Toutes les discriminations sont inacceptables.
Aujourd’hui alors que la plupart des pays se sont dotées de politiques anti-discriminatoires, l’homophobie en Afrique jouit encore d’une relative quiétude.

L’homosexualité est par exemple, fortement stigmatisée et sévèrement condamnée au Zimbabwe mas également dans toute l’Afrique Australe.

De même l’homosexualité est illégale dans quasiment tous les états de l’Afrique de l’Est. En Afrique de l’Ouest, alors même que tous les Etats de la sous-région ont adopté le pluripartisme politique, l’homosexualité est toujours illégale au Ghana comme au Nigeria, au Togo comme au Mali.

De fait, l’homophobie en Afrique est encore liée à l’idée que l’homosexualité n’appartient pas à l’histoire des sociétés locales. Pourtant en Afrique comme ailleurs, les pratiques homosexuelles existent depuis des temps très anciens (1)

Proposition

Loin de mobiliser les foules, l’homophobie en Afrique est tue, tout autant que la souffrance et la situation intolérable des homosexuels dans ce continent.

L’homophobie n’étant pas plus acceptable en Afrique que dans les autres continents, CAPDIV appelle à lutter contre l’apathie et l’abandon des homosexuels en Afrique.

CAPDIV entend lutter avec détermination, contre toutes les formes de discriminations et propose de mobiliser les médias, les associations et toutes les structures qui le souhaitent, pour faire reculer les préjugés homophobes en Afrique.

La Journée Mondiale de Lutte Contre l’Homophobie du 17 mai prochain sera une occasion pour mener des actions fortes et symboliques contre l’homophobie en Afrique.

Les préjugés existent partout.
Changeons, tout en demandant aux autres de changer !

(1) Pierre Albertini, in Dictionnaire de l’homophobie, sous la direction de L-G Tin, Paris, PUF, 2003