Carrie Bradshaw dans Sex and the City Donna Martin dans Beverly Hills 90210 Mohinder Suresh dans Heroes Meredith Grey dans Grey's Anatomy Dan Humphrey dans Gossip Girl Kim Bauer dans 24 Horacio Caine dans Les Experts Miami Dawn Summers dans Buffy Clark Kent dans Smallville Dawson Leery dans Dawson
Auto-proclamée icône "fashion", Carrie Bradshaw (jouée par Sarah Jessica Parker) a d'office un problème majeur : ses habits hideux.
A cela s'ajoute ses éternelles tirades sur les relations homme/femme et sa posture de "reine des célibattantes" (rien que le mot est insupportable) qui rendent la série difficilement regardable pour qui a du mal à supporter les clichés.
Présentée comme quelqu'un de fin et d'intelligent, elle ne manque pas, épisode après épisode (et avec 6 saisons ça fait quand même un paquet d'épisodes), de s'enfoncer dans les mêmes problèmes mesquins entre Mister Big et découverts à la banque. Une sorte d'éternel retour dans le monde vide des cosmopolitans et des stilletos, qui réussit à faire passer les soirées entre filles comme le truc le plus anxiogène du monde.
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Donna Martin (jouée par Tori Spelling, fille du producteur de la série) est la-copine-moche de Brenda et Kelly. En tant que telle, elle sort avec le-copain-moche de Dylan et Brandon. Ultra-gnangnan, ses histoires n'ont jamais intéressé personne ce qui ne l'a pas empêché d'être omniprésente dans la série. Alors qu'elle souhaite rester vierge jusqu’au mariage, Donna finit par donner sa petite fleur pour faire comme toutes ses copines. Après c’est l’escalade : la drogue, la crise cardiaque de son père, les teintures à répétition. Au final, Donna devient "styliste-branchée" et se marie avec David, qui entre temps est devenu beau-gosse. Ce qui n'est toujours pas le cas de Donna.
Au départ, Mohinder est plutôt cool. Et cherche tranquillou l'assassin de son père, aidant au passage quelques personnages aux pouvoirs surhumains à sauver le monde. Puis sournoisement, dans la deuxième saison, Mohinder Suresh devient LE personnage insupportable de la série : celui plein de bonne volonté qui fait tout rater à cause de ses mauvaises déductions et qui croit dur comme fer être dans le vrai.
Il paraît qu'il se transforme en cafard dans la troisième saison, bien fait.
Interne en médecine (à 38 ans...) Meredith Grey est une plaie. Du genre purulente à la limite de l'infection. Fadasse, cruelle et en lutte contre le monde entier, sous ses airs de fille-coolos-un-peu-névrosée qui a du recul sur elle-même, Meredith (digne héritière d'Ally McBeal) s'impose comme le personnage le plus égocentrique de toute l'histoire de la télévision. A peu près.
Malgré ses origines roturières, Dan est le gendre parfait : doux, cultivé, sensible, intelligent, honnête, cromignon. Il n'en reste pas moins, pour qui a vu l'intégralité de la saison 1, le plus gros boloss de 2008.
Kim Bauer, c'est l'outil le plus utilisé par les scénaristes et les terroristes dans les premières saisons de 24. Etre la fille de Jack Bauer, qui dézingue les méchants et déjoue les complots visant les Etats-Unis, ça augure forcément une scolarité difficile et des problèmes d'Oedipe. Logiquement, Kim a donc le chic pour se maquer avec des junkies, courir en criant dans les mauvaises directions et faire exactement le contraire de ce que lui dit son père. Comme si ça ne suffisait pas, elle s'habille n'importe comment et sert régulièrement de levier aux vilains (plusieurs fois otages, plusieurs fois menaces pour la nation toute entière). La Girl Next Door pense même pouvoir aider son papa en intégrant la cellule de contre-terrorisme. Depuis, la pistonnée cristallise toute la rancoeur et la frustration des spectateurs et des autres agents. Sachant qu'on ne la verra jamais en soutien gorge, il eut été préférable que Jack la sacrifie au nom de l'amitié des peuples ou pour récupérer une quelconque barrette de mémoire volée par les Chinois.
S'il fallait coller un visage sur le mot "surjouer", celui de David Caruso dans son personnage d'Horacio Caine serait probablement élu au suffrage universel direct. On peine à dégager ce qui fait de lui le flic le plus ridicule de toute la côte est : ses postures ridicules ? Ses incessants mouvements de lunettes de soleil ? Ses monologues ampoulés ? Ou ses remarques aussi plates que "suicide ou homicide, c'est ça qu'il faut éclaircir", "tout ceci est peut-être une mise en scène mais le meurtre est bien réél", "le tueur est un assassin" ou "ce cadavre est mort" ? Pour essayer de se faire une idée, il est chaudement conseillé de lire la très bonne analyse de Nioutaik, après laquelle vous ne pourrez plus jamais regarder un épisode des Experts Miami sans avoir envie de casser votre télé.
Petite soeur transgénique de Buffy, Dawn est l'ado type. En plus d'être l'incarnation vivante de la clé mystique ouvrant la porte de l'Enfer (dur), Dawn est un gros boulet qui passe son temps à se plaindre et à essayer d'attirer l'attention. Toujours dans les pattes de son aînée, elle est la caution teenage de la série qui devenait alors trop adulte pour son public. Son activité principale consiste donc à crier, pleurer, claquer la porte de sa chambre, se jeter rageusement sur son lit, s'enfuir de la maison en s'exposant aux vampires et se mettre systématiquement en danger lorsque sa soeur est occupée à éviter l'Apocalypse. Prise en otage par des démons à la fin de la cinquième saison, elle finit par provoquer la mort de Buffy qui, dans un élan de générosité, se suicide pour sauver sa petite soeur. En gros, Dawn est le seul personnage secondaire de série capable d'en faire tuer l'héroïne principale. Et de vous rendre votre petite soeur de quatorze ans sympathique.
Dans Smallville les scénaristes ont réussi l'exploit de faire passer Superman pour une fiotte maquillée (le rouge à lèvres). Trop gentil, trop honnête, trop lisse, Clark Kent ado s'impose comme le super héros le plus relou de tous les temps. Et passe plus de temps à se demander s'il arrivera à pécho Lana qu'à utiliser ses super-pouvoirs pour sauver le monde d'une fin tragique. Bienvenue dans l'âge ingrat.
Dawson arrive dans l'Histoire télévisuelle française, après Beverly Hills et Melrose Place. Fini les brushing impeccables, les hystériques à la vie sexuelle débridée, les résidences avec piscine, Dawson substitue à tout ça des jeunes gens niais dans une bourgade sinistre dont la seule folie revient à pénétrer dans la chambre de l'autre par la fenêtre. Parmi cette troupe de neuneus égocentriques, Dawson Leery s'impose comme le plus gros relou de tous les temps. Coiffé d'un caniche mort sur la tête, il passe le plus clair de son temps à chouiner, ne pas coucher avec ses copines, s'interroger sur ses problèmes stupides, faire des fourberies à son meilleur pote et parler de son idole, Steven Spielberg (ça en dit long).
Têtes à claques en série
Top 10 des personnages de séries qu'on aimerait voir périr dans d'atroces souffrances. Sélection commentée à grand renfort de mauvaise foi.