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Ateliers d’été des clionautes
villes et ports à travers le programme officiel
samedi 21 juin 2003, par
Marc Lohez
fiche d’introduction
Les études de cas de villes portuaires permettent de croiser trois thèmes du programme de seconde :
voir le texte intégral du B.O.
http://www.education.gouv.fr/bo/2000/hs6/histgeo.htm
Programme officiel | commentaires pour l’université d’été |
Dynamiques urbaines et environnement urbain
L’explosion urbaine
Les espaces de la ville
L’environnement urbain
La croissance urbaine constitue un phénomène majeur à l’échelle de la planète. Dans les pays en développement, l’urbanisation des populations s’effectue aujourd’hui encore à un rythme très soutenu : de plus en plus de mégapoles s’y localisent.
L’étude des villes à l’échelle intra-urbaine lie l’analyse des paysages et des fonctions, en particulier les fonctions de commandement responsables du phénomène de métropolisation et le phénomène technopolitain qui renforce la centralité des villes en y concentrant les activités de recherche et de haute technologie. Les fonctions urbaines et la centralité que les villes impliquent ne sont pas étudiées de manière exhaustive, ni pour elles-mêmes.
La concentration croissante des populations dans les villes fait de l’environnement urbain un enjeu de plus en plus sensible. La ville est donc envisagée dans son environnement (paysage d’entrée de ville, type d’habitats, friches urbaines, espaces verts...) et en termes environnementaux : les sociétés utilisent des ressources inégalement accessibles et coûteuses comme l’eau ; elles doivent prendre en compte les risques naturels (inondations, instabilité des substrats...), gérer les risques technologiques et réfléchir aux types de transports urbains.
Cette approche met en évidence les inégalités entre les villes des pays riches et celles des pays pauvres | - A l’échelle mondiale, la fonction portuaire est à l’origine de l’essor de nombreuses métropoles tant dans les pays développés (New-York, San Francisco, Londres etc...) que dans les pays du Tiers Monde (capitales et Métropoles des côtes d’Afirque de L’ouest, Rio etc...)
à l’échelle intra-urbaine, la ville portuaire est un bon sujet pour l’analyse spatiale des fonctions et des aménagements qui sont nécessaires pour les développer ou les maintenir ; on peut insister sur l’articulation entre les fonctions portuaire proprement dites, les zones de productions industrielles qui y sont attachées, les fonctions commerciales et financières : les grands quartiers boursiers d’influence mondiale sont souvent nés à quelques pas des quais (Amsterdam, Londres, New York) : on observe ici que l’étude de la ville portuaire justifie un recours soutenu à la géo-histoire.
Pour la ville, le port n’est pas seulement une source d’activité et d’emplois : il représente d’abord, par l’ampleur de ses installations, une emprise qui constitue souvent une véritable rupture urbaine entre la ville et la mer ou entre quartiers (voir fiche sur Oakland). Mais les équipements portuaires viellissent ; avec l’augmentation de la taille des bateaux, certains quais ou entrepôts sont délaissés par l’activité portuaire : c’est l’opportunité d’opérations de rénovation urbaine qui permettent de rétablir le lien avec la mer, d’améliorer l’image de quartiers proche du centre et ... de changer la composition sociale de ceux-ci. |
Les sociétés face aux risques
Les zones de risques naturels majeurs
Implantations humaines, activités et risques
L’inégale réponse des sociétés aux risques et aux catastrophes
Une étude géographique des risques ne peut être envisagée qu’en relation avec les sociétés. Les risques définissent des dangers que les sociétés doivent prendre en compte dans leurs choix d’aménagement et de gestion des milieux. Les risques sont de plusieurs types et s’expriment à différentes échelles spatiales.
À petite échelle, les risques naturels majeurs sont inégalement répartis à la surface de la planète, liés à l’instabilité de la lithosphère (volcans, séismes) et aux excès climatiques (cyclones tropicaux, inondations, sécheresses...). Ils concernent parfois des espaces très peuplés. Les catastrophes ne doivent pas être confondues avec les risques : elles sont des risques devenus réalités, qui s’analysent en termes de coût humain et économique et de réactions des sociétés (alerte, aide aux populations, nouveaux choix d’aménagement...). Le bilan des catastrophes est inégal selon le niveau de développement des sociétés.
À plus grande échelle, les activités des hommes peuvent aussi bien déclencher ou aggraver certains risques naturels avalanches, inondations, glissements de terrains, érosion des sols... qu’être à l’origine des risques technologiques, liés aux industries, aux transports, à l’énergie nucléaire... Là encore, il y a inégalité des sociétés face aux risques : les choix d’aménagement limitant les impacts des risques varient suivant le niveau de développement des pays ; il importe de souligner la vulnérabilité aux risques des pays riches en raison même de leur développement technologique. | Plus que la fonction portuaire proprement dite, c’est le développement industriel qu’elle entraîne, notamment le traitement de produits bruts qui créée une pollution chronique de ces espaces ; les risques, eux, viennent de la proximité de ces installations par rapport à des zones de fortes densités de population |
Les littoraux, espaces attractifs (thème au choix)
La littoralisation des activités
Espaces littoraux et formes d’aménagement
Gestion et protection d’espaces convoités
(La révolution des transports et la mondialisation de l’économie ont suscité une forte augmentation des flux internationaux et une littoralisation accrue des activités industrielles. Des façades maritimes se sont constituées qui ont une fonction majeure d’interface se traduisant par la croissance des trafics portuaires et la mise en place de vastes zones industrialo-portuaires. De même, les littoraux sont les espaces les plus touchés par le développement du tourisme et des loisirs. L’essor de ces activités a induit une urbanisation massive des espaces côtiers concernés.
La concentration des hommes et des activités le long de certains littoraux (de nombreuses zones littorales demeurent peu ou pas peuplées) en font donc des lieux convoités et menacés par des aménagements, qui, pour certains, les modifient profondément, voire les dégradent en particulier dans leur dimension paysagère. Les dynamiques naturelles des littoraux, ainsi modifiées, et leur fragilité nécessitent une gestion spécifique, en particulier dans les zones humides, mais elles rendent les mesures de protection très relatives) | La fragilité des littoraux peut-être étudiée en ligne grâce à certaines staions de mesure, comme celle de l’IFREMER (voir fiche |
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