujours pour mettre à jour la
structure psychologique de ces divers mouvements :
23 juillet 1999 - dépêche 99/0219,
Editorial : La Santé selon l'extrême droite catholique
"Droit de naître a lancé
une opération pour bloquer tout assouplissement de la loi Veil. Mais en
provoquant, par ses propos haineux, ses membres à insulter et à menacer le
professeur Israël Nisand et la ministre Martine Aubry, Droit de naître a, au
contraire, désinhibé le gouvernement qui s'engage plus loin que prévu.
Les amis du président Chirac
sont décidément violemment réactionnaires. Le professeur Jacques Drucker, qu'il
avait nommé à la présidence de l'Institut de veille sanitaire, marche sur les
pas du professeur Christian Cabrol, conseiller de l'Élysée. À son tour, il
tente de créer un fichier nominatif des séropositifs. Bien naïfs, Bernard
Kouchner, Martine Aubry et Lionel Jospin ont signé un peu vite un décret
attentatoire aux libertés individuelles."
On peut s'interroger sur les
raisons politiciennes et économiques qui ont poussé Monsieur Pierre Mauroy a
commandité cette enquête parlementaire sur les sectes et à demander à Monsieur
Alain Vivien d'en assurer le contrôle.
Les réseaux de pédophilies côtoient
les milieux de la criminalité organisée, qui eux-mêmes entretiennent des liens
très étroits avec les milieux politicofinanciers et le Vatican. Plus la
répression sexuelle sera grande, plus la mise dans la dépendance du peuple sera
importante (sécurité sociale, retraites, société de consommation, pensée
unique, interdiction à la liberté de choix thérapeutique), ainsi s'impose la
pensée unique. Certains courants politiques et institutionnels, les
associations antisectes, les associations catholiques et familiales veulent que
la répression sexuelle soit nécessaire au bon développement de la vie sociale,
voici une des raisons principales de la diabolisation des sectes et des
mouvements les plus importants (la Scientologie, les Raëlins, Krishna...).
A une époque peu lointaine, disons
au Xème et XIIème siècles,
L'assimilation des juifs, des
hérétiques et des lépreux en une seule catégorie rhétorique a permis de créer
un DANGER UNIQUE même s'il était polycéphale. L'autorité et l'église, face à ce
danger de changements fondamentaux dans l'organisation sociale et économique,
vont répondre par :
La
confiscation des biens au
profit de l'état politique et religieux
La
privauté de la liberté au
profit du peuple pour mieux le manipuler
Les
châtiments et persécutions au profit
du peuple pour mieux le distraire
La persécution ne peut pas
s'expliquer uniquement à partir de l'augmentation du nombre de juifs et
d'hérétique. En réalité, cette persécution tient au fait que c’est dans ces
deux groupes, les individus diffèrent de par leurs croyances, leurs milieux
d'appartenance, leurs coutumes, leurs traditions. Ils deviennent dangereux et
inquiétants pour un peuple endormi par la pensée unique. Face à ce danger plus
imaginaire que réel et à la peur du changement social, il faut enfermer toutes
ces différences en une seule catégorie rhétorique (le stéréotype : LE JUIF, LE
LEPREUX, L'HERETIQUE) qui va devenir le support de la haine et de la peur du
peuple, ainsi apparaît la notion de bouc émissaire. Les époques changent, les
catégories rhétoriques aussi : les nègres, les homosexuels, les
prostituées...et les sectes.
Sectes :
de l’impossible définition
juridique aux critères arbitraires de l’UNADFI et du CCMM
Article 10 de la déclaration des
droits de l’homme et du citoyen :
“Nul ne doit être inquiété pour ses
opinions, même religieuse, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre
public institué par la loi”, il s’agit donc du principe de la liberté de
conscience,
Article 2 de la constitution du 4
octobre 1958 :
La France assure l’égalité devant
la loi des citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion (...)
respecte toutes les croyances.
Loi du 9 décembre 1905 :
“La République assure la liberté de
conscience, garantit le libre exercice des cultes (...) ne reconnaît, ne
salarie, ni ne subventionne aucun culte”., il s’agit du principe de séparation
des Eglises et de l'état.
En conclusion la République doit
respecter et faire respecter la liberté de pensée, la liberté de conscience, la
liberté de religion et la liberté d’association.
Aujourd’hui, les critères de l’ADFI
et du CCMM font référence, au même titre nous le verrons plus loin que le
principe de délation et de la définition du Larousse sur la secte : petit
groupe animé par une idéologie, voici ce que nous pouvons lire :
- “groupe à tendance religieuse et
philosophique unissant ses adeptes autour d’un maître vénéré (...), tend à
prendre aujourd’hui un aspect parascientifique et souvent thérapeutique (...), se
caractérise également par un comportement élitiste, très particulariste et
fermé (...), manifeste enfin une intolérance plus ou moins marquée et un
prosélytisme vigoureux employant des procédés proche de la propagande”. (A.
Samuel, in cours du centre international des sciences criminelles et pénales),
ce passage a été violemment critiqué par de nombreux scientifiques et
professeurs.
- “groupe visant, par des manœuvres
de déstabilisation psychologique, à obtenir de leurs adeptes une allégeance
inconditionnelle, une diminution de l’esprit critique, une rupture avec les
références communément admises (éthiques, scientifiques, civiques, éducatives),
et entraînant des dangers pour les libertés individuelles, la santé,
l’éducation, les institutions démocratiques. Ces groupes utilisent des masques
philosophiques, religieux ou thérapeutiques, pour dissimuler des objectifs de
pouvoir, d’emprise et d’exploitation des adeptes”. (M.I.L.S. en 1995). Comme
nous pouvons le voir cette définition est arbitraire et ne repose sur aucun
fondement ! Force est de constater que Jacques Guyard a été condamné par le
tribunal de Paris, les travaux de la MILS ne constituent pas une enquête
sérieuse, le tribunal précisant “aucun des documents produits n’est pertinent
au regard des accusations de manipulations mentales, pressions financières,
détournements de fonds et pratiques médicales mettant en péril la vie des
malades”, le tribunal a refusé aux documents des R.G. toute valeur probante.
Troisième partie : Les témoignages
1 – Frédéric Morin.
Déclaration a l'occasion de l’audience publique organisée ce jour par l’organisation non
gouvernementale les Amis des Nations-Unis.
En tant que rapporteur de l’association
Sokagakai pour la défense des droits fondamentaux des citoyens français
pratiquant le Bouddhisme orthodoxe, j'ai une déclaration à faire à votre jury.
En France la Sokagakai est l’objet d'une très puissante campagne de calomnies
depuis dix ans. Les conséquences sur la vie des citoyens français pratiquant le
Bouddhisme orthodoxe sont très graves : discrimination à 1'embauche, pression
sur le lieu de travail, calomnies orchestrées par certains services des
renseignements généraux français, enfin, tentative d'assassinat sur des
bouddhistes orthodoxes par des individus manipulés par des instances françaises
officielles. Puisque nous n'avons pas eu le temps matériel de réunir les
témoignages pour cette réunion, je m’engage solennellement devant vous
aujourd'hui à rapporter ces témoignages ultérieurement afin
qu’ils soient transmis directement à l'ONU ainsi qu'aux instances
européennes et américaines compétentes. Je resterai en contact permanent avec
les Amis des Nations-Unis pour signaler systématiquement toute atteinte
aux droits fondamentaux des citoyens français pratiquant le Bouddhisme
Orthodoxe. Avec toute ma gratitude pour
votre noble action, je tiens à remercier les Amis des Nations-Unis.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, tentatives d'assassinat
Opérations blanches : Harcèlement et
lynchage médiatique
Type de Harcèlement :
psychologique, physique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : les R.G.
Attaque dirigée contre : un NMR et la
liberté de choix thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave et chronique d'un
terrorisme moral prolongé et répété
Destruction des personnes et de la famille
Une cabale
contre un ingénieur nucléaire.
Je travaillais depuis 1994, en tant qu'ingénieur, dans une centrale nucléaire de l’entreprise publique EDF. Suite à différents stages, je devais être promu à un poste à hautes responsabilités. Avant cette promotion, trois vagues successives de lettres de menaces anonymes ont été envoyées à la gendarmerie, à la police, à la Mairie et bien sûr à la Direction d'EDF.
Voici des extraits de ces lettres : “ Nous
venons de dénoncer à la direction du CNPE, ainsi qu'aux échelons supérieurs de
1'entreprise EDF qu’un agent et son épouse sont Scientologues et qu’il serait
dommageable qu’il prenne les fonctions stratégiques auxquelles il se
destine...Imaginez la nuit qu’un Scientologue pilote deux réacteurs... en
l’absence d'actions rapides de vous-même, c'est un scandale médiatique qui vous
tombera dessus ( suit une liste de médias)
ainsi que les associations de lutte contre les sectes qui se feront un
plaisir de tirer sur les sectes et le nucléaire... ”
Cette campagne a été relayée et orchestrée
par l'ADFI Lille, une des plus virulentes antenne de cette organisation en France. L'ADFI de Lille ainsi que le
responsable syndical CGT de la centrale se sont alliés tous les deux pour
m'attaquer publiquement, y compris dans les médias. L'ADFI a repris mot pour mot
à la télévision les termes des lettres anonymes de menace. Ils ont dit : “ Vous imaginez la nuit qu'un
Scientologue pilote deux réacteurs. ” Toujours la même phrase... Je possède un
certain nombre de coupures de presse où ils disent qu’un Scientologue ne doit
pas avoir de fonctions à responsabilités. La CGT et l'ADFI ont fait pression
sur la direction d'EDF pour que je sois purement et simplement viré.
Je n’ai jamais pu être reçu par l'ADFI.
J'ai eu beaucoup de difficultés pour avoir un rendez-vous avec le responsable
syndical de la CGT. Pour cette personne, tout ce que je pouvais dire n'avait
aucun sens et aucun intérêt puisque j'étais un robot manipulé. Lui, par contre,
faisait son devoir de citoyen qui était de m’évincer de la place. La CGT s'est
servi de cette histoire pour mener auprès des salariés une campagne de
promotion du syndicat fondé sur la peur des "sectes".
Devant une telle pression, la direction a
du plier : elle a déclaré publiquement que je ne travaillerai plus dans le
nucléaire, que j'allais devoir changer de lieu pour un poste sans
responsabilités. Et c'est ce qui s'est passé puisque j'ai été muté à Lyon, avec
ma famille, quasiment du jour au lendemain, pour un poste sans responsabilité.
Le résultat de tout ceci, est qu'aujourd'hui, plus aucun Scientologue ne peut
travailler dans la production d'énergie nucléaire civile.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, lettres anonymes, menaces
Opérations blanches : harcèlement
médiatique et syndicale
Type de Harcèlement :
psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion et épuisement financier
Destruction des personnes et du milieu
professionnel avec très important préjudice financier.
Comment discréditer l'animateur d'un société de
formation dont les actions politiques et judiciaires dérangent certains lobbies
au pouvoir ?
En tant que psychosociologue, je dirige un
organisme de formation depuis une quinzaine d'années. Mon premier
"tort" est d'enseigner différentes disciplines psychologiques,
notamment la PNL - programmation neurolinguistique - dont on a dit, ici et là,
depuis plusieurs années que c'était une secte. Dans les séminaires que je peux
animer dans de grandes entreprises et des administrations, je parle assez
régulièrement et très librement de spiritualité. Je n'ai jamais appartenu à
aucune organisation spirituelle, religieuse, mystique.
En 1994, j'ai lancé un mouvement politique
qui a présenté une liste aux élections européennes pour défendre notamment la
liberté de conscience et les libertés thérapeutiques. En 1996, j'ai envoyé
plusieurs hauts fonctionnaires du Ministère des finances devant un juge
d'instruction pour des marchés truqués et en 1997 j'ai envoyé d'autres
fonctionnaires du Ministère de l'intérieur devant un autre juge d'instruction pour
des affaires de détournement de fonds publics sur le marché de la formation des
élus locaux.
Il faut croire que tout ceci a du agacer un
certain nombre de gens au pouvoir qui ont réussi à faire passer ma société de
formation pour une filiale de la Scientologie dans le rapport parlementaire de
juin 1999 intitulé "Les Sectes et l'Argent" . Et ceci alors même que
je n'ai jamais eu aucune relation que ce soit avec la Scientologie.
En 1996, mon entreprise était florissante
avec un peu plus de six millions de francs de chiffre d'affaires. Aujourd'hui,
nous avons un peu de mal à faire la moitié de ce chiffre d'affaires parce que
pour obtenir la même clientèle, je dois faire à peu près trois fois plus
d'efforts pour faire face aux suspicions et aux questions. J'ai perdu plusieurs
marchés depuis quelques mois avec un certain nombre de mes clients ou futurs
clients. Aujourd'hui je me promène sans chéquiers, sans carte bleue parce que
je n'ai plus le droit d'en avoir.
Un de nos clients, directeurs des
ressources humaines d'un grand groupe international vient de nous dire : “ Nous
avons vraiment envie de travailler avec vous parce que ce que vous faites nous
intéresse beaucoup, mais donnez-nous un papier, signé par la présidente de
l'Adfi, qui prouve que vous n'êtes pas une secte. ” Un de mes associés est
allé demander à Mme Janine TAVERNIER, un certificat de bon juif - enfin,
pardonnez-moi, de bonne secte - pour avoir le droit de travailler. Celle-ci lui
a dit : “ Ah, ne me demandez pas de papier...! ” Nous en sommes là,
aujourd'hui. En tant que formateurs si nous voulons travailler pour des grandes
organisations européennes ou françaises qui ont lu le rapport "les sectes
et l'argent" je dois aller demander à Mme TAVERNIER un certificat de bonne
conduite !
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique et par la MILS
Type de Harcèlement :
Harcèlement psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : MILS, CCMM et
UNADFI, Francs-maçons, élus locaux et politiciens.
Attaque dirigée contre un organisme de
formation et la liberté de choix thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave avec épuisement financier
Destruction des personnes et du milieu
professionnel avec très important préjudice financier.
4 – François Bechet.
La spirale infernale de la persécution vécue par un
naturopathe.
J'appartiens à l'association Brama Kumaris,
une organisation spirituelle hindouiste crée voilà 63 ans. Je viens témoigner
pour un ami, P.B., qui habite à Bayonne dans le Sud-ouest et qui ne peut être
présent aujourd'hui. Naturopathe de formation depuis 16 ans à Bayonne, il
pratique l'iridologie, l'aromathérapie et le traitement par les huiles
essentielles. Orthophoniste depuis 8 ans, il pratique aussi le Radja Yoga des
Bramakumari.
Dès 96, l'ADFI a mené, dans le Sud-Ouest,
une campagne d'information dans les écoles primaires et secondaires ainsi que
dans les universités sur le danger que représentent toutes les minorités
spirituelles qu'ils qualifient de "sectes" et dont les Bramakumaris
font partie. Sur Radio-France Pays Basque, P.B. présentait bénévolement depuis
plus d'un an et demi des émissions sur la naturopathie. L'ADFI a monté un
dossier contre lui en prétendant que ces émissions étaient soutenues et
financées par des laboratoires de produits naturels et que P. était le gourou
de la secte des Bramakumari. Suite à ces pressions, la direction de la radio
lui a interdit de continuer ces émissions.
P.B. a exercé sa profession d'orthophoniste
à Saint Palais, petite ville de quinze cent habitants, juste à côté de Bayonne
où il était connu de tous les habitants. En 1997, une réunion de l'ADFI
dénonçait les activités des sectes en général en France et ils ont consacré
plus de la moitié de cette réunion à P.B.. Cela a représenté un énorme choc pour ses amis et tous les gens qui le
connaissaient dans cette ville. Ensuite, en 1998 un article est paru dans le
journal "Sud-Ouest" qui mettait les Bramakumari en première ligne.
L'article parlait de P. sans citer précisément son nom mais avec suffisamment
de détails pour qu'on puisse le reconnaître. Suite à cela, il a perdu 60 % de
sa clientèle.
Il a reçu de nombreux appels téléphoniques
anonymes, des menaces, des moqueries, même de nuit. Ensuite on lui a demandé de
quitter le bureau d'une association qui organisait des conférences,
l'Université d'Études Libres. On le tenait pour responsable de la perte des
adhérents, des cotisations, du public vu la suspicion qui régnait sur son
appartenance à une "secte". On lui a demandé de quitter cette
association.
Dernier épisode, P.B. était visiteur de
prison depuis 8 ans à titre de naturopathe. Le directeur du service régional
pénitentiaire de Bordeaux lui a retiré son agrément en tant que membre d'un
“ mouvement à caractère sectaire ”.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, persécution sur les lieux d'exercice professionnel, menaces
Opérations blanches : Harcèlement et
lynchage médiatique
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et la liberté de choix thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave, destruction de la
personne, processus d'exclusion et épuisement financier avec très important
préjudice financier.
5 – Anne Piquereau.
Quand la vie d'une sportive de haut niveau devient un
parcours d'obstacles.
Ma passion à moi c'est le sport. A l'âge de
12-13 ans je suis championne de France du 80 mètres haies, puis après,
plusieurs fois sur 100 et 60 mètres haies. A17 ans, je suis troisième au
championnat d'Europe junior. Je décide à ce moment là de monter à Paris à l'INS
- l'Institut National des Sports - pour suivre un entraînement plus intensif.
En1985 commence ma carrière internationale en senior. Je suis troisième aux
jeux mondiaux en salle à Bercy puis cinquième en 87, aux championnat du monde,
toujours sur 100 mètres haies.
Aux
alentours de Noèl 87, je suis convoquée chez le responsable des athlètes
de haut niveau à l'INSEP. Au bout de la discussion, il me dit : “ Si jamais,
j'entends quoi que ce soit te concernant au sujet de la Scientologie, si jamais
tu en parles, tu es renvoyé de l'INS. ”
J'ai vu qu'il avait beaucoup de documents
mais je ne sais pas lesquels. Quand ça
c'est passé, moi j'étais jeune Scientologue. A part mes amis directs à qui j'en
avais parlé, personne ne savait. Suite à cela, il prévient l'école de Kiné de
Saint-Maurice où je poursuivais mes études. Je suis convoqué par le directeur
qui me fait la même genre de remarque. Mon comportement était passible de
conseil de discipline et il ne voulait rien entendre de ma part.
Je poursuis ma carrière sportive : quart de
finale aux jeux olympiques de 88 puis d'autres médailles aux championnats
d'Europe. En 90, nouveaux incidents puisqu'un membre du Ministère vient
prévenir d'abord le directeur de mon Club à Clermont-Ferrand auquel j'étais
toujours resté fidèle. Ensuite la même personne prévient mon entraîneur.
Pendant dix ans, j'ai été considéré par mon entourage comme la "victime
d'une secte".
Après la fin de ma carrière, je décide, en
95, d'entraîner des jeunes. Je commence au Puc, le Paris Université Club, puis
je décide d'entraîner aussi dans un club de banlieue. Là je reçois en 1995 une
convocation du Ministère Jeunesse et sport pour participer à une commission de
réflexion sur la réforme de la loi sur le sport en France. Je participe à la
première réunion et je reçois quelques jours après un coup de téléphone d'un
membre du Ministère qui me dit qu'on lui demande de m'enlever de la commission
parce que je suis Scientologue. Il me précise au téléphone :
“ Officiellement je dirais que tu n'as plus le temps, officieusement c'est
parce que tu es Scientologue ”.
Je continue l'entraînement de mes jeunes
avec deux titres de champions de France à la clé. Ce qui n'empêche pas le
président de mon club de décider de ne plus me reprendre. Je ne peux plus
entraîner dans ma ville. Je croise régulièrement des gamins dans la rue qui
viennent vers moi en disant : “ tu dois reprendre, il faut que tu
reprennes, tu dois reprendre" et je n'ai rien à leur répondre.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Opérations blanches : Harcèlement dans les
lieux d'exercice professionnel
Type de Harcèlement :
Psychologique, physique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : Ministère de
la jeunesse et des sports
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion et épuisement financier
Destruction de la personne
6 – Brigitte Boisselier.
Privée de son enfant à cause de sa foi
Je suis évêque et responsable de la
communication de l'Église Raelienne qui est une église reconnue aux États-Unis.
Par ailleurs, je suis scientifique et j'ai passé deux doctorats : un en Europe
et un aux États-Unis. Aujourd'hui., je suis professeur dans une université de
l'État de New-York. Il y a trois ans, je travaillais - et ce depuis 15 ans - en
France, dans le département recherche et développement de la société Air
liquide, leader dans le domaine de la vente des gaz. A l'époque, j'étais vice-directeur
de la recherche. et en possession d'une lettre qui me proposait de devenir
dirigeante d'une des régions à Air liquide.
A l'occasion d'un important événement
scientifique, j'ai pris position en tant que scientifique et surtout en tant
que responsable de la communication de l'Église Raelienne. Le journal Le
Monde s'est fait l'écho de cette
prise de position. Deux semaines après que mon nom soit paru dans le journal
"Le Monde", j'ai été convoquée officiellement par la direction pour
un pré-entretien de licenciement. J'ai demandé, comme la loi m'y autorise, à
être accompagné à cet entretien par un membre des syndicats. Tous ont refusé,
jugeant qu'"éthiquement" il ne leur était pas possible d'accompagner
la membre d'une "secte" ! Lors de cet entretien, on m'a demandé si
j'appartenais à l'église raelienne. Ce que j'ai confirmé. Si je voulais rester
dans l'entreprise, je devais faire un démenti public au Monde au sujet
de mon appartenance Ce que j'ai refusé
car, évidemment, ma philosophie représente pour moi la valeur la plus
importante.
Ma lettre de licenciement stipulait que
j'étais licenciée pour faute et que cette faute était celle d'avoir une image
incompatible avec la société Air Liquide. Après avoir perdu en première
instance, j'ai gagné en appel en décembre 99. La cour a estimé que mon
licenciement était abusif, que la société n'avait pas respecté mon droit
d'expression et que mon appartenance à la "secte" - c'est écrit - ne
pouvait pas justifier mon licenciement.
Mon ex-mari a découvert, à travers cet
article, mon appartenance à la religion raelienne. En dix huit mois, il a été
six fois devant le juge pour m'enlever la garde des enfants sur la seule
accusation de mon appartenance à l'Église Raelienne. Il avait des dossiers
provenant de l'Adfi avec uniquement des coupures de presse et rien d'autre de
concret. En fait tout le débat en justice portait sur les prétendues
malfaisances de la "secte" sans jamais l'ombre d'une preuve ou d'une
démonstration. Au bout de la sixième fois, ma fille m'a été retirée, sous
prétexte que je n'avais pas le temps de m'en occuper. Alors qu'à l'époque
j'étais licencié et que j'allais, preuve à l'appui, la conduire à l'école matin
et soir.
Licenciée d'une entreprise comme Air
Liquide, je ne pouvais plus trouver de travail ici en France. J'ai donc décidé
de m'exiler et d'aller travailler aux États-Unis tout en vivant à Montréal qui
est situé juste à la frontière. Cette décision je l'ai prise, malgré le fait
que ma fille vive en France parce qu'il faut quand même que je puisse subvenir
à l'éducation des deux autres grands qui ont choisis de vivre avec moi. Ma
fille je la vois autant que je peux, mais elle est distante et se méfie de mes
amis parce que son père lui a dit que tous ceux qui avaient une médaille comme
la mienne devaient certainement être des pédophiles et qu'il fallait faire très
attention...
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, lettres anonymes
Opérations blanches : Harcèlement syndicale
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion et épuisement financier
Destruction de la personne, de la famille
et de l'entourage.
Cas particulier : l'ADFI tente de discréditer cette NMR en créant une rumeur laissant à penser que les membres de cette secte sont pédophiles.
7 – Michel Lollichon.
Parano : la meilleure des armes pour couler une
entreprise
Je viens vous parler d'un fait relativement
récent puisqu'il s'agit des suites du rapport parlementaire paru en Juin 99.
Mon nom est apparu sur ce rapport comme étant celui d'un ancien dirigeant d'une
entreprise qui avait utilisé la technologie de l'étude de Ron HUBBARD pour
enseigner l'informatique. Je dirigeais une entreprise de vingt cinq personnes
qui se portait très bien. J'ai édité un logiciel de gestion de ressources
humaines et j'étais en contact avec les directeurs des ressources humaines de
grandes entreprises françaises qui ont reconnu, par voie de presse que notre
produit était le meilleur et le plus efficace. Le 21 Septembre 99, le directeur
des ressources humaines d'une grande banque française (LAQUELLE) me téléphone
pour me signaler qu'il doit arrêter toute relation commerciale avec nous. Il me
donne des raisons techniques et ne parle pas de mon appartenance à la
Scientologie. Le même jour, son adjoint me téléphone en me disant : “ Il
faut qu'on ait rendez-vous rapidement pour voir comment on peut faire une
rupture de contrat. ” Un contrat de 3 à 4 millions de francs par an, cassé
comme çà en un jour. Le lendemain, je vais voir ses collègues qui me donnent à
peu près les mêmes raisons de rupture de contrat. Normalement, nous avions à
peu près 30 à 50 appels par jour de ces clients qui nous appelaient pour de
l'aide et du dépannage. En deux jours, il n'y a plus eu un seul appel ! Ils
avaient l'ordre de ne plus du tout nous adresser la parole. Cet ordre venait de
la Direction Générale et du Président qui avaient sans doute été informés par
les Renseignements généraux. Sept jours après, le Crédit Lyonnais m'a annoncé
la rupture de leur contrat. Le même jour, mon appartement est cambriolé, rien
n'a été volé, mais tous mes placards ont été dérangés, la porte cassée, la
tirelire de mes enfants qui devaient avoir trente francs dedans a été
dévalisée. C'est un hasard, bien-sûr !
Un mois après, le 19 octobre 99, un journal
Français "Libération" annonce en première page qu'il y a un "
bogue Scientologique" à la Banque Populaire et que les renseignements
généraux ont produit une lettre le 8 octobre qui leur donnait les nouveaux cas
d'"infiltration". On nous reprochait d'avoir détourné les fichiers
des ressources humaines pour les donner à l'église de Scientologie. Le titre
était : “ 36.000 salariés fichés par la Scientologie. ” Bien-sûr, nous
n'avons jamais détourné ces fichiers. Nous avons été interviewé par les
principales radios et télévisions françaises. J'avais 80 clients et je me
retrouve avec 20. Je revends mon
activité mais je ne sais pas à quel prix.
J'ai déménagé mes bureaux qui étaient place de l'Opéra pour travailler à
domicile. J'ai écrit au Président de la République, qui n'a pas daigné me
répondre, j'ai écrit au Président Clinton qui ne m'a pas encore répondu. J'ai
écrit au parlement Européen qui m'a répondu en disant que ça ne le regardais
pas, mais que ça regardait mon pays
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, vol avec effraction, techniques d'isolement, menaces
Opérations blanches : propagande pour
discréditer une NMR et faire croire que "ses adeptes" dirigeants
d'une importante société sont dangereux pour les banques
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : R.G.
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion et épuisement financier et perte de l'outil de travail
par rupture d'importants contrats.
Destruction de la personne et de
l'entourage
8 – NAYAH
Quand Eurovision rime avec inquisition.
Le 2 mars 1999, j'ai été élu parmi plus de
700 candidats pour représenter la France lors du concours Eurovision de la
chanson à Jérusalem. Deux jours après l'élection, le journal
"l'Indépendant" de Perpignan dont je suis originaire, a écrit que
j'appartenais à la "secte" de Rael. Plus de 100 médias ont repris
cette information en parlant de scandale à l'Eurovision et en déclarant que je
n'étais pas digne de représenter la France.
Le CCMM et l'ADFI ont envoyé tous les jours
des communiqués ainsi que des appels téléphonique à tous les médias pour
demander mon boycott et m'empêcher officiellement d'aller à Jérusalem. Ils ont
même écrit à l'ambassade israélienne en leur demandant de faire le nécessaire
pour ne pas que j'aille sur le sol israélien. Lors des répétitions et du
concours à Jérusalem, j'ai été la seule chanteuse à être constamment suivi par
des jeunes militaires armés de mitraillette. Je remercie les autorités
israéliennes pour avoir cherché à me protéger des fanatiques religieux désinformés par les mouvements anti-sectes français.
Mais le fait de me préparer dans un tel climat, c'est quand même assez lourd
pour quelqu'un qui, comme moi, prêche la paix à travers mes chansons et mes
discours. J'avais l'interdiction de voir tous mes amis. J'étais constamment
suivi par mes producteurs ou par les renseignements généraux français. Les
messages sur mon répondeur ont été effacés et je n'ai pas reçu le courrier
laissé à mon attention à la réception. Un ami, présent ici dans la salle, a
fait le voyage de Jérusalem pour me soutenir. Et quelqu'un d'un service d'ordre
- pas l'armée israélienne - l'a passé à tabac. Parce-que, soi disant, il était
dans une secte qui venait me soutenir. Un passage à tabac classique, vraiment
horrible avec les doigts dans les yeux...
Malgré le succès et sous la pression de
tous ces événements, mes producteurs ont décidé de résilier un contrat qui
portait sur la sortie de 2 albums sur trois ans et sur une carrière
internationale. Je devenais quelqu'un de pestiféré et donc de pas rentable.
Mais je n'avais pas que ce contrat là ! J'avais deux autres projets artistiques
qui me tenaient à coeur et qui sont désormais voués à l'échec. J'ai su avant
hier que, pour des raisons politique, donc religieuse, je ne ferais pas un de
ces projets. J'ai attaqué tous ce que j'appelle les médias menteurs et j'ai
gagné tous mes procès sauf un seul parce-que le journaliste était censé être de
bonne foi en citant l'article d'un confrère mal informé. Je me battrais jusqu'à
mon dernier souffle s'il le faut. Nous sommes des citoyens et non pas des
sous-citoyens. Nous devons nous faire respecter et faire respecter les droits
de l'homme.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, lettres anonymes, dénonciations calomnieuses, atteintes aux
personnes avec violences et tortures.
Opérations blanches : Harcèlement et
lynchage médiatique
Type de Harcèlement :
Psychologique, physique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI, CCMM
et R.G.
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion et épuisement financier
Destruction de la personnes, de l'entourage
et de la famille.
9 – Dominique RENAUDIN - Directeur d'une
école privée.
Quand les inquisiteurs vont à l'école.
Ma femme et moi étions directeurs d'une
école privée (Où). Un journaliste de VSD est venu faire un article sur l'école
: il a pris des photos et son commentaire était élogieux. Dans le même temps,
il dénonce le fait que ma compagne et moi-même sommes des anciens membres du
mouvement raèlien. A partir de ce moment, la cabale s’est déroulée. Nous avons
eu un contrôle fiscal. Nous avons eu la visite d'un inspecteur de l'Éducation
Nationale qui est le Monsieur Secte du Ministère. Il est venu dans l’école
faire une descente manu militari en fouillant dans sacs des enfants et des
instituteurs, en fouillant dans les classes et en constatant qu’il n’y avait
rien d’anormal. Il a simplement remarqué une fresque que les enfants avaient
fait dans une classe et qui s’arrêtait à la Révolution par ce qu’ils n’avaient
pas eu le temps d’aller plus loin. Il s'est mis à fantasmer sur le fait qu'une
"école du mouvement raélien" était une école élitiste fondé sur la
géniocratie... Donc selon lui la fresque s’arrêtait à la Révolution parce-que
nous ne voulons pas accepter la démocratie... La T.V avait été informé de la
visite de cet inspecteur de l'éducation nationale et attendait à l’extérieur.
Nous avons eu de nombreux articles dans les journaux. Tout ceci fait que les
parents ont pris peur. L’école s’est vidée un peu. Nous avions plus de 7O
élèves et nous étions sur une pente ascendante pour en accueillir une centaine.
Nous nous sommes retrouvés avec 50 élèves à la fin de l’année. Nous avons connu
de graves difficultés financières mais les parents nous ont soutenu parce
qu'ils y croyaient. Ma compagne et moi
sommes caution d’emprunts et nous avions mis
600. 000 F dans cette école.
Tous ces péripéties nous ont
malheureusement conduit à procéder à une liquidation judiciaire de l’école avec
tout ce que cela comporte, à savoir :
tous ceux qui ont investi de l’argent l’ont perdu, et tous ceux qui sont
caution- c’est-à-dire ma compagne et moi - doivent de l’argent. Alors que
l’affaire marchait fort bien et que cette école était sur une bonne voie, cela nous revient à peu près à un
million de francs. Nous avons été détruits parce que nous appartenions jadis au
mouvement raèlien et que personne n’a pu amener la moindre preuve sur le fait
que nous étions encore membre de ce mouvement. Ce que nous ne sommes plus.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Opérations blanches : harcèlement
médiatique, contrôle fiscal et inspection de l'académie nationale
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : R.G. et
Education nationale
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte, la liberté d'instruction
Aspect Victimologique :
Victimation, Discrimination, processus
d'exclusion et épuisement financier
Destruction des personnes, du milieu
professionnel et de l'entourage avec très important préjudice financier et
liquidation judiciaire de l'outil de travail
10 – M.A. Enseignante de l’école publique.
Éducation nationale : Vers une école de la
discrimination.
J’enseigne depuis trente ans et je suis
scientologue depuis dix ans. Durant ces trente années, tout s'est toujours très
bien passé. J’aime ce que je fais. J’ai été inspecté deux fois au cours des dix
dernières années avec d'excellents rapports et de très bonnes notes. J’ai passé
le concours interne de professeur des écoles il y a un an et demi. J'ai été
reçue et inscrite sur la liste d’aptitude par l’Inspecteur d’Académie. Au mois
de mai dernier je devais obtenir la direction d’une école maternelle.
L’Inspecteur Départemental est venu me trouver pendant le temps scolaire à
l’école où j’exerce. J’ai été convoqué le 7 mai à 11 heures du matin dans le
bureau de la directrice avec laquelle j’entretenais de bons rapports
professionnels. L’inspecteur m’a posé la question directement: “ Faites-vous
partie oui ou non de l’église de Scientologie ? C’est une secte
extrêmement dangereuse. Je ne sais pas ce que c’est et je ne veux pas savoir ce
que c’est, mais la commission sur les sectes a dit que c’était une secte
extrêmement dangereuse. ” J’ai dit que j’étais scientologue et cela depuis
10 ans. Il a été surpris de ma réponse,
il m’a remercié de mon honnêteté, il ne s’y attendait pas.
Ensuite j’ai été convoqué auprès de
l’Inspecteur d’Académie qui m’a posé la même question et j’ai répondu que
j’étais scientologue. Il ne m'a pas donné la direction de l’école et m’a rayé
de la liste d’aptitude au poste. J’ai écrit au Ministre de l'Éducation Nationale
pour voir mon dossier auquel j'ai pu accéder en Septembre. En Octobre
l’Inspecteur me remettait sur la liste d’aptitude et là je vais voir. La
personne qui m’a "dénoncé" auprès de l’Inspection d’Académie est mon
ancienne directrice avec laquelle tout se passait bien professionnellement
parlant. Cette personne savait que j’étais scientologue mais je ne lui en ai
pas parlé directement. En décembre 98, cette personne a dressé une crèche de
Noèl dans une école laïque et publique. Elle lisait la Bible pendant le temps
scolaire à l’intérieur des locaux scolaires... J'ai demandé à l’Inspecteur
d’Académie quelle était la différence entre mon cas et le cas de cette
directrice. Il m’a répondu que la religion catholique était une religion
reconnue !...
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Type de harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : Ministère et
Inspection de l'académie nationale
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, discrimination,
processus
Destruction de la personne
11 – Framboise LABBAT.
Quand la justice réinvente le délit de croyance.
Je suis mère d'une famille de trois enfants
et membre de la religion raélienne. Mes soucis ont commencé quand j’ai décidé
de quitter le père de mes deux derniers enfants. Mon mari ne connaissait par
mon appartenance à cette religion puisque je suis devenue raèlienne alors que
j’étais déjà en train de me séparer de
lui. On avait pris un avocat en commun pour faciliter la procédure. Lorsqu’il a
découvert cette appartenance, il a pris comme avocat, celui de l'Adfi. Mon mari
a littéralement kidnappé mes enfants et j’ai reçu une invitation par le biais d’un
référé sous trois jours à me rendre au
tribunal de grande instance de Nanterre. Pendant quarante jours, c'est à
dire le temps de la procédure, je ne les ai pas vus et je n'ai pas eu de
nouvelles. J’ai enfin pu obtenir la garde des enfants mais c’était assorti
d’une enquête psychologique et sociale pour voir si j’étais vraiment digne
d’être une mère. Je me suis démenée et il a fallu que je justifie par de
nombreuses attestations de médecin de famille, des maîtres de l’école, des amis
et des proches, que j’étais tout à fait apte à élever mes enfants.
Pour nous diaboliser, on se sert toujours
des mêmes citations des textes de Rael que l'on interprète et que l'on
manipule. Alors qu'on explique simplement aux enfants que le sexe est aussi une
source de plaisir, certains voudraient nous faire passer pour des pédophiles.
L’enquête sociale a été très partiale en retenant les témoignages très orientés
des grands parents paternels. Le père a fait beaucoup de mensonges et de faux
témoignages. L’essentiel du dossier monté par le père était constitué de
coupures de presse. Je vivais dans une très belle maison, j’avais d’excellents
revenus et mon compagnon aussi. Les enfants étaient dans un environnement très
favorable. En dernière procédure - en juin 1995 - la garde des enfants m’a été
confiée avec un droit de visite très ouvert au père.
Depuis 12 ans, j'étais ingénieur commercial
dans une société américaine. Le père a été voir mon employeur en lui disant que
j’étais un être dangereux, que j’étais dans une secte et que c’était
préjudiciable à l’entreprise…Mon employeur m’a licencié en janvier 1996 sous le
prétexte fallacieux que j’avais un mauvais rendement. J’ai engagé une procédure
devant les prud’homme que j’ai gagné en première instance (350 000 F de
dommages et intérêts pour licenciement abusif). Il est clair que mon
appartenance à une minorité est à l'origine de mon licenciement.
J’ai interjeté appel pour la garde de mes
enfants car il y avait une clause que je trouvais insupportable : j’avais le
droit d’être raèlienne mais pas celui de mettre mes enfants en présence
d’autres raèliens. Ce qui veut dire que je dois demander leur religion à tous
ceux qui rentrent chez moi. La cour de cassation a confirmé cette
discrimination et le journal “Le Monde” a rendu compte de ce jugement dans les
termes suivants : “ La cour de cassation a jugé mardi 22 février que la
justice pouvait interdire à une mère de famille de mettre ses enfants en
contact avec les membres du mouvement raèlien sans qu’il y ait atteinte à la
vie privée et à la liberté
religieuse. ” J’entends bien faire valoir mes droits au niveau
de la cour européenne des droits de l’homme.
En plus d’avoir perdu mon travail et frôlé
la perte de la garde de mes enfants, j’ai perdu beaucoup d’amis que mon
ex-mari a visité en leur montrant les
articles de presse diffamatoires.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, faux témoignages, kidnapping d'enfants
Opérations blanches : harcèlement
judiciaire et médiatique
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion et épuisement financier (licenciement), discrimination
judiciaire (les enfants n'ont pas le droit de parler à des membres d'une NMR
auquel appartient la mère)
Destruction de la personne et de la famille
Cas particulier : Diabolisation de cette
NMR pour les discréditer et faire croire que les adeptes sont des pédophiles.
12 – Marc GANDONNIERE.
Quand un militant des droits de l'homme est déchu de
ces droits parentaux.
A l’âge de 19 ans je me suis affilié à
l’ordre Rosicrucien et en 1988, j'ai adhéré au CIRCES, le Cercle International
de Recherche Culturelle et Spirituelle, un mouvement humaniste crée par un des
responsables des Rose-Croix. Là, j'ai animé une commission pour la promotion
des Droits de l'Homme.
En 1995, suite à mon divorce, je demande
une modification de la garde des enfants pour pouvoir les prendre un mercredi
sur deux en plus du temps de visite accordé. J’étais inquiet pour mes enfants
car mon ex-femme avait eu une hospitalisation psychiatrique et elle avait
manifesté violence et agressivité. Mon ex-femme s'est opposé à cette
modification et la procédure judiciaire a duré quatre ans, jusqu'en Mars 99,
avec enquête sociale et psychologique.
Suite à cette procédure, j’ai été déchu de
l’autorité parentale et je ne vois plus mes garçons que tous les quinze jours
entre 10 heures et 18 heures. Et ceci alors même que mon ex-femme ne réclamait
pas que je sois dépossédé de mes droits. L’enquête sociale a été effectué par
un organisme de la ville de Laval.
L'enquêteur est venu m'interroger chez moi et je ne l'ai plus revu après
son contact avec l'ADFI. Le mouvement rosicrucien a été décrit par l’ADFI comme
ayant des liens souterrains du Temple Solaire...
A partir de ce moment, l'enquêteur n'a fait
qu'écouter mon ex-femme. Il a fait dire à la mère de mon ex-épouse que,
lorsqu’ils venaient chez moi, mes enfants ressortaient avec des mouvements
répétitifs de la tête comme s’ils avaient été conditionnés par des musiques
endiablées ! Mon ex-belle-mère a écrit au juge pour démentir en disant “ L’enquêteur m’a fait dire des
choses que je n’ai jamais dites ”. Autre exemple : je fais une
promenade en ville avec mon fils aîné et il est très attiré par une bague à dix
francs qu'il voit dans un magasin. La bague à 10 francs va se retrouver dans
l’enquête sociale comme le symbole d'une secte et signe d'une connivence
initiatique entre le père et le fils.
Comme je m'intéresse à l’hindouisme, on m’a
reproché dans cette enquête sociale d’aller en Inde. En 87-88, j'ai créé
l'association (Mère Meera )( vérifier
l'orthographe) dans le but de faire connaître une personnalité spirituelle de
l’Inde qui réside en Allemagne et qui a une renommée internationale. Cette
association (Mère Meera) a été incriminée puisque j’en étais le fondateur.
J’apprenais par l’ADFI, que l'association Mère Meera avait des ramifications
avec le Catharisme et avec les Templiers. Bien que j'en fus le fondateur, je
l'ignorais...
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Opérations blanches : Harcèlement judiciaire
Type de Harcèlement :
Psychologique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave
Destruction des personnes et de la famille
13 – Chantal VALTIN.
L'inquisition en 3 D : Diffamation, Désinformation,
Discrimination
Je suis mère de famille et mon mari est
chef d’entreprise. Nous avons une société de conseil en recrutement. Nous ne
faisons pas du recrutement nous-même, mais nous donnons des outils pour que les
entreprises puissent recruter les personnes qu’elles recherchent. Nos clients
sont généralement extrêmement satisfaits de nos services.
Mon mari est un scientologue assez actif
qui prend souvent la parole pour la défense des Droits de l’Homme. On le voit
parfois à la télévision et dans la
presse écrite. Dans Paris Match, par exemple, il a été mis sur une liste
noire. Nous sommes souvent la cible d’attaque de la part de la presse
parce-que nous sommes scientologues depuis une quinzaine d’années. Ceci est
préjudiciable à l’entreprise et à cause de ces campagnes de dénigrement, sans
arrêt, nous devons nous battre pour essayer de récupérer les clients qui ont
pris peur.
En
tant que mère de famille, ce n'est pas facile avec les enfants qui doivent
répondre à des tas de questions à l'école. Il faut sans arrêt justifier nos
croyances religieuses… C’est quelque chose qui sape le moral et qui est
extrêmement pénible à vivre. Nous perdons des amis et des relations. Il faut
chaque fois rendre des comptes comme si nous étions fautifs. Nous avons déjà dû
fermer deux entreprises d’une dizaine de personnes qui fonctionnaient très bien
et qui ont été l’objet de listes noires dans des revues professionnelles.
Actuellement on nous soupçonne d’aller recruter dans les entreprises des gens
pour la Scientologie. Ce qui est absolument faux et non fondé. Mais c’est cette
image qu’on véhicule et qui fait peur aux clients.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, lettres anonymes
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique (presse nationale)
Type de Harcèlement :
Professionnel
Réseau d'influence impliqué : MILS, CCMM
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion et épuisement financier
Destruction de la personne et de la famille
14 - Jacques Dubreuil
Paris-Match condamné en première instance à un million
de francs de dommages et intérêts.
Spécialisés dans la médecine douce, les
centres Arc-en-Ciel existent depuis 25 ans en Bretagne. On y présente tout ce
qui se fait dans ce domaine à l’heure actuelle. On pratique le yoga, la
sophrologie la méditation spirituelle.
On est thérapeute, énergéticien, phytothérapeute. On y vend des compléments
alimentaires. Certains d'entre nous sont, comme moi, des religieux puisque je
suis aussi prêtre orthodoxe celtique.
Nous n'avons eu aucun problème jusqu'à la
parution, en Octobre 94, d'un article dans Paris Match qui nous présente comme
la filière bretonne de l’OTS ( Ordre du Temple Solaire). Suite à cet article,
j’ai été reçu à la préfecture et par le commissaire des Renseignements Généraux
de Rennes pour savoir s’il y avait quelque chose de très grave qui pouvait nous
être reproché dont j’ignorais la provenance. On m’a certifié partout qu’il n’y
avait rien contre nous.
On a porté plainte bien sûr, il y a eu un
procès. Les documents produits par Paris-Match, censés provenir des R.G ont été
reconnus comme des faux. L’ADFI de Rennes était derrière tout ceci. En premier
instance, Paris Match a été condamné à payer une amende de1 millions de
francs de dommages et intérêts à verser à l’association.
Paris Match a fait appel en versant au
dossier le faux témoignage d'une personne qui nous avait fréquenté et qui
m’accusait dans un papier - remis à l’ADFI puis transmis à Paris Match - d’être
un ami personnel de Luc Jouret, leader de l’Ordre du Temple Solaire et d’avoir
fait mes études de naturopathie en Suisse avec lui. Ceci alors même que je ne
suis pas naturopathe et que je n’ai jamais mis les pieds en Suisse. Outre ce
faux témoignage, cette personne a remis
à Jeanine Tavernier des pièces manifestement fausses, déclarées irrecevables lors
du procès en appel à l'issu duquel Paris-Match a été condamnés à une amende
beaucoup moins sévère de120.000 F… Là-dessus j’ai porté plainte pour faux
témoignage. La SRPJ de Rennes a enquêté pendant un an et demi pour conclure que
nous n'avions jamais eu aucun contact avec l'OTS.
Comme la condamnation en appel de Paris
Match et de l’ADFI a eu lieu juste avant le fameux rapport parlementaire,
Arc-en-Ciel n’est pas classé comme une “secte”. Par contre la petite
association religieuse dont je suis le responsable en tant que membre du
clergé, est classée secte et est devenue une tentaculaire association de 500
membres alors qu’on est 20 à prier. J’ai été reçu à l’Archevêché de Rennes qui
ne comprend pas du tout ce qui s’est passé…
Comme la procédure pour faux-témoignage
n'avançait pas, l’année dernière, j’ai porté plainte contre X, contre l’auteur
du faux témoignage et Jeanine Tavernier, présidente de l’UNADFI, auprès du
doyen du juge d’instruction de la ville de Paris pour dénonciation calomnieuse.
Ma plainte a été reçue, l’enquête est actuellement en cours, entre les mains du
juge Stephan à Paris. J’attends les résultat et je demande qu’une certaine
vérité soit rétablie… Depuis 94, on
traîne derrière nous cet énorme boulet
que constitue la diffamation d’être membre de l’O.T.S.
Pratiquement tous les centres ont été ruinés et ne travaillent plus. Certains
d’entre nous n’ont plus rien du tout. On ne peut rien faire au niveau
associatif à Rennes. J’ai été reçu à la Préfecture, ils sont désolés mais ils
ne peuvent rien. On a écrit de nombreuses lettres. Mais tous les recours
officiels français sont fermés.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, faux témoignages, falsifications de preuves
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique (presse nationale), judiciaire
Type de Harcèlement :
Professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
R.G.
Attaque dirigée contre la liberté de choix
thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion et épuisement financier
Destruction des personnes et du milieu
professionnel avec très important préjudice financier, discrimination
religieuse.
15 - Michel Raoust
Un ancien polytechnicien accusé d'espionnage.
Ingénieur, diplômé de l’école
polytechnique, je suis scientologue depuis 25 ans. En 1990, j’avais créé une
entreprise informatique avec un associé non scientologue qui employait 22
salariés. J’étais le seul scientologue de l’entreprise. Le directeur commercial
de notre entreprise avait décroché une étude de faisabilité pour la mise au
point d’un logiciel permettant d’aider les interventions du RAID.
Le Raid est une unité de policiers qui
intervient en urgence dans les affaires de prises d'otage, de terrorisme et de
lutte contre les forcenés. Dans ma naïveté je me suis dis que ces gens méritent
d’être aidé parce qu’ils risquent leur vie tous les jours. Ce contrat avait été
obtenu par une démarche commerciale. Cela s’est très bien passé dans mon
intervention jusqu’à ce que je sois dénoncé par la presse comme scientologue
non seulement s’infiltrant mais espionnant au profit d’une “secte”. Cela a fait
les gros titres, avec par exemple, dans le Figaro “ l’Intérieur, client
de la secte ”… Une cinquantaine d’articles sont parus. J’ai dû me
défendre à la radio et à la télévision. J'étais le seul scientologue dans
l’entreprise et le Canard Enchaîné disait de nous que nous étions “ Une bande de scientos s’infiltrant
dans la police ”. Étant le seul scientologue, j’ai démissionné pour
protéger l’entreprise de tout cet amalgame et lui permettre d’exister. Du jour
au lendemain, j’ai perdu tout ce que j’avais créé. J’ai dû me battre. J’ai fait
des procès aux journaux qui m’accusaient d’espionnage…J’ai gagné la plupart des
procès.
Dans le journal Libération, une pleine page
m’accusait d’avoir eu ce contrat grâce à l’intervention d’une taupe
scientologue infiltrée au Ministère de l’Intérieur. Devant le juge, l’avocat de
Libération a reconnu que c’était une erreur. Ils ont été condamné et n’ont pas
fait appel du jugement. Ce qui montre qu’un journal de cette notoriété peut
inventer de toutes pièces une histoire comme celle-ci sans la moindre preuve…
D’après ce journaliste, la D.S.T - Direction de la Sécurité du Territoire -
nous en voulait fortement.. La police en France manipule les journalistes et
réciproquement… Je précise ici, en public, que je n’ai jamais livré la moindre
information sur mon travail à l'Église de Scientologie et, bien-sûr, qu’elle ne
me l’a jamais demandé. Pendant que la campagne de presse battait son plein mon
associé a été voir l’A.D.F.I. pour demander à cette association qu’elle arrête
de faire cet amalgame entre notre société et l'Église de Scientologie. Jeanine Tavernier et le Père Trouslard lui
ont montré les photos de toutes les manifestations auxquelles j’avais assistées
dans mon passé. Ce qui prouve la collusion entre l’ADFI et les Renseignements
Généraux puisque seuls les renseignements généraux peuvent prendre des photos
de ce type car ils sont systématiquement informés quand on fait une
manifestation sur la voie publique.. Cela montre le travail étroit entre
certains services de la police et une association anti-secte, subventionnée par
les pouvoirs publiques.
Trois ans plus tard, après avoir refait ma
vie en repartant de zéro, j’ai recréé une autre activité. Quand j’ai annoncé
mon mariage avec mon épouse actuelle, son frère a été voir l’A.D.F.I et on lui
a donné tout un dossier sur moi. Dans ce dossier, il y avait l’article de
Libération, condamné trois ans auparavant par la justice. Ces gens là ne
tiennent absolument pas compte des décisions de justice qui ne servent pas leur
propres intérêts. Mon beau-frère a envoyé ce dossier diffamatoire à tous les
membres de la belle famille et la moitié des invités à mon mariage se sont
décommandés à la dernière minute…
Dans ma
vie professionnelle nouvelle, qui n’a plus rien à voir avec ce que je
faisais à l’époque, je continue régulièrement à avoir des contrats interrompus
sur une décision brutale due à l’intervention des Renseignements Généraux. J’ai
demandé par l’intermédiaire de la C.N.I.L - Commission Nationale Informatique
et Liberté - d’avoir accès la fiche que
les R.G. détiennent sur mon compte. On m’a répondu que j’étais fiché mais que
je ne pouvais pas avoir accès à ma fiche pour des motifs de sécurité nationale.
Je suis considéré comme un individu dangereux pour la sécurité nationale et
dans ce cas là le Gouvernement français a le droit de ficher des gens pour
leurs opinions politiques, religieuses et à ne pas leur communiquer le contenu
de leur fiche… Une action est en cours devant le Tribunal administratif pour
que je puisse avoir accès à mon dossier des R.G. Je pense que tout ceci ira
jusqu’à la Cour Européenne de Justice.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, diabolisation,
Opérations blanches : Harcèlement et
lynchage médiatique (presse nationale), judiciaire
Type de Harcèlement :
Professionnel
Réseau d'influence impliqué : MILS, DST,
UNADFI, R.G., CNIL
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion et épuisement financier avec perte d'exploitation,
Destruction des personnes et du milieu professionnel avec très important préjudice financier, discrimination religieuse.
16 – Abi FREEMAN
Une rafle qui rappelle des mauvais souvenirs...
Je vais parler au nom de quatorze familles
qui on vu leur vie détruite lorsqu’en juin 1993 la police est venue dans leur
centre effectuer un raid. La plupart de ces familles sont maintenant
missionnaires dans d’autres parties du monde, en Afrique du Sud ou ailleurs.
Aussi ne peuvent-elles être présentes aujourd'hui.
En 1981 l’A.D.F.I porte plainte contre La
Famille. Ce qui nous a valu une descente de la police contre deux de nos
communautés dans le sud de la France, en 1993. L'intrusion de la police a été
très violente et les policiers étaient armés. Quatre-vingt de nos enfants ont été
confiés aux services sociaux. Vingt deux adultes ont été arrêtés et relâchés
dans les quarante huit heures. Le prétexte à cette rafle était que nous étions
suspectés d’abus sexuels envers les enfants. Mais en fait, les officiers de
police ont reconnu que leur but était de détruire La Famille au niveau
Européen. Pendant deux mois, les enfants ont été gardés par les services
sociaux. Les dossiers concernant ces enfants ont été transmis à différents
juges qui ont conclu à l'inexistence d'abus sexuels. Tous les enfants ont été
renvoyés à leur parents et à leurs famille mais une accusation d’incitation à
la débauche de mineurs a quand même été faite contre les adultes.
Une action en justice a duré plusieurs
années dont il n'est ressorti aucune preuve. En janvier 99, suite à une
recommandation du procureur, le juge décida de clore le dossier. Il déclara
qu’il n’y avait aucune raisons de continuer à instruire cette plainte et
d’aller devant le tribunal. L’ADFI a fait appel et le 24 février 2.000 cet
appel a été rejeté.
Quand ces raids ont eu lieu contre nos
centres en 93, les médias étaient là. Mais où sont-ils aujourd'hui maintenant
qu’on sait que ces accusations étaient fausses et sans fondements ? En 93,
les juges avaient dit qu’il n’y avait aucune raison de poursuivre la Famille
mais dans le rapport gouvernemental, en 96, les représentants du gouvernement
Français ont déclaré : “ Il est bien connu par tout le monde que
les membres de la famille de Dieu pratiquent de façon très fréquente la
prostitution et l’inceste ”. Ils ont fait l'amalgame entre la
prostitution enfantine, l'inceste et la pratique du "flirty fishing "
- qui n'existe plus depuis très longtemps et que nous avons condamné. Ce
rapport s'est fait le relai de la désinformation menée par les groupes
anti-sectes. Tout ceci a beaucoup touché tous les membres de La Famille et cela
a eu un impact sur nos amis parce qu’il n’y a pas seulement eu des raids contre
deux de nos communautés en France mais aussi contre dix maisons privées, dix
domiciles de gens qui étaient nos amis ou liés d’une façon ou d’une autre avec
nous. Pour protéger nos enfants et nous-mêmes, nous préférons actuellement
vivre hors de France.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, techniques d'isolements,
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique, judiciaire (descente de police très violente avec tortures et
humiliations psychologiques, placements des enfants en foyer, garde à vue et
emprisonnement injustifiés)
Type de Harcèlement :
Psychologique et physique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI, MILS,
CCMM
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère, processus
d'exclusion et épuisement moral, victimes manifestement harcelées en nombre,
Destruction des personnes, des familles et
de l'entourage.
Cas particulier
L'UNADFI qui s'était constitué partie
civile a fait appel quand le juge décida de clore le dossier, l'appel a été
rejeté, l'UNADFI a encore voulu discrédité un NMR en faisant croire que ses
adeptes pratiqueraient l'inceste, la prostitution et la pédophilie.
17 - Une mère de famille nombreuse.
Une violence aveugle qui séparent les mères et leurs
enfants.
Je suis mère d'une famille nombreuse
puisque j’ai sept enfants. En tant que missionnaire chrétien de La Famille,
nous avons été amené a voyager dans beaucoup de pays et nous avons vécu parfois
des choses pénibles dans des pays plus ou moins accueillants. Mais je dois
dire, en tant que citoyenne française, que c'est sur le sol français que j’ai
vécu mon expérience la plus traumatisante.
C‘était en juin 93 et ce matin là, à 6
heures du matin, nous avons été réveillés en sursaut car notre maison était
encerclée par cinquante gendarmes, armés jusqu’aux dents, avec gilets
pare-balles et chiens policiers. Ils ont frappés violemment à notre porte. En
quelques secondes et dans chaque pièce tous les occupants ont été maitrisés et
menacés par une arme semi-automatique. Les policiers s’attendaient de toute
évidence à nous trouver armés et dangereux alors que nous sommes contre la
violence sous toutes ces formes. J’ai voulu me précipiter pour réconforter ma
petite fille de 4 ans qui, assise dans son lit, me tendait les bras en
pleurant. On m’a repoussé violemment dans mon lit et on m’a crié dessus tandis
qu’une femme en uniforme arrachait de force ma fille du lit auquel elle
s’accrochait. Pendant ce temps, notre fille nous voyait sous la menace des
armes et menottes aux poignets. Tous les enfants de la maison ont été amenés en
pyjama jusqu'à l’estafette de la gendarmerie. On leur faisait croire qu’ils
partaient en excursion alors qu’ils voyaient leurs parents maltraités et
menottés.
Durant les quarante huit heures de garde à
vue et d’interrogatoire, où on nous a accusé des pires choses. On nous mentait
pour nous affaiblir et nous faire avouer des choses dont nous n’étions pas
coupables. On m’a insulté, rabaissé, parlé grossièrement et c‘est à peine si,
après 8 h d’arrestation, on avait droit à un sandwich et un café. Pendant
l'interrogatoire, je n'arrivais pas à savoir ce qui ce passait avec mes
enfants. Je m‘inquiétais parce que j’avais un fils qui avait une très forte
fièvre la nuit auparavant. Les enfants, eux, ont subi plusieurs examens de
pédiatres, gynécologues, psychiatres et psychologues. Mes filles avaient alors
6, 11 et 13 ans. Ces examens humiliants restent jusqu'à aujourd’hui en elles
comme un cauchemar. On leur a dit toutes sortes d’horreurs sur leurs parents, qu’on
allait plus les revoir, qu’on ne les aimait pas et qu’on essaierait même pas de
les revoir. Ils ont été placés en institution à la DASS et il nous a fallu un
mois pour les récupérer.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires,
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique (presse nationale), judiciaire (descente de plus de 60 policiers
armés et violents, violence envers de jeunes enfants, puis garde à vue et nuit
au poste, tortures psychologiques et physiques, menaces pour faire avouer,
examens et interrogatoires humiliants pour de jeunes enfants et placement à la
DDASS pendant un mois)
Type de Harcèlement :
Psychologique et physique
Réseau d'influence : UNADFI, MILS, CCMM
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de chois et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion, épuisement et déstabilisation psychologique entraînant
des troubles psychiatriques,
Destruction des personnes et de la famille,
Victimation grave pour les enfants.
18 - Céleste Marina. 21 ans
Finalement, ce dont on m'accuse, c'est d'être une
prostituée...
Je suis née et j'ai été élevée dans La
Famille. Je n’ai pas été soumises au raid mais j’ai beaucoup d’amis de La
Famille qui en ont été victimes. Maria est une de mes amies très proche. Elle a
subi le raid quand elle avait 11 ans. Elle en a dix-huit maintenant. Elle n’est
pas ici parce qu’elle a de très mauvais souvenirs de la France et qu'elle ne
voulait pas reparler de tout ça.. Chaque fois qu’on reparle de ces années, de
cette période, du raid, elle devient silencieuse et préfère ne pas en parler.
Moi, je voudrait parler des enfants qui sont nés dans La Famille comme moi.
Maria n’était qu’une parmi les quatre vingt enfants qui ont subi le raid de la
police. Dans le monde, il y a eu 360 enfants de La Famille qui ont été examinés
et mis dans des institutions sociales alors que 600 ont été examinés
normalement. Donc en tant que personne née et ayant toujours vécu dans cet
environnement, je trouve très déprimant de lire des articles et des textes
comme celui du rapport parlementaire. Finalement, ce dont on m’accuse, c’est
d’être une prostituée. Je peux vous dire hautement et fermement qu'en tant
qu’enfant élevé au sein de La Famille, je n’ai jamais été sexuellement
abusée. Nos parents ont réussi à
obtenir ce jugement qui proclame leur innocence mais il faut prendre en compte
le fait que chaque fois que vous dites à quelqu’un que vous êtes un enfant né
dans La Famille, les gens vous regardent de façon bizarre. J'essaie de dire
c’est que c’est pas du tout juste de devoir grandir avec ce genre de réputation
quand vous êtes simplement quelqu’un de normal.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, technique d'isolement
Type de Harcèlement :
Psychologique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI, MILS,
CCMM
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion
Destruction de la personne et de
l'entourage, discrimination religieuse.
19 - Maité Castano, fondatrice d'Horus.
“ Un dossier entièrement monté ”
Horus était une association et une
communauté agraire dont la particularité était d’avoir trouvé une technique
pour cultiver des légumes géants sans engrais. C’est une très vieille méthode,
fondée sur les ondes de forme, qui à fait ses preuves depuis 6000 ans. Les
ennuis ont tout de suite commencé dès que, naïvement, nous en avons parlé en
disant : “ Finalement, si on applique notre méthode toute
l’agriculture française peut fonctionner sans engrais et sans pesticides
.” Alors, on a eu droit à des assassinats d’animaux, des incendies de
voiture et de maisons, des menaces de mort jusqu’aux procédures judiciaires.
Un matin de Septembre 91, j'ai vu débarqué
chez moi, à 10 heures, dans ma propriété privée, sans commission rogatoire, des
gendarmes avec des représentants de l’ADFI d’Aix en Provence, de St. Étienne,
de Lyon et de Grenoble, avec des grands parents inconnus de nous, avec les
médias - caméra au point - pour soi-disant venir discuter. On m’a agressée
verbalement et physiquement. Les gendarmes ont tourné la tête. Tout a été
filmé, voilà comment ca se passe.
C'est un reportage à la télévision, dans
l'émission Envoyé Spécial, qui a mis le feu aux poudres. L'auteur de ce
reportage, qui était marié, fréquentait une femme de notre communauté depuis
des années. Il participait aux pièces de théâtre des enfants. Un jour il nous a
dit que pour éviter qu’on nous tape sur le dos, il ferait un film pour montrer
exactement ce qu’on fait. Nous avons été surpris le 4 janvier 96 lorsque nous
avons vu un film complètement truqué : toutes les images ont été montées de
façon à illustrer le thème d'une secte dangereuse alors que nous recevions ce
garçon depuis de nombreuses années. Il nous filmé en faisant placé par exemple
les enfants derrière des fils barbelés pour donner une impression d'isolement.
Ce que nous avons vécu au niveau des
enfants reste un souvenir pénible. Les gendarmes sont venus pour vérifier si
les enfants étaient en bonne santé et n'étaient pas victimes d'abus sexuels. Il
y avait une maman qui était sage-femme chez nous. On lui a enlevé son bébé qui
était allaité au sein, sans lui dire où on l’emmenait. Pendant une semaine la
mère a cherché son enfant. Les gendarmes ont saisi du matériel aux
scientifiques qui faisaient des recherches sur des nouvelles techniques
agricoles que nous expérimentons.
J’ai fait huit mois de prison. On m’a accusée
de non assistance à personne en danger et de médecine illégale alors que je ne
fais pas du tout de médecine. Un gendarme m’a dit que je n’aurais jamais du
être condamnée car le dossier a été totalement monté. J’ai aussi été condamnée
aussi pour une ouverture d’école qui n’a jamais existé. Les parents avaient
simplement déscolarisé les enfants et leur enseignaient eux-même, ce qui n’a
rien d’illégal.
En prison j'ai été victime d'un bagarre
manifestement commandité quand ils ont eu connaissance que nous faisions appel
aux institutions de Droits de l’Homme. Un de nos membres était ingénieur des
arts et métiers et également enseignant agrégé. Il a du quitter son poste pour
appartenance notoire à une secte sans avoir pu se défendre. Le jugement a été annulé
mais il a perdu son emploi. Il n'a plus d'argent et il a quand même quatre
enfants.
L’ADFI a écrit à l’ordre des médecins pour
demander la condamnation du Dr. Juliette Boilon, membre de notre communauté, et
de moi même. Nous avons des écrits à ce sujet. Lorsque le Docteur BOILON a
comparu devant le Conseil National de l’Ordre des Médecins, sur une affaire de
soi-disant faux certificats de vaccinations, il y avait dans le public
plusieurs dizaines de personnes dont plusieurs médecins qui nous ont dit à la
sortie : “ Nous avons écouté le débat scientifique. Il y a une certitude,
c’est que vous êtes obligé de gagner cette affaire. ” Et, le Conseil
National de l’Ordre a jugé, quelque chose d’incroyable en disant : “ Oui
c’est vrai, l’enfant a peut-être bien eu la maladie de la piqûre de tic, mais
il n’est pas exclu scientifiquement qu’il ait pu avoir, le même jour, un
tétanos. ” Le même insecte aurait produit selon le Conseil National
des Médecins, deux maladies le même jour en même temps. Cet enfant, déclaré
mort du tétanos par la presse, est toujours vivant et en très bonne santé.
C’est cette affaire qui sera à l’origine de l’incarcération du Dr Boilon.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, atteintes aux biens et aux personnes (menaces, assassinats
d'animaux, incendies de voitures et de maisons, agression physiques et verbales
des personnes), technique d'isolement,
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique (presse et télévision nationale), judiciaire (descente de police,
brutalités policières, placements des enfants à la DDASS, garde à vue,
perquisition et surtout emprisonnement injustifié avec tortures morales et
physiques associées à des humiliations).
Type de Harcèlement :
Psychologique, physique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
Ordre des médecins
Attaque dirigée contre la liberté de choix
thérapeutique, la liberté de pensée et de conscience,
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion, épuisement financier, déstabilisation psychologique,
incitation au suicide,
Destruction des personnes, des familles et de l'entourage avec très important préjudice financier.
20 - Héléna GOUS
On ne peut pas nous prendre notre foi, on peut
seulement nous prendre notre argent.
Je viens témoigner au nom de l’association
SOKIOMAIKARI France. SOKIOMAIKARI existe au Japon depuis quarante ans où elle
est enregistré comme une religion. Nous sommes deux millions de part le monde
et environ quatre mille en France où l'association existe depuis vingt huit
ans. Notre organisation s’est développée en France uniquement par le bouche à
oreille, sans faire de remous. C’est seulement après le rapport parlementaire
de 1996 que nous avons constaté qu’elle était classée Secte Orientaliste
Guérisseuse.
Dans ce rapport, les informations sont
complètement fantaisistes, rien que sur le nombre d'adhérents. A certains
endroits du rapport, nous étions considérés comme un mouvement sectaire de 50 à
500 membres, quelques pages plus loin, nous avions entre 15.000 et 20.000
membres. Il y avait une inflation très forte en peu de pages. A partir de ce
moment là, on a commencé à écrire sur nous, dans la presse, des articles
complètement mensongers. On a voulu utiliser le droit de réponse mais on n’a
jamais pu obtenir la publication d'un seul droit de réponse.
Une plainte a été déposé par la famille
d'une personne qui est un peu débile mental et juridiquement incapable. Cette
personne connaissait des adhérents de notre organisation et comme elle était
mal en point, ils ont essayé de l'aider. Il était venu quelques fois pour
participer à notre travail de purification énergétique.
La police a débarqué dans un de nos centres
en Normandie. Ils ont saisi la comptabilité ensuite ils sont allés dans la
maison des responsables locaux pour saisir leurs objets sacrés. Ils ont été
gardés à vue pendant 24 heures puis relâchés parce-qu'on ne voyait pas ce qu’on
pouvait leur reprocher, à part d’appartenir à notre organisation.
A un moment donné, courant 98, nous avons
été informés par notre avocat qu’un non lieu allait être prononcé. Et puis,
entre temps, le juge a changé et le nouveau juge a ordonné une enquête par un
expert médical pour ce jeune homme qui était un peu malade de la tête. Nous
n’avons pas de nouvelles sur les suites de cette procédure. Fin 98, nous avons
eu un contrôle fiscal, alors que nous en avions jamais eu depuis vingt huit
ans.
Notre conseiller fiscal a qualifié ce
contrôle de chirurgical. On n'a pas pu nous reprocher d'avoir un but lucratif
alors ils ont voulu taxer nos offrandes comme des dons manuels avec des taxes
de 60%. C’est un bon moyen de faire disparaître une organisation, parce qu’il
est évident que nous n'existerions plus si on était obligé de donner 60% de nos
recettes, étant donné que nos recettes couvrent nos dépenses. On ne peut pas
nous prendre notre foi, on peut seulement nous prendre notre argent.
Beaucoup de nos adhérents subissent des
pressions et sont exclus de postes de travail. Deux femmes qui ont demandé
l’agrément pour être nourrice et ceci leur a été refusé au motif qu’elles
appartenaient à une secte. Une de ces personnes m’a dit que les enquêtrices
sociales ont découvert un petit hôtel japonais dans sa chambre personnelle, où
les enfants n’avaient aucune chance d’aller... A partir de là ils ont recherché
et trouvé qu'elle était dans une "secte".
Nous avons aussi en Martinique, un de nos
adhérents qui travaillait à RFO Martinique et son supérieur hiérarchique
trouvant qu’il avait des capacités extraordinaires l’a nommé Directeur des
programmes. Suite à cette promotion, il y a eu une action contre lui par des
jaloux et il a été licencié parce qu’il appartenait à notre mouvement.
Depuis l’année dernière, nos dirigeants
sont fouillés à l’Aéroport d’Orly. Leurs documents personnels, leurs cartes de
visites, celles de leurs amis sont prises, photocopiées, leur agenda
photocopiés.
Fin 99, il y a eu une campagne "sectes
apocalyptiques" avec des articles de presse où nous étions cité. Entre
Noèl et le jour le l’An, nous avons fermé nos centres, comme d’habitude durant
la période des fêtes. En Guadeloupe, devant notre centre, il y avait un car de
police. Autour de Paris il y avait des rondes de policiers qui passaient... On
serait une secte apocalyptique et à côté de cela, il paraît que nous avons un
dispositif de survie très compliqué. On ne peut à la fois vouloir survivre et
vouloir se suicider !
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, faux témoignages,
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique, judiciaire (descente de police violente, perquisition, mise sous
scellé, garde à vue injustifiée), contrôle fiscal, persécution par la police
des frontières
Type de Harcèlement :
Professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI, CCMM
et MILS
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
processus d'exclusion et épuisement financier
Destruction des personnes et de l'entourage.
21 - Claude André
Chronique d'une persécution ordinaire...
J’étais, à l'époque, un des responsables de
la Maison de Jean, une école de recherche et de réflexion spirituelle. J’étais
également gérant d’une SARL. J’étais bénévole pour ces deux activités. Par
ailleurs, j’avais un travail rémunéré puisque j’étais cadre de direction dans
un organisme de formation.
Avec une amie assez proche, qui n’a jamais
été membre de l’association, nous avons eu un conflit qui serait trop long à
expliquer ici. Comme nous étions une association spirituelle, elle a trouvé
malin de nous accuser d’être une secte pour nous nuire au maximum. Pour
assouvir sa vengeance, elle est allée voir l’ADFI, la préfecture du département
ainsi que quelques-unes de nos relations avec la volonté d’étouffer notre
mouvement.
Les attaques en correctionnel et au civil
ont commencé contre le président du mouvement sans aucun résultat. Nous avons
essayé de prendre contact avec l’ADFI pour savoir ce qu’on pouvait nous
reprocher, mais à chaque fois il y a eu refus de dialogue.
Nos ennemis sont donc passé à la vitesse
supérieure en nous dénonçant à la préfecture sur un ensemble d’opérations
complètement inventées mais qui a suffit à déclencher une enquête. Un beau
matin, la police a débarqué dans nos locaux en perquisitionnant aussi nos
domiciles privés. J’ai été interpellé sur mon lieu de travail pour 48 heures de
garde à vue. Je rappelle que j’étais cadre de Direction. Ensuite nous avons été
amenés au Palais de Justice à Paris où nous avons passé la nuit dans le
sous-sols, avec des rats !
Pendant ce temps-là, il y a eu une
perquisition dans les locaux avec des interrogatoires systématiques de notre
entourage et de membres assez proches. Les policiers ont essayé de faire passer
ces personnes pour des victimes et quand les gens refusaient d’avouer ou de
reconnaître des choses qui n’existaient pas, alors ils devenaient complices de
nos agissements. La technique est simple : soit victimes, soit complices...
On a bloqué les comptes de l’association et
de la SARL, ce qui a conduit au licenciement des personnes salariées. Pendant
la perquisition, la police a récupéré des factures adressées à nos clients.
Elle a communiqué ces pièces à nos détracteurs qui ont contacté nos clients
pour leur dire que nous étions une secte. Sans la communication par la police
de ces pièces à des personnes extérieures, nous n’aurions pas subi ce que nous
avons subi. Ensuite nous avons eu un contrôle fiscal sur l’ensemble des
personnes physiques et des personnes morales.
Quand la police a vu que rien ne bougeait
dans l'entreprise où je travaillais, ils sont venus à quatre inspecteurs - le
grand jeu - pour interroger mon employeur et savoir si je ne faisais pas de
prosélytisme dans l’entreprise. Mon employeur a tenu bon pendant un mois et
quand la police a su que je n’étais toujours pas parti, ils ont menacé le
directeur d'un scandale. La police a tout fait pour que je sois licencié. Donc
effectivement je me suis retrouvé au chômage avec une carrière brisée puisque
je suis un autodidacte et que j'avais grandi professionnellement dans
l’entreprise où j’étais arrivé à un poste correspondant au numéro trois.
J’ai du solder un appartement dont je ne
pouvais plus payer les échéances. J’ai recherché du travail après, sans en
trouver, la police s’arrangeant aussi pour faire connaître ce qu’on me
reprochait.
En 95, dans nos locaux se déclenche un
incendie d’origine indéterminée. L'assurance acceptait de régler le sinistre
sans problème jusqu'à la parution du rapport parlementaire de 96 où nous étions
cités. Suite à cela, la compagnie d’assurance a refusé de régler l’incendie et
a porté plainte contre X. Cela a donné lieu à une nouvelle perquisition, dans
nos nouveaux locaux, avec encore des gardes à vue, pour un incendie dans lequel
nous n’avions rien à voir. Enfin ça s’est soldé par un non-lieu, mais
aujourd’hui encore nous sommes toujours en procès avec la compagnie d’assurance
pour être réglé et le seul motif est : “ C’est une secte, ils
ont mis le feu à leurs locaux ”. En ce qui concerne les médias, nous
avons eu droit à toutes les recettes et calomnies utilisées contre les
minorités spirituelles. Une chaîne comme CANAL + nous a traînés dans la boue
sans que nous puissions rien faire. Nous sommes actuellement en procès pour
diffamation contre FR 3.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, faux témoignages,
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique (presse et télévision nationale), judiciaire (descente de police,
garde à vue, perquisition, violences policières),
Type de Harcèlement :
Psychologique et physique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de choix
thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
épuisement financier, perte de l'outil de travail
Destruction des personnes et du milieu
professionnel avec très important préjudice financier, discrimination
religieuse.
22 - Thierry Oger
Un lynchage médiatique exemplaire
Voilà plus de vingt cinq ans que je
participe aux activités menées au sein d'une mouvance culturelle issue de
l'association Iso-Zen. Il y avait beaucoup d'artistes dans ce mouvement : des
musiciens, des danseurs, des dessinateurs... Moi-même je suis musicien et
graphiste. Comme pour de nombreux autre groupes, les attaques médiatiques ont
commencé à l'époque du prétendu suicide collectif du Guyana. Toutes les
communautés et groupes de recherche spirituels un peu originaux étaient soudain
mis à l'index. On a toujours été confronté à l'immense décalage entre ce qui
était vraiment notre idéal, nos aspirations, notre expérience vécue et les
délires médiatiques issues de rumeurs, d'interprétation oiseuses et de gens mal
intentionnés.
Si quelqu'un demandait des renseignements
sur nous à l'Adfi, on lui envoyait une feuilles de témoignages tels que ceux-ci
: “ Le jeune J.‑P. est revenu avec des poux. ”, “ La nourriture
est à revoir. ”, “ J’avais l’impression que leurs regards me
traversaient. ”, “ Changement au niveau de l’écriture de J.‑P. ”, “ Nous avons entendu un drôle de
bruit qui sortait de mon fils. J’ai pensé à un bip-bip de protection. ” Je
vous laisse apprécier le sérieux de ce type de témoignages qui méritent de
figurer dans un bêtisier de la délation qui est quand même une grande tradition
française.
Durant notre carrière, nous avons eu droit
à toutes sortes de rumeurs les plus farfelues : trafic d'armes, trafic de
drogue, prostitution etc., etc. On ne
peut pas imaginer les fantasmes qui sont projetées sur ceux qui essaient
d'avoir une vie un peu originale et différente. Vu le climat assez étouffant
qui régnait en France et parce-que nous avions un rêve d'île déserte, nous
sommes allés vivre en Polynésie. Pour certains cette expérience s'est avérée
extraordinaire, pour d'autres, ce dépaysement à été plus difficile à vivre.
Comme nous commencions à avoir un réseau de plus en plus international, il nous
était difficile de le gérer à partir du Pacifique. C'est pourquoi nous sommes
revenus en France en 1989 et nous avons retrouvé ce climat d'inquisition
anti-spirituel qui fait partie intégrante de l'exception française.
En Avril 96, quelques mois après le
massacre de l'Ots et le rapport Guyard, est paru un livre écrit par une femme
qui avait participé quelques temps à nos activités, douze années auparavant.
Beaucoup d'éditeurs avaient déjà refusé le manuscrit mais l'un deux a voulu
profiter du lynchage médiatique contre les groupes suite à l'affaire de l'OTS.
Cette femme était tombé amoureuse du fondateur du groupe qui n'a pas répondu à
ses attentes. Elle lui écrivait des lettres si délirantes qu'il les avait même
gardé. La dévotion s'est donc transformé peu à peu en haine, comme cela arrive
souvent. Elle est venu avec nous en Polynésie où nous avons constitué des
équipages pour acheter des voiliers. Chaque équipage devait financer son
bateau. Cette personne avait pris la responsabilité d'aller chercher un bateau
avec son ami d'alors, en Amérique du Sud. Normalement, nous avions tous acheté les
bateaux sur place, en Polynésie. Donc elle est partie avec une somme d'argent
qui lui avait été confiée par les autres membres de l'équipage et depuis ce
jour là on ne l'a jamais revue... Son compagnon a été condamné par le tribunal
pour ce fait.
Elle a été accueilli à bras ouvert par
l'Adfi qui, manifestement, l'aide à la rédaction du livre. Toute son expérience
passée est complètement réinterprétée à partir de la grille d'interprétation
des anti-sectes. Et ceci alors même que de nombreux témoignages très positifs
étaient déjà parus dans des interviews ou des livres écrits par des créateurs
ou des auteurs qui participaient à nos activités.
Il y a avait une complémentarité des rôles
: L'Adfi s'est servi de cette femme comme d'une sorte de victime professionnelle
et elle se servait de l'Adfi comme attaché de presse. Comme en plus, elle fait
partie d'une famille d'imprésarii introduite dans le domaine du show-business,
cela facilite les contacts dans les médias. Cela a été un modèle de lynchage
médiatique. Des dizaines d'articles et d'émissions de télévision sans aucune
possibilité de droit de réponse. Nous avons participé à deux reportages qui, à
chaque fois, comme par hasard, ont été déprogrammés. Un jour, j'étais chez mes
parents, à une heure de l'après-midi durant les infos. Cette femme était invité
et, dans le même temps, un bandeau défilait qui nous présentait comme “ la
secte la plus dangereuse de France ”. alors qu'on était pas très connu et qu'on
a jamais eu de problèmes avec la justice. Elle faisait de la provocation,
racontait souvent n'importe quoi. Elle cherchait manifestement qu'on l'attaque
en justice pour se faire encore plus de
publicité. Nous avons refusé de rentrer dans ce jeu. Vu le contexte médiatico-politique,
quelles chances aurions-nous de faire entendre la vérité ?
Maintenant cette personne a crée sa propre
structure anti-secte et fait la chasse aux subventions de l'État. Il paraît
même qu'elle est actuellement en procès avec l'avocat de l'Adfi pour des
histoires d'honoraires. Le problème c'est que des pseudos-sociologues publient
des livres où ils reprennent mots à mots le pseudo-témoignage de cette femme
sans se soucier de vérifier leur informations. Dans une telle ambiance de
psychose collective, le piège, c'est de devenir complètement parano, en perdant
toute sa créativité et en dépensant les 4/5 de son énergie pour se défendre
contre les attaques. C'est d'ailleurs le but de celles-ci. Toutes les
interventions d'aujourd'hui ont bien démontré qu'il est impossible, en France,
de mener une vie créative dans le domaine de la spiritualité.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique et judiciaire
Type de Harcèlement :
Psychologique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Aspect Victimologique : conclusion impossible en l'état actuel de ce
dossier
Marseille, le 29 mars 2000
1 - Docteur Hervé RICH
La liberté de choix thérapeuthique
Je tiens simplement à dire que je n’appartiens à aucun mouvement.
Après avoir travaillé 10 ans bénévolement dans l'international, je suis médecin
à Nîmes depuis maintenant une douzaine d’année. A l’époque, quand le
Sida est arrivé, nous n'avions absolument aucun moyen de traitement reconnu, à
part l’AZT, obligatoire en monothérapie .
Plus de cent malades de ma clientèle ont été convoqués
dans les gendarmeries pour avouer qu’ils avaient un cancer ou un S I D A et
qu’ils prenaient les préparations issues des découverte du professeur
BELJANSKY. Il n'y a eu aucune réaction dans le pays des droits de l’homme, ni
de la part des médias, ni de la part de l'ordre des médecins. Personne ne
pourra jamais m’expliquer comment il se fait que des chercheurs tels M.
SHERMAN, ANDRIEUX et DAMET puissent complètement contredire leurs propres
travaux. Ils trouvaient intéressantes les recherches de BELJANSKY puis ils se
sont rétractés quand ils ont su que c’était BELJANSKY...
Personne ne pourra jamais me dire d’où vient l’Omerta
concerté entre les instituts de recherche, les politiques, le conseil de
l’ordre des médecins, les laboratoires puissants et une grande partie de la
presse et des médias .....Personne ne pourra jamais me dire pourquoi tout est
mis en œuvre pour qu’en FRANCE et sans doute dans le monde, on empêche le droit
élémentaire des individus de se soigner comme ils l’entendent et qu’on laisse
des criminels organisés garder le pouvoir de la santé entre leurs mains. Les
produits BELJANSKY ont été interdits. Contrairement à nos demandes depuis
plusieurs années, aucune expertise n’a été faite par des experts indépendants.
On sait qu'un des médecins de François Mitterand lui
administrait des produits Beljanski pour soigner son cancer de la prostate.
Comment un Président de la République peut-il être soigné par certains produits
alors, qu'au même moment, on convoque à la gendarmerie médecins, malades et
pharmaciens, menottes au poignet, pour interdire un produit que le Président se
réservait le droit de prendre ? Parmi tous ces malades convoqués par la police,
l’un d’eux s'est suicidé et d'autres ne voulaient pas que leurs proches sachent
qu’ils étaient atteints du Sida. Tous ces patients sont morts depuis et je suis
venu témoigner pour eux. J'ai été convoqué au commissariat pour raconter
comment je soignais mes malades. Je n’ai personnellement pas été victime de
perquisition parce que le commandant de la gendarmerie savait que j’avais des
correspondances avec des Ministres. Ils ont donc évité des perquisitions un peu
trop bruyantes. Par contre ma collègue S.N a été, on pourrait dire cambriolée
par la police qui n’a jamais rendu les pièces à conviction.
Pourquoi donc ces produits seraient-ils toujours
interdits en FRANCE alors qu’ils sont en vente libre aux ETATS-UNIS ? <!--Fichier crŽŽ par le
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Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : privation pour les patients de leurs traitements habituels,
incitation au suicide,
Opérations blanches : harcèlement judiciaire très important
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : ordre des médecins, ordre des pharmaciens,
magistrature et police
Attaque dirigée contre la liberté de choix thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave de la personne, des collègue et de l’entourage (les patients).
Cas particulier : affaire Beljansky, les patients sont
hardèlés et sont victimes d’abus de pouvoir
2 - Elvire VALENCE
Quand le soleil devient dangereux...
Je représente
Christian Tal Schaller, médecin d’origine genevoise et son épouse Joan
Razanamay psychothérapeute d’origine malgache. Ils sont tous les deux
enseignants dans le domaine de la santé globale et du développement personnel.
Ils sont également écrivains et conférenciers. Christian Tal Schaller est aussi
le créateur des éditions “ Vivez Soleil ” qui publie des ouvrages
pour la promotion de la santé globale. Pour diffuser leur enseignement, ils ont
acquis, en automne 96, une propriété dans la drôme qui porte le nom de “Domaine
de Faujas”. C’est une ancienne magnanerie qui comporte plusieurs bâtiments
vétustes dont ils ont commencé à rénover une partie.
A l’époque, ils ont crée l’Institut de Recherche et d’Application en Santé Globale où ils commencèrent à y organiser des stages au printemps 97. C’est le 10 Octobre 97, au petit matin, lors d'un stage de jeûne, que trois bataillons de gendarmerie envahirent le domaine. Certains étaient vêtus de la tenue traditionnelle, d’autres d'une tenue de camouflage et portaient une mitraillette au poing. Ils étaient dans des véhicules terrestres qui fonçaient dans tous les coins du domaine pour empêcher quiconque de s’échapper. Les gendarmes étaient porteurs d’un mandat de perquisition délivré par le juge Fontaine de Grenoble qui instruit le dossier de l'ordre du Temple Solaire. La perquisition dura dix heures et les gendarmes fouillèrent tout avec zèle car ils étaient persuadés que l’Institut était une branche de l’Ordre du Temple Solaire. Les enquêteurs ont fait le lien entre les éditions “ Vivez Soleil ” et l'Ordre du temple Solaire. De plus, le Dr Schaller avait une voiture avec un soleil dessus sous lequel était inscrit “ Vivez Soleil ”... Ils étaient persuadés qu’on allait préparer un suicide collectif par le feu. Une stagiaire a posé la question : mais vous êtes venus pour quoi faire ? Ils ont dit : pour vous protéger parce qu'on allait vous tuer. On a appris aussi qu’on était sur écoute téléphonique depuis des mois, surveillés dans nos faits et gestes. Donc, ils ont enfoui dans des sacs tout ce qui pouvait servir de pièces à conviction, des tissus qu’ils ont trouvé, des coussins qui représentaient des soleils, des bougies, les livres de la bibliothèque et de la librairie, surtout ceux qui parlaient de la mort et de l’au-delà, les disques durs des ordinateurs, les agendas, les courriers personnels, la liste des stagiaires, les chèques non encore encaissés et qui d’ailleurs n’ont jamais pu être encaissés puisqu’ils sont restés au commissariat pendant une année entière. Joan Razanamaray a été dirigée à la gendarmerie avec les quelques bénévoles et stagiaires présents tandis que d’autres furent emmenés à la salle des fêtes de Tolignan qui fut spécialement aménagée, ce jour-là, pour interroger tout le monde. Les gens présents subirent d’ailleurs un interrogatoire assez tendancieux, voire même abusif. Tout le monde a subi une fouille corporelle.
Ils ont été assez rapidement relâchés sauf Joan et
Christian qui durent passer la nuit au commissariat dans une cellule crasseuse
sur des matelas dégoûtants. L’interrogatoire reprit le lendemain, de 8 h à 14
h, et c’est durant celui-ci que le Dr Schaller apprit qu’il était soupçonné
uniquement parce qu’il a passé le temps d’un déjeuner avec Luc Jouret alors
même que ce dernier était à l’époque jeune médecin et n’avait encore rien à se
faire reprocher. Les gendarmes ne trouvèrent rien ni de près ni de loin qui
puisse suspecter les responsables de Faujas d’être les gourous d’une secte
dangereuse . Mais ils retinrent tout de même la non conformité des lieux, la
non inscription au registre de commerce et le travail illégal parce qu’il y
avait quelques bénévoles qui avaient apporté leur aide . Une page du journal
“ Le Dauphiné Libéré ” du 11.10 relate en détails la descente des
gendarmes et la garde à vue des responsables avec gros titres et photos du domaine.
Deux jours plus tard, un petit entrefilet annonçait la libération de Christan
et Joan, et leur convocation ultérieure par le tribunal notamment sur les
infractions et sur la législation du travail mais rien, absolument rien n’a
signalé leur non appartenance à une "secte".
Plusieurs journaux en ont profité pour attaquer toutes
les thérapies non conventionnelles comme par exemple le jeûne, l’hygiène
intestinale ou la thérapie par l’urine...
Nombre de ces attaques étaient téléguidés par Mr LAVERGNAT, en Suisse,
président du groupement pour la protection de la famille et des individus le
G.P.F.I.
Après toute cette saga Tal Schaller et Joan Razanamaray ont régularisé leur
situation administrative. Leur demande de permis de construire fut
refusé par Mr le Maire de Tolignan pour
cause d’étroitesse de la route et d’adduction d’eau insuffisante alors que le
bâtiment voisin abrite un centre pour handicapés mentaux et donc a besoin de la
même route que nous. Dans un premier temps certains membres de l’Institut n’osèrent
plus se réinscrire comme membres de peur d’être poursuivis et leur nombre a
chuté de plus de moitié. Dans un second temps il n’est plus possible aux
thérapeutes d’organiser des stages sur le lieu à cause de la non conformité des
bâtiments.
Les directeurs
perdent leur crédibilité et ne peuvent plus rembourser les amis qui les avaient
aidés. En 1998, ils furent condamnés chacun à une amende de 50.000 fr. et à une
interdiction d'organiser des stages dans le domaine de la santé pendant cinq
ans, ce qui, d'après les juristes, n'a pas, de relations directes avec les
faits. Cette peine est absolument démesurée vu ce qui leur était reproché.
Aujourd'hui, ils sont en cassation et l'affaire suit son cours. Tout
dernièrement l'URSSAF leur réclame une amende de 80.000 fr. alors même que
Christian et Joan refusent l’accusation portée sur le travail illégal. Leur
centre fonctionnait comme n'importe quel centre spirituel accueillant des
bénévoles. Aujourd'hui, les conséquences de ces actes sont graves, avec les lettres
anonymes agressives que nous recevons, des coups de téléphones injurieux. Une
nouvelle race de malades à été engendrée par cette chasse aux sorcières. Ce
sont des personnes qui ne payent pas leur thérapie ou leur séjour, en menaçant
de dénoncer le centre ou les thérapeutes aux organismes anti-sectes. Alors, que
faire maintenant ? D'un côté, on réclame des amendes et de l'autre côté, on
empêche les gens de travailler...
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires,
Opérations blanches : harcèlement judiciaire (descente de police, perquisition,
garde à vue, mise en examen), harcèlement administratif (URSSAF, FISC,
Commission de sécurité)
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de de choix thérapeutique et la liberté de
formation
Aspect Victimologique :
Victimation grave avec épuisement psychologique et financier, incitation au suicide
Destruction du couple et de la famille, destruction de l’entourage (entrave à
la liberté de choix thérapeutique pour les patients)
Cas particulier : rumeur de risque au suicide dans un secte guérisseusse et
qui serait un filiale de l’OTS
3 - Robert GALIBERT
L'ostracisme au quotidien
Je travaille en tant que technicien de laboratoire en
centre hospitalier. Scientologue depuis 9 ans, je m'occupe depuis à peu près 4
ans d'une association de lutte contre la toxicomanie où nous faisons pas mal
d'actions sur le terrain dans Marseille. Principalement des stands
d'information dans les quartiers nord de Marseille, là où la drogue est
omniprésente et le problème quasi permanent. Nous distribuons des prospectus
expliquant les sept bonnes raisons de ne pas se droguer. Nous distribuons des
livrets d'information sur le cannabis, l'extasy, l'héroïne. Je fais partie
aussi d'une coopérative en produits biologique. Ma femme et moi avons adhéré à
cette coopérative il y a 6 ou 7 ans à peu près. Elle était en train plus ou
moins de couler. On a retroussé nos manches pour remonter la situation et j'ai
été élu président du conseil d'administration de la coopérative. Je ne fais
jamais de prosélytisme, ce sont mes opinions personnelles
En septembre dernier, M6 est venu nous filmer sur notre stand d'information sur la drogue dans les quartiers nord de Marseille. Lors de l'émission, ils ont mis en gros plan "GALIBERT Robert, scientologue" et non pas responsable de l'association NON à la DROGUE , OUI à la VIE , puisque c'est son nom. Dès le lendemain, j'ai reçu des coups de téléphone et en particulier de la gérante de la coopérative, complètement affolée.. On a réuni en catastrophe un conseil d'administration où, de façon unanime ils m'ont demandé de démissionner. J'ai demandé pourquoi dans la mesure où tous reconnaissaient en plus que j'avais toujours fait un travail bénévole et, qui plus est, très apprécié. Les cinq employés de la coopérative ont eu peur de perdre leur emploi. Déjà en tant que coopérative biologique on est un petit peu marginal, alors si on se met à dire que la coopérative est dirigée par un Scientologue... c'est l'effondrement total. Donc la coopérative allait disparaître si je restais au conseil d'administration ! Moi je ne le crois pas parce que je pense que les gens dans leur majorité sont intelligents, même si au début il y avait effectivement des gens qui ont demandé : “ Mais comment ? La coopérative est dirigée par un Scientologue ? ”. Je connaissais personnellement beaucoup de coopérateurs. Honnêtement je pense pas que ça aurait fait beaucoup de remous. Ceci dit, la peur est omniprésente dans cette atmosphère de chasse aux sorcières. J’ai essayé de discuter avec les membres du conseil d'administration sans succès, j’ai décidé de donner ma démission.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires avec manipulation
médiatique
Opérations blanches : harcèlement médiatique, harcèlement administratif
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de de choix thérapeutique et la liberté de
culte et de pensée.
Aspect Victimologique :
Victimation et Destruction de la personne
Cas particulier : sa lutte contre la toxicomanie dérange certains pouvoirs politiques qui ont intérêt à ce que la violence urbaine se perpétue et ce pour des raisons soit électorales, soit politiciennes
4 - Alain FINBEL
Silence sur les ondes...
Moi je suis un ancien animateur de radio, non professionnel. Pour gagner ma vie, je suis postier. Je ne suis adhérent à aucune organisation. J'étais en train de faire mon trou pour devenir animateur salarié dans le réseau associatif de la FM. Par curiosité, j'ai voulu recevoir des scientologues à l'antenne. Je ne connaissais absolument rien au phénomène sectaire et encore moins à la Scientologie. J'ai fait une petite enquête de deux mois en commencant par aller voir l'ADFI et le CCMM. Et là je me suis aperçu que ce qu'on m'expliquait n'était pas vraiment intéressant à faire passer à l'antenne. J'ai demandé autour de moi ce qu'il en était. J'ai eu le droit à des réponses du type : " ce sont des trafiquants de drogue". Alors moi, très naïf, je suis allé voir évidemment les gens de l'Eglise de Scientologie de Lyon et j'ai posé ce genre de questions: “ Alors, vous êtes trafiquants de drogue, expliquez moi. ”
J'ai eu des discussions avec les scientologues qui sont
des gens tout à fait convenables et qui sont même devenus des amis entre temps.
Ils m'ont donné une documentation qui m'a beaucoup plu. J'étais emballé par le
personnage de Ron Hubbard que je trouve assez remarquable. Donc j'ai fait une
émission positive à la suite de laquelle, j'ai été convoqué devant le conseil
d'administration où je me suis aperçu que la plupart des gens n'y connaissait
absolument rien. Ils n'ont jamais vu un bouquin de Scientologie mais simplement
le fait que ce mouvement soit mal vu entraîne ce type de réaction. On m'a
demandé de m'expliquer, j'ai argumenté pendant une heure et puis finalement ils
m'ont donné l'autorisation de recevoir qui je veux.
Sur une autre antenne, j'ai aussi reçu quelqu'un du
Mandarom, une charmante personne âgée mais c'est tout juste si les
collaborateurs de la radio lui ont serré la main. La direction me convoque et
me demande pourquoi je reçois ce genre de personne. Je dis que je les invite
pour s'expliquer parce qu'ils sont accusés, ce qui est normal en démocratie. Le
directeur me dit : “ On est subventionné par les commerçants de la ville et
quand ils entendent çà à l'antenne, ils prennent leur téléphone pour exprimer
leur mécontentement .” On arrive en 96, c'est l'affaire du procès de la
Scientologie à Lyon. Je vais voir le directeur de la radio et je lui dis que je
veux recevoir les scientologues à l'antenne puisqu'ils sont accusés. Les
scientologues n'ont été reçus par aucun média local. Sur FR3, un journaliste
parlait du " procès de l'escroquerie". Des trucs haineux de ce genre,
sans aucune possibilité de réponses. On ne peut pas déverser ce genre
d'insanités. Je ne prends pas partie mais qu'on donne au moins la parole aux
gens qu'on accuse. Je veux les recevoir mais le directeur refuse. Je maintiens
l'invitation mais les scientologues ont préféré ne pas venir. Ils avaient assez
de problèmes localement pour éviter ça.
Pendant le procès de la Scientologie, une télévision locale, TNM, a organisé un débat sur les sectes en général. Je me suis fait invité à titre de témoin. Dans l'émission, il y avait un panel de spécialistes auto-proclamés. J'ai discuté avec eux; Aucun ne sait vraiment ce qu'est la Scientologie ou le Mandarom. Pour eux, tous ces mouvements sont dangereux. En fait, ils ne cherchent même pas à le savoir. Certains ont des dossiers bien fournis. Ils ont des raisons personnelles pour détester. Mais quand vous avez tout un panel de spécialistes qui visiblement n'y connaissent rien, c'est vraiment choquant. A un moment donné, j'ai explosé parce qu'on commençait à parler de la Scientologie et à en dire n'importe quoi. C'était abyssal... On voyait vraiment bien qu'ils n'y connaissaient à peu près rien. J'ai dit tout le bien que je pensais de Ron Hubbard. Je leur ai dit de commencer par lire ses livres. On m'avait présenté comme animateur de radio. Deux jours plus tard après l'émission, j'ai reçu une lettre de renvoi pur et simple de l'équipe rédactionnelle de la radio. Je n'ai rencontré personne, dans le milieu de la radio ou de la télé, qui soit d'accord avec moi sur le fait qu'il puisse être simplement intéressant de recevoir un scientologue ou un mooniste dans une émission. Ca ne leur traverse même pas l'esprit. Je trouve que c'est du crétinisme.
En ce moment, il y a en France, l'affirmation d'une
identité rationnaliste et scientiste. Tout ce qui tourne autour de la
spiritualité n'est pas perçu. Systématiquement les mouvements spiritualistes se
font flinguer. Les gens n'ont pas en eux quelque chose qui leur permettrait de
prendre connaissance à titre personnel. Ensuite il y a cette espèce de pression
sociale qui est assez terrible à vivre et qui motive une partie des accusations
contre les sectes. Cette pression sociale est terrible et produit des
"renégats" qui passent dans l'autre camp avec armes et bagages et qui
sont récupérés par les mouvements anti-sectes.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diabolisation, menaces
Opérations blanches : harcèlement médiatique
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et CCMM
Attaque dirigée contre la liberté de culte, de conscience et de pensée.
Aspect Victimologique :
Victimation avec licenciement
Cas particulier : comment la rumeur et la diabolisation
influencent les annonceurs qui refusent de passer de la publicité sur une radio
qui ferait de la propagande sectaire.
5 - ASSANI PLUCHINO et PAULE MASSINI
“ Rangez-vous du côté du plus fort ”
Nous appartenons toutes les deux à l'association Le
Cente Sri Chinmoy. Nous existons en France depuis à peu près 25 ans et nous
subissons les pressions et les attaques de l'ADFI en France et du GMPI à
Marseille. Je suis à Marseille et Paule Massini est entre Montpellier et Paris.
Le centre sur Marseille existe depuis deux ans. Nous organisons souvent des
activités culturelles, donc des concerts, des activités sportives, des courses,
toujours sur le thème de la paix où nous ne faisons jamais de prosélytisme. En
octobre 97 notre association se voit refuser l'organisation d'un concert à
l'institut culturel italien. Nous avions pris des contacts. L'accord avait été
donné. Deux jours avant la manifestation je reçois un courrier dans lequel on
me dit : “ Mademoiselle, en accord avec le consulat général d'Italie,
je vous informe que la salle ne pourra pas être à votre disposition, faute de
personnel disponible pour l'ouverture. C'est pourquoi, nous vous retournons le
chèque etc... ”. J'appelle l'Institut culturel, je demande un
rendez-vous avec le consul et lors de notre entretien il me dit
qu'effectivement il a reçu un coup de fil de Monsieur Pachoud du GMPI, qui
l'informe que notre association est sur la liste des sectes et que donc il ne
peut pas nous recevoir. Je lui montre des documents qui attestent de notre
bonne foi, de notre sérieux en montrant que nous subissons une discrimination
injustifiée.
Il appelle devant moi la préfecture qui lui répond simplement "rangez
vous du côté du plus fort". C'est à dire, rangez vous du côté de l'ADFI et
du GMPI parce que si vous ne le faites pas, vous aurez certainement plus
d'ennuis avec eux qu'avec l'association Sri Chinmoy qui est inoffensive... Il
me dit : “ Voilà, j'en suis là, je sais pas qui vous êtes, voilà ce qu'on me
dit sur vous, je suis obligé de me ranger du côté des autorités. ” Nous
avons du en toute hâte trouver une autre salle.
En 95, nous invitons un groupe vocal et instrumental
suisse dans l'église de la Sainte Trinité, à Marseille. Le concert est prévu
pour le 19 mars. Le 14, nous recevons un courrier du père Nicodème Chantelle
qui annule la manifestation, par le courrier suivant : “ Madame, suite
à notre coup de téléphone, je suis dans l'obligation d'annuler l'autorisation
concernant le concert dans notre église, le 19 mars. Malheureusement, vous
m'avez caché que vous êtes catalogués comme secte et qu'on vous a refusé à
beaucoup d'endroits. Ceci dit, je ne me permets absolument pas de vous prendre
pour une secte, mais vous comprenez que je n'ai pas le droit de scandaliser les
chrétiens qui ne peuvent pas toujours faire la différence entre une
spiritualité et une secte. ” Ca c'est à Marseille mais en France, il y en a
des dizaines et des centaines de cas comme ça, de refus de nous accueillir.
Nous organisons un évènement culturel tous les ans, qui
s'appelle Peace Run international qui s'adresse à tout le monde. C'est une
initiative à laquelle participent chaque année des centaines de milliers de
personnes dans le monde et la France est le seul pays qui a refusé à plusieurs
reprises le passage des coureurs. Alors l'ADFI suit le passage de la course.
Ils nous suivent et nous pistent. Cette année ils étaient en voiture et
prenaient des photos. Dans toutes les manifestations publiques, ils
interviennent très habilement la veille de l'évènement, le plus tard possible,
pour que nous ne puissions pas changer.
A Montpellier, j'ai un restaurant végétarien depuis 10
ans, qui marche bien. Nous étions
parfaitement acceptés. Il y a cinq ans, la Gazette nous réserve la surprise
d'un article de deux grandes pages avec pour titre : “ Secte, un si joli
petit restaurant. ” Cet article expliquait que le restaurant est en fait le
quartier général d'une secte dangereuse : nous sommes végétariens, nous
courrons, nous sommes chastes, nous prenons des douches tous les jours avant de
méditer, nous sourions au restaurant, et nous avons un gourou, ça c'est le
comble de l'horreur...
Lorsque nous sommes arrivés à Montpellier, il y a 10
ans, il n'y avait aucun problème. Nous avions droit aux salles municipales.
Nous avons organisé en 1991 un concert de Sri Chinmoy au Parc des expositions,
soumis à, l'autorisation de la mairie. En 1995, lorsque j'ai demandé ce même
parc des expositions pour un concert, il m'a été refusé. Je suis allé voir les
personnes qui gèrent le parc des expositions et qui m'ont dit: “ Il n'y
a aucun problème, nous on vous accepte, vous êtes très bien comportés la
dernière fois, vous payez, bon, mais nous n'avons pas obtenu et nous
n'obtiendrons pas l'autorisation de la mairie parce que vous faites partie de
ce;tte liste.". L'année
dernière nous avons organisé un concert à Paris, au cirque d'Hiver. Bouglione
est un ami. Un jour il m'appelle et me dit: “ Tu sais, la mairie m'a
appelé. Ils ont essayé de me convaincre que vous étiez des gens épouvantables,
mais ça n'a pas marché, t'inquiète pas ”.
Pour d'autres manifestations, nous avions quand même
obtenu un stade municipal. Le chargé des sports à la mairie est vraiment un
ami, nous courrons avec lui. Il nous connaît tellement bien qu'il a oublié que
nous étions une secte dangereuse et il nous a donc donné un accord pour des
courses régulières, une fois par mois. Nous avons commencé à distribuer notre
publicité pour inviter les gens à cette course. L'ADFI tombe dessus et se
précipite à la mairie, crie au scandale. Le lendemain, dans le journal, on lit
un article titré : " La secte coursée". Autrefois lorsqu'on demandait
des information aux renseignements généraux, ils répondaient : “ Nous
n'avons rien de dangereux à signaler à propos de ce mouvement.” Depuis
cette liste, ils répètent mot pour mot, la définition du dossier de l'ADFI, qui
ne veut absolument rien dire. J'ai retrouvé la liste noire dans le QUID qui a
repris la définition rocambolesque et absurde de l'ADFI.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations
noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires, diabolisation
Opérations blanches : harcèlement administratif,
entrave à la liberté de se réunir et d’organiser des manifestations
Type de
Harcèlement : psychologique
Réseau
d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de culte, de
conscience et de pensée.
Aspect Victimologique :
Victimation de la personne et de l’entourage,
épiusement psychologique et financier
6 - Docteur SCOHY
Radié à vie pour délit d'opinion
Je suis docteur en médecine depuis 1973. J'ai passé mon
diplôme à la faculté de médecine de Montpellier et j'ai travaillé d'abord comme
généraliste puis comme homéopathe, acupuncteur, puis psychanalyste. Figurez
vous qu'en 1994, je me suis alarmé de la campagne de vaccination contre
l'hépatite B qui était menée en France, compte tenu des risques qui étaient à
prévoir puisque c'est un OGM qu'on inocule directement à nos enfants. On
pouvait donc s'attendre à des catastrophes sur ce plan là. J'ai demandé à
l'ordre des médecins d'alerter mes confrères et des les inciter à la prudence.
J'ai commencé en mai 1994. Ca a été la levée de boucliers de tous les ordres
départementaux et des inspections académiques. Près de 150 plaintes se sont
accumulées à mon encontre devant l'ordre des médecins du Vaucluse. J'ai comparu
en 1995 devant le conseil régional de l'ordre des médecins et là j'ai été radié
à vie pour délit d'opinion puisque j'avais osé m’élever contre le vaccin de
l'hépatite B et contre les autres vaccins qui relèvent d'impostures médicales
tout aussi dramatiques. Non seulement les vaccins n'ont absolument aucune
efficacité mais ils sont dangereux.
J'ai reçu la décision en février 96. J'ai fait appel de
cette décision, ce qui est suspensif et j'ai démissionné dans un même temps car
je considérais que l'ordre des médecins n'était plus honnête vis-à-vis de ce
problème là. Chose curieuse, alors que je ne faisais plus partie de l'ordre des
médecins, la sanction a été confirmée devant le conseil de l'ordre en septembre
96, et je suis effectivement radié à vie.
Depuis 96 je subis des procès pour exercice illégal de
la médecine, non pas parce que j'ai effectué des consultations après ma
démission, mais parce que j'ai rédigé des milliers de certificats de
contre-indication aux vaccins, ce qui déplait beaucoup à ces gens-là. Donc
j'ai, à l'heure actuelle, un premier procès sur Ales pour lequel j'ai eu droit
à 18 mois de prison avec sursis et 15 000 Fs d'amende. J'ai fait appel et les
18 mois ont été ramenés à 3 mois. J'ai un deuxième procès pour la période de 2
ou 3 mois entre la fin de l'instruction d'Ales et le moment où j'ai été avisé
de ma radiation et où j'ai donc cessé de faire des certificats de contre
indication. J'ai à nouveau été condamné à 5000 F. d'amende. Là je suis une
troisième fois poursuivi, toujours pour la même raison, pour exercice illégal
et cette fois-ci pour la rédaction de faux, devant le tribunal de Moulin. Je
pourrai citer d'autres cas, comme la foire biologique de Signe en 98, où on a
menacé d'annuler la foire si je donnais la conférence qui était pourtant prévue
depuis des mois. L'aventure avec l'ordre des médecins est notée, avec les noms
des gens et leurs adresses. Je crois que c'est une histoire de transparence.
Alors, bien évidemment je n'ai pas publié officillement ce document mais il est
possible de se le procurer. On y trouve de nombreuses preuves et documents.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations blanches : harcèlement judiciaire avec
condamnation pour exercice illégal de la médecine après une radiation à vie par
l’ordre des médecins
Type de
Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau
d'influence impliqué : Ordre des médecins
Attaque dirigée contre la liberté de choix
thérapeutique et la liberté d’opinion
Aspect Victimologique :
Victimation de la personne avec perte de
l’identité professionnel et perte de l’outil de travail
7 - MARIE SAVIN
De la rumeur à la discrimination...
Je suis présidente de l'association Espace Manuel à Aix
en Provence. Notre équipe associative anime un centre de développement personnel
et artistique qui propose diverses activités, que ce soit en groupe ou à titre
individuel : danse créative, relaxation etc... Nous organisons également des
conférences. Nous avons démarré en septembre 92 sous le nom "Association
Energie et Création Aix-Lubéron". On a été très surpris de découvrir le 18
juillet 96, dans le journal l'Express, que nous étions assimilés à une secte.
Et ceci à cause d'une procédure de divorce. Louis GIRAUD était en fait un mari
jaloux qui avait des problèmes avec sa femme par rapport au travail de
développement personnel que suivait son épouse avec notre collaboratrice,
Madame POIRIER. Il a utilisé le fait que cette personne faisait un travail de
développement personnel en groupe pour se venger et apporter de l'eau au moulin
de son divorce. Il a donc déposé une plainte à Besançon en 1995. Nous nous
sommes donc retrouvés fichés à l'ADFI et étiquetés secte. L'ADFI locale a
répercuté ça au niveau des Renseignements Généraux. On a eu contact avec les
Renseignements Généraux et ils nous disent qu'il n'y a que ça contre nous comme
élément.
A partir de ce moment-là, nous avons été considérés
comme des pestiférés et des bannis par les autorités locales d'Aix en Provence.
Donc en septembre 97 nous avons créé une autre association qui s'appelle Espace
Manuel, avec des statuts différents, plus proches de nos activités et de la
situation du moment. De 96 à 99, l'Office du Tourisme de la ville d'Aix a
refusé de diffuser nos documents. Ensuite, en septembre 97, la maison des
associations qui organise ASSAGORA, la foire des associations à Aix, a refusé
notre participation. Elle a donné notre place à une autre association et donc,
depuis, nous n'avons plus notre place à ASSAGORA. Actuellement, nos documents
sont toujours refusés systématiquement dans toutes les Maisons des Jeunes et de
la Culture et les établissements reliés à la ville d'Aix-en-Provence. On a eu
un problème aussi au salon "Millepertuis et Sarriette" à Puyricard,
en février 2000, par rapport au fait que c'était relié à la municipalité de
PUYRICARD, que nous étions soi-disant une "secte" et donc que nous
n'avions pas notre place au salon. Finalement, ils ont accepté. Il y a eu aussi
l'association " Graine de vie " qui a eu du mal à avoir une
subvention de la part de la ville d'Aix parce que justement cette association
travaillait avec l'Espace Manuel. On a été refusé au salon
"Artemisia" à Marseille, en novembre 99. Donc depuis janvier 96 nous
entendons toujours des propos diffamatoires qui concernent notre association et
notre travail. Depuis 96, nous n'avons eu aucun contact avec les autorités
politiques ou administratives de la ville d'Aix. Personne n'est venu se
renseigner ou dialoguer avec nous. Par contre, j'ai appris tout récemment que
nos conférences étaient surveillés par les services municipaux concernés.<!--Fichier crŽŽ par le
filtre ClarisWorks HTML Filter 2.0-->
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diabolisation
Opérations blanches : harcèlement administratif et médiaitique
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et RG
Attaque dirigée contre la liberté individuelle et la liberté d’association
Aspect Victimologique :
Victimation importante,
Destruction du couple et de la famille, destruction de l’entourage
8 - Christian NITARD
Prendre des coups en attendant que
l'orage passe.
J'ai 46 ans et 3 enfants. J'ai l'handicap d'être agent immobilier et
scientologue. Ca fait beaucoup !... (rires) Je suis scientologue depuis une
quinzaine d'années. Du fait que j'étais scientologue, on a monté un dossier
contre moi qui ne tenait pas la route. J'ai quand même été condamné à payer une
indemnité indue de 80.000 Fs à quelqu'un. On a pas tenu compte de tout ce qui
était en ma faveur à l'époque. Heureusement j'ai fait appel à Aix. Et pour une
fois je suis tombé sur une juge assez ouverte. Lorsque l'avocat de la partie
civile disait que j'étais le grand gourou de la secte de Nice, elle a répondu :
“ Mais certains disent que la Scientologie est une religion ”.
Donc, je suis tombé sur un juge à peu près sympa. J'ai été réhabilité dans mes
droits et la fille à qui j'ai du verser de l'argent a été condamnée à me le
restituer.......
Vous savez qu'au niveau des banques, les scientologues
n'ont plus droit à des crédits. Ce n'est pas dit officiellement. Mais on vous
refuse un crédit même si vous faîtes des bénéfices.
Au moment où ma femme est enceinte, je vois débarquer
mon père qui menace de porter plainte auprès du procureur de la République parce
que je suis scientologue. Et tout ceci après avoir vu une association. Je
suppose que c'est l'Adfi. Quand je vois tout ceci, je me pose beaucoup de
questions. Je me demande dans quel pays on vit. Heureusement qu'il y a une
commission comme vous qui commence à défendre les minorités. Parce qu'à ce
rythme-là, même l'Allemagne n'a pas fait pire que nous. L'Allemagne interdisait
les Scientologues d'être dans l'administration, on leur retirait les comptes
bancaires.... les enfants ne pouvaient plus aller à l'école... c'était une
répression de folie. Chez nous ça devient la même chose. Alors messieurs si
vous voulez bien nous défendre, je serais très content! Je vois ici que je ne suis pas le seul car
je vois que ça touche énormément de monde. Et la plupart sont des gens biens
qui ont de très bonne intentions. Souvent on a l'impression d'être seul, dans
son coin, à prendre des coups en attendant que l'orage passe. Alors vous tentez
tant bien que mal de survivre. On ne sait pas quoi faire contre toute cette opposition
qui est quand même énorme parce qu'elle touche l'Etat.
L’autre fois on avait voulu monter un centre
anti-drogue. On a enquêté sur ma vie avec une commission rogatoire du juge. Je
sais que je suis surveillé, peut-être sur table d’écoute. Ma vie est
complètement violée à tous les niveaux. C’est insupportable. Je m’aperçois
qu'en France les droits de l’homme sont complètement bafoués. Et je suis
pourtant un patriote.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diabolisation
Opérations blanches : harcèlement judiciaire, administratif et bancaire
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Attaque dirigée contre la liberté de culte, de conscience et de pensée.
Aspect Victimologique :
Victimation avec réparation judicaire très exeptionnel dans ce type de dossier
9 - Josianne PAYOUX
Une histoire tirée par les cheveux...
Suite à un article paru dans un petit journal local qui
présentait tout un panoramique sur les sectes dans le Gard, il y a eu une réunion
dans une bibliothèque de Nîmes le 16 février. J'ai eu la surprise d'entendre
citer dans les mouvements incriminés une petite association à laquelle je
participai. On a créé cette association pour que ceux qui le veulent puissent
aller faire un stage de sport, de poterie, de tout... La seule condition c’est
que ce ne soit pas politique, religieux ou philosophique. On ne peut pas être
plus indépendant... Donc on ne peut pas nous accuser ni d’être une secte ni
rien du tout puisque l’on reste dans ce domaine là... On organise aussi des
conférences. On avait fait venir M.Rémi Portait, un coiffeur très connu de la
haute coiffure à Paris qui a écrit avec Michel Audou un livre intitulé "
Cheveux, parle moi de moi ". Il est donc venu faire une conférence à Nîmes
sur ce thème là, et à partir de là, les gens de l’ADFI sont allés téléphoner à
la mairie en disant que l’on était totalement farfelus, irresponsables
illuminés... Que c’était une honte que la mairie nous prête des salles...
Dans cette conférence sur les sectes, j’ai entendu un
monsieur qui disait plein de choses abominables, notamment contre Lise
Bourbeau, Claudia Rainville et tous les gens qui faisaient de la sophrologie,
du développement personnel ainsi que les naturopathes ou les gens qui mangent
bio..... Cerise sur le gâteau, il a dit “ Y a t il des personnes qui sont
à la banque populaire? ” Les enseignants sont tous pratiquement tous à la
Banque populaire... Je lève le doigt et il me dit : “ Vous savez
que le service informatique de la banque populaire est géré par des gens de la
Scientologie. ” J'ai demandé des informations à mon banquier qui m'a dit
que la Banque Populaire avait commandé un logiciel informatique à une société
où travaillait un scientologue. Je pense que n’importe quel mouvement spirituel
a le droit d’avoir des gens compétents.
Durant la conférence sur les sectes, une question a été
posé à ce monsieur si les loges maçonniques pouvaient être considérées comme
des sectes, il a dit : “ surtout pas ! ”. Celui qui animait
cette conférence s'appelle Monsieur Berreti. C'est le délégué jeunesse et sport
de Montpellier. Il y a comme cela des gens du Ministère de la Jeunesse et du
Sport, de l'Education Nationale et de la Mairie qui sont chargés de veiller sur
ce qu’ils appellent des sectes. J’ai rencontré la personne en charge du dossier
à la mairie et je lui ai expliqué ce qui se passait. Il m’a dit : “ Ne
vous faites plus de souci, on en tiendra plus jamais compte de ce qu’ils
peuvent dire. ”
Il y a une quinzaine d’années, j’ai eu un blâme pour
non laïcité parce que j’avais amené dans une classe des prospectus du salon
Sésame, le salon du bien être, du mieux vivre et des médecines douces à Nîmes.
Moi j’y vais toutes les années et je n'ai jamais été endoctrinée. J'en ai
informé les organisateurs du salon Sésame qui m’ont donné trois places
gratuites. Je les ai envoyé aux autorités de l'éducation nationale pour qu’ils
aillent se rendre compte ce qui se passe à ce salon Sésame et qu’ils me disent
en quoi ce n’était pas laïque...
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations Noires : Rumeur calomnieuse et
diffamatoire
Opérations blanches : harcèlement administratif en complicité avec les
autorités territoriales et le ministère de l’éducation nationale
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de choix thérapeutique, atteinte à la liberté
de conscience, de pensée et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation importante, répétée et récidivante
10 - Juliette BOILLON
Un cas révoltant d'harcèlement judiciaire
J'ai 10 ans d’expérience aux urgences à l'hôpital
Edouard HERIOT à Lyon, et j'ai une formation en acupuncture, homéopathie,
sophrologie, médecine tropicale, hygiène et médecine préventive. Je me suis
trouvée embrigadée dans une histoire de secte et aujourd’hui je suis radiée à
vie !.. Donc je ne suis plus rien officiellement. Nous étions un groupe de
copains scientifiques, chercheurs et médecins. On voulait faire de la recherche
dans un but de trouver des solution à la pollution et à la faim dans le monde.
Et puis un beau jour un petit garçon du groupe a été
envoyé à l’hôpital pour un malaise respiratoire à la suite d’une piqûre de
tique. Le médecin qui l'examine diagnostique la maladie de Lyme, la maladie de
la tique et l'envoie à l'hôpital. Huit jours plus tard, on se retrouve avec une
histoire de secte et un enfant qui n'aurait pas été vacciné. Alors même qu’il
avait un certificat de vaccination DT Polio en règle, parce qu’à l’époque je vaccinais
encore. Je me suis retrouvé dans les journaux où il a été dit que l’enfant
était mort. Je tiens à signaler que l’enfant est en très bonne santé, qu’il va
très bien aujourd’hui, qu’il n’a jamais eu le tétanos et pour cause... J'ai
d'abord été convoquée par l’ordre des médecins, pour non vaccination. Dans mon
dossier, il y avait une lettre de Mme GENOSI, la présidente de l’ADFI de LYON
que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam. J’ai eu beau demander ce que fait cette
lettre dans mon dossier. Aucune réponse.
J'ai été radiée du conseil de l’ordre. Ensuite j'ai été
mise en examen pour non assistance à personne en danger, faux et usage de faux.
Alors que l’enfant avait été dûment vacciné , que le certificat était juste et
qu’il n’y avait jamais eu de non assistance à personne en danger vu que
l’enfant avait été emmené d’urgence à l’hôpital dès qu’il avait eu son problème
respiratoire ! L’enfant avait été traité pour un tétanos, mis sous coma
artificiel, avec le curare. On nous disait qu'il risquait de mourir ou de ne
pas s’en remettre etc. …Il n’a jamais été traité pour sa maladie de Lyme.
Heureusement qu’il a eu une baisse des globules rouges très importante. Ils
voulaient lui faire un transfusion sanguine. Les parents ont demandé qu'on
essaie d’abord le fer parce qu'ils estimaient que les transfusions ne sont pas
sûres avec tous les dangers dont on parle actuellement sur le SIDA, le prion et
ainsi de suite... En 3 jours, le fer a remis l’enfant sur pieds. Ils ont pu
arrêter le curare et la morphine. Six jours après il était dehors, alors
qu’avec un tétanos, ça n’aurait jamais été possible !
Donc entre temps ils en ont profité pour faire une
descente de police au centre : il y avait au moins 200 gendarmes, dans
tous les coins. Dans plusieurs endroits où on avait des amis. Ils sont tous
arrivés en même temps à 6 h du matin. C’est toujours très impressionnant parce
qu’ils arrivent mitraillette au poing. Vous avez l’impression que vous êtes
vraiment un bandit de grand chemin, hyper-dangereux. De force, ils nous ont séparé
de nos enfants qui ont été emmenés de force à la DDASS pour visites
obligatoires. Ils ont été regardés de la tête aux pieds, examinés au niveau
anal et vaginal pour les petites filles, devant les policiers. Je vous laisse
imaginer le choc psychologique....
Depuis, ça n’a pas arrêté. Tout était bon pour nous
coincer. Tous les témoignages positifs ne sont pas pris en compte. Mais ils
utilisent tout ce qui est contre. Toujours à charge, jamais à décharge. Dans le
milieu judiciare, on s’est même permis de nous voler des lettres très
importantes Notamment une dans le dossier de l’enfant. Cette lettre était
écrite par le médecin qui avait envoyé l’enfant en urgence. Elle donnait bien
le diagnostic de maladie de Lyme. A partir du moment où on l’a réclamé, cette
lettre a disparu. Lorsque nous avons réclamé, on a failli être pris pour des
fous. Cette lettre n'aurait jamais existé !... Oui ils l’ont écrit.
Heureusement que l’avocat avait vu cette lettre, que la famille l’avait vue que
d’autres personnes l’avaient vue parce que sinon… Alors les parents de
l’enfant, écœurés, ont dit que, tant que cette lettre ne réapparaissait pas,
ils quitteraient le territoire français parce qu’ils n’avaient plus foi en la
justice française. Effectivement, ils ont quitté le territoire français, tous
ensembles et ils sont menacés aujourd’hui de six ans de prison s’ils
reviennent en France. Ce sont, soit disant, des parents irresponsables, qui ont
mal soigné les enfants et qui les ont mis dans une secte... Nous avons
également tous été menacés de mort !
Je me souvient d’un gag exemplaire. A cinq heure du
matin, on trouve des journalistes transis dans leur voiture. On leur demande ce
qu'ils faisaient là. On ne savait pas qui ils étaient. L'un d'entre eux nous
répond que c'est son directeur qui lui a dit d'attendre ici parce qu’avec le
choc que vous avions vécu, nous risquions un suicide collectif. Il fallait
qu’ils soient là pour le scoop. La nuit, on élève des petits poussins à la
ferme et on met une petite lampe infra rouge qui s’allume automatiquement vers
3 h du matin quand il fait trop froid. Quand ils ont vu cette lumière s’allumer
ils ont cru qu’on était en train d’allumer des incendies pour se
suicider ! Ils n'osaient plus sortir de leur voiture , ils ont eu très
peur !
J’ai fait sept mois et demi de prison. En deux fois, en
tant que prévenue d’abord et puis après en tant que condamnée. Et je suis
encore en cassation, donc je risque encore une année de prison alors que je
n’ai absolument rien à me reprocher ni sur le plan professionnel ni sur le plan
de citoyen. Officiellement, aucune plainte n'a été déposée. Tout ceci est basé
sur des rumeurs. Je pense que l'ADFI a participé à nous détruire. Tout ceci a
été volontaire. On était peu nombreux, pas internationaux, donc le bouc émissaire
idéal. . En ce qui concerne l'ordre des médecins, on m’a refusé le recours au
Conseil d’Etat en me disant qu’il n’y a aucune raison de casser mon dossier.
Donc je suis radiée à vie. Je dirai comme mon collègue le docteur SCOHY que je
suis ravie d’être exclue de cette secte là !
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diabolisation, dénonciations
calomnieuses,
Opérations blanches : harcèlement médiatique avec manipulation
médiatique ; harcélement judiciaire avec descente de police, perquisition,
emprisonnement, humiliations ; harcélement administratif (DDASS) avec
tortures psychologiques sur enfant et placement d’enfant
Type de Harcèlement : psychologique, physique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI, Ordre des Médecins
Attaque dirigée contre la liberté de culte, de conscience et de pensée et la
liberté de choix thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation de la personne avec épuisement psychologique, physique et
financier, perte de l’outil de travail,
Victimation importante de l’entourage avec destruction
du couple et de la famille,
Victimation grave des enfants
Cas particulier : la RUMEUR et la DIABOLISATION sont mises en place par l’ADFI
pour détruire une famille et ce dans le but de protéger les trusts
médicopharmaceutiques et agroalimentaires
11 - Didier Sanchez
Discrimination dans le schow-business
Je suis musicien, arrangeur, compositeur et membre de
la religion Raèlienne, ce qui m’a valu d’être exclu du groupe musical auquel j’appartenais.
Je travaillais depuis plusieurs années dans un groupe connu dans le Languedoc
"Ricoune et les Counasses". ( à vérifier l'orthographe) RICOUN, le
patron du groupe connaissait très bien tous les Maires des petits villages,
tous les membres des comités des fêtes. On lui a rapporté que des gens,
soi-disant des Renseignements Généraux, étaient allés voir les maires et les
responsable des comités des fêtes pour leur dire que j'étais dans une secte.
C'est pourquoi il fallait me virer. Au début, on se laissait pas trop faire.
Mes amis m'ont cependant reproché d'arborer le symbole de la religion
raellienne. Mais eux aussi ont leur croix. Je ne vois pas pourquoi je
n'afficherais pas ce que je suis si eux affichent ce qu'ils sont. C'est la
liberté de chacun, et je ne faisais pas de prosélytisme. On avait tellement de
succès qu'on a été contacté par une major compagnie, EMI Music. Ils sont venus
de Paris en avion pour nous entendre, on a signé le contrat et on est monté
enregistrer à Paris.
Une semaine après avoir enregistré, le groupe m'a
convoqué pour me dire que j'étais viré parce que j'étais raèlien. Ils ont eu
peur pour la carrière du groupe, que les journalistes disent que le groupe est
une secte... Ils reprenaient toutes les rumeurs à leur compte alors qu'ils
avaient lu les livres de Rael et qu'ils les avaient appréciés. J'ai donc été
viré à cause de mon appartenance à la religion raeliennne. J'ai fait signer au
groupe un papier concernant cette exclusion. Ils ont justifié cette exclusion
pour " des raisons de stratégie marketing, en raison de mon appartenance
philosophique. " Toujours est-il que, pour des raisons inconnues, le
single qu'on avait enregistré n'a jamais vu le jour et que ce groupe s'est
retrouvé perdant dans l'histoire. Maintenant ils végètent et moi je m’en porte
très bien parce que je travaille de mon coté en studio.
Il y a un grand changement par rapport aux années 70. A
l'époque, il était de bon ton d'avoir un maître spirituel, une philosophie.
Maintenant, le retournement de situation est complet. On passe pour un arriéré
mental si on suit des idées qui nous plaisent, si on sort un peu de la norme.
Dans le milieu musical, j'ai été étonné de voir à quel point les gens sont
bornés et fermés. Ils sont prêts à aller manifester pour conserver les droits
d'intermittent du spectacle mais il n'y a plus personne pour défendre les
libertés et notamment la liberté d'expression. Etre artiste, c'est aussi
défendre les liberté en dénoncant ce qui ne va pas pour faire en sorte que
chacun puisse être ce qu'il est.
<!--Fichier crŽŽ par le
filtre ClarisWorks HTML Filter 2.0-->Aspect Criminologique :
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : RG
Attaque dirigée contre la liberté de culte, de conscience et de pensée
Aspect Victimologique :
Victimation de la personne
12 - P. AUBERGER
Semer le trouble et la division dans les
familles
Je suis Scientologue depuis 3 ans et je travaille dans
la restauration en tant que cuisinier. Je voudrais parler de faits qui
remontent à peu près à 2 ans. J'étais chef de cuisine à l'hôtel Carlton à
Lausanne où j'ai rencontré Mr François Lavergnat, président du GPFI, le
Groupement de la protection et de la famille et de l'individu. En fait j'ai
rencontré cette personne dans le cadre de mon
travail. Mon patron avait contacté ma famille pour dire que j'avais des
problèmes parce qu'il savait que j'étais Scientologue et moi je voulais partir
de mon travail.
Mon père me téléphone à deux heures alors que j'étais
en plein travail. Il me dit : “ Est-ce que tu peux venir dans le salon
VIP. ” Il y avait mon patron, ma mère à ma droite, mon père à ma gauche et une
personne, au milieu, qui se présente : “ François Lavergnat, ennemi n°2 de la
Scientologie. ” J'ai répondu : “ Pierre Auberger chef de cuisine. ” Il a
commencé à me parler et à critiquer tout de suite ma religion, à dire que ce
que je faisais n'était pas bien, que j'avais encore le droit de choisir parce
que cela ne faisait peu de temps que j'étais Scientologue. Il a beaucoup
argumenté en disant que la Scientologie faisait beaucoup de mal. Il m'a montré
une K7 vidéo qu'il a fait lui-même et qui relate l'histoire de sa soeur.
Ca commence comme ca : “ Cet homme va pleurer toutes les semaines sur la tombe de sa sœur, morte à cause de la Scientologie... ” Cela a créé un effet de stress énorme pour mes parents. Mon patron était à moitié fou. Moi je savais pas trop quoi dire. J'ai dit que la Scientologie m'avait apporté beaucoup de bien et que j'avais gagné beaucoup de choses. Ce qui est complètement vrai. Après, j'ai essayé de calmer le jeu avec mes parents parce que cela devenait un conflit tel que j'ai failli me battre avec mon père. Ils n'acceptaient pas du tout ma position parce que c'était contraire à beaucoup de leurs idées. J'ai mis un an à avoir de nouveau des rapports normaux avec mes parents. Il y a peu de temps j'ai rencontré le frère de François Lavergnat qui m'a appris que cette sœur qui s'est suicidée n'a jamais été Scientologue. François Lavergnat n'a jamais arrêté de harceler sa famille.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires, désinformation
Opérations blanches : harcèlement professionnel
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de culte, de pensée et de conscience
Aspect Victimologique :
Victimation grave, processus d'exclusion
Destruction de la famille
Nous avons rencontré un jeune homme et son avocat,
ce jeune homme a été injustement condamné pour viol sur
mineure de moins de quinze ans. Il a simplement servi d’objet pour diaboliser
un NMR en secte dangereuse. L’A.D.F.I. est très présente dans ce procès et J.
Abgral sera nommé expert. Le jeune homme sera victime de harcèlement
psychologique, tortures psychologiques et techniques d’isolement.<!--Fichier crŽŽ par le
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Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diabolisation de cette NMR,
manipulation médiatique et désinformation
Opérations blanches : harcèlement judiciaire avec tortures psychologiques et
humilaitions, techniques d’isolement, dérives judiciaires et abus de pouvoir au
niveau de la justice
Type de Harcèlement : psychologique et physique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de culte, de conscience et de pensée
Aspect Victimologique :
Victimation très grave de la personne avec décompensation psychologique et
troubles psychiatriques, épuisement psychologique, physique et financier, perte
de l’outil de travail, exclusion symbolique et réelle
Victimation importante de l’entourage
Note : l’UNADFI va se servir de cette affaire pour
diaboliser cette NMR, l’UNADFI sera très présente pendant le procès et le Dr
Abgrall sera nommé expert.
Lille, le 19 avril 2000
1 - Monsieur Thierry BECOURT
La liste noire
Le 22 Janvier 1996, au lendemain de mon
anniversaire, un de mes amis me dit : “ Tu as vu, tu es dans la
Voix du Nord. Dans la liste parlementaire sur les sectes, il y a Institut de
Psychanimie ”. Psychanimie est un néologisme signifiant psychologie de
l’âme. Cette association fonctionnait sur le territoire français et travaillait
avec les pays francophones comme la Belgique, le Zaïre etc. J'ai toujours été
élu membre du bureau. S’il y avait eu un problème quelconque dans cette
association, j’aurais été effectivement aux premières loges. Je n’ai donc
jamais eu de plaintes, d’enquêtes, de malversation quelconque. Aucun de nos
étudiants et étudiantes ne se sont plaints de nos activités.
Ma première réaction a
été de croire à une erreur.. Aussitôt j’ai pris le téléphone pour appeler,
entre autres, M. GEST, le président de la commission. J’ai mis 6 mois pour
avoir un rendez-vous au Ministère de l’Intérieur où j'ai rencontré le Général
MORIN et Mr GUERRIER de DUMAS, responsable de l'Observatoire des Sectes,
l'ancêtre de la Mils. Je leur ai dit : “ Messieurs, c’est à vous
de me dire pourquoi je suis sur cette liste ! Il n’y a rien contre moi ”.
Ils m’ont dit : “ Il y a peut-être erreur Monsieur, on va rectifier
ça ”. En rentrant, je leur ai écrit que je prenais note qu'ils allaient
rectifier cette situation. Tous les deux m'ont écrit : “ Nous n'avons
jamais dit ca. Nous étions là simplement pour vous écouter ”. J’ai alors
compris qu’il ne fallait plus se défendre mais attaquer, d’autant plus que,
évidemment, je n’étais pas le seul président d’association qui n’avait rien à
voir sur cette liste. Il y a quelque temps j’ai demandé à la CNIL - Commission
Nationale Informatique et Liberté -
si j'étais sur les listes des fichiers de police. La CNIL m’a répondu
: “ Vous n’êtes pas sur les listes. Vous pouvez attaquer en
diffamation pour excès de pouvoir le président du rapport parlementaire ”.
C’est donc ce que je fais depuis Juillet de l’année dernière.
J'ai donc
écrit au Tribunal Administratif la lettre suivante dont voici des extraits qui
permettent de mieux comprendre les préjudices que j'ai encourus :
- 1. Au niveau familial : Utilisation de cette injustice par mon épouse dans le cadre de mon divorce en cours et dans le but de me retirer tout droit de visite sur mes 3 enfants. Étant enseignant de profession, j’ai toujours été un père présent pour l’éducation journalière, les vacances etc. Cela fait deux ans que je ne vois plus mes enfants, après 20 ans de mariage.
- 2. Au
niveau professionnel : Nombreuses perturbations et vexations, perte
d’emploi évitée de justesse. en tant qu’enseignant. J'ai menacé de faire
intervenir un avocat lillois, spécialiste des droits de l’homme. Depuis ce
moment-là, on me laisse tranquille. Je n’avais eu aucun problème dans mon
établissement. Blocage professionnel évident, dans l'Éducation Nationale et
dans le privé où j’enseigne, à cause de cette étiquette qui me ferme désormais
toutes les portes d’une possible évolution de carrière.
3. Au niveau syndical : J’étais représentant syndical de la CFDT,
membre de la commission juridique du Nord et défenseur aux Prud’hommes. J'ai du
démissionner de ma place de délégué et défenseur aux Prud’hommes, suite à des
rumeurs sur ma citation dans ce rapport. Quand j’ai demandé à mes collègues
syndicalistes de me défendre, ils ont levé les bras au ciel et regardé en
l’air, en me disant : “ Oh, tu sais les sectes, c’est délicat...
Cela va nous retomber dessus. Le syndicat CFDT ne peut pas se permettre ça...”
4. Au niveau
moral : Déshonneur, obligation constante de me justifier, constamment
victime de suspicion à partir du moment où est collé l’étiquette de secte et
que l'on est cité dans le rapport parlementaire.
5. Au niveau financier :
Préjudice financier qui se compte en dizaines de milliers de francs.
Déplacements, communications téléphoniques, actions, recours divers etc...
6. Au niveau associatif : Perte
importante de nouveaux adhérents, impossibilité d’expression publique :
refus de location de salle, retrait de bulletins municipaux, retrait de
subventions. Menace sur notre local régional, dépendant de la Mairie et visité
à mon insu par je ne sais qui... Préjudice financier élevé au niveau associatif
évidemment.
Je demande au législateur s’il peut y avoir en France des espaces de non
droit lorsqu’un citoyen est mis en cause par une commission parlementaire qui
n'a rien prouvé. Est-il possible à un citoyen de se voir rayer, ainsi que son
association, d’une liste où il est mis par erreur dans la mesure où aucune
information ou preuve quelconque ne fut
apportée depuis la parution du rapport. L’association de Psychanimie et
moi-même, en tant que président, sommes manifestement ici devant un excès de
pouvoir remettant gravement en cause la démocratie. J’engage tout le monde ici
à faire un recours en justice.
Je me suis
présenté, à plusieurs reprises, devant l’ADFI qui m’accuse d’une chose bien
particulière, c’est de ne pas penser comme tout le monde. Un jour, au téléphone
la présidente de l'Adfi Lille, Mme Ovigneur m'a demandé : “ Mr. Bécourt
dites-moi un peu, quel est votre position par rapport à Dieu ou à Jésus ?
” J’ai répondu “ Madame, ça ne vous
regarde pas ”. Elle insiste : “ Allez, comme ça, rien qu’entre nous
… dites-moi ? ”. J’ai répondu : “ Écoutez, pour moi Jésus,
Bouddha, Mahomet, Krishna etc. ce sont des personnages de haut niveau, venus
sur la terre pour apporter une sagesse à l’humanité. Mais pour moi, c’est
pareil, c’est une continuité. ”. Elle m’a répondu, offusquée “ Oh,
mais Mr Bécourt, je ne vous autorise pas à parler comme ça de Jésus. D’ailleurs
vous ne pouvez pas parler de Jésus et de la religion catholique avec de telles
conceptions ”.
J’avais
également écrit à Mme Tavernier, en lui demandant les raisons pour lesquelles
je figurais dans le rapport parlementaire. Dans cette lettre, je démontrais que
j’avais subi des préjudices au sein de mon établissement. En tant que
sophrologue de formation, je donnais, depuis 10 ans, des cours de sophrologie à
des élèves de 6 ème et de 5 ème, aux professeurs et à mes collègues
documentalistes. Mon Chef d’établissement m'a dit : “ Attention, ici on
ne prend pas de risques, parce que la sophrologie est souvent utilisé par les
sectes. Il vaudrait donc mieux que tu arrêtes de faire de la sophrologie dans
l’ établissement ”. Et ceci alors que j’avais l’assentiment et l’accord de
tous depuis 10 ans et que nous étions même montrés comme établissement pilote
grâce à cela. J'’ai donc fais mention de ceci auprès de Mme Tavernier, de
l’UNADFI. Elle m'a répondu par lettre : “ Je ne sais pas du tout pourquoi,
vous avez été cité, il y a peut-être une erreur, mais ceci dit, je crois
comprendre : vous faisiez de la sophrologie et la sophrologie c’est
dangereux. La sophrologie doit être mise entre les mains des médecins, vous
comprenez, pas du tout entre les mains des enseignants, ça doit être pour ça
que vous êtes placé dans la liste des sectes ”.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires avec manipulation
médiatique
Opérations blanches : harcèlement médiatique et administratif (CNIL et Conseil
de l’Ordre)
Type de Harcèlement : psychologique, professionnel et religieux
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et ADFI
Attaque dirigée contre la liberté de
choix thérapeutique, la liberté de culte et de pensée.
Aspect Victimologique :
Victimation, Destruction de la personne et de l’entourage, mise en péril de la
liberté associative
2 - Monsieur Moulinet
“ Sectes : la Chasse est ouverte ”
J’ai rejoins
l'Église de l’Unification il y a 25 ans à peu près et j’ai eu affaire à l’ADFI
depuis sa création.. J’ai entendu plusieurs témoignages dramatiques, notamment
à Paris, avec des gens qui pleuraient. Quand je les écoutais, je me suis dit
que nous aussi étions passé par là. Nous avons eu des perquisitions et pas mal
de problèmes. Je me suis aperçu qu'en fait, on s'était habitué. On s’est un peu
blindé. Ce qui est assez particulier dans le Nord, c’est le problème de
location de salles. Dès que notre mouvement veut organiser une réunion dans un
hôtel ou ailleurs, systématiquement les salles sont refusées. Souvent, dès
qu’on envoie les invitations, le pauvre propriétaire de la salle reçoit des
coups de téléphone. Je ne sais pas exactement ce qu’on leur dit, mais en
général, ça les terrorise. En tous cas, même si le contrat est signé, et bien signé,
c’est impossible d’y faire la réunion.
J’ai organisé une réunion à Paris qui devait accueillir 1.000 personnes
venues d’Europe et qui a été annulée au dernier moment. Un de mes amis m'a
dit : “ Je ne sais pas comment tu tiens ”. Chaque fois qu’il y
a une réunion, j’ai pratiquement une crise cardiaque jusqu’à ce que la réunion
se passe et se termine.
Le 20 Novembre
on voulait organiser une petite réunion sur le thème du couple intitulé “
S’aimer pour toujours ”. Donc, on
envoie quelques invitations et
aussitôt paraît un Communiqué de Presse de l’ADFI Nord
Pas-de-Calais : “ Attention danger, Samedi 20 Novembre doit se tenir
un exposé débat intitulé ‘‘s’aimer pour toujours’’ organisé par la ‘‘
Fédération des Familles pour la paix ’’. L’ADFI Nord Pas-de-Calais vous informe
que derrière ce titre et le thème, –
à priori honorable de cette conférence
– cette Fédération est en fait une émanation chargée de prosélytisme pour le
compte de ‘‘la secte totalitaire MOON’’, ” ( … donc, là le pauvre
restaurateur commence à trembler) “ cette secte est épinglée et
répertoriée dans les rapports successifs consacrés aux sectes coercitives, dont
celui de 1999, intitulé “ les sectes et l’argent ” ”. C’est signé
Charline DELPORTE. Si le Communiqué de Presse ne suffit pas pour le
restaurateur, c’est l'article dans Nord Eclair qui achève le travail de sape.
En conséquence le pauvre restaurateur a craqué. On y faisait des conférences
depuis un an environ, une fois par mois, sans aucun problème… Il nous a adressé
le fax suivant : “ Urgent, suite aux
différentes conversations avec plusieurs personnes, dont la presse, je suis
dans l’obligation d’annuler le séminaire de demain ”. Les pressions pour
refus de salle est une activité typique de l’ADFI du Nord.
Le plus dur a été en 1992 lorsque Mme MOON est venue dans le Nord. J’avais
loué une salle à cette occasion et en rentrant chez moi après la signature du
contrat j’entendais à la radio que, pratiquement déjà, le contrat était cassé.
Les gens étaient absolument terrorisés.
Nous avons deux fois été victimes d'attentat à la bombe. Une fois en 1976,
une jeune fille a perdu sa main dans l’attentat et en 1996, juste au moment où
le rapport parlementaire a été publié. Plusieurs articles étaient parus dans la
presse dont celui du Point qui était intitulé : “ Sectes : la
chasse est ouverte ”. Quelques jours après, on a eu une bombe dans notre siège
social, dans le 14 ème arrondissement. Il était quatre heures du matin.
Heureusement, personne n'a été blessé… Des témoins ont vu une voiture qui s’est
arrêtée, deux ou quatre personnes qui ont déposé une valise. L’enquête s’est
arrêtée là...
Autre cas. A
l’époque, j’étais à Roubaix. Deux journalistes d’Antenne 2 prennent rendez-vous pour un thème tout à
fait différent. J’ouvre la porte et à ce moment là je vois un petit
journaliste, Mme OVIGNEUR de l’ADFI Lille et un grand journaliste derrière, en
train de filmer. Je demande : “ Qu’est-ce qui se
passe ? ” J’ai dit : “ Écoutez
Madame, désolé, nous vous avons déjà invité" - elle nous parlait souvent
au téléphone - mais là, elle n’avait rien à faire. Elle s’est mise à hurler : “
Vous avez toujours des choses à cacher”. Je lui demande de sortir. Pendant ce
temps là, bien sûr, le journaliste filmait. Quelques jours plus tard tout ceci
figurait dans un reportage à la télévision intitulé “ La Mamie contre les
Gourous ”. On me voyait mettre dehors Mme Ovigneur et les gens ne pouvaient pas
savoir comment ils s’y étaient pris. J’avais beaucoup de cas de personnes qui,
au niveau de leur travail, ont dû souffrir. Surtout depuis la parution du
rapport parlementaire, parce que, maintenant tout le monde
dit : “ Vous êtes cités dans le rapport parlementaire ”...
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires avec manipulation
médiatique, opérations terroristes (deux attentats à la bombe), menaces sur les
personnes et l’entourage.
Opérations blanches : harcèlement administratif avec
suppression de salles, harcélement médiatique, harcélement judiciaire (perquisitions,
descente de police).
Type de Harcèlement : psychologique, physique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de conscience, de culte et de pensée.
Aspect Victimologique :
Victimation grave, destruction de la personne et de l’entourage entraînant
traumatismes pshysiques et psychologiques,
Psychiatrisation avec faille paranoïde liée à
l’instillation de la peur par les antisectes, somatisations graves
Mise en péril de la liberté associative
3 - Catherine
CRAMPON
De la délation comme outil de nuisance et de vengeance.
Je viens
témoigner ici au sujet d'une dénonciation calomnieuse à l’égard de Gabriel
BEAUMONT dans le cadre de son activité professionnelle. Je suis directement
concernée par cette accusation puisque je suis la compagne de Gabriel et que ce
sont mes parents qui ont monté le dossier avec l’ADFI Nord Pas-de-Calais. Comme
lui, je suis en train de perdre mon travail. Témoigner, c’est pour moi la
possibilité de réparer un peu ce qu’ont fait mes parents "pour mon
bien" comme ils le disent ! Gabriel ne peut pas être présent
aujourd’hui car il a rendez-vous avec sa direction pour conclure sa procédure
de licenciement.
Mon père est
entré à l’ADFI (Lille?) en 94 avec ma mère. Maintenant il est au Conseil
d’Administration. de l’ADFI. C'est un scientifique qui enseigne la géologie, la
science de la terre à l’Université de Lille ainsi qu’à l’IUT de Béthune.
Depuis près de
20 ans, Gabriel est cadre et formateur à l’INFIP - Institut National de
Formation Professionnelle. J’ai suivi une formation avec lui, il y a quelques
années. Par la suite je suis devenue formatrice dans l’équipe que Gabriel a
monté au sein de l’INFIP. J’étais psychomotricienne de formation et j’ai
rejoins cette équipe pluridisciplinaire pour répondre au mieux à l’attente des
clients de l’INFIP. Plus de 3.000 personnes ont suivi des stages avec Gabriel
depuis les années 80. Il n’y a eu que des évaluations positives, suite aux
formations. Toutes ces évaluations mettaient en évidence la rigueur et
l’ouverture de Gabriel qui donne une liberté d’action et de paroles aux
stagiaires. La formation que propose Gabriel s'intitulait : “ l’approche
holistique de l’homme et du réel ”.
Mes parents
n'ont pas appréciés que je me mette en ménage avec Gabriel, d'abord parce qu’on
a une différence d’âge importante - dix huit ans d’écart - et qu'il est
“ séparé ” de sa femme - "même pas" divorcé - avec deux
enfants majeurs. Mes parents m’ont reproché en fait d’avoir changé. A partir du
moment où j’ai pris mon indépendance, où j’ai commencé à voir leur jeu et leur
mal être, c'est devenu insupportable pour eux.
Donc mes parents
et mon ex-ami prennent contact avec l’ADFI qui monte un dossier. L’ADFI envoie
le dossier à PROMOFAF en septembre 98. PROMOFAF est l'organisme qui gère les
fonds de formation, les 1 % de la masse salariale. C'est aussi un client de
l’INFIP puisque l’Institut lui fait des offres de services. Jusque là on est au
courant de rien. Ce dossier est également envoyé à la MILS, au conseil national
de l’ordre des médecins, à la DASS Rhône-Alpes, la DDTEFP Rhône ( Direction
Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle )
ainsi qu’à Dijon.
En janvier 99, Gabriel
apprend par l’INFIP qu’il fait l’objet d’une dénonciation écrite présentée en
septembre 98 par Charline Delporte, la présidente de l’ADFI Nord Pas-de-calais.
Rapidement Gabriel a répondu, en sachant à qui le dossier a été envoyé. Il a
fait un dossier de réponse point par point à toutes ces accusations qui ne reposaient
absolument sur rien du tout. Ce ne sont que des interprétations de ce que j’ai
pu dire à mes parents en essayant de les rassurer. Mes parents sont venus chez
moi, glaner des information. Ils ont observé des drapeaux tibétains accrochés
dans un arbre... Il faut dire que Gabriel parraine des enfants tibétains depuis
longtemps.
En Octobre 99, le dossier est envoyé à
l'ANFH qui est, au niveau de la formation, un organisme encore plus importante
que PROMOFAF. Ils envoient ça à l’ensemble des délégations régionales, chacune
à son tour l’envoyant à l’ensemble de ses adhérents : les responsables de
formation, les directeurs d’hôpitaux qui, eux, prennent contact avec les autres
hôpitaux qui étaient en relation avec PROMOFAF, lequel se met en contact aussi
avec l’INFIP, c’est à dire que tout se boucle et ça fait un énorme piège. Là
dessus donc les formations proposées par Gabriel Beaumont ne peuvent plus se
donner : il est inscrit en rouge
partout, dans les bureaux de formation et celui des directeurs. A la suite de
çà, il va être licencié. C’est un licenciement technique puisqu’il n’y a aucune
faute. L’INFIP ne peut rien reprocher à Gabriel. Simplement l’outil de travail
est pourri quoi... Et donc moi je perds aussi mon travail. Je travaillais aussi
avec un autre organisme de formation en 98. Ca se passait très bien. Mais
hélas, j'en avais parlé à mes parents qui sont allés pourrir la situation. Avec
Gabriel, nous avons contacté trois avocats pour avoir leur avis. Tous sont
horrifiés par ce qu’ils peuvent lire. Ils n’en reviennent pas.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires avec dénonciations
calomnieuses et lettres anonymes
Opérations blanches : harcèlement administratif et
professionnel
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et mouvements catholiques, Ordre des
Médecins, Organisme de Formation d’Etat
Attaque dirigée contre la liberté de
choix thérapeutique, la liberté de pensée et la liberté de formation
Aspect Victimologique :
Victimation grave, destruction de la personne, de la famille et de l’entourage,
épuisement financier et perte d’emploi
Psychiatrisation avec incitation au suicide.
4 - Serge BIGAYON
De la discrimination à la dépression.
Je suis l’un des tout premiers élèves qui a
démarré la formation avec Gabriel Beaumont. Un médecin psychiatre m’avait
demandé, pour ma profession, de pouvoir intervenir en techniques
psycho-corporelles. Je ne savais pas vraiment ce que j’allais trouver dans
cette formation, à part ce que j'en avais lu dans le catalogue de l’INFIP.
Durant trois ans, j’ai suivi cette formation qui durait quatre années. Le
Directeur des ressources humaines m’a demandé de ne pas terminer cette
formation parce que je risquais éventuellement de m’installer à mon compte et
donc de ne pas rendre à l’hôpital les bienfaits de ce que j’aurais pu ramener
de la formation. Il y a 3 ans, j'ai voulu divorcer. Ma femme a appelé Mme
Crampon, la mère de Catherine. Quand je suis parti de chez moi, un peu à la
hâte, j’ai laissé tous mes documents qui, sortis du contexte, ont été repris
contre le formateur. Je suis en train de mener deux combats en même temps,
c’est à dire le divorce et l’accusation de participation à une pseudo-secte… Pour
la procédure de divorce, les avocats ont mis en avant le fait que j'aurai suivi
une formation qui serait sectaire. C’est difficile de se battre parfois. A
certains moments on a besoin de gens qui nous aident. Dernièrement, je me suis
retrouvé à prendre du Téralène et du Tranxène... J’ai eu des envies de suicide.
A un certain moment je me disais : bon ça dure depuis trop longtemps. Il
faut que je dorme, que je me libère de tout ça.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires avec dénonciations
calomnieuses et lettres anonymes
Opérations blanches : harcèlement administratif et
professionnel
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI, Ordre des médecin, Organismes de
Formation d’Etat et liés au CHR.
Attaque dirigée contre la liberté de
choix thérapeutique, la liberté de conscience et de formation.
Aspect Victimologique :
Destruction de la personne de la famille et de l’entourage, épuisement
financier et perte d’emploi
Incitation au divorce
5 - Sabine
Une formation interrompue par la désinformation...
Je suis infirmière dans un service de soin.
Je m’occupe des personnes qui sont en difficulté avec l’alcool. Je travaille
dans ce service depuis plus de 10 ans. J’avais envie de trouver autre chose que
ce que m’avait apportée ma formation psychiatrique. Je pensais que ça pouvait
être intéressant de travailler à un niveau corporel et psychocorporel avec les
patients hospitalisés chez nous. Ceci m’a amené à demander une formation à
l’INFIP, et j’y ai suivi ma première année de formation en 1990.
J’ai suivi la 1ère et la 2ème
année. Pendant 7 ans, j’ai demandé la 3ème année de formation et pendant 7 ans, elle m’a été refusée. Quand
j’ai démarré la formation, je travaillais sur le centre hospitalier de
Valenciennes et la troisième année m’avait été refusée par le chef du
personnel, un célèbre militant anti-IVG qui voulait former tout le personnel
hospitalier à la méthode VITOZ. Il critiquait l’INFIP en parlant de " leur
catalogue de supermarché de relaxation …”. Déjà lui, à l’époque, il parlait de secte. C’était il y a 7
ans... Bien avant que commencent les attaques contre Gabriel Beaumont. Le
médecin avec qui je travaille avait, lui même, été formé par Gabriel Beaumont.
Pendant les sept années où j’ai demandé ma formation, il a toujours appuyé ma
demande.
L’année dernière je
reçois enfin l’acceptation pour la prise en charge de ma 3 ème année, je me
vois déjà psychothérapeute corporelle… Depuis 10 ans, j’avais mis en place des
choses au niveau de mon service : prise en charge individuelle de patients
en relaxation, en activité corporelle... J’avais de plus en plus de demande de
prises en charge individuelle. En début
d’année, le responsable de la formation continue reçoit cette lettre dans
laquelle Gabriel Beaumont est accusé de pratiques sectaires. Et alors là, ça a
été vraiment comme une bombe. Tout de suite j’ai été convoqué par mon médecin chef. Pendant à peu près une heure, j’ai
vraiment eu l’impression d’être au tribunal.
Trois semaines plus tard, j’ai, à nouveau, été appelé dans le bureau
du médecin qui m’a simplement annoncé qu’il avait complètement modifié les
objectifs des prises en charge corporelles des patients. Il exigeait que soit
appliqué et proposé aux patients, dans le service, certaines techniques de
relaxation et, en tout cas, pas celles que je proposais. Il y a des mises en
garde de l’ordre des médecins sur les techniques parallèles thérapeutiques
parallèles. Ils veulent revenir à ce qu'ils appellent des “ techniques
conventionnelles ”. Un centre de post-cure alcoologique a été ennuyé aussi
à ce niveau là. Pendant plus d’une quinzaine d’heures, sur les 39 h que je
travaille par semaine, j’avais la possibilité de faire des choses qui m’intéressaient
et qui, à mon sens, avait un intérêt pour le patient. Et tout ça s’est arrêté.
Une chose est claire : je ne pourrai jamais terminer ma formation. J’ai
donc une année de formation aux techniques de massage plus 3 années de
formation longue aux techniques d’expression corporelle et de relaxation
complètement foutues en l’air …
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires avec menaces et
lettres anonymes
Opérations blanches : harcèlement administratif et
professionnel
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et Ordre des Médecins
Attaque dirigée contre la liberté de
choix thérapeutique et la liberté de formation
Aspect Victimologique :
Victimation et destruction de la personne, Epuisement Psychologique, attaques
des méthodes de soins considérées comme pratiques non reconnues
6 - Albert DELBAUCHE
Quand l'Église traque les hérétiques...
J'ai commencé à enseigner le yoga à Saint
Quentin, en 1968. Rapidement j’ai eu beaucoup d’élèves. Des francs-maçons
voulaient que je participe à leurs activités. Moi, je voulais rester
complètement neutre. Immédiatement on s’est mis à me supprimer les salles où
j’enseignais… Un soir où il neigeait, je m’aperçois qu’il n’y a pas de
chauffage dans la salle. Les profs de gymnastique avaient ôté les fusibles pour
qu’on ne puisse pas travailler. Tout de suite j’ai eu un contrôle fiscal avec
taxation d’office complètement démesurée.
J'ai fait le chiffre que j'aurais dû faire dans l'année en 3 ou 4
années... J’aurai dû être ruiné totalement mais j'ai été jusqu'au Conseil
d'État. Je me suis marié avec une élève et nous avons eu un enfant. Mais son
père, franc-maçon, n'était pas du tout d'accord. Il trouvait que je n’étais pas
un parti intéressant, pas assez riche, trop original...
Dans le même temps, je
découvre les apparitions christiques de Dozulé dont certains ici ont peut-être
entendu parler… Hé bien s’ils en ont entendu parler, c’est parce que je les ai
diffusées. Entre 72 et 78, une mère de famille de 5 enfants a vu apparaître une
gigantesque croix en ouvrant les volets. Cela s’est reproduit six fois. Elle
trouvait ça fou et n'a pas voulu y croire. A une cinquantaine de reprises, elle
a reçu des paroles en latin et un message qui se complétait à chaque fois. Des
pratiques absolument œcuméniques qui appartiennent à toutes les religions de la terre ont été transmises à cette mère
dont le niveau intellectuel est celui du certificat d’études. Toutes les
communications reçues étaient enregistrées par les sœurs de l’école religieuse
où elle reprisait et repassait… L'église voulait garder le secret absolu
jusqu'à ce que cela arrive aux oreilles de Mr Gérard Cordonnier qui a mené une
enquête approfondie. Il était persuadé que ce message était fondamental pour
l’humanité. Les spécialistes disent que c’est aussi important que Fatima ou
plus important que Fatima. Malheureusement, il se tue dans un accident de
voiture. L’église récupère tous les documents chez la veuve et l’affaire est
complètement enterrée.
Jusqu'à ce que je
découvre certains documents relatifs à cette histoire. A cette époque, pendant
6 mois, tous les week-ends je fais St Quentin - Dozulé… Cette femme me confie
les enregistrements de cette révélation et avec mes amis nous décodons tous ces
cahiers… Nous avons le message intégral malgré l’Eglise qui a tout fait pour
garder le secret sur cette affaire. A partir de là, l’Eglise me déclare la
guerre absolue. Alors que j’ai envoyé le texte de ces apparitions à Monseigneur
Lustiger en premier ainsi qu'à tous les évêques. Entre en scène l’abbé
Trouslard qui est en relation avec mon ex-beau-père. Il a tout fait pour casser
mon mariage. Il fait un témoignages de quatorze pages au Tribunal pour détruire
mon foyer… Ma pauvre femme disait : “ C’est toi ou eux. Je n'en
peux plus, ils sont tous sur moi. ” D’après lui, j’avais même fait mourir
une femme... Il a employé toutes les diffamations possibles et imaginables
avec, par exemple, une page entière dans le Courrier Picard avec des montages
de photos et des titres comme : " Le Gourou Fou ” ou bien “ Une femme
dans l’anxiété ”. Il inspirait des articles, chaque année, dans beaucoup
de journaux sur : “ La secte de Dozulé ”, “ La croix
glorieuse de Dozulé ” etc.. Comble de l'humour, le journal communiste l’Humanité
dénonce les visions de Dozulé comme n’étant pas orthodoxes. Nous avons
l'article.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires avec menaces et
lettres anonymes, menaces faites sur les proches
Opérations blanches : harcèlement médiatique,
harcélement judiciaire, harcélement administratif (FISC, suppression de
salles).
Type de Harcèlement : psychologique, physique, professionnel et religieux
Réseau d'influence impliqué : UNADFI, FM et services
spéciaux de l’église catholique (un prête proche de Mr Alain Vivien), Ordre des
Médecins
Attaque dirigée contre la liberté de
choix thérapeutique et la liberté de pensée.
Aspect Victimologique :
Victimation grave et triple destruction de la personne, de la famille et de
l’entourage, Epuisement Psychologique et financier, Incitation au divorce et au
suicide, le père ne pourra plus voir son fils
L’antisecte peut opérer dans un tribunal grâce à des
complices, la phrase : “ il ne faut pas discuter avec le diable, il gagne
toujours”
a de toute évidence été aussi utilisée par des avocats
soit devant les tribunaux, soit devant l’ordre national des médecins pour
empêcher l’accusation de se défendre : “ vous allez voir, il est tellement
machiavélique qu’il va vous faire croire qu’il a raison”, et si jamais l’accusé
prouve qu’il a raison la partie adverse attaque de cette façon : “ vous voyez
il arriverait à vous prouvez qu’il a raison”. La diabolisation est fonctionnel
car la rumeur a été opérationnelle.
7 - Marie-Christine Rocourt
Portrait et méthodes d'un inquisiteur moderne.
J'ai connu les apparitions christiques de
Dozulé en 1982. Cela m'avait enthousiasmé et j'ai adhéré à cette association.
Je faisais du yoga depuis une quinzaine d'années et je connaissais Albert
Delbauche. Je me suis rapprochée de lui après son divorce et ses ennuis. Je
suis devenue son amie. Dans l'entreprise de destruction de monsieur Delbauche,
l'Abbé Trouslard s'est dit qu'il lui fallait des témoignages contre lui pour
son appel en divorce. Donc fin 84 il est allé trouver mes parents pour essayer
de leur extorquer un témoignage. Il s'est introduit en disant qu†il venait
sauver mon âme. Ma mère lui a dit qu'elle préférait que je sois présente, mais
il a refusé. Sept heures durant il est resté chez mes parents, il a calomnié,
il a raconté des histoires horribles. Il l'a présente comme un homme à femmes,
pervers sexuel et paranoiaque. Cela a eu comme conséquence de déclencher une
zizanie et des disputes terribles qui ont gâché le Noèl. Ensuite mes parents
ont eu du mal à s'en remettre. Ils avaient l'impression d'avoir été salis. Mon
père a été malade pendant des mois. Les relations entre mes parents et moi
n'ont plus jamais été les mêmes. Il y a eu une cassure irrémédiable; je n'ai
pas réussi à redresser les calomnies. Pendant ces mêmes vacances de Noel,
Trouslard avait donné l'ordre au vieux prêtre de mon village de me faire venir.
Je connaissais ce vieux prêtre et je le respectais alors je suis allée le voir
au presbytère et il m'a interrogé sur mes activités, mes engagements auprès de
Delbauche et sur l'affaire de Dozulé.
A la même époque, courant 85, il y avait
l'appel en divorce et Albert Delbauche était très démuni financièrement.
J'étais une aide financière aussi et je l'aidais dans ce combat de justice.
J'étais un peu sa secrétaire. Trouslard a téléphoné à une de mes meilleures
amies, professeur à Lens en lui disant qu'il fallait absolument qu'elle
intervienne, qu'il fallait faire le vide autour de Delbauche car j'étais un
soutien important. Si on me déboulonnait, on avait des chances de l'avoir. Et
ceci alors qu'elle n'était pas chrétienne. J'avais demandé une année de congés
personnels en 83 pour approfondir les choses sur Dozulé. Je suis professeur à
l'éducation nationale. Trouslard a contacté mon patron et j'ai été convoquée au
rectorat d'Amiens par le recteur lui-même. Il voulait des renseignements sur ce
que je pensais et si je faisais partie de ce groupe de picards qui
s'intéressaient à Dozulé. Il essayait de me dissuader de prendre ce congé.
Il m'a dit que si je prenais ce congé, je
serai considéré comme démissionnaire. J'ai donc été considéré comme
démissionnaire pendant un an pendant un an ou deux puis j'ai été réintégrée.
Trouslard a donc fait pression sur moi, via l'éducation nationale, pour que je
ne prenne pas ce congé et que je ne puisse pas m'investir dans mes activités.
Il y avait déjà une collusion entre les autorités et Trouslard puisque ce
groupe de picards qui s'intéressait à Dozulé était déjà repéré, déjà censuré,
déjà étiquetté en tant que secte. Ce qui est très douloureux, c'est cet enfant
qui a aujourd'hui 18 ans et qui ne connait pas son père. Son père a lutté, nous
avons énormément lutté pendant longtemps pour avoir des temps de visite. Les
pressions de Trouslard auprès de mes parents, c'était à la fois pour
m'éloigner, pour que je ne participe plus à cette lutte et parce qu'il voulait
des témoignages pour qu'il y ait 100% de chances que cet enfant soit ôté à
André pour toujours. Trouslard n'a jamais voulu me rencontrer. J'ai voulu
organiser une rencontre entre lui, moi et mes parents. Il a refusé. Par contre,
par derrière, il a organisé une rencontre entre mes parents, l'ex-femme
d'Albert et la belle famille.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires avec menaces et
lettres anonymes, fausses déclaration, falsifications de preuves, subornations
de témoins, menaces sur Opérations le lieu de travail
Opérations
blanches : harcélement administratif et professionnel
Type de Harcèlement : psychologique, physique, professionnel et religieux
Réseau d'influence impliqué : UNADFI, FM (le Grand
Orient), les services spéciaux de l’église et l’Ordre des Médecins
Attaque dirigée contre la liberté de
choix thérapeutique et la liberté de pensée.
Aspect Victimologique :
Victimation grave et triple destruction de la personne, de la famille et de
l’entourage
8 - Frédéric Bultez
L'Association pour la Division des Familles et la
répression de l'Individu.
Je suis père de famille et j'ai cinq
enfants. Je fais partie de deux mouvements à tendance spirituelle dont
l'organisation du sage indien Sai Baba (à vérifier ) depuis 1998. En 1988 j'ai
vécu une expérience hors corps que je n'ai pas provoqué et à partir de ce
moment, je commence à travailler en silence, sans rien dire, au sein de ma
famille. Je lis, je prends des notes, je travaille sur la prière. Cela va durer
sept ou huit ans jusqu'en 1995 où je
suis en contact avec les enseignements de l'Amorc. Trois années plus tard, je
prend contact avec l'organisation de Sai Baba. Dans cette organisation il y a
trois activités : le service d'abord,
par exemple on donne à manger aux SDF le samedi midi au parvis Saint Maurice.
Ensuite, les chants sacrés, une heure par semaine puis tous les quinze jours un
cercle d'étude d'une heure. Donc cela me prenais 6 heures par mois. Mon ex-épouse va venir une fois à un cercle
d'étude pour discuter de spiritualité. J'ai trois enfants à ce moment-là. Et
puis en juin 1998 je projette d'aller en Inde au mois de juillet. A ce moment
là, ma femme commence à envisager le divorce.
Je sais que Madame a contacté l'ADFI parce
que je suis tombé sur des papiers d'inscription pour une somme de 250F. L'Adfi
considère le groupe de Sai Baba pour une secte dangereuse qui enrôle les
enfants. Je m'en vais en Inde et quand je reviens, je suis convoqué pour une
conciliation. Dans le dossier, il est dit que je fais partie d'une secte et que
je ne consacrais pas de temps à ma famille. Tout ceci parce-que je prenais
alors six heures par mois pour les activités associatives et l'aide aux
défavorisés. Moi personnellement je vivais une dimension spirituelle mais je n'avais
pas l'impression d'avoir gêné quiconque. Ma méditation ne pouvait nuire à
quiconque. Il n'y avait aucun signe extérieur de mon appartenance à un groupe
spirituel.
Ce qui n'empêche pas Madame de demander le
divorce, la garde des enfants, l'autorité parentale, l'aide judiciaire... la
totale. Le magistrat me dit : “ Qu'avez-vous à vous reprocher ? ” Je lui répond
: “ Moi, je n'ai rien fait. Je suis dans un mouvement spirituel. Je me développe,
j'essaie de comprendre les choses de la vie ”. Il me demande si je veux
divorcer et je lui répond que non. Mais
comme madame veut divorcer, on continue la procédure. A ce moment là, j'ai été
sommé par le tribunal de partir dans un délai de 2 mois. Je me suis dit autant
partir au plus vite J'ai ensuite reçu une convocation au tribunal qui me
donnait quinze jours pour trouver un avocat qui assure ma défense. Je ne
voulais pas prendre d'avocat. Et pourtant, on m'avait bien signifié que cela
voulait dire que je reconnaissais mes torts à 100%. et que je donnais raison à
mon épouse. J'ai laissé faire. Je suis parti une 2ème fois en Inde au mois de
janvier.
Une semaine après mon retour, ma femme me
dit que le divorce a été refusé. Elle a été soufflée parce qu'elle ne
comprenait pas pourquoi sans avoir prit avocat, j'avais réussi à triompher. Ca
voulait clairement dire que j'avais la loi de mon côté. Depuis que le tribunal
a refusé le divorce, je ne suis donc pas officiellement divorcé mais je ne suis
pas chez moi non plus. Je suis dans une position un peu délicate. J'ai 5
enfants dont trois grands. Je les ai laissé à la maison comme j'ai tout laissé.
Je suis parti en ne prenant que la
voiture. Je vois les enfants quand ils veulent et ils viennent quand ils le
désirent.
Le problème c'est qu'on leur a mis dans la
tête qu'il devait faire attention à leur père qui va essayer de les enrôler...
La démarche psychologique de l'ADFI est insidieuse : elle vise à faire peur et
impressionner. L'ADFI fait des dégâts en s'attaquant d'une manière prioritaire
à certaines cibles : des personnes psychologiquement fragilisées mais surtout
les enfants.
Dernière chose.
J'ai été à la maison de Jean pour une rencontre avec Jean-Claude Genel qui a
été extraordinaire. Quelques jours après, j’ai appris qu'une banque de Lille
avait reçu un fax demandant de contrôler tout le fichier clients pour voir qui
avait émis des chèques à l’ordre de certains groupes spirituels, entre 10 et
20, dont la liste était sur le fax. La maison de Jean était sur cette liste.
J’avais laissé un chèque de tant et il y a eu un contrôle. Ceci veut dire qu'on
peut tout faire avec les fichiers bancaires.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires avec pénétrations de
fichiers bancaires
Opérations blanches : harcélement personnel et
professionnel
Type de Harcèlement : psychologique, professionnel et religieux
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de conscience, de pensée et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation et destruction de la personne, de la famille et de l’entourage
9 - Michèle Guillerou
19 ans de persécutions...
Il y a 19 ans
j’ai décidé d’apostasier la religion catholique et de choisir une minorité
philosophique qui s’appelait à l’époque le mouvement raèlien. En faisant ce
choix spirituel en mon âme et conscience, je ne pensais pas que cela allait
entraîner autant de persécution. Tout au long de ces 19 ans je n’ai pas arrêté
d’être harcelée par tout un tas d’instances, familiales, administratives et
religieuses.
La première
personne qui n’a pas accepté mon libre choix c’est mon mari. Il a demandé
conseil à l'Adfi qui lui a conseillé de me couper les vivres car sans argent
une secte ne peut plus vivre… Le divorce a été lamentable. Mon mari a été très
aidé par sa famille, d’origine catholique et traditionaliste, alors que, de mon
côté, la mienne m’a complètement rejeté. Du jour au lendemain je me suis
retrouvée complètement seule parce que j'ai choisi une minorité qui
correspondait à mon être. Je crois que c’est la chose la plus épouvantable
qu’on puisse faire comme expérience.
Je me suis
lancée à corps perdu dans la diffusion de cette philosophie et j’ai donné des
conférences qui ont été médiatisées car à l'époque il n'y avait pas encore ce
tabou sur les conférences des minorités. Les renseignements généraux ont donc
commencé à s’intéresser à moi. Une fois qu’on est fiché, tout se conjugue
autour de vous au point de vue administratif, familial, professionnel...
J’ai fait intervenir la CNIL pour connaître
mon dossier des renseignements généraux.. Il y a trois situations quand vous
êtes fichés par les Renseignements Généraux. Premier cas : vous n'êtes pas
fichés et on vous le dit . Deuxième cas : vous êtes dans un simple fichage
socio-économique et on vous donne accès à votre fichier. Dans la troisième
situation, vous n'avez pas accès à votre fichier. C'est ce qui s'est passé pour
moi. Qui met-on dans un fichier top secret : les terroristes. Je suppose donc
que je suis une terroriste !
Je suis enseignante dans un établissement
catholique privé et je connais le père Trouslard. Il est venu faire une
conférence anti-secte dans la chapelle de l’établissement où j'enseigne. J’y
suis allé et j'ai été scandalisé qu'un lieu de prière devienne un tel lieu de
calomnies. A la fin de la conférence, j’ai levé le doigt et j’ai dit
“ Monsieur Trouslard, je voudrais dire devant l’assemblée les articles 18
”et 19 des droits de l’homme, et il me dit “ je vous l’interdit ”… La
deuxième chose qui est un gros handicap
pour moi c'est qu'en 1995, année de sortie du rapport parlementaire, la
commission paritaire m'a proposé pour accéder à l'échelle des rémunérations des
certifiés, ce qui apporte un supplément de salaire intéressant. On a un an de
stage suivie d'une inspection. Suite à l'inspection, ma note pédagogique était
passée de 13.5 sur 20 à 14 sur 20. Ce qui veut dire que j'avais progressé.
Malgré cela, l'inspection d'académie qui
était très amie avec la direction diocésaine de l'enseignement catholique m'a
"saqué" complètement en disant que j'étais une prof nulle : “ Je
refuse - souligné - l'accession de Mme Guillerou à l' échelle des certifiés. ”
J'ai eu une énorme sensation d'injustice parce que j'aime mon métier, je suis
appréciée par les élèves et les parents d'élèves. J'ai demandé à un syndicat,
la CFDT, de me défendre mais ils ne l'ont pas fait. Ils avaient même mis un
entrefilet sur les sectes dans leur bulletin. Par conséquent, je me suis dit
que ce n'est pas la peine. A trois ans de la retraite, je ne suis pas toujours
à l'échelle des rémunérations des certifiés. Et je n'espère plus rien à ce
niveau.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires, techniques
d’isolement, menaces sur l’entourage
Opérations blanches : harcélement administratif (CNIL)
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI, Ministère de
l’Education National et les R.G.
Attaque dirigée contre la liberté de conscience, de pensée et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation et triple destruction de la personne, de la famille et de
l’entourage
10 - Mr Debreuil
Des éducateurs qui gênent...
En 91, pendant le gouvernement de Mr
Jospin, nous avons essayé d'introduire dans un collège à Lille un programme de
lutte contre toutes les déviances qui s'appelle Clé pour l'adolescence. Ce
programme s'est développé avec succès
dans beaucoup de collèges belges. L'ADFI a contacté l'association des parents
du collège en disant de faire attention à l'arrivée de la la Scientologie dans
le collège. On a essayé de s'expliquer avec les parents qui n'ont rien voulu
comprendre. On a du tout arrêter. On a été remplacé par deux autres éducateurs.
Moi j'ai du quitter mon travail puisqu'une lettre du Conseil Général est
arrivée à mon employeur en disant que je gêne et que je devrais aller voir
ailleurs. La Voix du Nord a fait paraître un article mais n'a jamais publié notre
droit de réponse alors qu'on avait été lavé de tout soupçon. Les Renseignements
Généraux ont fait une enquête, le conseil général a fait une enquête pendant un
mois sur notre travail pour voir si on n'était vraiment pas des scientologues
et si on ne manipulait pas les gens avec lesquels on travaillait et qui étaient
en difficulté sociale. Cela a mis en péril aussi ma vie familiale. On était
trois concernés dans cette histoire et on a
tous encore des blessures très profondes d'avoir vécu cela.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires, techniques
d’isolement, menaces sur l’entourage
Opérations blanches : harcèlement médiatique
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI, Ministère de
l’Education National et les R.G.
Attaque dirigée contre la liberté de conscience, de pensée et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave de la famille et triple destruction de la personne, de la
famille et de l’entourage, perte d’emploi,
11 - Mr Pierre Denis
J'ai 30 ans et mon histoire a commencé en
fin d'année 98. J'étais ingénieur EDF à la centrale nucléaire de Graveline. Je
suis scientologue depuis de nombreuses années. Des lettres de menaces anonymes
ont été envoyées à un certain nombre d'entités : la direction d'EDF, la mairie,
la gendarmerie, la police, tout un tas de personnes... Ces lettres disaient, en
substance : “ Il y a un scientologue à la centrale nucléaire de Graveline.
Ce n'est pas possible, il faut faire quelque chose. Si vous ne faîtes rien ce
sera un déluge médiatique que nous allons lancer sur la centrale.” Je vais vous
lire un extrait de la lettre qui a été envoyée à l' époque. “ Nous venons
de dénoncer à la direction de la centrale qu'un agent de Graveline et son
épouse sont scientologues et qu'il serait dommageable qu'ils prennent des
fonctions stratégiques auxquelles ils se destinent. Vous imaginez la nuit qu'un
scientologue pilote deux réacteurs.” Je vous passe les détails. En l'absence
d'intervention rapide de vous même et EDF, c'est un scandale médiatique qui
vous tombera dessus (Gala, Humanité, Canard Enchaîné, Europe I..) ainsi que les
associations de lutte contre les sectes qui se feront un plaisir de tirer sur
les sectes et le nucléaire. Signé : un collectif anti-Scientologie.” Trois
vagues successives de lettres de menaces ont été envoyées. Là dessus, le
syndicat CGT a demandé à la direction de me virer. Et comme la direction n'a
pas bougé tout de suite, une dernière vague anonyme de lettres a été envoyée
aux médias. Depuis plus de quatre ans,
tout le monde savait dans l’entreprise que j’étais scientologue. Cela n’a
jamais posé le moindre problème et tout se passait bien. Il a fallu une
intervention extérieure et des pressions phénoménales pour que finalement
l’entreprise décide de me mettre au placard.
J’ai été convoqué par la direction
d’entreprise avant que cela n’éclate dans les médias. Ils m’ont dit :
“ Monsieur Denis vous êtes scientologue,
nous le savons et vous allez être muté et on va vous mettre à un poste
sans plus aucune responsabilité ”. A aucun moment on ne m’a laissé le
choix et à aucun moment on ne m’a demandé si j’étais scientologue. La voix de
l’ADFI, de la CGT et les lettres anonymes ont suffit pour prouver que j’étais
scientologue.
Dès le départ, l'Adfi est complètement
derrière cette affaire. Le délégué CGT m'a expliqué que c’était l’ADFI qui
l’avait bien informé dès le début et lui avait permis de m’attaquer en ayant un
pseudo soutien. EDF a sacrifié la carrière d’un cadre en échange de la paix
sociale.
Tous les médias ont fait ont fait leurs
gros titres là-dessus en Décembre 98. Le responsable syndical CGT a
complètement approuvé les lettres de menaces en disant que c'était une bonne
réaction des citoyens. Il a été interviewé dans toute une série de médias en
disant que c'était très grave d'avoir un scientologue dans l'entreprise.
La-dessus le responsable de l'ADFI s'est exprimé dans les médias en disant, je
cite : “ Vous imaginez la nuit un scientologue qui pilote deux réacteurs.
” Ce qui se passait c'est que je devais avoir un poste à responsabilité. Je
devais encadrer une équipe. Mais pour la petite histoire il faut savoir que les
années précédentes j'étais effectivement pilote en salle de commande du
réacteur Le poste auquel j'allais accéder était un poste de management et je
quittais un poste où justement, depuis deux ans, je pilotais le réacteur.
Le responsable CGT qui a fait campagne
contre moi, était complètement acoquiné avec l'ADFI depuis le début. Ils ont
monté une réunion ensemble, ils ont parlé dans les médias ensemble et ils
citaient ensemble les propos de la lettre de menace. Ce délégué a même dit aux
médias que sur le plan technique et professionnel, il n'avait strictement rien
à me reprocher. Il a indiqué que tout ce que je réussissais à faire était même
étonnant. Mes compétences qui étaient reconnues devenaient alors suspectes.
Une association et un syndicat dont le rôle
est de défendre les individus approuvent la démarche de délateurs qui envoient
des lettres anonymes. En plus de cela ils en rajoutent et font toute une
campagne là-dessus ! J'ai été complètement broyé. Le plus important ce n'est
pas l'aspect professionnel de la chose mais l'aspect humain, l'humiliation que
j'ai subi. Des gens que je ne connais pas - un délégué syndical et un membre de
l'Adfi - parlent de moi en osant publiquement dire que je suis quelqu'un de
dangereux, uniquement parce que j'ai une philosophie.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires, lettres et appels
téléphoniques anonymes et de menaces
Opérations
blanches : harcélement professionnel et médiatique
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et syndicats professionnels
Attaque dirigée contre la liberté de conscience, de pensée et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave avec perte d’emploi et triple destruction de la personne, de
la famille et de l’entourage
12 - Bénédicte SUZUKI
Une stratégie terroriste contre les minorités
spirituelles.
L’ADFI a commencé, il y 25 ans, en 1974
quand le fils Champollion a rejoint l’église de l’Unification. Moi j’ai joint
l’église en 1975 à 18 ans et l’ADFI a systématiquement fait pression sur les parents.
C'est vraiment une violation de la vie privée alors que l’ADFI dit défendre les
valeurs familiales. Des techniques de déprogrammation préconisée par l'Adfi ont
été utilisées contre des membres de notre église au moins à trois reprises. La
fondatrice de l’ADFI, Mme CHAMPOLION était revenue des États-Unis en se vantant
d’avoir trouvé une méthode extraordinaire. Vous savez que même l’ADFI a demandé
à la télévison de venir filmer un kidnapping. Certaines personnes qui n’avaient
rien faire avec la religion, sont venus d'autres pays pour kidnapper certains
de nos membres : des jeunes filles ou des jeunes hommes, majeurs et vaccinés.
L’une d’entre elles avait 26 ans. Les parents devaient donner une forte somme
d’argent.
Je connais bien le cas d'une personne que
j'avais rencontrée en Corée. Cette personne mariée a été kidnappée et amenée
dans une maison dans le Jura. Tout cela avec l’accord des parents mais je ne
pense pas qu’ils savaient ce qui se passait. La police a finalement trouvé
cette maison mais elle a mis du temps pour cela. Dans notre idéologie, on
respecte la pureté du mariage et de la sexualité. Ils ont mis une de nos
membres mariée dans une maison où les toilettes n’avaient pas de porte. Des
personnes avec de gros tatouages la réveillait au milieu de la nuit. Ils
faisaient des simulacres de viols. On lui montrait des films pornographiques en
mêlant la Bible à cela. Ils prenaient la Bible et l'injuriaient en disant : le
révérend Moon te prostitue.
Cette personne m’a expliqué qu’il a fallu
qu'elle soit soigné deux mois dans un hôpital psychiatrique pour qu'elle
retrouve un semblant d'équilibre. A ma connaissance, cette personne a été
tellement traumatisée qu’elle n’a pas pu avoir d’enfants. Nous sommes trois
filles de la même famille à être entré dans l'Église de l’Unification. Au
début, ma mère n’avait aucun problème avec cela. Mais elle a pris peur par la
suite à cause de tout ce climat médiatique. J’ai le regret de n’avoir pas pu
avoir cette relation profonde avec ma mère qui a coupé les ponts en entendant
toutes ces choses négatives. A chaque fois que j’ai voulu revenir à la maison
c’était des insultes sur ma foi. Et c’est seulement lorsque mes soeurs sont
devenues mamans et que ma mère a découvert qu’elle avait un cancer de
l’intestin qu’elle a commencé à lire des livres de spiritualité et qu'elle
s’est ouverte. Malheureusement son cancer était trop avancé. Tout cette
désinformation médiatique m’a volé ma relation avec ma mère.
Moi j’ai encore des enfants qui sont à
l’école élémentaire mais je vais témoigner pour deux mamans qui n’ont pas pu
venir. Depuis l’année dernière en septembre, il existe un programme scolaire,
crée par l’éducation Nationale pour discréditer les "sectes". On a
demandé à la fille d'un de ces deux mamans de créer un dossier contre sa propre
religion. Ils ne savaient pas qu’elle avait cette religion, mais vous imaginez
ce qu’elle a ressentie ! ! Et pareil pour un autre adolescent de 16
ans. Dans sa classe ils ont écrit un dossier contre Moon. Si vous connaissez la
psychologie de la pré-adolescence et de l’adolescence, c’est un moment dans la
vie où on est très impressionné par ce que les autres pensent, on a un besoin
d’appartenance. Or, si tout le monde est en train de parler de secte, imaginez
ce que l’enfant ressent ? C’est une inquisition dans l’éducation même des
enfants, c’est dans le sens propres, un viol dans l’âme de l’enfant.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires, kidnapping et
deprogramming avec humiliations associés à des tortures psychologiques
Opérations blanches : harcèlement professionnel et
médiatique
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI, les services de
police et les R.G.
Attaque dirigée contre la liberté de conscience, de pensée et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave avec psychiatrisation importante
Triple
destruction de la personne, de la famille et de l’entourage
13 - Ourial NAVAISI
Ce qui ne tue pas rend plus fort.
Je suis prêtre Raèlien et responsable nationale pour la
religion Raèlienne belge depuis quelques années maintenant. Je suis belge
d’expression nerlandophone. Je viens apporter un témoignage non seulement pour
moi, mais aussi pour toutes les minorités religieuses belges. Les députés
Français à la base du rapport parlementaire sur les sectes ont exporté leur
torchon en Belgique. Sans doute, à travers la Franc-maçonnerie, ont-ils
contactés des politiciens Belges qui ont fait exactement la même chose chez nous
en Belgique. J’ai beaucoup apprécié les témoignages des gens qui m’ont précédé
car nous subissons les mêmes pressions.
En
ce qui me concerne, je suis une cible très facile, un visage connu et médiatisé
qui participe à des débats, surtout dans les Flandres en Belgique. Moi,
personnellement, j’ai été licencié de mon travail, après sept ans, par mon
employeur, la Nationale Suisse. Mon directeur commercial m'aimait beaucoup. Il
s’est vraiment démené pour m’engager, tandis que les deux autres directeurs
commerciaux ne me voulait pas parce que je suis un homme de couleur. C’est
quelqu’un que j’ai beaucoup apprécié. L’ADFI et le CDFI ont fait pression
jusqu'à la maison mère, en Suisse, à Bâle, pour que je sois licencié en
Belgique.
Ce licenciement a été vécu comme une bombe
dans la société. J'étais connu en tant que Raèlien dans la société. Mes
collègues me voyaient à la télé. J’étais respecté et aimé. Je le suis encore
toujours. La direction Suisse a même fait pression sur mon directeur
commercial. Il m’a montré le fax. Il était lui-même responsable de faire passer
mon licenciement en douceur, sinon son propre emploi serait mis en danger et il
pouvait lui-même être licencié.
Vous voyez, je porte autour du coup le symbole de ma religion, que certains appellent un symbole nazi et comme vous pouvez le voir, je correspond parfaitement au type aryen...[rires Procurez-vous un médaillon Raèlien et promenez-vous avec lui dans la vie quotidienne pour voir ce que ça fait ! Ce sont des injures, on nous crache à la figure, des coups et blessures dans la rue, en public. Régis qui est là, a subi des coups et blessures à Lille, en pleine rue, tout simplement parce qu’il est Raèlien et qu’il portait son symbole. Beaucoup de minorités religieuses font l'objet de rumeurs et d'attaques dans les médias. Malheureusement, les gens suivent les médias comme des moutons. En Belgique, des pressions s'exercent sur des journalistes qui osent écrire des articles neutres sur nous en respectant la déontologie de leur métier et en laissant le lecteur se faire une opinion par lui même. Ils n’écrivent même pas du positif, c’est juste neutre. Moi j’ai des échos de journalistes qui, après, reçoivent des appels des anti-sectes : l’ADFI, l’ADCRAM, le CDFI, l’AFECHRIS, etc... Ils sont l'objet de menaces et de pressions terribles. Certains reçoivent dans leur bureau la visite de ces gens qui les insultent pour avoir osé écrire des choses neutres sur une minorité religieuse comme la nôtre. Les journalistes vendent leur soupe, du sensationnel. Que ce soit vrai ou non, ils s’en foutent. Quelque part, il sont complices...
Nous en Belgique, nous sommes interdit de
relations bancaires avec la générale des Banques Belge. Dans leurs conditions
générales de banque, il y a un article qui stipule qu’ils peuvent annuler un
compte unilatéralement, sans donner de raisons. Je suis le fruit d’une union
entre un père négroïde et une mère blanche. Je vis cela merveilleusement bien.
C’est une richesse et un cadeau de vivre cela, de s’enrichir de tous les
contrastes, d’avoir l’amour des différences. La richesse de l’humanité, c’est
aussi d'être multicolore au niveau de la conscience, de pouvoir exprimer sa
particularité religieuse quelqu’elle soit. Nous les Raèliens Belges, ces
dernières années nous avons subi pas mal de diffamation et de discrimination.
On nous a tout fait : coups et blessures, perte de la garde des enfants,
licenciements, interdictions bancaires. En fait tout cela nous renforce. On a
jamais été aussi Raèlien que depuis qu’on nous attaque et que des rumeurs courent
sur nous..
Ils ont non seulement fait pression sur mon
employeur mais aussi sur mon équipe de football. Ils ont appelé le secrétariat
de l’équipe de football en disant que le leader d’une secte jouait dans leur
équipe et que j’étais un mauvais exemple pour les jeunes du Club. Le Président
a reçu des appels à plusieurs reprises pour faire pression.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire :
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et diffamatoires
Opérations blanches : harcèlement professionnel et médiatique
Type de Harcèlement : psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et Ordre National
des Médecins
Attaque dirigée contre la liberté de conscience, de pensée et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation importante avec licenciement et harcèlement bancaire
Témoignages sans conclusions criminologiques et
victimologiques
14 - Nari FREYNEA. : Les Secticides
Il y a cinq ans, je suis allée à une conférence donnée par l’ADFI. Je ne connaissais pas du tout cette association. On s’en prenait aux sectes. On nous montrait le témoignage de victimes sur vidéos... Ils avaient une souffrance sur le visage. Ca faisait réfléchir. J’étais venue là pour écouter et observer, sans à-prioris. La conférencière prenait pour référence les grandes structures religieuses, telle le catholicisme. Je lui ai d’ailleurs posé la question : “ Faîtes-vous de la théologie ou de la défense des familles ? ” Tout à coup, elle s’en prend à tout ce qui touche à la médecine parallèle, par exemple l’iridologie. Alors je lui dis : “ Tiens l’iridologie est une secte maintenant ? ” Elle me répond : “ Oui, tous ces praticiens ” Je lui dis : “ Mais il y a des docteurs qui sont iridologues ” et elle me répond : “ Oui, mais vous comprenez, on véhicule une idée comme quoi on peut soigner dans les yeux ” Je lui dis “ Si vous vous y connaissiez un peu mieux vous sauriez que l’iridologie n'est pas une méthode de soin mais une méthode de diagnostic ! ” Après on n’a pas arrêté de se disputer. Parce qu’elle s’en est pris à tout, à la sophrologie, à l’homéopathie etc... Elle attaquait toutes les médecines parallèles en soutenant qu'elle mettaient dans la tête des gens qu’on pouvait se soigner autrement. Je lui ai dis : “ Mais madame, on a quand même le droit de se soigner comme on veut...”
Après elle s’en est pris aux commerçants
qui vendent des objets souvent
orientaux, du
Népal et du Tibet. Elle en était à attaquer
jusqu'à la tenue vestimentaire et les
bibelots.
Témoignages sans conclusions
criminologiques et victimologiques
15 - Mr LE CARPENTIER : Intolérance : l'autre nom de la
bêtise.
J’ai 78 ans. Je suis rentrée sur le tard
dans l'Église de l’Unification. Avec mon ami Moulinet, je me suis occupé de
trouver des salles pour faire des réunions et recevoir qui de droit. Le frère
de Mme Ovigneur - la présidente de l'Adfi locale - est mon cousin germain. Je
suis donc allé la voir pour lui dire : “ Madame, il y a quelque chose que je
ne comprends pas. Nous sommes tous les deux du même milieu, nous sommes tout
deux d’origine Chrétienne et je n’arrive pas à comprendre votre jeu. A quoi
sert ce que vous faites ? ” Elle me répond : “ Je suis contre
l’injustice et l’exploitation, etc.... Regardez ma nièce qui vient de joindre
l’église de l’Unification ” Je lui dis :
“ Où est le crime ? ” Elle répond : “ Eh bien
le crime, c’est qu’elle est partie au mois de juillet en laissant son père tout
seul, elle serait partie au mois de septembre, je n’aurais jamais rien dit
”. Ca ne s'invente pas. Alors quand vous entendez cela, on se dit “ Mais où va-t-on ? ”.
Je suis un ancien du Collège de Marc. Avec
de mes amis médecin, nous nous sommes intéressés au problème du SIDA. Avec
quelques grands pontes parisiens, nous avions quelques documents qu’il était
bon de faire connaître au public. J’avais une liste d'à peu près 5.000
personnes à contacter. Nous avions créé une association loi 1901 pour justement
développer cette idée en collaboration avec des membres du milieu médical de
haut niveau. On a donc envoyé 5.000 lettres. J’ai reçu des lettres de
félicitations de grands personnages qui en même temps ont envoyé des chèques.
Mais j’ai reçu également des blâmes. Le premier provenait de l'Évêché par l’intermédiaire de Mme
OVIGNEUR qui a fait envoyer 5000 lettres pour défaire ce que nous étions en
train de faire.
Moi je menais un mouvement pacifique pour informer les
gens sur le SIDA. Ca n’avait absolument rien à voir avec aucune secte, aucune
église ni quoi que ce soit. Bêtement l'Évêché à foutu tout cela par terre. J’ai
dû arrêter. Sans doute, selon eux, il vaut mieux laisser les gens attraper le
SIDA. C’est ça la conclusion et elle est dramatique. Quand je suis allé à
l'Évêché voir l’adjoint, qui était aussi un ancien du collège de Marc, je lui
ai dit : “ Mon vieux, à quel jeu jouez-vous là dedans ? ” Il me
répond : “ Mais moi j’ai des ordres ! ” Alors on applique les ordres, c’est
épouvantable ! J’ai vu aussi le
président de l’association des anciens et je lui ai demandé pourquoi il avait
dépensé je ne sais combien d’argent, bêtement pour faire n'importe quoi. Il m'a
répondu “ Parce que Mme OVIGNEUR est allé dire que c’était pour faire gagner
de l'argent au révérend Moon.”
Lyon, 28 avril 2000
1 - Nelly
Sarmejane
Un climat de haine qui conduit au suicide.
La communauté de la Thébaïde a été fondée
il y a 19 ans. Jusqu’à une époque récente nous étions neuf adultes et deux
enfants. En 1998 cinq personnes et un enfant sont parties, de sorte que nous
sommes une petite communauté réduite à quatre adultes et un enfant. Ceux qui
sont partis l’ont fait pour des raisons personnelles.
Depuis vingt ans, beaucoup de textes
expliquent en détail notre démarche révolutionnaire qui concerne tous les
domaines. Nous avons défini sept espaces de révolution, à partir d’une
révolution spirituelle fondamentale qui implique ensuite une révolution de la
personne, une révolution affective, de type communautaire, qui a pour
conséquence une révolution politique et sociale. Nous représentons un cas
unique ou quasi-unique en France puisque nous sommes arrivés à obtenir par voie
de justice le communiqué de notre dossier des renseignements généraux qui est
un ramassis d’imbécillités. Nous l’avons obtenu de la préfecture de l’Isère,
suite à un procès, en menaçant d’un deuxième procès afin qu'ils exécutent la
décision du tribunal.
La persécution a commencé avec l’arrivée du
dernier membre de la communauté en septembre 90. Aidés par l’ADFI, ses parents
qui n’approuvaient pas son choix ont tout mis en œuvre pour nous détruire en
espérant ainsi récupérer leur fils. Depuis, il y a eu des articles de journaux
diffamatoires comme celui du 16 janvier 92 qui est un véritable appel au
meurtre. A la suite de cet article, les esprits étant chauffés à blanc. Nous
habitons près d’une route et il y avait des mouvements incessants de voitures.
Tous le monde venait voir la maison de la secte. Nous étions livrés totalement
à la vindicte populaire. On nous lançait des injures. On nous jetait des
pierres. Nous avons vécus pendant des
mois dans une totale insécurité. Dans un tel climat, tout est possible. Il y a
eu des coups de fils anonymes.
On a tenté de nous enlever nos enfants.
Heureusement l’assistante sociale du secteur nous connaissait bien et savait
que les enfants n’étaient pas en danger. Mais nous avons vécu pendant des
semaines et des mois avec cette épée de Damoclès. Quand on est mère de famille,
ce n’est pas facile à vivre! Nous avons
choisi de faire l’instruction à domicile en respectant scrupuleusement la
réglementation. On ne peut plus sortir sans se faire insulter de toute part. Il
est arrivé qu’un fonctionnaire mette en garde des parents pour empêcher que
leurs enfants jouent avec les nôtres.
Toutes ses actions ont été menées sous la
pression d'un père qui n’a pas supporté que son enfant vienne nous rejoindre.
L’ADFI était trop contente d’avoir quelqu’un sous la main pour agir contre
nous. Par exemple, la MJC de Grenoble a refusé de nous louer une salle sous la
pression de l’ADFI. Et ceci alors même que cette MJC nous connaissait,
puisqu’on avait déjà fait des conférences chez eux. Nous voulions faire une
conférence pour protester contre le sort qui nous était réservé. A cette
occasion nous avons été convoqués par les renseignements généraux de Grenoble
que l’ADFI venait d'appeler pour leur demander d’assister à cette conférence.
C’est la manière habituelle de l’ADFI d’intervenir dans le dos des gens. Depuis
on sait qu'il n’y a pas moyen pour nous de louer une salle.
Des pressions ont été faites auprès des
administrations pour nous supprimer le RMI qui, à l'époque, était notre unique
source de revenus. Le responsable qui nous connaissait n’a pas voulu céder à ce
genre de pressions. Il a dit : “ Le RMI est un droit. Dans les textes
il n’y a pas marqué que si vous faîtes partie d’une communauté, vous
n’avez pas droit au RMI. Moi, je m’en tiens aux textes. Vous demandez quelque
chose. Vous y avez droit. On continue comme ça. ” Et c’est vraiment grâce à
cette personne, qu’on a vraiment pu survivre. On avait voulu faire passer une
annonce pour des stages ou des consultations astrologiques. La deuxième annonce
a été refusé. Alors je téléphone à la personne qui s'occupe des annonces et qui
me dit : “ Il y a eu un défilé de personnes pour nous dire que vous
étiez une secte, qu’il ne fallait pas vous favoriser en passant vos annonces
sur l’astrologie. Moi j’ai pas les moyens de faire une enquête pour savoir si
vous êtes une vrai secte ou pas, alors de ce fait on ne passe pas votre annonce.”
Continuant son œuvre de destruction, le
père de celui qui a rejoint la communauté en dernier, a porté plainte pour
séquestration contre mon frère, qui faisait partie de la communauté à l’époque,
et contre Christian, ici présent. Il y a eu non-lieu, parce que de toute
évidence mon frère n’a séquestré personne. Cet individu a su profiter de la
faiblesse nerveuse de mon frère pour le pousser à un acte déplacé le 15
décembre 91. Ce monsieur l’avait tellement insulté, tellement poussé à bout,
que mon frère lui a pris la tête sous le bras en le menaçant. Ce monsieur a
intenté une action en justice pour coups et blessures, muni d’un certificat de
complaisance parce que ce qui s'était passé ne justifiait pas un arrêt de
travail de 8 jours. Mais il faut un arrêt de huit jours pour intervenir
juridiquement. Mon frère a été condamné le 28 janvier 93 à une amende de 5.000
fr. Cette condamnation injuste venait après de mois de pressions et un séjour
de trois semaines à l'Hôpital Psychiatrique de Saintégrève. Mon frère s'est
suicidé le 25 mars 94. Ce suicide ne résulte pas uniquement de la propagande
anti-secte mais cela a précipité sa chute ! Lui-même nous a dit, peu de
temps avant de se suicider, à quel point ceci l'avait affecté.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, appels téléphoniques anonymes et menaçants, incitation à la
violence, tentative de kidnapping d’enfant , Techniques d’Isolement
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique, administratif (suppression du RMI), judiciaire (condamnation
injustifiée),
Type de Harcèlement :
Psychologique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
CCMM
Attaque dirigée contre la liberté
d’Instruction à Domicile
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne, de la famille
et de l’entourage, psychiatrisation avec suicide
2 - VILLA CHELEBIAN
La guerre contre un chercheur
Je travaillais avec le Docteur Beljansky.
Je faisais partie du personnel de l’association. Nous étions dix huit salariés
quand le centre de recherche fonctionnait normalement. Suite à une commission
rogatoire délivrée par le juge de Créteil, nous avons eu, le 9 octobre 96 à 6
heures du matin, une perquisition dans le domaine où mon compagnon et moi
vivions avec nos quatre enfants. On a entendu frapper à la porte avec des
hurlements qui criaient d’ouvrir la porte, sans quoi ils la fracassaient. Une
vingtaine de policiers sont entrés dans la maison. Leur premier réflexe a été
d'arracher les fils du téléphone, d’envahir l’appartement, de prendre mon
compagnon qui avait les passes permettant d'ouvrir toutes les portes des laboratoires et de bâtiments
administratifs. Ils lui ont demandé de les emmener auprès du professeur
Beljanski qui couchait aussi dans le bâtiment. A ce moment là on s’est rendu
compte qu’il y avait l’armée, une centaine de gendarmes, la police judiciaire
et le GIGN, qui est uniquement intervenu pour l’ouverture des portes. Ils ont
fouillé absolument tout l’appartement et nous ont dit de nous préparer car ils
allaient nous emmener. Après nous avons appris qu’il y avait eu soixante
perquisitions dans toute la France, chez des malades traités.
Leur objectif était de trouver de l’argent
et des gélules. Il a fallu se justifier d’une somme rentrée sur notre compte il
y a quatre ans, et dans la terreur, on arrive pas à tout reconstituer. J’ai été
emmenée en garde à vue entre deux gendarmes. La gendarmerie était pleine de mes
collègues et de mes employés. Je suis
restée quarante huit heures en garde à vue. J’ai dormi en cellule. Quand j’ai
demandé pourquoi j’étais là, on m’a tendu une lettre anonyme, inimaginable, un
vrai torchon, rempli de calomnies sur huit pages. J’étais écoeurée et j’ai dit
que je ne voulais pas faire de commentaires là dessus. On m’a dit : “ Vous êtes
obligée, vous êtes là pour ça ”. Sans aucune autre explication, il a fallu que je
commente chaque paragraphe, sans savoir ce qu’on avait fait de mon compagnon et
de mes amis. J’ai du commenter ce torchon de calomnies où l'on nous traitait de
secte et le professeur BELJANSKI de
gourou.
Ils sont restés quand même trois jours sur
le domaine et quand on est rentrés à la maison, ils étaient encore là, en train
de fouiller. Ils ont emmené tous les cahiers scientifiques du professeur. Ils
ont mis des papiers sous scellés ainsi que toute la partie administrative, sauf
le laboratoire qui est resté ouvert. Le professeur Beljanski pouvait entrer
dans le laboratoire mais, coupé de toute vie extérieure, il ne pouvait plus
rien faire. A partir de là, tous les malades traités, n’ont plus eu de gélules et certains sont morts.
3.800 malades étaient traités. Ils ont manifesté dans les rues de Paris pour
avoir leurs gélules.
Tout le monde sait qu'à la fin de son
cancer, François Mitterrand a été soigné par les produits Beljansky. De son
vivant, il était impossible de nous attaquer. L'ordre de nous attaquer a
été donné après le décès de Mitterrand,
en Février 96. Pendant sept mois, nous avons été suivis, sous écoute
téléphonique. Des hélicoptères prenaient des photos etc...Il avait été dit
qu’il y avait de la radioactivité. Gendarmes et pompiers ont passé tous les
bâtiments au compteur Geiger... Même les poules. Un vrai délire.
Depuis cette perquisition, pendant des
mois, les mardi soirs, il m’était impossible de m’endormir, parce que j’avais
peur qu’on fracasse notre porte. Quand on se sait intègre, quand on sait qu’on
a ni tué ni volé, bien au contraire, on a quand même un sentiment
d’impuissance, parce qu’ils peuvent faire de vous ce qu’ils veulent sans que
personne n’y puisse rien.
Beljanski se savait malade. Il avait saisi
la Cour Européenne des droits de l’homme pour pouvoir s’exprimer lui même sur
ce dont on l’accusait. Suite à son
décès, on pensait que la Cour Européenne ne donnerait pas suite. Mais le 27
mars est tombé un courrier des avocats disant que la cour européenne des droits
de l’homme demandait au gouvernement Français des explications sur tout ce qui
a été fait dans le cadre de cette affaire. Pourquoi a-t'on privé cet homme de
parole ? Pourquoi lui a-t'on interdit de publier ?
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, dénonciation calomnieuse à partir d’une lettre anonyme
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique, administratif, judiciaire (descente de police, perquisition et
garde à vue ; mais aussi descente de police et perquisition chez de
nombreux patients),
Type de Harcèlement :
Psychologique, physique et financier
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
CCMM ; Ordre des Médecins
Attaque dirigée contre la liberté de Chois
Thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne, de la famille
et de l’entourage, mise en danger de l’entourage et plus particulièrement des
patients à qui leurs médicaments sont retirés.
Maître Jean-Pierre Joseph et Christian
Cotten insisteront sur la date, car elle s'intègre à un planning opérationnel
très précis concernant un complot mis en place contre les sectes et en
particulier la manipulation contre Horus et l'assassinat des membres de
l'O.T.S. .
3 - La liberté d'instruction en danger
Nous avons décidé d'instruire nous-mêmes
nos enfants. Cette démarche n'est pas très courante et, dans ce genre de
situation, on peut se sentir seul. Nous avons donc adhéré à une association
" Les enfants d'abord " regroupant des personnes ayant fait le même
choix qui nous ont confortées dans notre démarche.
Une de mes amies qui fait l'école à ces
enfants depuis très longtemps est dans une procédure de divorce. Le juge lui a
retiré la garde de son enfant de 3 ans à l'époque en suivant une procédure très
rapide suscitée par la peur des sectes. Le juge dit en gros ceci au sujet de
cet amie : “ Ne nie pas s'être chargé de l'instruction de ces enfants plus
âgés, ce qui met le petit dernier en danger. ” Dans quel contexte le fait
d'exercer une liberté fondamentale peut-il vous faire perdre la garde d'un
enfant ?
Un second amalgame qui a fait beaucoup de
tort à l'instruction à domicile a été
d'associer celle-ci avec les sectes. L'école à la maison fait partie des
indices de comportement sectaire au même titre que le végétarisme, la
méditation ou la pratique de certains arts martiaux. Le ministère de
l'éducation a scandaleusement déformé la réalité de l'instruction à domicile,
notamment par la bouche de Mr Groscolas, membre du conseil d'orientation de la
Mils. En 97, il a utilisé la mort d'un enfant en disant ceci au journal Le
Monde : “ Même si l'affaire de Tabitha's place qui est survenu le 4 avril
concernait un bébé de 19 mois, mort faute de soins, et non un enfant en âge
d'être scolarisé c'est tout le problème de la santé et de l'éducation des
enfants qui vivent au sein de sectes qui est posé. ” C'est un mensonge
parce qu'il a été établi que l'enfant n'est pas mort faute de soins mais qu'il
souffrait d'une malformation congénitale. Dans cette communauté, toutes les
démarches légales pour l'instruction des enfants avaient été respectées.
L'inspecteur général avait dans les mains des papiers qui montraient que les
contrôles avaient été fait régulièrement. J'ai parlé a une personne de cette
communauté, mère de plusieurs enfants. Aujourd'hui lorsqu'on leur fait passer
un contrôle de connaissances, on ne leur laisse pas le temps de finir leurs
exercices et ça permet ensuite de dire qu'ils n'ont pas le niveau requis. Dans
un examen, si on vous laisse une heure trente pour faire ce que vous pouvez ou
si, tous les quart d'heure, on vous dit de passer à l'exercice suivant, ce
n'est absolument pas la même chose.
Pourquoi cette volonté de nuire? A l'époque
le ministère estimait que le nombre d'enfants instruits à domicile ou dans des
écoles hors contrat représentait 0.3% des enfants. Cela a suffit pour dire que
nous serions les paravents d'une menace occulte représentée par les sectes.
Donc tous le mal viendrait de nous. En 98, un rapport du Sénat donne des
chiffres "officiels" : 1.034 enfants sont instruits au sein d'une
famille sectaire. 3.600 élèves fréquentent des établissements soupçonnés
d'entretenir des liens avec une secte et 950 élèves suivraient des cours par
correspondance pour raisons religieuses qui en réalité recouvriraient des
comportements sectaires. Ces chiffres fantaisistes basées sur les
renseignements fournis par la gendarmerie, les R.G et l'éducation nationale ne
correspondent pas à 10% des enfants dit déscolarisés. Ils se servent d'une
partie infime de la réalité pour faire passer des lois qui criminalisent
l'enseignement à domicile.
Si nous souhaitons faire l'école à la
maison, il faut se plier à l'administration. Ce qui signifie, par exemple,
recevoir des courriers où il est écrit que la liberté d'instruction est
réservée à des cas exceptionnels, si les enfants sont malades, handicapés ou
dans certaines situations particulières. Et ceci, contrairement à la loi qui
protège la liberté d'instruction. Lorsqu'on déclare vouloir instruire soi-même
ces enfants, on nous envoie une feuille où sont répertoriées les différentes
peines que vous encourez. Si les parents refusent de mettre à l'école des
enfants qui ne seraient jugés au bon niveau, ils sont passibles d'une peine de
six mois d'emprisonnement et de cinquante mille francs d'amende. Si vous ne
vous déclarez pas en tant qu'instructeur à domicile, vous encourez dix mille
francs d'amende. Si vous n'instruisez pas vos enfants vous êtes passibles de
deux ans de prison et deux cent mille francs d'amende. Toutes ces intimidations
contribuent à ce que ce mouvement ne prenne aucune ampleur. Si jamais un
inspecteur décide de faire réintégrer l'école à un enfant, il n'y a aucun droit
de recours.
Si vous instruisez vos enfants vous êtes
déjà suspect de maltraitance. C'est ainsi que, peu avant l'adoption de ces
textes, Mme Ségolène Royal, alors chargée de l'enseignement scolaire, a tenu
des propos offensants pour tous ceux qui ont fait le choix de l'instruction à
domicile : “ Bien souvent, au nom de l'instruction dans la famille, les
enfants sont maintenus dans un état d'inculture, d'ignorance, ou pire encore
embrigadés, aliénés, maltraités. Certains les privent de leur autonomie pour
mieux les asservir ou les dominer, d'autres enfin n'hésitent pas à les conduire
jusqu'au sacrifice de leurs vies. ” Ces propos apparaissent totalement
inadmissibles dans un état qui se prétend démocratique. Ils constituent une
atteinte directe à l'honneur et à la probité de milliers de citoyens. Les abus
et les discriminations qu'ils engendrent sont incalculables. Et ce, d'autant
plus que l'éducation Nationale n'atteint pas les résultats qu'elle exige de
ceux qui font l'éducation à la maison. On estime que 10 à 20% des enfants de
l'école de la république ne savent pas lire, écrire et compter quand ils
arrivent en classe de sixième. Un récent rapport de l'OCDE estime qu'il y a 40%
d'illettrés mais pour les familles faisant l'école à la maison les résultats
scolaires insuffisants pourraient faire l'objet d'une peine de prison. Aux
États Unis, 1.2 à 1.6 millions d'enfants sont scolarisés dans les familles avec
des résultats largement supérieurs à ceux des écoles publiques. Selon un
institut de recherche le taux de réussite à des tests standardisés était de 65
à 80% pour des enfants scolarisés à domicile contre 50% pour les enfants des
écoles publiques. Ce qui n'empêche pas Mme Royal de dire qu'une telle évolution
ne doit en aucun cas être favorisé par la loi.
Nous assistons à une forme de harcèlement
que j'aimerai dénoncer ici. Dans notre village, certaines personnes demandent à
leurs enfants de ne pas parler aux nôtres parce qu'ils ne fréquentent pas
l'école et qu'en conséquence, ils font donc partie d'une secte. Nous avons jugé
nécessaire d'intervenir auprès du maire et du curé pour faire cesser de telles
rumeurs. A l'automne 98, juste avant l'adoption de la loi, j'ai reçu la visite
de deux gendarmes qui, sans se présenter, venaient s'enquérir du mode
d'instruction dans notre famille. Comme je m'étonnais de leur démarche puisque
les enfants régulièrement inscrits à l'académie, ils m'affirmèrent constituer
leur propre fiche de renseignements. Voilà le genre d'intimidation et
d'intrusions auxquelles les familles
doivent désormais s'habituer ! Nous assistons à une large entreprise de
normalisation qui touche non seulement les familles instructrices et les écoles
parallèles mais aussi le système scolaire tout entier. Cette action concertée
est intolérante, antidémocratique par essence parce qu'elle a pour but la
négation de la dimension affective et spirituelle de l'enfant et ceci des son
plus jeune âge.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, Techniques d’Isolement
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique, administratif, judiciaire
Type de Harcèlement :
Psychologique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI, CCMM,
R.G. et Education Nationale
Attaque dirigée contre la liberté
d’Instruction à Domicile, la liberté de conscience et de pensée
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne, de la famille
et de l’entourage
Les antisectes (ADFI et CCMM) font un
autre amalgame : "l'éveil des sens chez l'enfant est un activité sectaire
qui mène aux attouchements sexuels".
4 - Un climat de délation...
Je me suis engagée dans une association
pour la liberté d'instruction. Le conseil d'administration, dont je faisais
partie, a décidé de laisser à chacun une totale liberté dans la mesure où cette
dernière respectait les buts de l'association. Ma recherche personnelle, mon
dynamisme et mon engagement intéressaient de nombreuses personnes. Je vivais
donc mes prises de positions et ma disponibilité pour l'association comme
innovatrices et fructueuse. Comme dans toutes associations, il y avait de
profonds différends en matière d'éducation.
Le rapport d'Alain Vivien de 1985 ne nous
concernait pas. Nous étions convaincus que nous avions aucun rapport avec les
sectes. Mais au fur et à mesure que les informations nous parvenaient, une
évidence s'imposait. Sans être inscrits sur aucune liste, nous étions en plein
dans le collimateur. L'objectif de l'oppression apparaissait au grand jour : il
concernait les nouvelles spiritualités mais aussi, l'instruction parentale, les
médecines douces mais aussi le travail sur soi. En janvier 95, j'organisais
dans le cadre de l'association une soirée consacrée au thème suivant : “
Connais ton enfance et tu connaîtras ton enfant ” . Certains considéraient que
c'était trop. La rencontre ayant du succès, le procès d'intention se fit après
et sur un autre sujet.
Peu à peu, chacun a pris connaissance des
critères utilisés par les R.G et des symptômes avancés par l'ADFI. La peur
d'être dénoncé créa un climat malsain qui poussa quelques personnes à diffuser
des rumeurs. Une de ces personnes avait fait partie de notre groupe d'amis.
Elle en était ressortie amère après une confrontation houleuse avec plusieurs
d'entre eux. Elle divulgua au sein de l'association une interprétation
mensongère de sa rupture avec nous qui tourna rapidement à la calomnie. Elle a
envoyé un courrier à tous les membres de l'association dénonçant, je cite : “ Les
agissements s à tendance sectaire de
certaines personnes au sein de cette association, leur tentative de
récupération de membre de l'association à l'intérieur de leur mouvement. Les
groupes de thérapie n'auraient pas dû recruter leurs adeptes au sein de notre
association. ” Mais qui donc pouvait nous accuser d'avoir tenté de les
récupérer, de faire partie de mouvement sectaire ou de recruter des adeptes ?
Ces détracteurs organisèrent la scission de l'association. Dans le contexte
français de délation systématique, nous passions subitement d'une classique
prise de pouvoir aux accusations de " dérapage thérapeutique " et à
l'amalgame avec une secte. Ce qui, dans
le passé, se serait terminé en confrontation d'idées, voire en engueulade,
devenait un lynchage dépassant largement le cadre associatif.
Une famille que nous ne connaissions
absolument pas s'est permise d'écrire : “ Nous sommes des nouveaux venus
puisque adhérents depuis septembre 1996, mais en l'état actuel des situations,
du fonctionnement, des enjeux, des querelles, et influences de groupes de
thérapie voire de communautés en passe de devenir des sectes, des vies brisées
et de l'absence de débat sur la liberté d'instruction, nous sommes résignés a
quitter rapidement l'association en s'assurant juridiquement par un courrier
recommandé. ”
Nous étions diabolisés aux yeux de
personnes que nous n'avions jamais rencontré. On nous proposait comme cible à
des fanatiques. Même mes enfants étaient montrés du doigt. J'ai vécu comme une
atteinte à l'honneur, à la dignité et à la liberté d'instruction la perte de ce
cadre associatif qui était pour moi-même et mes enfants un lieu de rencontre et
d'épanouissement. Cette affaire a été utilisé dans une histoire de divorce. La
personne qui avait fait partie de notre groupe d'amis et qui connaissait
l'importance qu'avait pour nous la relation mère-enfants dans les premières
années de la vie, témoigna contre une de mes amies afin que son enfant, alors
âgé de trois ans lui soit retiré par procédure d'urgence pour être placé chez
le père.
Lorsque le pouvoir se sent menacé par une
conscience populaire qui s'organise et s'affine, il met en oeuvre des processus
puissants de déstabilisation qui attisent les refoulements inconscients de
chacun. Tous ceux qui ont peur d'un changement mettent en place des formes de
répression qui touchent personnellement chaque représentant de cette conscience
en train de se développer. La déstabilisation est alors profonde et douloureuse
car nous sommes touchés dans l'intimité de notre amour.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique et judiciaire (sur la garde de l’enfant)
Type de Harcèlement :
Psychologique et physique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
CCMM, les R.G.
Attaque dirigée contre la liberté de pensée
et de conscience ; la liberté d’Instruction à domicile
Aspect Victimologique :
Victimation, Destruction de la personne et
de la famille
5 - Mme Laffont
Une histoire de fou...
En 97, je me suis séparée du père de mon
fils qui buvait et me battait. Beaucoup de membres de ma famille sont raèliens
et je me suis rapproché de cette philosophie. J'étais séparée, sans travail et
six mois après, on m'a pris mon petit garçon de deux ans et demi de manière
très brutale. J'avais la garde de mon enfant et il y a eu une ordonnance de
placement provisoire. Après que l'on m'ait retiré mon enfant, j'ai craqué
nerveusement. Ils appellent cela une bouffée délirante. Si on enlevait les
enfants à toutes les mères qui étaient dans le même état que moi, peu
garderaient leur enfant. J'ai été soigné trois mois par les psychiatres.
Comme l'Adfi fait courir la rumeur que les
Raèliens sont pédophiles, le père a parlé de sévices sexuels. Soit je suis
effectivement pédophile et vous me mettez
tout de suite en prison, soit je ne suis pas pédophile et vous me rendez
mon gamin de six ans que je vois six heures et demi tous les quinze jours.
L'assistante sociale de la DDASS m'a dit : “ Vous êtes raélienne. Tant que
vous restez dans cette secte dangereuse pour les enfants, vous n'aurez jamais
le droit de le voir toute seul.” Oralement,
ils me disent que c'est parce que je suis raélienne mais dans le jugement du
juge pour enfants, ce n'est pas écrit. Par contre, j'ai des documents de la
DDASS ou il est écrit au sujet de mon fils : aucun contact avec les membre
de la famille de Mme Laffont compte tenu de leur appartenance à la secte
Raèlienne.
Depuis que je travaille, j'ai réussi à
avoir mon fils six heure et demi tous les quinze jours. Le père l'a le
week-end. Le juge a demandé à l'assistante sociale de la DDASS de me confier
l'enfant une journée. Celle-ci lui répond qu'il y a trop de risques.
L'assistante sociale vient chez nous et tout se passe bien. Nous lui écrivons :
“ Nous vous confirmons que vous avez dit que tout était positif ”. Elle
nous répond en disant: “ Oui il reste différents problèmes, le résultat
du passé psychiatrique et l'appartenance à une secte. ”
Ils disent que Hugo est perturbé alors que
ça se passe très bien avec moi. Ils disent qu'il n'a pas envie de venir avec
moi alors que j'ai de nombreuses photos où on le voit, très content, sur mes
épaules. Ils ne veulent absolument pas voir ce qui est positif. J'écris une
fois par semaine à mon fils de six ans mais on me dit que c'est trop. Alors
qu'on a dit aux enfants de ma soeur qui partent en colonie de lui écrire tous
les jours. L'année dernière, au tribunal, l'assistante sociale de la DDASS m'a dit : “ De toute façons vous êtes
malade vous n'en sortirez jamais ”.
J'ai fait une expertise psychiatrique
auprès d'un expert psychiatre de la cour Aix-en-Provence qui m'a fait un
certificat où il est écrit que je n'ai aucun problème psychiatrique. J'ai un
emploi avec un contrat à durée indéterminée où je gagne 9000 f brut par mois.
Je vais me battre jusqu'au bout pour récupérer mon enfant.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, kidnapping d’enfant
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique, administratif (DDASS), judiciaire
Type de Harcèlement :
Psychologique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
CCMM
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne et de la famille
et de l’entourage, psychiatrisation avec hospitalisation
Dans ce cas le père a parlé de sévices
sexuels sur enfants (qui ne seront jamais confirmés) pour créer une rumeur est
discréditer la mère et la secte (au profit de l'U.N.A.D.F.I. et du CCMM).
6 - Un Travailleur Social
La rumeur : une arme pour éliminer un témoin gênant.
J'étais travailleur social dans une association d'aide aux personnes en difficulté. J'ai été en conflit avec une des responsables de l'association. Elle refusait de me donner toutes les informations nécessaires pour faire mon travail comme il le fallait. Elle mettait des obstacles aux activités que nous voulions créer pour développer l’autonomie des hommes et des femmes accompagnés. Le champ des activités s’est réduit à ceux qu’elle contrôlait. Dans son exercice professionnel elle s’adressait au public comme à des enfants inconscients. Elle pouvait même être méprisante. Au mois d’avril, j’ai fait part au directeur du fait que la responsable avait été jusqu’à fouiller dans ma sacoche personnelle comme elle l’avait déjà fait, précédemment, avec un collègue. Il m’est devenu évident que cette personne cherchait à garder les personnes en difficulté sous sa tutelle. Elle faisait même passer certains entretiens, en huis clos, dans le but était de faire craquer la personne suivie. Pour lui soutirer des informations très personnelles, elle obligeait à adopter des attitudes de soumission. Ces comportements auxquels j’ai été moi même confronté, se sont révélés dangereux, pour des personnes qui ne disposaient pas du même équilibre affectif et social. Un autre animateur était constamment soumis à pressions. On l'accusait d'être trop proches des personnes qu'il accompagnait. Il a claqué la porte sur un travail qui le passionnait. Il n’a toujours pas retrouvé de travail. J’ai aussi découvert que la comptabilité de cette association, dont les finances dépendent uniquement de subventions de l'État, était faussée. Pendant toute la durée de ce qui c’est passé, j’ai essayé de prendre contact avec les directeurs. J’ai fait une lettre recommandée au président de cette association qui est aussi maire. Le résultat de tout ceci a été une rupture de contrat. Ils ont transformé un contrat en durée indéterminée en contrat à durée déterminée.
Je n'ai jamais eu personne en face de moi
pour me donner le motif de cette modification. Ce que j'ai su après, par des
personnes qui me considéraient, c'est que le motif avancé avait été
l'appartenance à une secte. Or, je n'ai jamais appartenu à aucun mouvement que
ce soit. J’ai instruit mon fils à la maison pendant quelques années. Je
m'intéressais aux médecines douces. Au niveau du travail, j'ai un comportement
qui peut apparaître différent puisque j’aime bien communiquer avec les autres
et que je ne met pas facilement des barrière entre ceux qui sont du côté des
personnes en difficultés et les autres. Avec l'aide d'un syndicat, j'ai été au
prud’homme et j'ai gagné au niveau technique puisqu'on ne peut pas arrêter un
contrat comme ça, sans motif. Mais on n'a pas abordé les rumeurs et accusations
qui ont justifié cette rupture de contrat. Je témoigne ici parce que j’ai
l’impression qu’en France, il n’y a pas d’espace pour exprimer globalement une
situation. Le préjudice moi je l’ai
subi et je n’ai eu aucune réponse de ces personnes…
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
CCMM
Aspect Victimologique :
Victimation
Destruction de la personne
Dans ce cas il est intéressant de noter
que la psychose des sectes a été utilisée uniquement dans un processus de
dénigrement.
7 - UN PRETRE
Pratique illégale de la prière.
J'ai été ordonné prêtre catholique à 30
ans. J’ai reçu un don de Dieu, pour protéger les gens, pour guérir par la foi
et l’amour, pour chasser les mauvaises influences. Pour que les gens aient la
tranquillité de l’esprit et du cœur, pour qu’ils aient en eux la santé de l’âme
et du corps. Toujours par la foi, l’espérance et l’amour, par la puissance de Dieu
et la force du Christ. Il ne s’agit pas de secte mais du renouveau
charismatique dans l'Église qui n’est pas toujours accepté par tous les évêques
de France On a rien inventé, on fait ce que les autres ont fait avant nous et
ce que le Christ a dit dans les
évangiles : “ Qu’il te soit fait selon ta foi, demande on te répondra,
cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira, tout ce que vous
demandez en mon nom sera accordé. Je le veux, sois guéri, lève-toi et marche...”
Tout est possible à celui qui croit. C’est une affaire de foi et d’amour. Jésus
a dit à ses apôtres : “ Il faudra guérir les malades. Fortifiez-les,
encouragez-les, rendez leurs la santé, éveillez-les à la foi, à la vie, à
l’amour. ” Plus loin il dit : “ Vous aurez le pouvoir de chasser
les esprits mauvais, d'expulser les démons, d'enlever l'emprise du mal.”
Certains évêques ont lutté contre le père
Tardif, qui était guérisseur. Il y avait 25.000 personnes quand il est venu à
Paray-le-Monial. Il y a eut 52 guérisons par la foi et l’amour. Il est mort à
65 ans d’une crise cardiaque. Il a été persécuté, on l'a accusé d'exercice
illégal de la médecine. Depuis trente cinq ans, je suis prêtre d'une paroisse.
Nous nous réunissions depuis 25 ans tous les deuxièmes dimanche du mois. Il y avait
300 personnes en moyenne. L’ancien évêque a demandé de ne plus faire ces
réunions le dimanche sous prétexte que les voisins ne sont pas contents. On
reporte donc ces réunions le Samedi mais on n'était plus que 200 car les
agriculteurs et les commerçants travaillaient. Un autre évêque est arrivé. Un
jeune d'une cinquantaine d'années. Il m'ordonne d'arrêter tout ceci parce que
j'aurai un dossier à la sous préfecture, aux renseignements généraux, parce
qu’on m'accuserait d’exercice illégal de la médecine. Il menace même de me
destituer de ma charge de curé. Je sais que ces accusations proviennent, entre
autre, de deux bourgeoises catholiques traditionalistes qui ont raconté
n'importe quoi. Je lui ai dit qu'il était plus à l’écoute des châtelains et des
bourgeois catholiques que du peuple de Dieu et des curés de base. D'autres
mouvements spirituels arrivent. Il y a des signes de renouveau. Le retour du
sacré et de la mystique. Le Pape nomme
de jeunes évêques pour qu'ils reprennent tout çà en main parce qu’ils ont peur
que tout cela se fasse dans un courant populaire religieux, sans l'Église.
L'évêque n'est pas venu voir ce que l'on faisait dans nos prières de
communautés. Il s’est basé simplement sur des ragots des bourgeoises. J'ai été
voir à la sous-préfecture, aux renseignements généraux. Ils n'avaient rien
contre moi.
La hiérarchie a sans doute peur des
poursuites pour exercice illégale de la médecine parce qu'il y a des affaires
de guérison par la foi, la prière et l‘amour. Mais moi je dis à tout le monde :
“ Continuer de voir les médecins, de faire les examens, de prendre les
médicaments ” Nous on complète, c’est tout. En fait ce n’est pas de
pratique illégale de la médecine dont on m'accuse mais de pratique illégale de
la prière... Ce qui les ennuie, ce sont les mots guérisseur, guérison,
protection. Il faudrait trouver un autre mot... quoi ! Le père Lesseau à
Paray le Monial a trouvé “ prière
d'intercession pour les malades ”. Comme ça, aucun évêque ne peut rien
dire !
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Type de Harcèlement :
Psychologique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
CCMM
Attaque dirigée contre la liberté de choix
thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave
Destruction de la personne
8 -
MARYVONNE LEGOUT
Une bibliothécaire à l'index.
Je viens témoigner d’un cas de censure en bibliothèque. Je suis bibliothécaire de métier et je dirige un réseau de médiathèques où l'on trouve, non seulement des livres, mais aussi des vidéos, des C.D, des cassettes etc.. Ce réseau comprend une centrale et trois annexes. Nous avons un budget d’achat de livres de 800.000 frs par an, c’est à dire que nous achetons 4.500 livres par an et le fond total est de 250.000 ouvrages. Statutairement c’est la directrice de ce type d’établissement qui est décisionnelle de la politique d’acquisition, en adéquation évidemment avec les directives municipales.
En Novembre dernier au sein d’une commande
de livres que j’ai effectuée figuraient les 4 livres suivants : Le
roman noir du sucre blanc de William DUFTI, un témoignage sur la nocivité
du sucre. La mafia pharmaceutique et
agro-alimentaire et Le dossier
noir des médicaments de synthèse de Louis de Brower ainsi que L'État
Inquisiteur de Joèl Labruyère. De
toute évidence, le contenu de mes commandes ont été vérifiées. Les pages de
couvertures de ces ouvrages ont été photocopiées et envoyées à l’inspection des
bibliothèques, organisme relevant de l’état, et à une association
professionnelle, l’association des bibliothécaires Français. L’inspection des
bibliothèques pour la région où je me trouvais, a fait un déplacement spécial
et à l’issue de cette inspection, au cours d’un entretien en tête à tête,
l’inspectrice s’est permis de me reprocher d’avoir fait l’acquisition de ces
quatre ouvrages.
Je suis scientologue mais je n’ai jamais
fait état de mon appartenance dans l’exercice de mes fonctions. Il existait un
conflit à la médiathèque suite au refus de titularisation d'une personne. C'est
dans le cadre de ce conflit que cette
histoire de livres a été exploité par une déléguée syndicale avec la complicité
des médias. Un journal parle de “ suspicion inquiétante sur des
commandes de livres douteuses orchestrées par leur direction. On ne sait si
c’est de la scientologie, mais c’est un courant de livres nouveaux qui
s'attaque à la médecine et à l'état. Les employées municipales ont des exemples
à apporter à leur démonstration, elles citent des ouvrages comme l'État
inquisiteur de Joèl Labruyère.. ”
Suit un encadré qui présente les livres commandés.
Louis de Brower m’a confié qu’en France
actuellement il aurait des difficultés à trouver une salle de conférence pour
faire une conférence, alors que il en fait régulièrement en Espagne, en Italie,
en Allemagne, en Suisse. Il a même reçu un prix à Barcelone. Ce qui montre bien
le niveau de pression atteint chez nous. Ce dont je voulais surtout témoigner
là, c’est de cet acte de censure utilisé pour me discréditer en tant que
bibliothécaire, suite à un conflit social. Ce n'est pas évident de travailler
dans la fonction publique lorsqu’on a quelques notions d’intégrité et de
standards de résultats. Une partie des personnes avec qui je travaille est très
contente mais j'ai été très vite attaquée, entre autre, par une délégué
syndicale. Étant moi-même syndiquée, je ne mets pas en cause le syndicat mais
cette personne-là. J’ai été victime d’un harcèlement professionnel pour me
faire partir avec toute une campagne de rumeurs.
En tant que bibliothécaire, nous avons des
ouvrages de toutes les tendances mais, actuellement, nous ne pouvons pas avoir
des ouvrages sur nos rayons qui viennent faire le contrepoids des autres. Dans
un livre professionnel, on parle des sujets sur lesquels on hésite à acheter
des ouvrages : ésotérisme, médecine douce etc… D'un côté, on aura les auteurs
anti-sectes mais il est impossible d’avoir le contrepoids, sans se faire
désigner du doigt comme étant quelqu’un de bizarre ou à surveiller. Je n’ai pas
acheté certains ouvrages parce que ça ne servirait à rien. Je me ferais couper
la tête et les ouvrages ne seraient pas en rayon de toute façon. J’ai tout à
fait conscience que le totalitarisme, ça commence comme ça.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, incitation à la violence
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique et administratif
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
CCMM, Syndicats Professionnels
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de conscience et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne et de l’outil de
travail
9 - JACKY BAILLY
Quand les inquisiteurs jouent aux cow-boys contre les
indiens.
Je m’appelle Jacky Bailly. Je suis né pas
loin d'ici dans le département de l’Ain. Ma grand-mère et ma mère soignaient
par les plantes et par le magnétisme et j’en suis arrivé à créer en 88 une
association qui s’appelait “ Énergie et régénération ” qui s'est transformée
par la suite en "Utipi". Je suis magnétiseur et ma compagne m’aide.
Elle fait du drainage lymphatique. Les buts de l'association, c’est surtout
l’amélioration des conditions de la vie par tous les moyens en accord avec la
nature. Le projet principal est l’aménagement d’un lieu où les personnes
pourront venir quelque temps se régénérer, se ressourcer et apprendre à mieux
gérer leur santé. Voilà quelques années, j’ai rencontré un chaman amérindien,
Fire Landhire. (Vérif l'orthographe) Son père, Acha Ouchté, était très connu
parce qu’il a écrit un livre qui s’appelait De Mémoire Indienne. C’est
lui qui nous a apporté la hutte à sudation qui est tout simplement un sauna
indien qui fonctionne avec des plantes. Ce qui me plaît beaucoup, dans le
système Lakota-Sioux, c’est cet immense respect de la femme, des enfants, et de
notre mère la terre. Landhire est venu à la maison. Pendant plusieurs années,
on a organisé des stages avec plus de 50 personnes. Nous avions des articles
dans la presse. Landhire a été présenté à l’école du lieu où on habite. Il a
parlé aux enfants de toutes les traditions. C’est dire qu’il n’y avait rien de
caché.
Le 6 Janvier 96, juste après l'affaire du
Temple Solaire, le facteur nous apporte le Progrès, avec en première page la
photo de la hutte à sudation. “ Plan
d'Automne, secte ou pas secte ? L’association qui a élu domicile dans la
forêt près des Plans D’Automne ne souhaite pas être considérée comme une secte
malgré le décor et le discours ! Ses membres aspirent seulement à une
nouvelle spiritualité qui passe par un retour à la nature. ”
Le journaliste m’a contacté la veille, en
me demandant : “ Etes-vous une secte ? ” Je lui dis si vous jugez qu’on
est une secte c’est votre problème, c’est pas le mien. Il m’a raccroché au nez
et le lendemain l’article passait.
Voici quelques extraits de l'article : “ On est en train de
découvrir avec surprise l’intensité de l’activité sectaire dans le département
de l’Ain. Activité qui s’étend au delà de la zone frontière avec la Suisse
puisque, selon nos informations, la région des Plans d’Automne et du plateau de
Retords sont devenus à l’initiative d’un guérisseur un lieu de rendez-vous
mystique. Jusqu’à présent seuls des chasseurs et quelques randonneurs égarés
sont tombés sur cet endroit insolite et plein de mystère, certain ont eu le
temps d’assister à des rituels étranges. Pourtant rien n’a réellement filtré
ces dernières années sur ce qui pouvait se pratiquer dans cette clairière qui
se situe dans la région des Plans d’Automne. Les gens qui ont installé leur
campement là, l’ont fait sous couvert d’une association, même si tout laisse à
penser qu’il s’agit d’une secte, avec son gourou, en l'occurrence un homme, qui joint hier au téléphone, se
défendait d’être un guérisseur qui peut tout guérir… A ses adeptes ou plutôt
aux membres de son association, il préconise simplement une médecine douce, un
retour à la nature, et l’utilisation de plantes qui n’ont pas été hybridées. En
ce qui concerne certaines maladies graves comme les cancers ou même le Sida, il
avance cependant que certaines méthodes naturelles ont fait leurs preuves….Le
cérémonial de rigueur, certains week-end, et le discours qui en constituent
l’environnement font bien penser à une
secte. Mais, le principal intéressé refuse cette terminologie, et menace de
procès ceux qui colporteraient cette idée.... Actualité oblige, on s’interroge
aujourd’hui à nouveau sur ce qui se passe près des Plans d’Automne, où l’on
vient de l’étranger pour s’y ressourcer (Suisse, Italie.). On perçoit en même
temps combien il est difficile d’appréhender la réalité d’une organisation
sectaire et d’en évaluer la dangerosité. Dans le cas présent une foule de
questions se pose... ” Ils ont procédé à un montage photographique
insidieux. On voit une petite cabane prise en photo assez floue : ce sont les
toilettes. On a donc fait un droit de réponse en reprenant l’article point par
point puisqu’on nous accusait de choses plutôt surprenantes. On a montré qu'il
n'y avait aucun secret puisque des articles étaient parus dans la presse sur
nos activités. L'article nous faisait recommander un livre que nous n'avions
même pas lu. On leur a dit : “ Connaissez-vous beaucoup de sectes qui
donnent à des œuvres ? ”. Entre 1989 et 1992, 41 800 F ont été versé en
dons, à sœur Thérésa, et à Guy Gilbert, prêtre des loubards. En 1993 nous avons
hébergé une famille de Bosniaques pendant 8 mois. Trois autres familles,
membres de l’association ont également accueillis. Nous précisons aussi que
nous ne touchons rien de quelqu’organisme que ce soit concernant l’accueil des
jeunes en difficultés. Pour ce qui est des rituels étranges, il s‘agit d’un
sauna traditionnel indien qui fait partie de l’enseignement d’Archi Fire
Landhire, Sioux Lakota, Chef spirituel Lakota. Celui-ci nous enseigne aussi la
sagesse indienne, le respect de la femme, de la terre, de tout ce qui vit.
On a vu le journaliste. J’avais fait venir
à la maison un membre de l’association, qui était ingénieur des eaux et forêts,
donc assermenté. Il y avait aussi le maire du pays et le président de
l'association. Il a toujours répondu à côté de la plaque et il en a rajouté.
Finalement, notre droit de réponse a tenu en 10 lignes...Un avocat m'a dit que
ca ne servait à rien de mener une action juridique en route contre la presse si
on avait pas les moyens. Or nous sommes fauchés comme les blés parce qu'on
dépense l'argent avant de l’avoir gagné.
Nous avons d'ailleurs demandé conseil à
madame la procureur de la république de Bourg-en-Bresse qui, en gros, nous a
répondu qu’il fallait se débrouiller avec la juridiction compétente. Dans la
foulée, elle nous demande les autorisations et les agréments que nous avons de
la part des autorités de justice pour recevoir des jeunes gens qui sortent de
prison et que l'association prenait en charge gratuitement. Nous avions
plusieurs lettres de juges qui nous confiaient des jeunes. L’argent de nos
soins rentre dans la caisse de l’association et on en faisait profiter ces
jeunes.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique et administratif
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
CCMM
Attaque dirigée contre la liberté de
pensée, de culte et de conscience
Aspect Victimologique :
Victimation grave
Destruction de la personne, de la famille
et de l’entourage,
10 - M. PIERRE–HENRY PARNESSET
J’ai 48 ans,
quatre enfants. J’ai publié deux livres qui, au départ, sont issus d’informations
obtenues par de perceptions extrasensorielles. Ensuite j'ai mené une enquête
pour voir si ces intuitions étaient vérifiables par la science. Je suis venu
ici aujourd’hui pour expliquer que j’ai été victime de délinquance judiciaire
et de délinquance policière. En fait, tout est parti au départ de la vibration
différente que j’ai à cause de ces perceptions extrasensorielles qui m’ont
permis d’écrire ces bouquins. Alors voilà. Je suis victime de ce qu'on pourrait
appeler un "racisme antimutant". J’ai une vibration différente, si on
veut, et ça, quelque part ça gêne.
Nous avons quitté la ville de Lyon
en 1992 pour nous installer à Aubenas, dans l’Ardèche. Nous avons mis nos
enfants à l’école là–bas. Et, pour une petite histoire d’une rayure de voiture
à 30 francs, je me suis retrouvé au commissariat d’Aubenas. Pour résumer
en deux phrases, je pourrais dire que j’ai vécu les mauvais films américains où
vous vous faites agressé - j’ai été agressé deux fois dans l’histoire - vous
allez chercher secours à la police, à savoir au commissariat d’Aubenas et, en
gros, vous retrouvez au commissariat les complices des agresseurs. Un mauvais
film américain où vous ne savez plus où vous trouvez. J’ai subi des violations
des droits de l’homme au commissariat; j’ai eu droit à trois procès truqués,
mais vraiment des procès à la chinoise; j’ai déposé une requête à la Cour
européenne des droits de l’homme. Puisque je n’ai que 10 minutes, je ne
peux pas entrer dans le détail des violations des droits de l’homme que j’ai
subies au commissariat d’Aubenas, dans le détail des procès truqués non plus,
j’ai déposé une requête à la Cour européenne des droits de l’homme pour ça :
elle est toujours en examen.
En remontant la filière, j’ai mis au jour
toute une mafia, d’abord municipale et ensuite un réseau d’amitiés mafieuses
comprenant les gros commerçants, les gros transporteurs du coin, etc. J’ai
découvert qu’il y avait deux réseaux mafieux, un réseau maçonnique et un réseau
noble, le réseau maçonnique étant laïc, le réseau noble étant plutôt issu des
catholiques, qui sont tantôt opposés, tantôt alliés.
Aspect Criminologique :
Type de Harcèlement :
Psychologique
Aspect Victimologique :
Victimation, ici une personne vient
témoigner dans le cadre de la commission mais son discour manque de précisions
et de détail, la commission serait utilisée à d’autres fins que celles pour
lesquelles elle a été missionnée
11 - Christian Tribut
Le cercle vicieux de la persécution.
J'ai été licencié pour appartenance à une
"secte" qui n'est autre qu'une communauté agraire connue sous le nom
d'Horus. J’étais prof agrégé en génie électrique jusqu’en 1996. La première
attaque remonte à 1991. A l’époque, j’étais maire adjoint de mon village et le
3 août 1991, une lettre de l’ADFI est arrivée à la mairie. J’ai été
convoqué par le maire pour assister en fait à une sorte de conseil à huis clos,
pour lequel aucun compte rendu de séance n’a été établi. Lors de cette réunion,
on m’a accusé de vouloir implanter une secte à mon domicile personnel qui
n’avait rien à voir avec le centre Horus, situé à 30 km de là. Cela m’a
fortement déstabilisé sur le plan local et de maire adjoint je suis devenu
proscrit. Avant mon avis était largement sollicité. A partir du 3 août,
les informations importantes ne m'étaient plus communiquées.
Ensuite, l’ADFI a continué à enfoncer le
clou en organisant une réunion d’information à la mairie. Cette réunion
d’information s’est faite encore à huis clos, sur invitation nominative de tous
les habitants du village. J’ai cherché à venir avec quelques amis pour pouvoir
défendre le point de vue du centre Horus. Ces personnes du centre Horus se sont
faites éjecter manu militari. Cette réunion faite par l’ADFI n’informait
absolument pas sur ce qui pouvait se faire au centre Horus. On a vu par contre
en vidéo des extraits sur ce qui pouvait se passer au Mandarom ainsi que sur
les mariages chez Moon. Des choses qui n’avaient absolument aucun rapport avec
ce que moi je pouvais faire et pratiquer dans une communauté agraire. Suite à
cela, le Directeur de mon établissement m’a convoqué à son bureau car il avait
été averti de mes soi-disants "pratiques sectaires" par
l’intermédiaire d’élus locaux. Il m'a
mis en garde contre toute erreur de ma
part ou contre toute plainte qui aboutirait à mon licenciement. Je l’ai rassuré
à ce sujet en lui disant que j'opérais une séparation entre vie privée et
professionnelle et que je ne faisais aucun prosélytisme.
Le 4 janvier 1996, il y a eu le
reportage d’Envoyé spécial diffusé sur Antenne 2. Lors de ce reportage mon
nom n’était absolument pas mentionné et je n’ai fait aucune déclaration. Le
début de la procédure de licenciement aurait été initié le 9 février par
les parents d’élèves qui se seraient plaints de m’avoir vu lors du reportage.
J'ai donc été convoqué en commission disciplinaire et quand j’ai pu consulter
mon dossier, j’ai constaté que les documents présents dans mon dossier étaient
une lettre de délation d’un ancien membre de la communauté, une attestation
faite aussi par un ancien membre et la troisième pièce est l’attestation de mon
appartenance à la communauté rédigée par une personne qui ne m’a jamais
rencontré. Le tout étant envoyé au directeur diocésain de l’enseignement catholique.
Une attestation est un document écrit qui
fait suite à une ou à des rencontres préalables. Donc, cela veut dire que
l’attaque avait eu lieu bien avant le
12 janvier 1996, alors que l’action officielle déclenchée par les
parents d’élèves date du 9 février. Je vois donc là un coup monté. On a
essayé d’accumuler des preuves et de pousser des personnes qui ne me
connaissent pas à porter un témoignage contre moi. Suite à cela, la commission
disciplinaire donne un avis favorable à mon licenciement et le Ministre de
l’éducation nationale me licencie le 13 juin 1996. Avec pour motif :
" appartenance notoire à une secte et comportement incompatible avec le
caractère propre de l’établissement ". Ce qui m’a été reproché, c’est que
je sois filmé dans le reportage. J'ai commencé par dire que je n'étais pas dans
le reportage. Ils ont réussi à produire, en septembre 1998, une photo de
moi issue du reportage où on pouvait me voir en arrière plan dans un sous–bois.
Ils m'ont dit : “ Vous avez participé au reportage, on vous voit ”. Il
faut avoir beaucoup d’imagination pour me reconnaître, mais eux m’ont reconnu.
J’ai fait appel de cette décision au tribunal administratif de Grenoble qui a
rendu son avis en décembre 1998 et qui a annulé le licenciement.
Le Ministère de l’éducation nationale a
fait appel de cette décision auprès du tribunal de Lyon en mars 1999. Ils
ont dit : " Peut–être que M. Tribut n’a pas fait d’adhésion
publique aux thèses développées par la secte, mais par contre on sait qu’il en
fait partie et ne peut donc pas être prof ”. Ceci est un délit d’opinion.
J’ai relevé une série de textes largement bafoués par toutes ces attaques. dans
la Convention européenne, le Code pénal, le Code du travail et le statut de la
fonction publique. Tout ça est lié à la liberté d’opinion, au droit au travail,
au respect des croyances... Ensuite, ils ont accepté le 4 septembre 1998
de me réintégrer à mon poste. Par contre, ils ont entamé une nouvelle procédure
disciplinaire. En gros j’ai été suspendu une semaine plus tard, alors que je
n’avais pas repris mes fonctions de professeur entre temps. Cette lettre disait
que j’étais à nouveau suspendu, toujours pour les mêmes motifs. Il a été
précisé que des faits postérieurs à juin 1996 seront pris en compte. Donc,
je suis licencié, en juin 1996, je ne travaille pas jusqu’à
septembre 1999 et en septembre 1999 on me suspend en retenant contre
moi des faits que je ne connais pas, qui sont donc issus d’une période où je
n’ai pas travaillé, où j’étais officiellement licencié !...
Pourquoi le Centre Horus est-il la cible
d'attaques aussi virulentes ? Une des raisons est que nous avons essayé de
faire une agriculture sans produits chimiques, en utilisant les bienfaits des
ondes de forme. On fait des produits sains, sans produits chimiques. Ce qui met
à l’abri de beaucoup de problèmes médicaux, sans rien dépenser et sans être
dépendant des lobbies agro–alimentaire. Nous sommes un des boucs émissaires qui
permettent ensuite de faire passer des nouvelles lois. J’ai notamment présente
à l’esprit une modification des lois de déscolarisation faite en
décembre 1998 et qui sont maintenant beaucoup plus restrictives. Dans le
centre Horus, un certain nombre de familles ont déscolarisé leurs enfants.
Dans un compte rendu de séance au Sénat de
juin 1998, on faisait référence aux enfants du centre Horus pour justifier
les nouvelles lois, en disant que le niveau était en baisse, malgré les
interventions des inspecteurs. Ce qui est intéressant c’est qu'on faisait
référence à un enfant qui, vu les dates de contrôle et les niveaux scolaires,
se trouve être l'un de mes fils. Selon
le rapporteur, son niveau était censé entre complètement en baisse. Or il se
trouve qu'il a réintégré le système scolaire en terminal parce qu’il voulait
faire une formation d’ingénieur. Il a de très bons résultats, alors qu’il a
intégré un cursus scolaire normal à la rentrée 1999, après six ou huit ans de
déscolarisation. Il vise les préparations aux grandes écoles pour ensuite faire
une école d’ingénieur. Ca coupe largement l’herbe sous le pied à nos
détracteurs de la déscolarisation.
Nous avons dans nos relations un ancien
membre de la DGSE qui nous a confirmé par écrit que des associations comme
l’ADFI, travaillaient sous couvert du Gouvernement pour complètement sabrer des
personnes qui auraient des idées novatrices. Ils ont donc une certaine liberté
pour agir sur les juges ou influencer les jugements. Je n’ai pas vu cette
pièce. Il paraît qu’elle existe.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, Techniques d’Isolement
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique et administratif
Type de Harcèlement :
Psychologique et physique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
Education Nationale
Attaque dirigée contre la liberté de pensée
et de conscience
Aspect Victimologique :
Victimation grave
Destruction de la personne, de la famille
et de l’entourage
Un ancien de la D.G.S.E. aurait confirmé
à ce Professeur que l'ADFI travaillait pour le compte du gouvernement, ce qui lui
donnait énormément de droits et de moyens.
12 - Bruno Martin
Le grand air de la calomnie...
Je suis psychologue clinicien depuis 1975.
J’ai travaillé dans l’éducation surveillée pendant quelques années, puis en
milieu psychiatrique depuis 1980. Mon travail consiste en consultation auprès
des malades, entretiens d’aide en hôpital de jour, réflexion avec les équipes
d’infirmières. J’anime depuis un peu plus de douze ans des ateliers de
relaxation et de soins psychocorporels, suite à ma formation avec Gabriel Beaumont.
Je n’ai jamais eu de réclamations d’aucune sorte dans cette pratique
professionnelle. Au contraire, elle a certainement débloqué beaucoup de
situations coincées et a permis à de nombreuses personnes en souffrance de se
sentir bien et de retrouver une bonne santé physique et mentale. J’ai aussi
animé quelques sessions de formation à cette approche psychocorporelle à
l’INFIP de Dijon qui est un institut de formation.
Un beau jour, le responsable de la
formation à l’hôpital où je travaille reçoit un courrier d'un organisme de
formation - l’ANFH - accusant le département psychocorporel de l’INFIP Dijon
d’avoir des pratiques sectaires. Comme mon nom figurait sur le catalogue de
l’INFIP en tant qu'intervenants vacataires, j'ai été mis à l'index car les gens
supposaient que je faisais partie d’une secte. Gabriel Beaumont, mon formateur,
a été accusé par l’ADFI de pratique sectaire suite à une à une dissension
familiale avec les parents de sa conjointe qui sont à l’ADFI. Le travail que
j’ai fait avec Gabriel Beaumont a toujours été un travail de connaissance de
soi, de développement personnel visant à l’autonomie de la personne et à
l’épanouissement de l’être dans une approche globale qui concerne à la fois les
aspects corporels, émotionnels, et spirituels.
A partir du moment où j'ai été suspecté
d'appartenance sectaire, un climat de suspicion s’est développé sur mon lieu de
travail. J’ai heureusement été mis au courant de la situation par un
surveillant infirmier qui me connaît bien et qui m’a exprimé sa gêne. Je
m’étais bien rendu compte que les infirmiers qui, d’habitude, travaillent avec
moi ne venaient plus à mes groupes, sous des prétextes divers. Que pouvais–je
faire alors ? Pendant plusieurs mois, j'ai subi le silence, le statu quo,
le secret, la mise à l’écart, l’observation de mes faits et gestes... un mur du
silence lourd à supporter. C'est très difficile à supporter quand l’exercice de
ma profession repose sur le relationnel et la confiance. Heureusement les
rumeurs n’étaient pas allées jusqu’au patient que je suivais et j’ai pu
poursuivre mon travail d’aide psychologique comme auparavant. Puis j’ai pris
l’initiative de rompre ce silence et j'ai pu m’expliquer avec mon chef de
service qui semble me faire confiance car il est intelligent et cohérent. Et
pour l’ensemble des gens qui ne cherchent pas à réfléchir le doute subsistera.
Ce climat exécrable introduit par des propos calomnieux fait beaucoup de tort à
nombre de gens, notamment aux infirmiers qui restent dans l’ambiguïté et à tous
ceux qui se voient privés de cette formation, car depuis Gabriel Beaumont
a été obligé d’arrêter la formation qu’il faisait depuis une bonne vingtaine
d’années. Ca peut détruire aussi en un instant toutes les années de labeur, de
confiance gagnée auprès d’une institution à la suite d’un long travail d’actes
fiables. Une institution qui n'est pas toujours reconnaissante d’ailleurs, Si
je me suis permis de venir témoigner ici, c’est que si on ne fait rien, on ne
peut en fait lutter contre une rumeur. Le préjudice est grave étant donné
qu’une fois que ces propos diffamatoires sont lancés, en fait, personne ne peut
plus rien contrôler. Donc, je m’en plains en connaissance de cause, et je sens
la nécessité de réagir aujourd’hui à ce fléau qui semble aller à l’inverse de l’exercice
de ma profession, et aussi de celui de Gabriel Beaumont qui a toujours été
un homme intègre. J’ai connu beaucoup d’autres groupes de développement
personnel et de différentes techniques et j’avoue que j’ai vraiment opté pour
la valeur de son enseignement qui a toujours été honnête et bien cadré au
départ.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires et dénonciations calomnieuses
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique et administratif
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de choix
thérapeutique et la liberté de formation
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne avec atteinte à
l’outil de travail
13 - Yves Blanc
Victime de harcèlement, un enseignant se
retrouve à l'usine...
J’étais un enseignant respecté et
respectable quand je suis rentré à l’église de Scientologie. Tout allait bien.
Je n’avais pas de problèmes. Le jour où il y a eu des problèmes au plan
national, je suis allé voir la direction de l’enseignement catholique et j’ai
dit : “ Voilà, vous avez deux ouvrages : la Dianétique et la Scientologie
illustrée. Si un jour vous avez des critiques à me faire, vous prenez ces
ouvrages. Je joue cartes sur table. Vous n'aurez aucun problème ”.
J’étais titulaire et
j’ai décidé à un moment de faire une coupure. L’enseignement catholique m’a dit
à l’époque : “ Veux-tu que l'on garde ton poste ? ” J’ai dit : “ Non,
on applique la loi, il n’y a pas de
raison que je sois favorisé puisqu’étant sous contrat d’association, le fait de
demander une disponibilité me fait perdre mon statut de titulaire ”. J’ai
donc fait un break de deux années. A la suite de ce break, j’ai décidé de
réintégrer l’enseignement catholique pour enseigner. J’ai donc eu un poste de
remplacement et j’ai de nouveau postulé pour avoir un poste de titulaire. Et
c’est là qu’ont commencé les problèmes. J’ai postulé dans différentes écoles.
Une des directrices était une amie de mon épouse; Elle me dit “ Sais-tu
qu’ils ne veulent pas te donner de poste ? ” Je lui dit : “ Non, pourquoi ?
”. Le responsable syndical avait écrit
au responsable national de l’enseignement catholique pour dire que j'étais
Scientologue. C’est monté jusqu'en haut et c’est redescendu.
Je me suis retrouvé sans
poste, en Septembre. J'ai donc cherché des témoignages qui montrent qu'il n'y a
pas de risque. J’ai obtenu des témoignages de mes collègues, de la directrice,
d’un haut responsable de l’enseignement catholique qui se trouve être aussi mon
beau-frère. J’ai envoyé tous ces documents à la direction nationale de
l’enseignement catholique ainsi qu’à la direction diocésaine. Aucune réponse,
rien du tout. Là-dessus l’enseignement catholique fait une enquête là où
j'habite, là où j'enseigne et ne trouve rien contre moi. En fait, ils m’ont mis
sur la touche. Les responsables syndicaux du diocèse ne m’ont pas défendu. Un
responsable de mon département d’origine a accepté de le faire. Et à partir de
là, je suis allé aux Prud’homme. Dès qu’ils ont su que c’était la Scientologie,
ils se sont considérés comme incompétents. Première chose. Je vais en cours
d'appel. L’enseignement catholique ne mentionne pas que je suis Scientologue et
se contente des faits. La cour voit mon dossier et dit : “ Il faut rendre justice à
M. Blanc. Comme les Prud’homme étaient compétents et qu’ils n’ont pas fait
leur travail, pour que la justice soit rendue de façon plus rapide, nous renvoyons
l’affaire en première instance et nous prenons la place des Prud’homme. ”.
Cette fois
l’enseignement catholique dit que je suis Scientologue. C’est exactement la
même cour de justice, le même président et les mêmes juges. J’ai été condamné.
Les seuls arguments retenus contre moi ont été des articles de presse puisque
tous les témoignages m'étaient favorables. C'était des articles de presse du Progrès
qui relatait le procès de scientologues à Lyon. La cour d’appel a fait une
pirouette. J’ai été condamné aux dépens, à payer 4.000 francs, pour les
avocats adverses. Il aurait fallu que je continue les procédures. J'ai préféré
arrêter. J'ai pu avoir papier écrit où le responsable national de
l’enseignement catholique stipulait bien qu’il avait déjà réussi à résilier des
contrats d’autres enseignants scientologues en accord total avec l’Académie. Je
suis parti, toujours dans l’enseignement privé, mais non catholique.
En tant que ministre de l’église de
Scientologie, j’ai une certaine compétence pour aider les gens dans certains
domaines. Ce que j'ai fait pour une de mes collègues qui avait des problèmes.
En plus, certains parents ont dû me voir à l’église de Scientologie. J’ai été
convoqué par la directrice qui m’a dit qu’il y avait des problèmes. J’ai dit : " Mais je n’ai jamais rien fait à
l’école. En dehors, c’est ma vie privée ". Elle répond : “ Non,
non, pas question. Je ne veux pas vous garder.” Je ne voulais pas repartir
dans des bagarres. Je lui ai dit : “ Moi, je sais ce que je vaux. Si
vous avez peur, je vous comprends. Au revoir ”. Ce qui est pénible c’est
que justement, si vous dites que vous êtes scientologue vous faites du
prosélytisme, si vous ne le dites pas vous êtes une taupe. Ce qui fait que vous
savez que vous avez toujours tout faux.. Donc, maintenant je travaille à
l’usine où, au moins, on me fout la paix. Dans le même temps, je continue à
travailler dans le domaine de la pédagogie avec des enseignants de
l’enseignement catholique qui sont d’accord pour travailler avec moi.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique et administratif
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
CCMM
Attaque dirigée contre la liberté de pensée
et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne, de la famille
et de l’outil de travail
Témoignages sans conclusions criminologiques et
victimologiques
14 - JEAN–PIERRE GAREL : Un chercheur scientifiquement
incorrect...
Pendant quelques années, j’ai travaillé à
Lyon comme biologiste moléculaire au CNRS, sur le ver à soie précisément. Des
premières mondiales m’ont valu d’être rapidement nommé maître de recherche. En
84, j'ai fait connaissance du mouvement anthroposophique. Cela m'a demandé de
changer, de m’interroger sur ce que j’étais profondément, de développer une
recherche personnelle à laquelle je n’étais absolument pas habitué ici à Lyon.
J’ai découvert et je me suis passionné immédiatement pour les images
cristallographiques. Ce fameux test des bio–cristaux dénommé
"cristallisations sensibles" est connu d’un petit nombre de
thérapeutes, essentiellement des médecins en Allemagne, en Suisse et en France,
pour évaluer l’état de santé à terme, notamment détecter des cancers non
détectables autrement, et bien d’autres choses comme assurer un suivi médical
aussi. En tant que biologiste, ce test des cristallisations m’a suffisamment
passionné pour que j’essaie d’en faire un outil scientifiquement valable. Après
tout, c’est un processus biophysique relativement simple sur le plan technique,
mais extrêmement délicat à interpréter. Jusque–là, je fonctionnais d'une
manière strictement analytique et là je devais développer mon intuition pour
interpréter ces images qui se développent dans l’eau à partir d'une évaporation
d’un sel de cuivre avec une solution quelconque d’une substance biologique.
En revenant au CNRS, en 1985, j’ai commencé
à avoir des ennuis, car j’avais été formé à la biologie moléculaire et il
voulait que je fasse des recherches dans ce secteur. Mes collègues n’ont jamais
admis que je puisse changer de sujet parce que j’avais changé de regard, parce
que je pensais autrement, je vivais autrement, je me soignais autrement. Il
m'était devenu impossible, intérieurement et intellectuellement, de revenir
dans un laboratoire de biologie moléculaire. Pendant deux ans j'ai cherché une
place pour pouvoir manipuler ces cristallisations. Ce test s’applique très bien
à l’évaluation de la qualité agro–alimentaire. Il est aujourd’hui opérationnel
pour discriminer une alimentation agro–biologique d’une alimentation autre,
agro–chimique. J'ai répondu à une proposition d’un expert de l'Anvar pour
essayer de valider par moi–même ces observations, qui remontent aux années 35
et qui ont fait l’objet de publications en allemand et en anglais. Je me suis
lancé dans la création d’une petite entreprise qui me permettrait, à mes frais
bien sûr, en y mettant mon salaire et en m’endettant, de réaliser quelques
cristallisations et, qui sait, d’en découvrir. J’ai eu la chance d’en découvrir
la loi de façon relativement simple, parce que méthodologiquement organisé et
donc de faire mes preuves là dedans.
Mais le milieu de la
recherche désire me normaliser en me remettant sur les rails de la biologie
moléculaire pour prendre en charge mon ancienne équipe de Lyon qui avait déjà
son renom international. Je retrouve ce laboratoire lyonnais tout en gardant un
oeil évidemment sur le petit laboratoire que j'ai monté. Par la suite, j’ai pu
être mis à disposition dans mon laboratoire privé pour pouvoir faire vraiment à
temps complet ce que je souhaitais faire : les fameuses publications, ou les
fameux brevets sur lesquels on est jugé. J’ai eu des collaborations diverses en
France et au Québec avec l’aide du Ministère de l’agriculture qui, au début des
années 90, s’est rendu compte de l’intérêt de la demande pour une
alimentation agro–biologique.
Début 1991, j’ai
participé à un colloque IVI à Séville. J'étais le seul scientifique du CNRS
actif au niveau de l’alimentation et invité pour y faire un rapport technique
sur mes recherches, ce que je faisais partout. Au même moment j'ai soutenu
Beljanski. Et, comme par hasard, à partir de 1991, la Direction des sciences de
la vie a commencé à s’occuper de mon cas. Je ne pouvais pas m’en douter à
l’époque, mais comme je travaillais déjà sur un phénomène complexe, je me rends compte que, effectivement, je me
suis brûlé et que je le paie assez cher.
Accusé de délaisser la
recherche fondamentale, je suis passé devant une commission administrative
paritaire, qui réunissait les scientifiques de tous bord. Sur le fond, le
jugement de mes pairs a été excellent pour moi à ceci près que le chef du
personnel a tout fait pour qu’on me fasse comprendre que mon travail, un
travail interdisciplinaire novateur, n’était pas du ressort du CNRS. Je devais
passer à l’INRA, mais ceci ne s'est pas réalisé dans les temps et finalement,
j’ai été prié de chercher du travail ailleurs en janvier 1994. Les
différents comités d’experts sont tous embarqués dans leurs oeillères, dans
leur recherche extrêmement pointue, extrêmement partiale, je dirais presque
sectaire. Et j’avais acquis une vision beaucoup plus globale, je ne pouvais
plus revenir, effectivement, à de l’analytique sectaire. J'ai effectué deux
recours au tribunal administratif, y compris ici, en cours d’appel à Lyon, le
mois dernier. Jugement extrêmement partial et, je dis même là sectaire, à tel
point qu’il a vraiment démoralisé mon avocat, alors que moi j’étais pas
démoralisée. Un jugement qui a suivi point par point le point de vue de la
direction, et qui n’a strictement rien repris des douze points de
dysfonctionnement que j'avais mis à jour.
Témoignages sans conclusions criminologiques et
victimologiques
15 - Mme YVETTE
: Oser être ce que l'on est et dire ce qu’on a à dire.
Je viens témoigner pour une dame qui s’appelle Claude Bardin et qui tient un centre de remise en forme fabuleux, unique en France qui s'appelle Vitale Harmonie. Elle est sur la liste de la commission parlementaire sans qu'on puisse lui reprocher quoi que ce soit. Elle a fait une grève de la faim pour protester. Les journaux en ont parlé à l'époque. J’ai donc été faire deux cures et je pense bien y retourner l’année prochaine. C’est fabuleux. Je ne peux en dire que du bien... Mais évidemment, elle ne vend pas de produits chimiques ! Ce qui pourrait gêner certains...
Moi, je peux aussi témoigner pour mon cas
personnel. Ca fait 20 ans que j’ai découvert l’homéopathie et d’autres
médecines. Pour la médecine classique, officielle, j'étais une malade
chronique, et voyez en guise de chronicité ce que je suis : j’ai retrouvé la
forme. Je suis aide–soignante à domicile pour les personnes âgées. Mon service
dépend d’un hôpital. Donc je suis dans l’administration. C’est une calamité. Je
l’ai quittée pendant de nombreuses années et j’y suis revenue... Je me demande
pourquoi. Enfin, bon, je suis bientôt à la retraite. On ne peut pas être soi–même
dans une administration. Moi j'ai des idées différentes et forcément ces idées
transparaissent dans mon comportement. C’est normal. Vis–à–vis des patients que
l’on soigne, je passe pour quelqu'un
qui est à la fois drôle et bizarre. En entendant tous ces témoignages, je me
suis aperçue que finalement j’étais victime aussi. Je venais témoigner pour
quelqu’un d’autre, mais en fait j’en profite pour témoigner pour moi parce que
je m’aperçois que je souffre aussi de cet étouffement. L'État devient de plus
en plus terroriste pour nous empêcher d’être. Il faut oser être ce qu’on est et
oser dire ce qu’on a à dire. Moi je ne comprends pas les Français parce qu’ils
sont incapables d’oser dire ce qu’ils ont envie de dire, parce qu’ils ont peur.
Dans l’administration, on est noté toutes les années. Alors en fonction de
cette note, vous touchez une prime plus ou moins en conséquence. Si vous avez
fait quelque chose qui n'est pas dans la norme, et bien votre note baisse et
votre prime aussi. Alors on vous a au porte–monnaie, quoi. Voilà. C’est,
excusez–moi le terme, complètement dégueulasse.
Témoignages sans
conclusions criminologiques et victimologiques
16 - Association Clef
Je représente l'association CLEF, affiliée
à l'Alliance évangélique française qui, elle-même fait partie de la fédération
protestante. Nous représentons à peu près 5.000 personnes sur Lyon. Nous avons
entendu ici des témoignages d'individus qui ont eu des problèmes dans leur vie
professionnelle ou privée. Mais c'est aussi vrai de certaines institutions
religieuses qui peuvent êtres mises à l'écart.
Nous-mêmes, en tant que membres d'une
église protestante évangélique à Lyon, nous subissons peu à peu des
restrictions quant à notre liberté d'expression. Nous étions membre fondateur,
depuis 82, d'une radio à Villeurbanne. Peu à peu notre discours a été
restreint. On a commencé à nous dire : " Ne parlez pas que des protestants
", ensuite on nous a dit : " Ne parlez pas trop de Dieu " et
puis : " Ne parlez plus du péché "... La dernière année , on nous a dit : " Ne fait plus qu'une
émission musicale ".
On a donc passé du gospel. Hélas les
lyonnais ne comprennent pas tous l'anglais. Je me faisais un plaisir à traduire
les paroles des chansons qui étaient sur Jésus ou sur le fait d'être lavé de
ses pêchés. On nous a dit vous reparlez de Jésus, vous reparlez du pêché. Nous
avons donc été exclus en 1997.
A Lyon, nous faisons chaque année, une fête
avec du gospel tous le 8 Décembre et le 21 Juin. Avant, le service des fêtes de
la ville nous écrivait ou nous téléphonait pour nous soutenir et nous
encourager. Depuis maintenant trois ans, à peu près, une fois on a pas
l'électricité, une autre fois on a pas ceci, une autre fois encore pas cela...
Ca se restreint. Nous avons fait en 94 une marche pour Jésus, une marche très
joyeuse entre manifestation tout court et procession religieuse. Nous avons
préparé l'itinéraire de cette marche avec l'Hôtel de police. Dix jours avant,
la mairie de Lyon nous a refusé cette manifestation par crainte des sectes. On
leur a demandé pourquoi ? Ils ont répondu : " Si on permet à vous, on
permettra à d'autres et ainsi de suite." Ce qu'il ne savait c'est que
cette manifestation avait lieu dans le monde entier dont Londres, Berlin etc...
et en France Paris Strasbourg, Bordeaux, Lyon, Marseille. J'ai simplement faxé la liste des lieux à la
mairie de Lyon en disant : "C'est très simple nous allons prévenir
Amnisty Internationale". On m'a rappelé d'urgence en disant : "
Vous n'aviez pas compris, c'était une question d'itinéraire, pas de problème
vous pouvez organiser votre marche ". En tant que protestant j'aimerai
rappeler qu'il y a quatre cent ans, en 1598, Henri IV promulguait l'Édit de
Nantes en promettant à tout français la liberté de religion et d'expression.
Cet édit a été révoqué sous Louis XIV, provoquant la répression contre les protestants. Maintenant on utilise le
qualificatif de secte pour justifier l'intolérance. Je souhaiterai qu'en
France, chacun ait la liberté d'expression, de culte et le droit de penser
autrement.
Rennes, le 17 mai 2000
1 - Un Médecin
L'Ordre des Médecins : un tribunal d'exception.
Je suis un ancien médecin colonel du
service santé de l’armée de l’air. J’ai dirigé de nombreux services médicaux et
j’ai eu de hautes responsabilités. Je me suis installé dans le privé depuis une
dizaine d’années comme médecin généraliste avec une orientation en homéopathie
et cancérologie. En tant que médecin militaire, j'ai une formation classique,
aussi bien en réanimation qu'en chirurgie, complétée ensuite par des diplômes
universitaires de cancérologie et d’immunopathologie. Je suis également
titulaire de diplômes en médecine aéronautique et médecine de plongée
professionnelle. Devant mes échecs thérapeutiques, j’ai voulu complété mes
approches par l’étude des médecines non conventionnelles, en particulier
l’homéopathie, l’acupuncture, la phytothérapie, la mésothérapie et bien
d’autres approches. Cette formation complète me permet aujourd’hui d’avoir une
vision globale de la médecine et donc une perspective critique.
Voilà quatre
ans, j'ai été attaqué et condamné pour thérapeutiques mystérieuses et non
éprouvées Il s’agissait simplement des molécules Beljanski. On m’a reproché que
ces traitements n’aient pas fait la preuve de leur non toxicité. Je les ai
prescrit notamment chez les malades atteints de pathologie cancéreuse et en
échec thérapeutique. Ces patients avaient de gros effets secondaires des
thérapeutiques en cours ou alors il n'y avait pas d'autre espoir. J'ai été
condamné à Paris au nom d’un dogme médical préétabli, sans qu’il soit fait état
ni des témoignages des patients, ni des résultats thérapeutiques, ni de la
demande des patients. On a même refusé d’écouter les principaux témoins que
j’avais demandé de citer. Ceci, en l’absence même de toute plainte de malades,
sur la base de trois lettres de confrères qui étaient des lettres de délation
basées sur le mensonge, le faux témoignages et le faux en écriture. Il y avait
tellement de témoignages de patients et pas de plaintes de malade qu'en
première instance le conseil régional de l'ordre des médecin à Rennes m'a
relaxé. Ce faisant, le conseil départemental de l’Ordre des médecins de St
Brieuc voyant d’un mauvais oeil mon intrusion dans le milieu cancérologique
local, a fait appel de cette décision auprès du conseil national, alors qu’il
venait d’être débouté par le conseil de l'ordre régional. La présence dans le
dossier de faux témoignages, de lettres de délation, de faux en écriture n’ont
pas été pris en compte comme éléments négatifs. On a simplement jugé au niveau
du dogme, comme peut le faire un tribunal d'inquisition. La condamnation à un
mois de suspension m’a été prononcé au mois de Juin c'est à dire juste avant
les vacances judiciaires. J’ai fait appel auprès du conseil d'État, en
demandant que cet appel soit suspensif. Ce dont je n'ai pas pu bénéficier. J’ai
donc fermé mon cabinet un mois. C’est comme si, étant condamné par la justice
pénale à faire un mois de prison, vous faisiez appel mais qu'en attendant
l'examen de votre cas, vous purgiez la peine... Lorsque j’ai été interdit
d’exercer, j’avais 3 ou 4 patients qui étaient en échec de toute thérapeutique
en cancérologie et qui ne survivaient que grâce á des thérapies non
conventionnelles. J’ai dû tricher pour les soigner ou alors je les laissais mourir.
Le Conseil d'État a accepté mon dossier.
Peut-être me donnera t'il raison, auquel cas, de toute façon, je n’aurais
aucune réparation, ni morale, ni financière, de mon préjudice. Quand toutes les
recours auront été utilisée au niveau du droit français, j'aurai le droit de
porter plainte au niveau de la Cour Européenne de Justice. Autant dire que les
procédures sont longues et douloureuses pour les médecins et leurs familles. Ca
peut durer 8 à 10 ans. En France, l’Ordre des Médecins s’apparente à un
tribunal d’exception qui cumule les trois pouvoirs : le pouvoir judiciaire, le
pouvoir décisionnel et le pouvoir de faire exécuter la loi. Le médecin traduit
devant ces instances n’a aucune possibilité de faire appel auprès des tribunaux
civils et pénaux de son pays.
Un traitement éprouvé est un traitement qui
a reçu l’autorisation de mise sur le marché par l’Agence Française du
Médicament. Vous savez que pour avoir l’autorisation d’une mise sur le marché,
il faut des procédures très longues. Dix ans pour une molécule et des
milliards. Les Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) ne sont données qu'aux
produits qui sortent des grands laboratoires pharmaceutiques. Ne pouvant
obtenir d’AMM, les molécules inventées ou trouvées par des petits chercheurs
indépendants ou des petits laboratoires ne seront jamais autorisées. Il y a une
collusion fondamentale entre l’Agence Française du Médicament et les lobbies
pharmaceutiques avec l’agrément du Conseil de l’Ordre. Le Professeur GLORION,
Président du Conseil de l’Ordre, nous a envoyé une lettre où il était dit, en
substance, que le Conseil de l’Ordre des médecins n’a pas compétence pour juger
scientifiquement de la qualité d’un traitement mais seulement de s’assurer que
celui-ci a été officiellement validé. Le seul rôle du Conseil de l’Ordre, c’est
de savoir si un médicament a obtenu une autorisation officielle de mise sur le
marché. Que le médicament soit efficace ou non, ce n’est pas son problème. C’est
avouer qu’un traitement bénéfique pour un patient sera complètement abandonné
au profit d’un traitement qui a une autorisation officielle. Mais cette
autorisation n’est pas un gage d'efficacité. Une étude américaine récente
montre bien que 80% des médicaments mis sur le marché n'ont pas prouvé leur
efficacité. Il faut savoir que la plupart des médecines parallèles ne sont pas
éprouvées, en particulier
l’homéopathie, l’acupuncture, la phytothérapie, la mésothérapie, la médecine
chinoise, la médecine tibétaine... l’aromathérapie, la chromothérapie etc... Ne
sont éprouvées que les molécules chimiques qui sortent des médicaments issus de
grands laboratoires pharmaceutiques.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, faux témoignages et subornation de témoins
Opérations blanches : Harcèlement
administratif
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : Ordre des
Médecins
Attaque dirigée contre la liberté de pensée
et la liberté de choix thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne et de l’outil de
travail
2 - Monsieur LERUSE
Un médecin qui
dérange...
Je vais me faire le porte parole du Docteur
COLIN. C’est un médecin qui dérange. Sa carrière commence par un parcours
universitaire brillant, tant sur le plan français qu'américain. Elle est
complétée par une activité de recherche
intense et originale concrétisée par de très nombreuses publications, des
brevets, des créations d’entreprises. Il exerce pendant plus de vingt ans une
activité chirurgicale d’urologue.
Devant le constat des limites de la
médecine, il développe progressivement une approche non conventionnelle qui
entraîne une incompréhension du milieu médical. Plusieurs affaires successives
et analogues l’oppose au conseil de l’Ordre. Le Conseil de l’Ordre va monter en
épingle des affaires qui impliquent des individus très perturbés psychiquement,
avec des difficultés conjugales ou sociales. D’une façon étonnante les
courriers dont les termes et les réflexions ne laissent aucun doute sur le
déséquilibre mental des signataires sont jugés recevables par le conseil de
l’ordre.
D’abord il s’agit de la plainte d’une dame
qui ne supporte pas le décès de sa mère. Madame R. est atteinte d’une
pathologie cancéreuse. Elle est suivie de façon classique par le Docteur COLIN.
L’évolution doit la conduire à une issue fatale au terme habituel de sept ans à
huit ans comme le confirme l’expertise au centre anticancéreux. Le passage à
des thérapeutiques non conventionnelles la fait revivre plusieurs années dans
des conditions telles qu'elle décide enfin d’aller rejoindre sa fille en
Turquie pour passer de très longues vacances. Au bout de quelques mois, là-bas,
sans traitement, sa santé se dégrade à
nouveau au contact de sa fille aux prises avec de grosses difficultés
familiales. Elle rentre en France. Au centre anticancéreux, une chimiothérapie
l’emporte en trois jours. Sa fille ne supporte pas le décès de sa mère et c’est
bien sûr au traitement du Docteur COLIN qu’elle demande des comptes au Conseil
de l’Ordre. Le Conseil de l’Ordre monte un dossier au moment même où le docteur
COLIN est désigné comme expert au tribunal de Strasbourg pour des usagers d'EDF
victimes de lignes à très haute tension. Le dossier de Mme R. est classé sans
suite mais il va ressortir trois ans plus tard.
Seconde affaire. En tant qu'expert, le
docteur COLIN est amené à témoigner dans le cadre d’une commission rogatoire
sur des documents prélevés lors d’une perquisition concernant un individu
traduit devant la justice pour agression sexuelle sur ses deux enfants en bas
âge. Il est également demandé au docteur COLIN son opinion sur cet homme
puisqu’il le connaît. La justice a reconnu la gravité des faits puisque la
personne en question est privée de la visite de ses enfants, mais elle a le
droit de les voir dans les locaux de la DASS en présence d’une assistante
sociale. Il est aussi alcoolique, ce qui a été confirmé par une expertise
psychiatrique. Malgré de lourdes preuves le tribunal requiert une ordonnance de
non-lieu dans cette affaire de pédophilie. Néanmoins curieusement ce personnage
portera de multiples plaintes dont une contre le docteur COLIN pour manquement
à l’honneur des médecins et à la probité qui doit accompagner chaque acte
médical. Le Conseil Départemental jugent que les explications orales de ce
monsieur suffisent à engager des poursuites disciplinaires à l’encontre du
docteur Colin qui travaillait dans le cadre d’une commission rogatoire.
Le docteur COLIN va déposer plainte pour
dénonciation calomnieuse contre la personne qui est passé au tribunal pour
pédophilie. L’affaire se termine par la constatation que les faits reprochés au
docteur COLIN n’étaient ni contraire à l’honneur, ni à la probité, ni aux
bonnes moeurs, puisque il était sous commission rogatoire. Le Conseil National
de l’Ordre décide que ces faits sont amnistiés, qu’il n’y a pas lieu de statuer
sur la plainte et tout a l’air de se calmer. Mais ce n’est pas fini. Le Conseil
de l'ordre va employer les grands moyens, en prenant prétexte de trois lettres
contre le Docteur Colin. Entre autre, on remet en question son expertise sur
les troubles de santé dus aux lignes à très haute tension.
Alors le Conseil de l’Ordre des Médecins
d’Ile et Vilaine demande la suspension du droit d’exercer en raison d’infirmité
ou d‘état pathologique rendant dangereux l’exercice de sa profession. Le
docteur Colin subit donc une expertise psychiatrique par 3 médecins experts qui
l’interroge pendant des heures. Leur avis est sans ambiguïté, on ne retrouve
pas d’état pathologique rendant dangereux l’exercice de la profession. Le
médecin est donc blanchi par les psychiatres, mais cependant le conseil de
l’Ordre estime que sa personnalité peut créer un risque de débordement
justifiant des poursuites disciplinaires. Une troisième affaire met en évidence
une collusion inadmissible entre la sécurité sociale et le conseil de l’Ordre.
On a vu dans certains procès du Conseil de l’Ordre, des médecins de la Sécurité
Sociale qui avaient l’étiquette de Conseil de l’Ordre et vice versa, des
médecins du Conseil de l’Ordre qui avaient l’étiquette Sécurité Sociale.
Il y a quelques conclusions importantes à
retirer de ces histoires :
Premièrement le Dr. Colin est convoqué par
le Conseil de l’Ordre à chaque fois qu’il est désigné comme expert dans des
histoires de conflits impliquants les lobbies électriques. Les affaires se
calment très vite dés que les tribunaux demandent au Conseil de l’Ordre ce qui
se passe. Existe t'il une collusion entre les lobbies d’électricité et le
Conseil de l’Ordre ? La question reste posée. La position du Conseil de l’Ordre
sur les affaires de pédophilie posent problème. Des affaires récentes dans ce
domaine ont révélé les dérives inadmissibles des institutions publiques
dénoncées par les médias et les politiques. Les coups de règles pleuvent dès
que quelqu’un dénonce une affaire de pédophilie. En conclusion, les droits et
devoirs de citoyenneté dont on parle semblent être complètement ignorés par les
institutions de la république. Voilà donc notre perplexité face aux
institutions et du Dr. Colin face au Conseil de l’Ordre.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, faux témoignages, subornation de témoins, recel
Opérations blanches : Harcèlement
administratif (CPAM, Ordres des médecins)
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : Ordre de médecins
et la Sécurité Sociale
Attaque dirigée contre la liberté de pensée
et la liberté de choix thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne et de l’outil de
travail
3 - Dr. Liliane ROCHER
Le Conseil de l'Ordre, à la fois juge et partie.
Je suis médecin généraliste et je pratique
une médecine énergétique. Je suis donc assez mal vue. Une personne a porté
plainte. Il s'agit de Monsieur E. qui a 36 ans, metteur en scène et étudiant.
Sa femme, fonctionnaire, a l’habitude de pourvoir aux besoins de la famille.
Elle a été régulièrement suivie sur le plan médical de façon classique avec
tous les examens nécessaires qui se sont avérés normaux jusqu’au printemps
1995, date de la seule et unique consultation chez moi. A cette époque elle
quitte la Bretagne pour la Drôme. Elle démarre un peu plus tard un cancer du
sein et une procédure de divorce. Son mari, Monsieur E. porte plainte contre
tous les praticiens qui, à sa connaissance, ont été consultés par son épouse.
Le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins me convoque. Il refuse dans un
premier temps de me donner photocopie de la plainte dont je suis l’objet,
m’empêchant ainsi d’assurer ma défense. Le Dr. Y. C. LEVERNE de Rennes,
vice-président du Conseil Départemental d’Ile et Vilaine, pose les questions
suivantes dans un courrier au Conseil national de l’Ordre des Médecins le 11
avril 1996. Voici un extrait de ce courrier : “ Le Conseil Départemental est
saisi par Mr. E d’une plainte à l’encontre du Dr. R ( C'est moi). Le Dr. R est
convoqué par le secrétaire général pour entendre sa version des faits.
Devons-nous accepter le cas échéant la présence de son avocat ? Devons-nous
donner au Dr. R. photocopie de la plainte ou seulement lui la lire ? Le Conseil
Départemental peut-il transmettre purement et simplement la plainte au Conseil
Régional sans entendre Mr E et le docteur R (Art. L395 du Code de la Santé) ”.
A suite de cela, le Conseil Départemental
transmet la plainte au Conseil Régional sans avis motivé contrairement aux
exigences du code de la santé publique. Je reçois un blâme en totale
contradiction avec les éléments du dossier. Ensuite je fais appel au Conseil
National de l’Ordre qui reconnaît au bout de 4 ans l’irrecevabilité de la
plainte et annule le blâme au terme de la procédure. Ensuite les ennuis
continuent. En février 2000, donc c’est tout récent, le Conseil de l’Ordre
m’attaque, suite à trois courriers, qui leur ont été adressés. Il m’attaque
conjointement avec le Dr. COLIN dans le même dossier, pour les mêmes courriers.
Il n'y a aucune plainte de patients. C’est
le Conseil Départemental qui s’autosaisie et décide de porter plainte à
l’encontre du Dr. ROCHER pour non respect des Art. 2, 31, 37, 39, 51 et 70 du
code de déontologie médicale. Nous observons encore une fois que cette
institution porte la plainte et va ensuite juger l’affaire. Où est le respect
des droits de l’homme? La procédure est actuellement en cours.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Opérations blanches : Harcèlement
administratif
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : Ordre des
Médecins
Attaque dirigée contre la liberté de choix
thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave
Destruction de la personne et de l’outil de
travail
4 - Mme NECKER
Quand une association tranquille se retrouvre secte
dangereuse.
Quelle surprise d'être considéré comme
dangereux quand on a été si tranquille avec une association qui a compté dans
les trente personnes à ses heures de gloire. Cela n’aurait pas été possible
s’il n’y avait pas eu une dénonciation. Nous voulions faire une expérience de
vie pour se projeter un peu dans le futur et trouver plus d’échanges, plus de
fraternité, moins d'égoïsme. On passait totalement inaperçu. Le Village du
Verseau était un terrain acheté sous la forme de société civile immobilière.
Tant qu’on était là-bas, jamais on a eu le moindre problème. Nous voulions
faire de cet endroit un centre d'accueil mais pas une institution. D'ailleurs
nous recevions souvent un passant, un clochard ou un marginal... Tant qu'il
était là, on lui a donné ce qu’on pouvait : le prêt d’une caravane, un peu
d’écoute, boire un thé ensemble... Ce n’était pas du tout une communauté
religieuse. Il y avait des projets d’expérience de vie en commun. J’étais seule
sur le terrain. Les autres ne vivaient pas là et trouvaient le projet
sympathique tout simplement. Et puis j’ai appris par les journaux qu’on était
une secte. On a toujours été en bon termes avec la population du village sauf
avec une personne qui avait quelques problèmes psychiatriques et qui avait des
intérêts à ce que nous quittions ce terrain. Officiellement on ne nous
reprochait rien. Ce n’est qu’après, avec la publicité faite par M. MARIC qui se
dit journaliste et qui voulait trouver à tout prix des sectes en Bretagne. Je
dois dire que je n’ai jamais eu la visite de personne tant que j’étais là-bas.
Je n’ai jamais eu le moindre ennui, ni avec les gendarmes, ni avec la
population. Donc c’est après coup que j’ai su qu’on était une secte dangereuse
présente dans le rapport parlementaire. Je peux en rire aujourd’hui. J’ai écrit
à Monsieur Alain GEST le député qui a rédigé le rapport. Je n’ai pas eu de
réponse.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique
Type de Harcèlement :
Psychologique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et les
R.G.
Attaque dirigée contre la liberté de pensée
et de conscience et la liberté de choix thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation
Destruction de la personne et de
l’entourage
5 - Chantal LEBRUN
Quand l'Adfi envoie des menaces de mort anonymes..
Je m’appelle Chantal LEBRUN et je suis scientologue
depuis dix ans. J’ai pris quelques responsabilités au sein de mon Église pour
mener des campagnes anti-drogue. En juillet 1998, un ami m’a téléphoné en me
disant : “ Écoute, j’ai reçu un fax à mon bureau te concernant et me
concernant. C’est un fax de menaces de mort. ” Vous imaginez un peu
l’impression que cela peut faire surtout que j’étais enceinte de sept mois. Ce
fax a été écrit sur un papier à en-tête de l’Ordre des Templiers. Ce qui m’a
surtout atteinte, c’est qu'on trouve dans ce fax mon nom de jeune fille, ma
date de naissance. On y mentionne que je suis scientologue. Tous ces
renseignements-là ont été pris par quelqu’un qui savait que j’avais des
responsabilités au niveau de l'Église de Scientologie. Il est mentionné dans ce
fax que le but est de combattre " tous ceux qui ont perverti la
spiritualité dans un but de pur profit et de dégradation de la dignité humaine
“. A la fin, il est écrit : “ Le prochain message sera le dernier avant
l’exécution ”
C’était en Juillet 1998. Je peux vous dire
que ça été un moment très pénible car je ne savais pas qui avait écrit ce fax.
Je m’attendais à en recevoir un autre à n’importe quel moment. J’ai vécu
quelques mois très pénibles. Je ne savais ni d’où ça venait, ni pourquoi. Je me
suis dit que l'auteur était bien renseigné quand j'ai vu mon nom de jeune fille
inscrit sur ce fax. J’ai porté plainte à la police qui a mené son enquête. Il
s'est avéré que l'auteur de ce fax est Yves Damon l’ex-président de l’ADFI
d’Angers. Il a été très actif. Il a participé à des manifestations d’étudiants
qui venaient manifester devant notre église. Il y a eu, à Angers, l'histoire
d’un jeune venu prendre des services chez nous. Ses parents l'ont appris et ont
médiatisé l’affaire. Ils étaient évidemment en contact avec M. Damon. Donc nous
allons porter plainte et il va y avoir un procès... Mr Damon a dit dans sa
déposition à la police qu’il était en pleine déprime et qu’il voulait juste
faire une farce.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, appels téléphoniques et télécopies anonymes et menaçants
Type de Harcèlement :
Psychologique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI
Attaque dirigée contre la liberté de pensée
et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation
Destruction de la personne et de
l’entourage
6 - ATTENTAT À LA BOMBE.
Je suis venue témoigner pour une amie
absente qui s’appelle Françoise FERTILE. Nous avons vécu une situation très
grave à Angers. On a déposé une bombe dans nos locaux. Ce matin-là nous sommes
arrivés à l'association à 9 heures. Nous avons fait une réunion puis nous
sommes chacun partis vaquer à nos occupations. Un jeune est entré dans les
locaux. Il nous a demandé des renseignements puis il est reparti. On est allé à
l’entrée de l'église et on a vu un sac déposé là. On a ouvert le sac et à l’intérieur, on a vu une bombe. Mon amie a
pris la bombe et elle est allée la mettre dans un endroit, un parc où il n'y
avait personne. On a prévenu la police et le service de déminage est venu etc.
La police nous a confirmé que cette bombe pouvait tuer. Une enquête a été
menée.
La semaine où l'on cherchait le coupable a
été très difficile à vivre. On n’osait pas rentrer, on avait peur de sortir.
Finalement la personne a revendiqué son acte. Elle a dit qu’elle voulait de
l’argent et elle nous a encore recontacté une semaine après. Là on a pu
l'interpeller. Il s’agit d’un étudiant de la faculté de droit. On lui a trouvé
des excuses psychologiques parce que ses parents étaient divorcés. Au bout de
deux mois, il est sorti de prison sans problème. Cette personne vit en liberté.
On aurait mis une bombe à la mairie d’Angers, je ne pense pas que la personne
serait aujourd’hui encore en train de courir les rues. C’est le genre d'actes
que le climat actuel peut déclencher chez des personnes qui n’écoutent qu’un
son de cloches. C’est pour cela que le rapport parlementaire déclenche ce
climat de haine, surtout pour nous car on est censé être les plus dangereux. Je
peux vous dire que l'église de Scientologie à Angers a vécu en permanence ce
type de situation : vitres cassées, affiches brûlées etc... L'église de
Scientologie a porté plainte contre cette personne et le procès va avoir lieu.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, pose de bombe, incitation à la violence
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique et administratif
Type de Harcèlement :
Psychologique et physique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
CCMM
Attaque dirigée contre la liberté de pensée
et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne, de la famille
et de l’entourage
7 - MONSIEUR REINER
Quand le Yoga devient exercice illégal de la médecine.
Je suis professeur de Yoga et également collaborateur de Monsieur Dubreuil. J'ai créé un centre de yoga à Saint-Lô dans la Manche en 91. Ce centre se développait très bien grâce à l'intervention de plusieurs personnes. En 93, j'ai crée une association qui s'appelle Arc-en-ciel avec Monsieur Dubreuil qui dans son témoignage a expliqué comment Paris-Match nous avait diffamé. Par la suite, J'ai demandé à la délégation régionale " Jeunesse et Sport" comment on pourrait avoir un agrément de leur part ou quelque chose qui nous crédite auprès des écoles.
En 96, j'ai envoyé plusieurs lettres et
n'ai jamais reçu de réponses. En mai 97, un de mes élèves a appelé un numéro de
téléphone officiel pour se renseigner sur les sectes en Normandie. Mme Chenois
de Barois du Ministère de " Jeunesse et Sports" renseignait les
personnes désireuses de connaître les sectes dans la région. Hugo, mon élève a
donc eu cette personne au téléphone qui lui a expliqué que dans la région il y avait deux mouvements dangereux : la
Fraternité Blanche Universelle et Arc-en-ciel, implanté à Saint-Lô et en
Bretagne qui est une filière de la Fraternité Blanche !...
J'ai rencontré cette dame pour lui
expliquer le but de notre association, de notre travail de développement
personnel et de relaxation avec les élèves. Elle était enfermée dans ses
préjugés et me disait : “ Mais écoutez il y a un rapport parlementaire où
plusieurs associations sont dénoncées.. ” Sans argumenter correctement
elle nous positionnait comme une secte alors même que nous n'étions pas sur la
liste du rapport parlementaire. Je l'ai quand même invité à Saint-Lô pour
visiter le centre. Elle s'est déplacée avec les délégués Jeunesse et Sport de
Saint-Lô. Nous avons de nouveau tout expliqué. Suite à cette rencontre, elle a
campé sur ses positions. De toute façons il n'y avait pas de dialogue.
Ensuite, j'ai eu un contact avec un
journaliste de la Manche-Libre, un journal très lu à Saint-Lô. Il me disait
qu'il avait fait une enquête sur nous et qu'il avait préparé un article. Il
disait que si je ne le recevais pas, ça serait grave pour moi. Je me suis
laissé prendre au piège. Il a fait un interview qui était extrêmement bien
préparé afin que toutes les interprétations qu'il faisait de mes propos soient
très négatives pour moi. Cet article a été publié avec une interview qu'il a
fait avec Mme Chenois de Barois...
L'article était titré : “ Le Yoga sur la
sellette ”. En gros, il voulait faire passer le Yoga pour " exercice
illégal de la médecine." Tout cela parce que nous avions écrit dans notre
brochure que le Yoga est une " aide pour la santé et les moments
difficiles". Selon Mme Chenois de Barois ces interventions sont " à
la limite médicale, à la limite de la thérapeutique." Et ceci alors même
que tous les ouvrages de Yoga en circulation en France depuis 40 ans parlent
des effets bénéfiques sur la santé. Un élève que nous avions formé était prêt à
reprendre l'activité du Centre. Suite à cet article, il a baissé les bras. Le
Centre a donc été fermé. Plus personne ne voulait reprendre cette activité dans
ces conditions. Deux autres personnes travaillant dans ce centre ont perdu leur
emploi. Personnellement, cette situation s'est révélée très difficile à vivre
par rapport à toutes les personnes que je connaissais en Normandie depuis une
dizaine d'années... J'ai été obligé de rompre un certain nombre de relations
avec des personnes qui n'ont pas compris qu'un journal pouvait mentir ou
déformer les choses. Pour eux, tout ce qui était écrit dans le journal est
vrai. Le procès en diffamation que nous avons intenté n'a malheureusement pas
pu aboutir pour des raisons de procédures et de délai. A titre personnel, j'ai
été démoli par cet article de presse. Je suis absolument certain que c'était
une commande. Vu toute la pression, j'ai divorcé à cause de cette affaire.
J'étais dans une situation psychologique difficile. Finalement j'ai été obligé
de quitter la région. Je ne pouvais pas rester à Saint-Lô ni dans les environs.
Je me suis donc installé à Lagnon en Bretagne où je construis à nouveau un
petit centre où j'enseigne depuis un an. Je suis passé par des phases
financières extrêmement délicates. J'ai même été au RMI alors que j'ai toujours
été indépendant depuis l'âge de 18 ans.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, dénonciations calomnieuses
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique, administratif, judiciaire
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et les
R.G.
Attaque dirigée contre la liberté de pensée
et de conscience et la liberté de choix thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne et de
l’entourage
8 - MARC BERNOL
Spirituellement Incorrect
Il y a plus de vingt ans de cela, je
travaillais dans le milieu du cinéma à Paris. J'ai fait également de la mise en
scène pour des spectacles d'art total réunissant différentes disciplines sur
des thèmes bien précis qui sont l'éveil de la conscience, l'amour et le respect
entre les hommes. Lorsque j'ai essayé d'entrer à la télévision française en
tant qu'assistant-réalisateur, la responsable m'a dit après avoir lu mon
dossier : “ Voilà on n'a rien a vous reprocher, vous avez toutes les
qualités requises pour être assistant-réalisateur à la télévision, mais vous
n'êtes pas au Grand Orient de France. ” Je lui réponds que les qualités
professionnelles ne sont pas dépendantes de telle ou telle appartenance. Elle
me répond : “ J'ai des ordres. Je ne
prend que des personnes inscrites au Grand Orient de France. ” Toutes ces
années, j'ai mené une quête spirituelle, comme un chercheur objectif, sans à
prioris. J'ai suivi des cours de Raja Yoga. J'ai été templier à l'OSTI, l'Ordre
Souverain du Temple Initiatique qui
était un peu le prolongement du CIRCES, une branche active de l'ordre
Rosicrucien. Ce qui m'intéressait dans le CIRCES, c'était l'application directe
sur le terrain. J'ai toujours été très sensible à la liberté de conscience.
J'ai souvent été choqué de voir comment, dans les médias, tout ce qui touchait
à la croyance - quelle que soit sa forme - était systématiquement tourné en
ridicule. Avant de mourir dans mes bras, suite à un séjour dans les camps de
concentration, mon père m'a dit : “ Il y a une chose qu'il ne faudra jamais
oublier. Si j'ai pu tenir dans un camps de concentration avec les horreurs
atroces que j'ai pu voir, c'est grâce à la FORCE de la pensée. On peut briser
un homme physiquement mais la liberté de conscience et la liberté de pensée
sont les premières choses à défendre. ”
Pour la procédure de divorce, ma femme a
créé un dossier où était récapitulé mon itinéraire spirituel avec mes écrits,
réflexions et études, que ce soit au théâtre ou au CIRCES dont j'étais
responsable en Bretagne. Elle a apporté un dossier de 20 à 25 centimètres à la
gendarmerie de Martel dans le Lot près de Rocamadour. Elle a téléphoné à
certaines de mes relations. Certaines ont raccroché et d'autres ont laissé
parler. Elle leur a dit : “ J'ai contacté l'Adfi et les Renseignements
généraux parce que c'est quelqu'un de très dangereux. ”. Je crois que l'Adfi est intervenu dans ce
dossier. Il y a quelques années, ma femme n'aurait pas inventé cela. Tout ceci
parce que le CIRCES était une branche Rosicrucienne crée par le fameux Raymond
Bernard qui a plus ou moins été mêlé à la création de l'Ordre du Temple
Solaire! Pas plus tard qu'il y a 48 heures, je reçois un courrier de mon
avocate de Brives qui, brusquement, veut se déssaisir de l'affaire. Elle me
demande de m'arranger à l'amiable. Je m'étais beaucoup intéressé, il y a vingt ans, à ce qu'on appelait les
dissidents dans les régimes totalitaires. On se disait que c'était à l'étranger
et que le mur de Berlin nous protégeait. Mais aujourd'hui c'est en France!...
Aspect Criminologique :
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : F.M.
Attaque dirigée contre la liberté de pensée
et de conscience
Aspect Victimologique :
Victimation grave
Destruction de la personne et de la famille
9 - HENRI CAILLER
Quand le Rosaire devient sectaire
L'Arche de Marie est une congrégation missionnaire internationale pour la défense de la foi catholique et des droit de l'homme. C'est une association à but non lucratif. Toutes nos activités sont reliées à l'Église catholique. La fondatrice qu'on appelle maman Marie-Claudine a un directeur spirituel, un prêtre belge de l'église Catholique, le père Boulanger. L'association L'Arche de Marie s'est retrouvée sur la liste du rapport parlementaire sur les sectes. Dans la presse, on a présenté notre association comme une secte avec les photos de la croix de l'Arche de Marie. On traite maman Marie Claudine de gourou. Elle ne peut plus sortir et elle a perdu beaucoup d'adhérents. On pense que certaines de ces attaques viennent de l'évêché parce qu'ils ont peur de tout ce qui semble leur échapper.
Tout un amalgame a même été fait avec
l'OTS. FR3 Bretagne-Rennes est venu une fois à l'Arche de Marie à Carana. Ils
ont voulu filmer ce qui se passait parce qu'il y avait le rosaire et la maman
Marie-Claudine qui parlait sur la foi évangélique. Je vois pas où est le mal
d'aller dire le rosaire. Depuis 10 ans, je vis là. Je peux vous dire que ce
n'est pas du tout ce qu'on dit. Cette femme est discrète. Elle conseille les
gens et jamais ne posera de questions. C'est tout le contraire d'un gourou.
Elle commence à en avoir assez d'être traitée comme cela. Maman Marie-Claudine
nous laisse libre. Il n'y a ni pression, ni lavage de cerveau, ni demande
d'argent. C'est la liberté. On n'y va ou pas. Notre congrégation a fait
beaucoup de dons. Notamment pour payer des études à des africains, .à des
libanais... Le père Morin, un prêtre du pays, l'a beaucoup soutenu. Il est
décédé, on lui en a tellement fait voir. Voici une lettre du père Boulanger,
directeur spirituel de l'Arche de Marie depuis 1991 : “ J'atteste que
l'Arche de Marie fondé par Mme Marie-Claudine Pouteau est une oeuvre caritative
et spirituelle au service de l'Église Catholique dans le monde rappelant
l'évangile du Christ et son Église. Qu'elle est placée sous la présidence
d'honneur de sa béatitude Raphaèl Bidaoui, premier légat du pape de Rome pour
l'Orient. Qu'elle a été bénite en son calvaire à Carana par ce même prélat, sa
Béatitude Bidaoui, le 22 mai 1995. Qu'elle a reçu les bénédictions et les
encouragements de sa sainteté le pape Jean-Paul II... En conséquence de ces
déclarations je soussigné, confirme et atteste, qu'est membre de l'Arche de
Marie celui qui reçoit à sa demande les messages évangéliques quelque soit le
pays où il vit en respectant ainsi les biens et les droits de l'homme. L'homme
libre de corps et d'esprit pratique l'enseignement chrétien des messages
évangéliques. Il porte aide et secours à ses frères plus démunis. L'Arche de
Marie heureuse de sa transparence ne peut être injuriée comme étant une secte. ”
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires
Opérations blanches : Harcèlement
médiatique et administratif
Type de Harcèlement :
Psychologique et professionnel
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
CCMM, les R.G.
Attaque dirigée contre la liberté de pensée
et de culte
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne et de
l’entourage
10 - LISIANE
Délit de charité
Je suis mère au foyer avec deux garçons et deux filles de 16 à 5 ans. J'aide les enfants du quartier pour les devoirs. J'accueille des gens de toutes sortes, de toute obédience religieuse. Ma seule religion est l'amour universel du prochain. J'aide des SDF, je participe aux restos du coeurs, j'apporte des vêtements à la Croix Rouge etc... Un jour, j'ai aidé une jeune maman sans travail, qui n'arrivait pas à se débarrasser d'un monsieur qui lui courrait toujours après. J'ai pris pendant trois mois son garçon à la maison bénévolement pour qu'elle retrouve une situation d'équilibre.
Les mois passent et le 21 avril 1998, à
7h30 du matin, trois gendarmes frappent à ma porte et m'annoncent : “ Madame,
nous avons une commission rogatoire à votre encontre avec un mandat de perquisition.
Vous êtes en garde à vue pour 24 à 72 heures... cela dépendra de ce que vous
direz. ” Je ne vous cacherai pas que j'ai flippé très dur. Mes enfants
regardaient tout cela avec des yeux énormes. Les gendarmes me disent : “ Vous
êtes accusée de travail clandestin, d'escroquerie et d'exercice illégal de la
médecine." En les écoutant, je me suis demandé si j'étais vraiment sur terre ou dans un autre
monde...
J'ai sollicité la faveur d'emmener mes
enfants à l'école. Quand je suis revenu, ils regardaient partout dans mon
appartement en me disant que si je ne donnais pas tout ce qu'ils demandaient,
ils mettraient le bordel partout. Ils m'ont donné de tels détails que je leur
ai demandé si j'étais sur table d'écoute. Ils ont répondu par l'affirmative. J'ai
été accusé de travail clandestin parce qu'en fait j'accueillais des enfants
étrangers, du Kenya, d'Allemagne et d'ailleurs. Ce n'est pas du tout illégal.
Puis ils sont passé à l'escroquerie et m'ont demandé : “ Il paraît que vous
connaissez les Fleurs de Bach ? ” Les Fleurs de Bach sont utilisées dans
une médecine vibratoire à base de plantes. Je soigne effectivement mes enfants
avec des Fleurs de Bach. Ensuite, ils ont trouvé anormal que je ne vaccine pas
mes enfants. J'ai dit : “ Croyez-vous que vous soyez là pour me dire ce qui
est normal ou pas normal. C'est ma vie et ce sont mes enfants. ”
Des conversations avaient été enregistrées
sur table d'écoute. J'aime la solidarité et le partage. Un soir, une amie
m'appelle et me dit : “ Mon fils me fait une rage de dents. On est samedi,
mon médecin est fermé. Que donnes-tu à tes enfants quand ils ont mal aux dents
? ” Je réponds : “ Moi je le soigne à l'homéopathie. Je lui donne
du chamomillas (?). Si c'est une grave crise, tu prends sensillas(?) et tu lui
donnes telle dose. ” La fille d'une autre amie a fait une otite. Un soir,
je lui dit : “ Ma petite m'a fait une otite un jour. J'avais eu telle
ordonnance...” Et je lui fait part du contenu de cet ordonnance homéopathique.
”
Le gendarme commence donc à me dire : “Vous
faîtes des ordonnances. C'est de l'exercice illégal de la médecine. ” Je
lui réponds que je ne fais que partager mon expérience. J'ai été emmené au
poste, j'ai subi une fouille au corps, j'ai été photographiée sous tous les
angles... J'ai été interrogée jusqu'à 22 heures. J'ai été mise en cellule le
soir. On dort sur une planche en bois avec une couverture dessus. Pas de
lumière, le noir total. Le lendemain matin on est venu me chercher à 7 h30. Ils
m'ont reposé les mêmes questions, d'une manière différente, pour voir si je
mentais. Le juge d'instruction est passé. Il a prolongé ma garde à vue et m'a
dit : “ Mais vous vous prenez pour qui ? Vous n'avez pas honte de dire aux
gens qu'avec une poudre de perlimpinpin. vous allez leur faire pousser du poil
au cul ? ” Le lendemain, j'ai eu
droit d'appeler un avocat mais pas mes enfants. Je ne savais pas où ils
étaient. Les gendarmes m'ont dit : “ En fonction de ce que vous répondrez,
on va chercher vos enfants ou on les mets à la DDASS. Tout dépend de vous. On
verra si vos propos nous satisfont ou pas. ”
Tous les gens que j'ai eu au téléphone
durant les trois derniers mois ont été convoqués. Leurs réponses ont été
confrontées aux miennes. Le gendarme vient vers moi et me dit : “ Elle
représente quoi pour vous Mme Untel ? ”
Tout d'un coup, j'ai eu un flash et j'ai dit : “ Voulez-vous savoir
si je suis lesbienne ? ” En fait la
fille venait de me démolir parce qu'elle était tombée amoureuse de moi. C'est
une fille qui avait deux enfants et qui ne s'entendait pas dans son couple.
Elle avait envie de faire exploser sur moi sa colère envers son mari. Les
gendarmes m'ont suspectés de mœurs légères. Le juge m'a laissé sortir avec un
contrôle judiciaire. J'ai du subir une expertise psychiatrique. En fait j'ai
appris que c'est la maman dont j'ai gardé le garçon pendant trois mois qui a
porté plainte contre moi. Elle se disait : j'ai envie d'elle, je l'envie de
faire ce qu'elle fait, on ne peut pas être si gentil... On ne peut pas avoir un
cœur comme Lisiane pour s'investir auprès de mes enfants... Elle a juré qu'elle
me ferait expulser de Saint-Malo, qu'elle aurait ma peau
Suite aux écoutes téléphoniques, j'ai aussi
été attaqué par l'Ordre des médecins parce que j'ai aidé un couple. Ils attendaient
un enfant. La maman est sourde et le mari, analphabète. J'ai accompagné ce
couple pendant la grossesse. Ils voulaient passer une commande et je leur ai
rendu service. Comment voulez-vous téléphoner quand vous êtes sourd ? Comment
voulez-vous lire un bon de commande lorsque vous êtes analphabète ? Je pense
qu'ils sont allés leur faire porter plainte parce qu'ils sont sous curatelle.
L'avocat de l'ordre des médecins a dit que c'était une honte qu'une femme comme
moi, mère de famille normale, exploite la crédulité de personnes handicapées ou
analphabètes. En fin de compte ils se sont fiés uniquement aux écoutes
téléphoniques. Des propos qui étaient incompréhensibles. Ils ont joué sur les
mots.
La procureur, une femme, m'a qualifié avec
beaucoup d'ironie de grande Sainte sur Saint-Malo. Elle a requis 5.000 f
d'amende et 3 ans de prison ferme et pour l'Ordre des médecins 5.000 f d'amende
et 30.000 f de dommages et intérêts. Je n'ai pas pris d'avocats parce que
j'avais ma conscience pour moi. J'estimais que si je prenais un avocat c'est
que je me sentais coupable. Je n'étais coupable de rien. Je n'ai fait qu'aimer,
c'est tout. Etre authentique et aimer
les autres, c'est mon plus gros défaut. En fait j'ai seulement été condamné à
deux mois et demi avec sursis et 2.500f d'amende pour payer les frais et la
partie civile.
Aspect Criminologique :
Modèle opératoire
Opérations noires : rumeurs calomnieuses et
diffamatoires, dénonciations calomnieuses,
Opérations blanches : Harcèlement
administratif (DDASS, menace de placement des enfants) et judiciaire (garde à
vue après descente de police, humiliations policières),
Type de Harcèlement :
Psychologique et physique
Réseau d'influence impliqué : UNADFI et
Ordre des Médecins
Attaque dirigée contre la liberté de pensée
et la liberté de choix thérapeutique
Aspect Victimologique :
Victimation grave, pronostic sévère,
Destruction de la personne et de la famille
et de l’entourage
Témoignages sans conclusions criminologiques et
victimologiques
11 - JEAN-PIERRE ET CATHERINE JACQUET : Quand
l'Église retrouve les vieux réflexes de l'inquisition...
Je suis éducateur spécialisé et membre des
Amis de la Croix Glorieuse de Dozulé.
Mon épouse Catherine est mère de famille de quatre enfants. Nous nous sommes
rencontrés voilà 26 ans alors que Catherine venait de terminer ces études
universitaires en psychologie. Ce qui nous a rapproché, c'est l'intérêt pour
l'astrologie et les médecines naturelles. On a commencé à pratiquer le yoga
ensemble. Après avoir suivi les enseignements de plusieurs professeurs de Yoga,
nous en avons choisi un qui habitait Saint-Quentin et s'appelait Mr Delbauche.
Il nous a permis de découvrir un tas de choses en diététique, en archéologie,
en symbolisme. Ce qui nous a fait beaucoup avancer sur notre chemin spirituel.
Autour de lui s'est crée un noyau de personnes partageant les mêmes idées qui
se retrouvaient le week-end ou en vacances pour passer des moments ensemble.
En 80, Mr Delbauche découvre les
apparitions de Dozulé en Normandie. L'évêque s'était arrangé pour que ces
apparitions soient carrément occultées. Cette mère de famille à qui le Christ
est apparu de 72 à 78 était fort démunie à l'époque parce qu'elle se demandait
comment ces messages allaient être diffusés vu que l'évêque s'était arrangé
pour avoir tous les documents et qu'officiellement, elle n'avait plus rien.
Autour d'elle, un petit noyau, empêchait la diffusion de ces informations. Mr
Delbauche a eu connaissance de ces apparitions et rencontre Madeleine Aumont
qui lui retranscrit le message. Avec quelques amis, on aide Mr Delbauche puis
on le diffuse en priorité à toute la hiérarchie ecclésiastique. C'est là que
commencent les ennuis...
C'est un message qui remet totalement en
cause l'Église actuelle en annonçant une rénovation complète, Dozulé devenant
la nouvelle Jérusalem. voilà. Ca a commencé par l'apparition d'une grande croix
lumineuse dans le ciel par une mère de famille, le matin, six fois de suite sur
une période d'un an. Ensuite pendant six ans il y a eu des communications... Au
départ, c'est un message pour l'Église. Le Christ s'adresse à ses prêtres. Une
des particularités de ces apparitions c'est qu'après chaque extase, il y avait
un procès verbal qui était tapé à la machine par une soeur religieuse.
Ces apparitions sont très proches du plan
physique. Cette femme touchait l'apparition, ses mains, elle sentait son coeur,
mettait ses mains dans sa plaie... Ce qui nous a fasciné avec ces apparitions
c'est que ça a résonné avec ce que nous sentions depuis longtemps : une menace
proche pour l'humanité et une rénovation complète. La diffusion de ces messages
a coûté cher à Albert Delbauche puisque ça c'est fini par un divorce et la
privation de son enfant qui, à18 ans, lui envoie une lettre où il est écrit : “
Monsieur, je ne veux plus vous voir. ” Cet enfant a été manipulé par sa mère et
son entourage, notamment l'Abbé Trouslard.
Dès 1982, alors que nous venons de nous
installer en Normandie, celui-ci sort un tract dans le milieu diocésain. En
1985, notre groupe était à l'époque constitué d'une quinzaine de personnes
décidés à partir en Normandie. Une fois là-bas le tract de Trouslard nous
mettant en cause paraît dans la presse. Un travail de sape va s'effectuer par
l'intermédiaire de curés qui connaissaient des membres de notre groupe. Les curés
envoient ce tract avec des petites annotations en disant : “ Méfiez-vous
vous êtes sur la mauvaise voie, il faut vous ressaisir...” Au bout de deux
ans, on se retrouve donc à trois. Le but de Trouslard, selon ses propres mots,
était de " faire le vide autour de Delbauche." C'est pour cela qu'il
a fait pression auprès des beaux-parents d'Albert pour pousser sa femme à
divorcer. Ce qui explique pourquoi, dans le rapport Vivien publié en 1985, nous
sommes déjà considérés comme une "secte". Nous nous trouvons aussi
dans le rapport Guyard de 96. Quatre pages nous sont consacrés dans
"Bulles" le bulletin de l'Adfi du deuxième trimestre 99. Mon mari est
professeur de Yoga. Au niveau de la mairie, il a essayé d'avoir une salle pour
faire du yoga. On lui a dit non parce que vous allez tout mélanger.
YOGA=DOZULE=SECTE parce que Albert Delbauche était professeur de Yoga.
Heureusement, depuis 92, d'autres
associations se sont occupées de Dozulé. Trouslard s'est servi de ces autres
associations pour tenter de nous annihiler. Une association de Paris a donc
pris notre suite par rapport à Dozulé. Elle a sorti un papier en 92 distribué
lors de grandes fêtes et surtout le 28 mars où 7.000 personnes se sont
retrouvés à Dozulé. Tous les dimanche, elle organise des voyages en car à Douze
où est cité le tract de Trouslard qui précise que " la secte qui s'était
emparée du message de Douze est maintenant démantelée par ses soins. Nous voici
donc tranquillisés, la secte est morte."
Nous avons acheté un terrain en face du
lieu des apparitions. Les pèlerins sont obligés de passer devant chez nous pour
aller sur le lieu des apparitions. Certains leur disent : “ Il ne faut pas
regarder” On se demande vraiment où est la secte. Comme cela s'est toujours
fait dans l'histoire de l'Église, on a voulu étouffer la révélation de Douze.
Comme ils n'ont pas pu étouffer cette histoire, ils cherchent, comme toujours,
à récupérer le mouvement en diabolisant ceux qui ont pris l'initiative de
diffuser le message.
Témoignages sans conclusions
criminologiques et victimologiques
12 - JOCELYN BILOUIN : Un enseignant
coupable d'adhésion à une minorité spirituelle.
Je suis licencié en psychologie depuis 1988. J'ai essentiellement travaillé dans le domaine de la formation professionnelle. En 1993, j'ai créé à Gap une association qui s'appelait " Centre d'Épanouissement du Potentiel Humain". En 1994, j'ai été recruté par l'Université du Temps Libre de Gap avec un contrat de travail à durée déterminée. Dans le même temps, en janvier 95, dans le cadre de mon association, j'ai crée un stage de développement personnel qui s'effectuait en cours du soir. Dans le cadre du stage organisé par mon association, un des participants m'a demandé quelle était ma philosophie. Je trouvais tout à fait honorable de me présenter comme Raèlien. J'ai un peu expliqué les fondements de cette philosophie car il n'est pas courant que les gens sachent à priori de quoi il s'agit. Une participante a très mal réagi au fait que des extra-terrestres puissent être à l'origine de la vie sur la terre. Elle a crée un tollé ce soir-là.
Cette personne assez déséquilibrée, en
traitement, a été à l'origine de mes ennuis. Elle était aussi inscrite au cours
de psychologie de l'Université du Temps Libre. Elle a été voir le président de
l'Université en lui disant qu'elle trouvait scandaleux qu'il embauche un membre
d'une "secte". Dans le même temps, elle lui a demandé de ne pas me
licencier. Une lettre remplie de propos discriminatoires a été envoyé à mes 80
étudiants de l'Université. Sans plus d'explication, on y parle du mouvement
Raèlien comme d'une "secte", on dit que je fais du recrutement pour
mon stage de développement personnel dans le cadre de mes cours à l'Université
du Temps Libre. On me reproche d'avoir fait de la publicité pour ma philosophie
dans le cadre de mes cours. Cette dernière accusation est étonnante puisque
d'un côté, on dit qu'on infiltre les entreprises et de l'autre, on serait prêt
à se saborder en faisant de la publicité sur notre lieu de travail ?
Dans mes étudiants, il y avait la femme du
directeur du Dauphiné Libéré de Gap. Ce qui a eu pour résultat un article assez
croustillant avec pour titre, en première page : " Échec à la secte
". En page intérieure, on dit que j'ai fait état de mes thèses philosophiques
pendant mes cours. Le 10 mars 1995, j'ai reçu une lettre de licenciement pour
les faits évoqués. Et ceci sans que j'ai jamais été entendu par personne. A
l'époque, je n'étais pas en situation financière pour réagir. J'ai donc laissé
faire un peu les choses sans intenter de recours au niveau de la presse ou au
niveau professionnel.
En 96, mon association, le "Centre
d'Épanouissement du Potentiel Humain" sera recensé parmi les 172 sectes du
rapport parlementaire. Ce qui est assez délirant, c'est que je n'ai été
auditionné par personne. A partir de là je me suis dit qu'il fallait tourner la
page et quitter la région des Hautes-Alpes. Je me suis retrouve dans la région
de l'Allier en tant que directeur de formation d'un organisme professionnel.
Dans le même temps, je contacte l'Université Indépendante de Vichy pour
enseigner un cours sur la biologie du comportement inspiré des découvertes
d'Henri Laborit. J'enseigne donc durant l'année scolaire 98/99 pour douze
élèves qui sont enchantés et je récidive l'année suivante en donnant aussi un
deuxième cours sur le développement personnel. En juin 99, je quitte le
mouvement raélien parce que j'ai envie de prendre du recul et que je suis trop
pris par mes obligations professionnelles pour m'investir ailleurs.
Une personne qui a suivi les cours de
l'Université du Temps Libre de Gap vient à Vichy et voit mon nom sur la liste
des professeurs de l'Université Indépendante de Vichy. Elle envoie une lettre
anonyme de dénonciation à l'Université Indépendante de Vichy. Bien sûr, ces
gens-là ont tellement de courage qu'ils ne peuvent agir autrement. La
présidente de Vichy prend contact avec son homologue à Gap qui lui envoie des
documents dont certains sont tombés dans la sphère publique puisqu'il s'agit,
entre autre, d'un article de journal, mais dont d'autres relèvent du droit du
travail comme ma lettre de licenciement. La présidente de l'Université
Indépendante de Vichy décide de suspendre immédiatement mes deux cours tout en
reconnaissant qu'elle n'a rien à me reprocher. Là je réagis. Je leur envoie un
courrier recommandé en leur disant qu'il y a là un acte discriminatoire qui est
une atteinte aux droits de l'homme. Comme ils n'ont rien à me reprocher et
qu'ils se sentent en porte à faux, ils décident de me réintégrer tout en me supprimant
un cours pour lequel je n'avais pas le quota d'étudiants.
En janvier 99 est paru un ouvrage intitulé "Les Sectes dans
l'Entreprise" où est racontée en détail mon histoire avec l'Université du
Temps Libre de Gap. Ces personnes continuent de nous enfoncer le clou dans la
tête en nous condamnant toujours à priori sans même savoir qu'elle est notre
évolution ou nos changements depuis l'époque des faits. Ils disent qu'on
appartient à une secte et je veux bien reconnaître que certaines puissent être dangereuses
mais, d'un autre côté, ils ne prennent pas la précaution de savoir si on est
toujours membre d'un quelconque mouvement. En novembre 99, j'ai décidé de
porter l'affaire de Gap devant le conseil des prud'hommes car il y a un délai
de recours de 5 ans. L'affaire a été jugée recevable. J'ai décidé de prendre un
avocat. Le jugement aura lieu au début du mois de juin
13 - M. Jacques DUBREUIL
Donc, je m’appelle Jacques DUBREUIL, je
suis professeur de yoga et j’étais et je le suis toujours responsable d’un
ensemble d‘associations, des associations Arc en Ciel, en fait c’étaient des
centres qui existaient un petit peu partout en Bretagne, j’ai bien dit
existaient car ils ont très certainement disparu suite à cette affaire. Et
l’affaire en question... Bon, une petite aparté concernant l’association, les
profs de yoga en question, la plupart d’entre nous sont des gens qui ne sont
pas du tout dans la profession. Moi, j’exerce depuis 1974, donc on a fait un
parcours sans problème apparent en Bretagne auprès d’associations publiques, de
maisons de jeunes etc. pendant 20 ans et puis d’un seul coup, en 1994, à
Rennes, on apprend que dans le journal Paris Match on était associé directement
à l’Ordre du Temple Solaire (OTS). Alors, c’était au moment de l’affaire du
Temple Solaire. Donc un superbe article, six pages sur Luc JOURET et à la
septième page la filière bretonne. Sept pages, dont la septième pour nous.
Bon, il faut savoir que, au moment où
l’article est paru dans Paris Match se déroulaient à Rennes où elles étaient
imminentes les assises de l’ADFI. Il n’y avait pas visiblement de grosses
affaires de sectes en Bretagne, à ce point là, donc ca devait manquer un petit
peu de média, il a fallu en créer une. C’est ce que je pense personnellement
maintenant. Vu l’affaire, vous allez voir, comment ca s’est déroulé, c’est
clair. Mais enfin bref, sur le coup, quand ca vous arrive et que vous ne savez
pas d’où ca tombe, parce que l’on ne savait absolument pas d’où ca tombait, on
l’a appris par des amis qui ont lu le journal et on l’a appris d’une manière
assez curieuse, on avait donc un local à Rennes et on a vu des gars de la de la
télé, FR3 Rennes, venir et nous dire: L’ADFI de Rennes vous dénonce
publiquement ou a l’intention de vous dénoncer publiquement au moment des
assises comme membres du Temple Solaire. Qu’est-ce que vous en pensez?“ Alors,
c’est pas mal. Bon, j’ai heureusement un certain nombre de relations en
Bretagne. Je suis un vieux camarade de pas mal de personnalités en Bretagne.
J’ai donc fait connaissance avec ce monsieur de FR3. Je lui ai donné un certain
nombre de coups de téléphone à passer pour qu’il fasse au moins l’effort de
savoir qui j’étais. Et il l’a fait. Donc effectivement il a sorti rapidement la
diffamation et malgré tout, cela nous a permis de voir qu’il y avait déjà à ce
niveau là, avant même que l’on en ait conscience, une organisation qui était
faite sur notre dos, pour créer une situation sectaire, dangereuse et grave, en
Bretagne, càd une dénonciation pour alerter le public d’une réalité en Bretagne
très grave, qu’il y avait une organisation tentaculaire, qui était présente
sous la forme d’Arc en Ciel, des différentes personnes, mais enfin c’était Arc
en Ciel qui était citée. Ce qui était grave aussi, si vous voulez, c’est que
l’ADFI, a passé un document et elle a dit qu’elle avait des documents émanants
des renseignements généraux. Les renseignements généraux, ca peut être tout bon
ou tout mauvais. Moi, je suis quelqu’un de logique et de rationnel, qu’est-ce
que j’ai fait? J’ai téléphoné à la préfecture. J’ai demandé un RDV avec
monsieur le préfet. Je n’ai pas été reçu par monsieur le préfet, j’ai été reçu
par son chef de cabinet. C’est pas trop mal. Je lui ai demandé des
explications, est-ce qu’il y a une réalité quelconque à tout ca? Il a été le
premier surpris. Donc j’ai été reçu, du côté des Renseignements Généraux, par
le commissaire principal des Renseignements Généraux de Rennes. Je lui ai
demandé, s’ils avaient des dossiers, quelque chose, qu’est-ce qui se passait.
Il me dit, je suis très surpris, que l’on utilise quelque chose de ce genre
contre votre association, on a aucune plainte contre vous. Nous n’avons aucune
remarque à vous faire. Enfin, c’était quand même dans un journal avec un tirage
à 1 million et quelque d’exemplaires, c’est quand même passé un peu partout, ca
s’est su un peu partout et bien entendu les médias locaux en ont fait
référence, ca a circuler dans tous les milieux associatifs, les milieux
catholiques intégristes du coin. Bref, on en a pris, le temps que ca se
retourne, si vous voulez, on en a pris un maximum. Ca va très vite une
notoriété de ce genre, surtout le lendemain des événements, en pleine crise
avec un article de Paris Match qui fait sept pages. Bien entendu on a porté
plainte en diffamation contre le journal et contre les personnes qui étaient à
l’origine de cette diffamation. Bon, ca été relativement simple, à Rennes, càd
que les avocats que l’on a eu, étaient des gens habitués à l’affaire. Le
journal Paris Match a été condamné sans problème en première instance à une
très forte somme d’amende, une très lourde somme, une centaine de millions
d’anciens francs. Ca parait ridicule, mais enfin pour un truc comme ca, c’est
beaucoup. C’est beaucoup pour un truc comme ca, parce que généralement c’est très
peu, même sur des diffamations extraordinairement lourdes. Les documents
fournis étaient des faux. Parce qu’il y a eu un document fourni quand même.
L’ADFI de Rennes a fourni un document. La personne de l’ADFI à laquelle nous
avons eu à faire est Madame DELOURME. Elle a déjà fait l’objet de plusieurs
plaintes et condamnations pour des faux témoignages. Bon, ca c’est autre chose.
Donc, il y avait un document. Il y avait un document des Renseignements
Généraux. Il y avait ci. Il y avait ca. Il est évident que ce document n’avait
aucune réalité. Il a été reconnu comme tel par le tribunal et dénoncé comme
tel. Vous allez rigoler après, ce document, on l’a retrouvé tout le temps
après. Même si un document est dénoncé publiquement par un tribunal comme étant
un faux, on le retrouve après quand même. C’est une curiosité en France. C’est
nouveau. Ca vient de sortir. Donc le document... Ce document a été transmis par
l’ADFI c’est à dire que l’avocat qui a défendu l’ADFI, c’est à dire qui a
défendu Paris Match, était l’avocat de l’ADFI, Maître BOQUET, à Rennes, je peux
citer parce que je ne risque rien, après ce qu’il m’a fait, il mérite un peu
quand même. Donc c’est BOQUET, qui est l’avocat de l’ADFI. C’est un gars qui
est avocat, mais qui fait des conférences anti-Témoins de Jéhova, anti-machin,
anti-truc... Bon, ca le regarde, c’est son opinion personnelle, sauf qu’en tant
qu’avocat, il est un petit peu partisan quand même. Bon, c’est lui qui a fourni
ce document. C’est donc de l’ADFI qu’il a eu ce document. Même si ce n’est pas
dit. Ce n’est jamais dit. Tout le monde peut le savoir. Ca peut être une
notoriété publique et ce n’est jamais dit. Bon ca été condamné. Ils ont fait
appel. Et, comme il n’y avait pas d’éléments pour faire appel, il a fallu créer
une deuxième situation. Alors, la deuxième situation, ca a été un faux
témoignage. C’est carrément un truc monté de A à Z, dans lequel on a fait
écrire à quelqu’un un témoignage, comme quoi, effectivement j’étais bien un ami
personnel de Luc JOURET, que j’aurais fait mes études de naturopathie en Suisse
avec lui. Il a fait tout un discours là-dessus. Alors: JOURET n’a jamais fait
d’études de naturopathie, et c’est dommage, moi-même non plus. Donc il y avait
un certain problème quand même. Malgré tout, il y a quand même eu un papier
déposé devant le tribunal en appel, un faux qui a été déposé devant le tribunal
accompagné d’un certain nombre de documents volés à Madame LEGALL, qui j’espère
fera une déclaration tout à l’heure. Bon, le tribunal a reconnu, le procureur
de la république étant présent dans la salle, a reconnu que ces documents
étaient inacceptables, c’est-à-dire ils étaient faux et pas authentifiés. Il
n’y avait rien à dire là-dedans. Ils ont été recondamnés en appel. Ils n’ont
pas fait cassation, je le signale. Bon, avec une baisse des indemnités nous
dédommageant. Les indemnités ont été réduites à quelque chose comme 150.000
Francs, quelque chose comme cela. Ce qui, vu le préjudice, c’est-à-dire vu tout
ce que l’on a perdu après, pratiquement toute la clientèle, n’est pas grand
chose. Mais enfin ca, de toute façon, on savait que l’on ne le rattraperait
pas. Bon, moi, j’ai continué sur ces entrefaites, il y avait quand même faux,
dénonciation calomnieuse, puisque les documents ont été déposés devant un
tribunal en appel, devant le procureur. Il y avait dénonciation calomnieuse.
Bon, là-dessus, on arrive à 1995, parce que les procédures durent relativement
longtemps et on apprends à ce moment que l’Association Arc-en-Ciel n’avait pas
été classée comme secte par le rapport parlementaire. Mais que par contre, au
niveau du rapport parlementaire, une association, dont je fais partie, L’Ordre
d’Avalon. L’Ordre d’Avalon est une association qui est issue de l’Eglise
celtique, qui est une branche de l’Eglise orthodoxe d’origine anglaise,
l’Eglise d’Avalon de Glastown Burry et une petite association s’est créée, il y
a déjà longtemps, il y a une trentaine d’années, qui est une association
monastique, une association tout à fait confidentielle en parallèle de cet
organisme que l’on appelle l’Eglise celtique. J’ai eu le bonheur de rencontrer
l’abbé ILLION (???), qui en a été le fondateur, qui a été mon maître spirituel,
avant d’être professeur de yoga et sophrologue. C’est quelque chose auquel je
tiens beaucoup, c’est ma spiritualité. C’est une spiritualité chrétienne,
catholique, orthodoxe, basée sur des traditions tout à fait différentes, qui
est tout à fait honorable dont on connaît un des établissements l’abbaye de
Saint-Dolé (???), puisque l’abbaye de Saint-Dolé est issue de cette branche. Je
ne vois pas du tout le rapport entre cette petite église et petite association
et un mouvement sectaire, surtout que le mouvement en question est très
confidentiel. C’est ca qui a été classé parce que classer Arc-en-Ciel après
l'événement qui s’était passé, cela aurait été un petit peu gros. Bon, alors
voilà. Alors moralité: on a encaissé tous les déficits. Il n’y a pas eu un
article dans la presse locale. Malgré tout ce qui a été fait, malgré le fait de
tous les gains de procès etc., il n’y a jamais eu une ligne, un entrefilet,
pour dire ce qui avait été fait, alors que c’est une évidente diffamation.
C’est une dénonciation calomnieuse dont l’ADFI du coin est tout à fait typique.
Elle a fait la même chose pour LEMPERT, elle a fait la même chose pour des tas
de gens. Ce qui me pose problème à l’heure actuelle, parce que je continue mon
procès. Je n’ai pas fini, je suis en dénonciation calomnieuse. C’est très
compliqué. Mme TAVERNIER s’est interféré personnellement dans cette affaire. Je
ne pense pas, très honnêtement, tu m’avais dit à une certaine époque, ca
m’étonnerait que vous aboutissiez juridiquement dans cette affaire – je
commence à désespérer un petit peu, parce que je commence à trouver long la
procédure. C’est vrai qu’il n’y a pas eu d’inculpation. C’est vrai qu’il y a
quand même une instruction qui continue son cour. Je ne dis rien. Je ne veux
pas me porter malheur à moi-même. Peut-être que quelque chose se produira, mais
dans l’immédiat, il n’y a pas du tout de retombée juridique, c’est-à-dire que
tout ce qui a pu être fait, on nous répond à chaque fois, quand les avocats
font la demande, eh bien non, la commission parlementaire a fait son travail ou
bien il n’y a plus de responsable maintenant, de toute façon la commission n’existe
plus. Enfin bref, il n’y a plus moyen de toucher rien.
L’interview
Boulogne, le mercredi 31 mai
2000, Rencontre avec Monsieur Raymond Bernard
Cet homme âgé d’une grande
intelligence, au discours riche, ne paraît pas être cet “être d’une incroyable
noirceur" décrit par un journaliste. Certes, ce personnage séducteur et
attirant qui se définit comme étant au service de l’humanité, qui a côtoyé les
plus grands, fondateur de nombreux mouvements templiers (plus particulièrement
OSTI et ORT), ancien Grand Maître de l’AMORC, n’a certainement pas atteint un
tel niveau de puissance et de pouvoir tout en restant “d’une parfaite
blancheur”. Bien qu’il puisse le comprendre, il s’étonne de la virulence des
rumeurs calomnieuses et diffamatoires dont il est victime ainsi que du
harcèlement médiatique dont il est l’objet.
Question : Monsieur Raymond Bernard
l’enquête sur l’OTS révèle l’influence des Francs-Maçons et du milieu secret
des réseaux africains. A ce sujet, n’avez-vous pas été longuement entendu par
le juge Fontaine ?
Réponse : Vous savez, je suis un
homme simple, je ne suis pas un homme de pouvoir et j’aime être à l’initiative,
surtout par l’intermédiaire du CIRCES, de la réalisation de nombreuses actions
caritatives et humanitaires. En Afrique, j’ai été seulement le conseiller d’un
ami, à titre gracieux j’insiste, le Président Biya. Je ne suis ni au courant,
ni impliqué dans les trafics d'influence qui dominent entre la France et
l’Afrique.
Q. : Comment expliquez-vous les
déclarations de certaines personnes qui ne semblent pas vous aimer, en ce qui
concerne l’implication de l’AMORC dans de nombreux dossiers brûlants comme
celui de l’OTS par exemple ?
R. : Vous savez, je ne dirige plus
l’AMORC, j’ai voulu laisser la place à mon fils qui est maintenant Impérator
Mondial. Il n’y a pas de liens structurels entre l’OTS et l’AMORC. Cette
hypothèse est imputable à une rumeur calomnieuse lancée par une association
antisecte l’Unadfi, cette hypothèse n’a jamais été étayée de preuves. Certes
Monsieur Di Mambro a fait partie de l’ORT, je l’ai remarqué lors d’une réunion
dans le midi de la France, mais je ne le connais pas personnellement. Ce n’est
pas parce que Monsieur Di Mambro a plagié le vocabulaire de l’AMORC et de l’ORT
et qu’il a utilisé le Médifocus, que cela signifie que l’ORT et encore moins
moi-même serions à l’origine de la fondation de l’OTS.
Q. : Justement parlons-en des
structures antisectes, comme nous vous l’avons expliqué, notre commission
d’enquête met à jour les dérives de ces associations et plus particulièrement
de l’Unadfi, de la MILS et du CCMM ?
Pour en finir avec ce que je viens
d’expliquer sur la fondation de l’OTS ; l’ADFI et les mouvements antisectes,
certains frères peut-être, pour d'obscurs raisons ont fait croire qu’il
existerait une structure supérieure à l’OTS responsable de dérives sectaires,
ainsi l’AMORC, l’OSTI et l’ORT deviendraient des boucs émissaires. Je n’ai
jamais été d’accord avec cette chasse aux sorcières qui est l’oeuvre des
associations antisectes dont vous parliez. Vous savez, je crois sincèrement,
que jamais une association comme l’ADFI n’aurait du être considérée comme
d’utilité publique et encore moins avoir de tels pouvoirs.
Q. : Peut-on dire que la
Franc-Maçonnerie est à l’origine de cette chasse aux sorcières ou plus
simplement cette “guerre aux sectes” lui est-elle utile ?
R. : Sûrement, elle exerce encore,
fidèle à ses traditions, une influence importante dans la laïcité et la lutte
contre les sectes. Dans les loges, il y a comme dans tous les groupes, des
brebis galeuses à ne pas confondre avec les autres frères et soeurs. La
politique du secret et la protection dont jouissent les frères et les soeurs
favorisent les nombreuses dérives dans lesquelles des francs-maçons sont
actuellement très souvent impliqués. Vous devez être prudents et ne pas vous
laisser entraîner dans la mouvance superficielle trop tentante du bouc
émissaire, cela pourrait servir d’autres intérêts. Méfiez-vous, ne diabolisez
pas la Franc-Maçonnerie comme le fait Monsieur Vivien avec les sectes. Nous ne
pouvons que condamner les pratiques et les dérives de nombreux frères et soeurs
qui utilisent les réseaux et la caution morale des loges.
Q. : Les dérives sont dissimulées
grâce à l’alibi du secret. Jacques Guyard a été condamné pour avoir qualifié le
mouvement anthroposophe de secte, la présidente du tribunal a déclaré que les
travaux de la commission d’enquête parlementaire ne constituent pas une enquête
sérieuse, aucun des documents produits n’est pertinent au regard des
accusations portées par la commission d’enquête et elle a refusé au document
des RG toute valeur probante. Monsieur Guyard tout au long du procès s’est
réfugié derrière le secret. Qu’en pensez-vous ?
R. : Je pense que si le secret
avait ses raisons d’être dans le passé, il devrait aujourd’hui être levé pour
permettre plus de transparence, de démocratie et d’éthique. On a changé
d’époque vous savez, nous ne somme plus sous le régime de Vichy même si
beaucoup sont des nostalgiques de cette époque. Il faut lever le secret car de
plus en plus de frères et de soeurs entrent dans une sorte de délinquance,
remarquez c’était déjà le cas lors des affaires Pechiney et Société Générale.
Aujourd’hui, il en est de même dans différentes affaires (le sang contaminé,
Carrefour du Développement, la Mnef, les affaires Elf...) et regardez combien
d’hommes influents sont inquiétés.
Q. : Les Francs-Maçons et les RG
ont infiltré la magistrature et les médias pour faire circuler (comme dans
l’incroyable affaire Gregory) des informations manipulées, les juges de
l’affaire Elf ont subi comme beaucoup d’autres des pressions de certains
services secrets et réseaux d’influence de la police. L’AMORC et vous-même
avez-vous été en contact avec ce type de réseaux ?
R. : Non, jamais, nous avons
peut-être été infiltré, mais, vous pouvez me croire, je n’ai jamais travaillé
pour aucun service secret.
Q. : Dans l’affaire de l’OTS,
puisqu’il apparaît que la chasse aux sectes a pu être lancée à partir ce cette
affaire très médiatique, pensez-vous que les loges soient impliquées ?
R. : En effet, il est troublant de
constater l’influence de certaines loges encore très proches des gaullistes (la
grande loge traditionnelle et la symbolique Opéra) dans l’affaire de l’OTS, et
peut-être le rôle de membres comme ceux dont nous avons parlé tout à l’heure :
Monsieur Jean Marie Abgrall et Maître Alain Leclerc.
Q. : Pour en finir, pouvez-vous
nous dire clairement votre position en ce qui concerne le drame de l’OTS, ce
que certains commencent à nommer le meurtre pour une solution finale ?
R. : Vous savez, si je pouvais je
serais très heureux de pouvoir vous aider, mais je ne sais rien, si je savais
quelque chose, soyez assuré que je vous le dirai. Je ne crois pas à la thèse du
suicide, je pense que s’il ne s’agit pas d’un assassinat, il s’agirait
peut-être d’une opération planifiée maquillée en suicide.
Remarque : Voilà où mène
l'intolérance et les thèses inquisitrices des associations antisectes.
Le docteur Jean-Marie Abgrall est psychiatre,
criminologue et expert auprès des tribunaux.
Service militaire dans un camp spécial réservé aux
services secrets.
Thèse de médecine :
"Les nageurs de combat en milieu opérationnel".
Appartenances initiatiques : Franc-Maçonnerie, Ordre
Rénové du Temple, Ordre rosicrucien AMORC…
Ex-adepte d'une dizaine de mouvements dont Moon,
Krishna, Les Enfants de Dieu…
Membre de la mission interministérielle sur les sectes.
Dès le début, Abgrall - expert sur l'OTS - a prétendu
qu'il s'agissait d'un suicide collectif.
Quel est l'intérêt de bloquer une enquête en rendant
vaine l'investigation sur d'éventuels meurtriers ?
La réponse est dans la question. La thèse du suicide
permet de conclure qu'il est inutile de chercher les coupables puisqu'ils sont
morts.
La justice a prématurément conclu à un "crime
ésotérique".
La théorie du suicide collectif si chère à Abgrall - qui en a fait son cheval de bataille
contre les sectes - a été pulvérisée par les révélations du juge Fenech,
militant antisecte, a déclaré : " Par principe, je ne crois pas au
suicide collectif. Je n'ai jamais vu de suicide collectif. On n'a jamais vu
dans le monde entier de suicide collectif. Toujours assassinat." ( TF1 "Le Monde de Léa" / 25
mars 1997)
Après avoir été roulés dans la farine par l'ADFI durant
des années, les parents des victimes de l'OTS s'indignent et exigent que la
vérité soit faite. Ils ont porté plainte contre Abgrall qui a aussitôt tenté
d'identifier " l'idéologue" de l'OTS sous la forme d'un "maître
secret" qui aurait chapeauté l'organisation.
En s'attaquant à la mémoire d'un auteur mort du cancer
en 1996, Abgrall a t il voulu couvrir d'autres protagonistes impliqués dans la
liquidation de l'OTS, lesquels sont toujours vivants et sans doute dangereux ?
Le docteur Abgrall accumule les paradoxes. Dans
diverses affaires l'opposant à des sectes, il a démontré une attitude indigne
d'un expert payé par l'état.
Pour preuve, ses propos d'un extrême virulence contre les
groupes spirituels accusés globalement d'êtres des groupements de criminels
prêts à s'auto-massacrer. Il veut faire un dogme de cette théorie.
"Toutes les sectes sont criminelles" clame t il depuis des années, alors qu'Alain Vivien,
président de la mission interministérielle sur les sectes, fait machine arrière
: "Je refuse d'évoquer les sectes au pluriel. Cela ne veut rien dire.
Il faut étudier les mouvements au cas par cas, et se garder de faire des
amalgames." (Le Figaro 15
septembre 1999)
Parmi les déclarations d'Abgral les plus fracassantes :
" Si quelqu'un de ma famille était pris dans une
secte, je crois que j'agirais comme Rambo : je prendrais un fusil-mitrailleur,
j'irais dans la secte, je prendrais mon parent, je l'emmènerais avec moi et je
tuerais tous ceux qui m'interdiraient de l'attraper, et ensuite je me
débrouillerais."
(Procès-verbal d'interview / 20 janvier 1995)
C'est un expert mandaté par la Justice qui exprime ici
sa conception du droit : on tue d'abord et après on se débrouille. Incitation
au meurtre ?
Et c'est le docteur Rambo qui avoue :"Moi, je
suis l'avocat du diable ! "
(colloque de l'association de criminologie / Nîmes 24
mars 1997)
Sur la technique du "déprogramming" - méthode
violente pour faire apostasier les adeptes - importée en France par l'ADFI :
"Les ex-adeptes que je récupère sont plutôt sortis
grâce à des interventions musclées de leur entourage". (Télérama / 3 février 1996)
Que faut-il faire pour les gens qui adhérent à des
minorités spirituelles ?
"Thérapies lourdes avec injections", recommande
t-il.
Le rapport d'Abgrall sur la Scientologie a été démonté
par le docteur Amoroso, expert près les tribunaux et la cour d'appel de Nice,
qui en a démontré la nullité scientifique.
Un procès l'opposant à l'église Raëlienne l'a condamné
à retirer de son livre "la mécanique des sectes" des élucubrations
sur la liaison entre l'ufologie et la doctrine nazie.
Les plaintes pour faux rapports d'expertise risquent de
mettre un terme à la réputation de l'expert antisecte. Car le psychiatre
Abgrall n'a pas besoin de voir un sujet pour le déclarer fou.
Le Mandarom l'attaque pour n'avoir pas respecté les
règles de déontologie médicale lors de l'instruction concernant Gilbert
Bourdin. Abgrall a rendu un avis
définitif sans l'avoir rencontré.
Un rapport d'expertise serait facturé
130 000 francs par le docteur Abgrall.
Sur le nom du lieu du massacre - St Pierre de Chérennes
- il affirma que cela signifiait "St Pierre du Bûcher" (Chérennes
voudrait dire "tisons" ou "bois brûlé"). Il s'agirait selon
lui, d'un "cas typique" de rituel de purification par le feu. Dans la
neige du Vercors en décembre ?
On prétend qu'une logistique importante est nécessaire
pour une telle mise en scène macabre. C'est un travail de professionnels.
Comment expliquer que les "rêveurs" de l'OTS
aient été carbonisés à l'aide d'une substance inconnue s'apparentant à du
napalm ou à un produit d'usage militaire ?
Mais plutôt que se poser des questions techniques,
Abgrall préfère interpréter la position
des corps en étoile comme un symbole de la roue cosmique. Regardez vers Sirius,
nous persuade le mage Abgrall, ne cherchez pas d'autres indices.
Quant aux 16 morts dont 3 enfants, il en déduit que ces
derniers n'avaient pas atteint l'âge de la maturité initiatique. Il ne faut
donc tenir compte que des 13 adultes, ce nombre étant une allégorie du Christ
annonçant sa mission à ses 12 disciples.
Nous sommes très loin du réel, en pleine quête d'Abgrall.
(Le Figaro 26 décembre 1995 / "L'obsession des
Symboles (sic) / un psychiatre analyse les pratiques de la secte fondée par
Jouret")
Mais comment
Abgrall, spécialiste en symbolique templière, interprète t-il sa propre
présence sur le lieu du sacrifice, les jours précédant l'holocauste ?
L'expert attendait les médias sur les lieux du drame
pour leur débiter son cours de psychiatrie ésotérique sur le " sacrifice
initiatique ".
"Les journalistes m'attendaient à Toulon, alors
que j'étais chez moi à quelques kilomètres de St Pierre de Chérennes".
Autre paradoxe. Abgrall posséde une résidence d'été à
Vitry-Le-François dans la Marne. Or, selon ses affirmations, "Vitry-Le-François
serait une zône de repli pour certains membres de l'Ordre du temple
solaire". (Interview à l'Union
de Reims / 20 août 1997)
Une des rescapées du Vercors qu'il devait expertiser à
Annemasse, a curieusement déménagé à Vitry-Le-François où le méditerranéen
Abgrall recherche un peu de fraîcheur durant la saison chaude :
Le docteur a une réponse à cette devinette initiatique
:
"Si je n'étais farouchement cartésien, je pourrais
y voir un signe magique". (
Impact Hebdo-médecin du 15 novembre 1996)
Ce "signe magique" a satisfait la presse et n'a
pas retenu l'attention du juge d'instruction et du commissaire de police chargé
de l'enquête.
Il est incroyable qu'un expert près de la cour de
cassation, et qui représente l'ordre des médecins à l'observatoire
interministériel sur les sectes, soit présenté par les organes médiatiques
comme la terreur des gourous, l'ange exterminateur des sectes, le liquidateur
de l'irrationnel.
Face à la question de la définition d'une secte, il
préconise le terrorisme intellectuel : "Incriminez les sectes, même si
leur définition reste floue". (Le Soir / 6 et 7 juillet 96)
Le docteur Abgrall traîne derrière lui une série
d'affaires louches dont la plus bénigne aurait entraîné le lynchage médiatique
de n'importe quel gourou ou adepte d'une organisation spirituelle :
- Un bouddhiste de 35 ans sous traitement avec le docteur
Abgrall s'est suicidé.
(Impact-Médecin-Hebdo / 15 novembre 1996)
- Le docteur Ponsot, expert judiciaire invalida les
certificats présentés par Abgrall pour faire obtenir à un élu du Var de ses
amis le paiement d'une prime d'assurance de plusieurs millions de francs pour
troubles psychiques. Les attendus du jugement confirment que le patient
d'Abgrall avait tenté d'abuser l'expert.
- Des malades
de la clinique psychiatrique de Pierrefeu dans le Var ont mené une action de
protestation contre les traitements
psychiatriques infligés par le docteur Abgrall qui a été congédié.
Les scandales de sectes sont-ils artificiellement
fabriqués ?
C'est ce que prétendit Louis Pauwels dans le Figaro en
1985 : "On nous prépare des scandales de sectes. Je le vois. Je le sens
".
Abgrall confirme l'utilité des scandales pour effrayer
l'opinion avec le spectre des sectes : "Ce qu'il faut bien comprendre,
déclara Abgrall à la télévision le 25 mars 97, c'est que tout le monde a
découvert le phénomène sectaire avec l'affaire de l'OTS ".
Quel rôle Abgrall a t-il joué dans la tragédie du
Vercors ?
A t-il été utilisé pour fausser l'enquête ou est-il un
élément clé dans le montage du pseudo suicide et la désinformation qui entoure
le drame ? Pourquoi a t-il enfumé l'opinion avec sa fable du suicide
rituel ?
L'affaire de l'OTS explosa en même temps que la
parution du rapport parlementaire sur les sectes dont l'impact est consécutif
au drame.
Sans suicide collectif, point de campagne antisecte ni
de médiatisation pour ce docteur qui préfère exercer la médecine devant les
caméras.
Abgrall accepte toutes les tribunes, en vertu d'un
principe très simple : "Me couper des médias, c'est me couper de ma
seule protection." (Télérama
16 octobre 96)
Depuis quatre ans, les journalistes sont aveuglés par
les "lumières d'Abgrall" (sic), le "chevalier
antisecte", "l'expert européen numéro Un", "le spécialiste
des manipulations mentales", le "croisé médiatique qui avoue ne pas
connaître la peur", le "psychiatre qui a percé la mécanique des
sectes", "la terreur des gourous"…
Il est notoire que les responsables de l'OTS étaient
francs-maçons, comme Abgrall et les autres ténors de l'antisecte, sans oublier
les "frères" des renseignements généraux qui ont concocté le rapport
parlementaire sur les sectes.
Rappelons que le premier rapport sur les sectes
de 1983 était une commande du "frère" Mauroy au "frère"
Vivien. Le rapport parlementaire sur les sectes de 1995 fut l'œuvre du
"frère" Guyard.
Et c'est le "frère" Abgrall
qui est chargé de la propagande médiatique.
Mais, Abgrall, templier, franc-maçon, suspecté d'être
une taupe des services secrets, n'a jamais entendu parler de cette guerre
occulte dans laquelle il est plongé jusqu'au cou.
Il admet avoir fait son service militaire dans les
services secrets.
C'est pourquoi il a été accusé d'avoir d'infiltré les
"Verts" entre 89 et 94. Bien sûr, il crie au complot des sectes. (Le
Point 17 septembre 1999)
Sa virulence proprement fanatique contre les médecines
douces, et sa propagande en faveur du courant psychiatrique de la normalisation
mentale, ne le désignent pas comme un militant écologiste sincère.
Il écrit : "Un an plus tôt, alertés par
certaines coïncidences de dates entre les actions de l'OTS et les anniversaires
relevés dans ses textes, j'avais informé la justice de mes craintes. La
diligence du juge Fontaine, chargé de l'enquête française sur l'OTS, avait
permis, grâce à une intervention policière d'envergure, d'éviter un
massacre".
Ceci révèle au moins sa connaissance précise des plans
funestes de l'OTS. Mais cela rend plus incompréhensible le fait que 16 adeptes
soient venus de Suisse pour être abattus par le policier Lardancher, quasiment
à la barbe de l'expert Abgrall qui était là par hasard.
Mais, le repenti ne mentionne pas son appartenance à
l'AMORC.
Et il oublie surtout de dire que les victimes de l'OTS
ont toutes été membres de l'AMORC dont il fut également adhérent.
Ayant confessé avoir appartenu à diverses organisations
mystiques, pourquoi Abgrall a t-il caché son appartenance à l'AMORC ?
On apprend qu'Abgrall assistait aux réunions de l'Ordre
Rénové du Temple, structure templière fondée par Raymond Bernard ex
grand-maître de l'AMORC.
Face à la mémoire des victimes, la plus
grande faute d'Abgrall est d'ordre moral.
La propagation de l'alerte au suicide collectif par
Abgrall et l'ADFI est-elle une tentative de déstabilisation de l'opinion ?
Face à une réunion de dix personnes en prière, Jeanine
Tavernier se disait "inquiète". Et Abgrall prétendit que tout
regroupement d'ufologistes, de rêveurs ou de faiseurs de plan sur la comète
pouvait dégénérer en massacre. Il s'agit d'un lavage de cerveau.
L'autre grande faute morale d'Abgrall est d'avoir
insinué que l'ésotériste Jacques Breyer - qui n'a jamais appartenu à l'OTS -
serait "l'inspirateur privilégié" des néo-templiers et l'inventeur de
la doctrine de "l'alchimie de la transmutation humaine".
Abgrall écrit : " Cette alchimie de la
transmutation humaine est le fruit de l'enseignement de Jacques Breyer. Dans
ses ouvrages pour le moins abscons, Breyer a théorisé pendant cinquante ans sur
les changements possibles de l'essence humaine grâce à une mutation énergétique
dont le but ultime est de faire échapper l'adepte à la deuxième mort - celle de
l'âme ". (les sectes de l'apocalypse)
Cette condamnation explicite de toutes les révélations
du salut révèle soit l'inculture ou la mauvaise foi du criminologue égaré.
Pour ceux qui connaissent les écrits bibliques dont est
tirée la formule "échapper à la deuxième mort, celle de l'âme",
la cause est entendue : Abgrall est un inquisiteur qui condamne la démarche
mystique.
Les dérives de quelques adeptes de sectes lui servent
de bélier pour enfoncer la résistance du public, si peu cultivé en ce domaine.
Ce qu'il reproche à Jacques Breyer peut être imputé à
tous les maîtres spirituels et aux saints du passé. Tous disent à peu près la
même chose. Ils ont tous témoigné de la nécessité d'un changement grâce à une
mutation. C'est même l'essence des traditions religieuses de l'Orient et de
l'Occident. Aucun maître spirituel n'a préconisé le suicide. Tous l'ont
condamné. Pour celui qui croit qu'il est venu sur terre pour se transformer, il
est absurde d'abréger ses jours. Les traditions initiatiques sont unanimes à ce
sujet.
Si "l'initié" Abgrall l'ignore, pourquoi l'a
t-on nommé expert ? Son intention est vraisemblablement de discréditer les
courants spirituels avec le ridicule soupçon de doctrine suicidaire.
Comme Jacques Breyer, tous les alchimistes spirituels
ont parlé de "sacrifices pour réaliser le Grand-œuvre". Cette idée
est clairement indiquée dans l'Evangile : "celui qui voudra perdre sa
vie pour moi, la gagnera pour l'éternité ". L'holocauste dont il est
question est d'ordre moral et spirituel. Abgrall est bien le premier à y voir
un appel au meurtre. Mais, il évite de commenter la "mort symbolique"
au grade de maître en Franc-maçonnerie. Pourtant, les ossements et tout le
décor mortuaire qui entourent l'initié allongé dans la loge, risqueraient de
frapper les télespectateurs bien plus dramatiquement que les cérémonies de
n'importe quelle confrérie initiatique, aussi templière soit-elle. Nul esprit
cultivé ne verrait un rite de mort dans un rituel initiatique. Et encore moins
dans un traité ésotérique alchimique.
D'abord, un testament est une pièce établie devant
notaire du vivant de son auteur. Mais, les chefs de l'OTS ne sont plus là pour
confirmer s'ils sont bien les rédacteurs de la lettre très suspecte en forme de
testament adressée à Charles Pasqua. On prête des intentions aux morts, et on
met beaucoup trop de zêle à couvrir les éventuels suspects.
Dans son rapport de synthèse, le commandant de police
Gilbert Houvenaghel, de la Direction centrale de la police judiciaire, a
cherché à savoir qui dirige l'OTS dans l'ombre.
Il a épinglé Raymond Bernard ex grand-maître de l'Amorc
et de l'ORT en ces termes : " La seule âme que nous ayons ressentie
"noire", pour reprendre un vocabulaire propre à l'enquête, est
Raymond Bernard. Au crépuscule de sa vie, il prétendit se racheter en
reconnaissant avoir trompé tout le monde. Il aura vécu de cela,
confortablement, c'est un euphémisme, il y aura satisfait une vanité et un
incommensurable besoin de domination, de statut." ( La France
templière / Le Point 9 janvier 1999)
Curieusement, le commissaire Houvenagel, tout comme le
juge Fontaine ont abandonné "la piste Raymond Bernard" pour exhumer
le fantôme de Jacques Breyer, qui n'est plus là pour se défendre, et qui n'a
jamais bénéficié des appuis politiques de l'ex grand-maître de l'AMORC.
Pour Abgrall, ex-adepte de l'ORT fondé par Raymond
Bernard, il ne fait aucun doute que l'idéologue de la mouvance templière est
Jacques Breyer. La manœuvre est habile puisque la famille d'un défunt ne peut
se porter partie civile. Les morts ont toujours tort.
L’enquête
victimologique : Centrée
sur la victime (Auxerre)
Samedi 10 juin 2000, Auxerre
Enquête
victimologique
Compte rendu
d’expertise de cette enquête par Karine PELTIER, psychologue clinicienne,
psychopathologue.
Il s’agit d’une expertise concernant une
communauté thérapeutique, sous forme d’association de Loi 1901, située à l’Isle
sur serein nommée Epinoia.
Cette structure composée d’une équipe de 8
personnes dont le fondateur le Dr Yves JULIEN accueille depuis 90 des jeunes
psychotiques. D’après les témoignages de la famille du Dr JULIEN, de l’équipe
thérapeutique, des patients, des familles de patients, ainsi que des confrères
du Dr JULIEN ; il ne fait aucun doute que cette association s’inscrit dans
une approche psychanalytique, proche de l’anti-psychiatrie. Le travail
thérapeutique réalisé va dans le sens
de l’acceptation de la différence de chacun, du respect et de
l’autonomie des patients ; de la liberté de penser et d’agir. Il n’a été
fait aucun profit financier.
Le harcèlement administratif a commencé en
1998 avec l’inspection départementale du travail qui dénonce le bénévolat de
l’équipe. Des contrats de travail seront mis en place. Peu après, la rumeur de
secte apparaît et se propage par différents réseaux ; ce qui entraînera
des ruptures de collaborations et de contrats. Le harcèlement administratif,
professionnel, psychologique durera 2 ans jusqu'à la fermeture de la structure
par décision abusive de la DDASS de l’Yonne du 10 février 2000 pour raisons de
sécurité et au décès du Dr JULIEN par suicide le 6 mars 2000. L’association
sera dissoute.
Aspect
victimologique et psychopathologique.
Les opérations menées contre Epinoia :
Propagation
d’une rumeur sectaire par les administrations locales, les médias locaux
provoquant des ruptures de collaborations et de contrats professionnels. Cette
rumeur a également provoqué un discrédit du travail thérapeutique effectué par
l’équipe soignante . Epinoia n’a jamais été directement attaquée sur leur
compétence professionnelle en matière de soins thérapeutique, pour cause que le
travail réalisé par cette équipe ne pouvait être remis en question.
Harcèlement et persécution administratif ( redressement URSSAF, DASS,
commission de sécurité) provoquant un épuisement financier, un épuisement
psychologique de l’équipe menant à la fermeture de la structure. Il semble que
cette fermeture fut calculée afin d’obtenir l’ouverture d’un CAT impossible a
réalisé compte tenu que le quota d’adultes dépendants été dépassé avec EPINOIA.
Ce CAT a eu effectivement l’autorisation d’ouvrir après la fermeture d’EPINOIA.
Il semblerait également que le lieu où été situé EPINOIA, un château
appartenant à des amis du Dr JULIEN et mis à disposition gratuitement, fasse
l’objet d’un projet d’achat par la mairie du village. Ce fait n’a pu être
évoqué que par des témoignages de personnes ayant entendu ce souhait.
Conclusions :
EPINOIA a fait l’objet pendant 2 ans d’un
harcèlement administratif et psychologique ayant provoqué directement et de
façon certaine la victimation de la famille du Dr JULIEN ainsi que de l’équipe
thérapeutique et des patients ( renvoyés à l’hôpital psychiatrique d’Auxerre).
Ce harcèlement a provoqué également la destruction de l’association (fermeture
de la structure et dissolution), et du DR JULIEN ( suicide).
Compte tenu de ces éléments, il semble évident que dans
le cas d’EPINOIA, il y a eu atteinte à la liberté de penser, du choix
thérapeutique et à la liberté associative.
L’enquête
criminologique : Centrée
sur l’agresseur (Tours)
A Tours nous avons entendu de nombreuses victimes et
surtout de nombreuses personnes victimes de Monsieur Eric Claveau, membre du
CCMM, proche de Monsieur Alain Vivien et de Madame Tavernier. Monsieur Claveau
Eric a créé une association antisecte la D.M.S. et combat donc les sectes.
A Tours dans certains dossiers nous constatons que Mr
Claveau peut se permettre, en complicité avec certains avocats, de déposer au
nom de son association des conclusions (très calomnieuses et diffamatoires,
jamais argumentées et encore moins objectives) auprès des autorités
judiciaires.
Stratégies Utilisées par la D.M.S. et par Monsieur Eric
Claveau avec la complicité de la Préfecture, des services de police et des
services du Procureur de la République et celle de l’Ordre Départemental
des Médecins, de certains avocats, de responsables de la CAF, de la CPAM et de
bien d’autres administrations :
Lettres anonymes, menaces, dénonciations calomnieuses,
vol, recel, falsification de documents, chantage et pression, subornation de
témoins, atteintes aux biens et aux personnes, incitation à la violence et à la
haine raciale ….
Monsieur Claveau utilise la rumeur et la diabolisation
pour discréditer les personnes ciblées et ce grâce au soutien des médias
locaux.
Monsieur Claveau en plus de toutes ces forfaitures,
comme cela est souvent le cas avec les antisectes, tentent de protéger les
personnes qui pourraient être mis en cause dans des affaires de pédophilie
(voir chapitre antisecte et sexualité).
En région Centre Monsieur Claveau en toute complicité
avec Radio France et le Maire de Guéret a réussi à faire interdire par le
T.G.I. de Guéret une conférence qui devait être faite par une association de
lutte contre la pédophilie. Grâce aux documents calomnieux et diffamatoires
fournis par Monsieur Claveau, le TGI décidera qu’une conférence destinée à
protéger les enfants dans les affaires de maltraitance et d’agression sexuelle
représentait un trouble à l’ordre public ! Il faut savoir que dans cette conférence
des personnalités aurait pu être mise en cause.
Une des témoignages mets en évidence la couverture du
silence (voir article de presse de Jean-François Bertin) car en quelques
semaines la Nièvre aura été frappé par deux affaires de viols et agressions sexuelles
sur mineurs. D’un côté n instituteur et de l’autre un prêtre, deux individus
qui pendant des années ont pu commettre leurs crimes avec un complice de
choix : le silence. Pédophilie, Maison d’enfants de Flacy, financements
douteux, Ordre des médecins et la Clinique de N. un cocktail détonnant et des
affaires qui s’entrecroisent,
Suite à l’APPEL
A LA DELATION proposé par le Ministère de la justice, qui est mise en place
d'une nouvelle "police antisectes" , Technique classique de
l’enfumage destinée à protéger les malversations des trusts
médicopharmaceutiques, des trusts
agro-alimentaires, des réseaux politicofinanciers et des réseaux de pédophile,
nous vous communiquons quelques échanges avec le ministère.
Elisabeth Guiguou, ministre de la justice a diffusé une circulaire réservée à tous les magistrats et juges de France où
elle déclare :
"Les
dénonciations ou les plaintes des victimes-adeptes sont encore trop peu
nombreuses et
souvent
imprécises".
Elle demande donc que les juges s'associent aux associations spécialisées dans la délation pour susciter des affaires
de sectes en plus grand nombre.
Autrement
dit, puisqu'il n'y a pas assez de délits, il faut en fabriquer.
Extrait d’un
courrier envoyé au Ministre de la Justice
Cette mission qui
revient aux associations antisectes (ADFI et CCMM) auxquels le garde des sceaux
donne carte
blanche. Avec des
associations aussi dangereuses que l'ADFI et le CCMM, on se dirige vers un
système de
dénonciations de
tout ce qui ne sera pas conforme à l'arbitraire mis en place par ces
associations, et qu'en l'absence
de délits, elles
n'hésiteront pas à en fabriquer. Ainsi se mettent en place des associations
“terroristes ” qui peuvent
tout se permettre au
nom du CCMM et disparaître quand cela devient trop dangereux pour elles servant
alors de
fusibles. Nous
sommes revenus au temps des lettres de cachets.
Ainsi des
affaires explosent de partout....les plus significatives à ce jour... :
1/ Jeanine Tavernier
(ADFI) a été assignée pour diffamation, faux et usage de faux, par le Président
de l'Ordre
d'Avallon, Jacques
Dubreuil, qu'elle avait fait mettre dans la liste des sectes sans la moindre
charge...voici le style
d'action de la
"nouvelle police antisectes"
2/ Jacques Guyard,
le rapporteur de la commission parlementaire sur les sectes a été contraint de
reconnaître
que "l'arbre du
milieu fait partie des mouvements qu'on n'aurait pas dû mettre dans la liste
des sectes". Ainsi,
victime de l'ADFI,
le psychologue a obtenu les excuses de l'administration. En réalité, le
psychologue en question
aurait révélé une
sordide histoire d'inceste, ce qui lui valut d'être "gourifiée" par
l'ADFI qui comme chacun sait
défend les familles
et leurs plus inavouables secrets. Le journal Libération a été attaqué par Mme
Tavernier, qui
lui reproche d'avoir
étalé l'affaire au grand jour. Décidément, il ne fait pas bon s'en prendre aux
pédophiles. De
toute évidence,
cette affaire et bien d'autres, ainsi que celle de la Touraine, semblent
indiquer que la virulence de
la chasse aux sectes
est en France à la mesure de ce que l'establishment voudrait cacher à la
population. Est-ce
une coïncidence si
la Belgique a sorti un rapport sur les sectes en pleine affaire Dutroux ?
Quoi de mieux,
qu'une chasse aux sorcières providentielle pour cacher des affaires de
pédophilies.
3/ A Tours, un
nouveau policier de l'antisecte, Monsieur Claveau du CCMM, un fanatique dérangé
sur le plan
psychologique,
membre du CCMM, tente d'empêcher et de discréditer un médecin qui dénonce des
affaires de
pédophilie.
Une vision globale
permet une meilleure compréhension dans l’enquête criminologique sur
Tours :
Mrs Claveau et
Vivien du CCMM, l'ADFI, l'ordre des médecins, des avocats dont le bâtonnier,
certains
fonctionnaires de la
DDASS, de la CPAM, de la CAF, des maires couvrent et cautionnent les actions du
CCMM et
de l’ADFI.
Leurs actions ? :
Corruptions, trafic d'influences, calomnies, diffamations, vols et recels, faux
en écriture, incendie
criminel,
subornation de patients, intimidations par agressions avec armes à feu et armes
blanches, menaces et
intimidations sur
diverses personnes, vols de fichiers informatiques.
Est-ce avec un
conservatisme franchouillard que notre élite prétend construire l'avenir ?
Alors qu'ils se sentent
acculés, ils
essayent de se sauver par le "ridicule" et sombrent dans l'ignominie.
Le phénomène n'est pas limité, il
explose : avec les
ligues d'avant-guerre, les ligues de vertu, la pensée unique...ils veulent
créer un "Nouvel Ordre
Moral". Nos
honorables citoyens ringards, en manque d'imagination, nous la rejouent
"nouvelle inquisition" : de la
chasse au sexe
politiquement incorrect à la chasse aux sectes, ils essayent d'endormir leur
électorat pour mieux
les leurrer.
Nous revenons vers
vous car dans notre précédent courrier "secte et surveillance de la
population", nous avons
omis de vous alerter
sur le fait qu'en déléguant de tels pouvoir à des associations telles que
l'ADFI et le CCMM,
vous risquiez de
créer une sorte de "milice", à l'image de la "gestapo", qui
pourrait s'arroger tous les droits et agir
ainsi de façon tout
à fait illicite mais couverte par une circulaire. De plus, pourquoi deux
associations dont le
manque d'objectivité
est flagrant, décideraient de classer des associations ou groupements dans
"les sectes". Ces
deux associations
représentent un danger pour de nombreuses personnes...somme-nous revenus à
l'époque de
l'inquisition
versant néo-nazi ?
Je plaide pour une
véritable politique de protection des victimes et pour une prévention des
phénomènes de
violence qui
s'installent en France. En ce qui concerne "le phénomène sectaire" :
L'intérêt d'une approche
pluridisciplinaire
de type psychocriminologique est de proposer deux approches :
- une approche psychopédagogique qui
permettrait de repérer et d'évaluer des organisations qui pourraient
- Re
présenter un danger pour l'individu ou la société et dans lesquelles on
pourrait ainsi déceler la présence de
personnalités "perverses" ou "criminelles", pour
déboucher sur une action préventive,
- une approche sociologique et victimologique, de type curative et pouvant nous
permettre, à partir de la victime à eengager des actions réfléchies et
concertées
Quatrième partie : Les
statistiques