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Le mardi 14 novembre 2006

L'Afrique du Sud légalise le mariage homosexuel

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Agence France-Presse

Le Cap

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Le Parlement sud-africain a voté mardi une loi autorisant le mariage homosexuel, devenant ainsi le premier pays du continent à légaliser l'union entre deux personnes du même sexe.

Au total 230 membres du Parlement basé au Cap (sud-ouest) ont voté pour, 41 contre et trois se sont abstenus après un débat agité sur cette Loi sur l'union civile.

La loi, qui autorise l'union de deux personnes du même sexe par mariage ou partenariat civil, a été vivement critiquée par des organisations religieuses, ainsi que de nombreux partis d'opposition.

Le gouvernement a estimé pour sa part que la nouvelle législation faisait partie de son engagement à combattre toute forme de discrimination.

«En rompant avec notre passé (...) nous avons besoin de lutter et de résister à toutes les formes de discriminations et préjugés, y compris l'homophobie», a déclaré la ministre de l'Intérieur, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, lors du débat ayant précédé le vote.

L'adoption de ce texte est considérée comme une étape historique par les associations de défense des droits des homosexuels telles que Joint Working Group, coalition nationale de 17 associations de lesbiennes, homosexuels, bi-sexuels et transexuels.

«La (loi) symbolise le rejet de tentatives préalables de classer les lesbiennes et les homosexuels comme des citoyens de seconde zone», a déclaré Kikile Vilakazi, porte-parole de la coalition, dans un communiqué.

«C'est une démonstration forte de l'engagement de nos parlementaires à garantir que tous les êtres humains sont traités avec dignité.»

La Constitution sud-africaine, adoptée deux ans après les premières élections multiraciales de 1994, interdit explicitement toute discrimination sur des critères d'orientation sexuelle.

En décembre 2005, la Cour constitutionnelle avait donné un an au Parlement pour modifier les textes en vigueur sur le mariage qui le définissent comme «une union volontaire reconnue légalement d'un homme et d'une femme à l'exclusion de tout autre».

La nouvelle loi a été vivement condamnée par l'opposition.

«C'est le jour le plus triste en douze ans d'existence de notre Parlement démocratique», a estimé le leader du Parti démocrate chrétien africain (ACDP), Kenneth Meshoe.

«C'est vraiment très triste que la direction de l'ANC (Congrès national africain, au pouvoir) ait choisi de soutenir cette loi en dépit d'écrasantes objections», a-t-il ajouté.

L'ACDP et d'autres partis ont argué que le mariage était une institution sacrée et n'était par conséquent valable qu'entre un homme et une femme.

«Cette loi méritait un referendum national si ce Parlement avait été respectueux du peuple de ce pays», a déclaré Motsoko Pheko, leader du Congrès pan-africaniste.

La loi doit à présent être examinée par le Conseil national des provinces (chambre haute à pouvoir consultatif), avant d'être promulguée par le président Thabo Mbeki.

Gays et lesbiennes sont souvent victimes de discrimination en Afrique et l'homosexualité reste illégale dans de nombreux pays du continent.

Le président zimbabwéen Robert Mugabe avait ainsi suscité un tollé des associations de défense des droits des homosexuels il y a quelques années en les qualifiant de «pires que des porcs et des chiens».


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