Réalisation VIKY
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Couple : LE TEMPS DES LESBIENNES
l'Essor n°15937du - 2007-04-20 08:00:00 |
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Elles
n'hésitent plus à arpenter les rues, fréquenter les
bars et autres coins "chauds" de la capitale. Et même
à s'embrasser en public
Les mœurs
sont elles en train de changer ? C'est le moins qu'on puisse dire. Après
les filles, adeptes de l'alcool, voilà venir l'heure des lesbiennes.
Fini le temps où les Maliennes avaient honte d'étaler leur
homosexualité à cause des pesanteurs sociales. Elles ne
se cachent plus pour arpenter les rues, fréquenter
les bars
et autres coins "chauds" de la
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capitale.
Et ne se gênent même plus à aborder leur homosexualité
lorsqu'elles se retrouvent en "grin"
. "Je
suis lesbienne et j'en suis fière. Je ne vois pas de mal en cela.
Je suis majeure et je suis consciente de ma responsabilité".
Ainsi s'exprimait K. S. au cours d'un entretien qu'elle nous a accordé.
Cette citadine bon teint de 22 ans mène sa vie comme elle l'entend.
La beauté de K.S. ne peut laisser aucun homme indifférent.
Malgré cet attrait qu'elle exerce sur la gent masculine, la coquette
K. S a toujours eu peu de considération pour les hommes qui la
fréquentent. Elle n'avait jamais caché son penchant pour
les filles.
Notre interlocutrice a sauté le pas depuis 4 ans. Elle fréquente
actuellement une fille du quartier populaire de Médine. Les deux
filles se sont rencontrées lors d'une cérémonie
de mariage et depuis c'est l'idylle. Elles vont partout ensemble et
se comportent comme un vrai couple sans prêter attention aux injures
et aux railleries dont elles sont victimes en longueur de journée.
K. S a été attirée par l'allure masculine de sa
copine. C'est d'ailleurs elle qui joue le rôle de l'homme au sein
du couple.
Comme K.S. et sa copine, Bamako regorge de couples lesbiens. Si certaines
filles sont devenues lesbiennes pour satisfaire leur fantasme, d'autres,
par contre, le font par nécessité. Car le milieu est propice
pour se faire vite de l'argent. Certaines autres balancent dans ce monde
sous l'influence de leurs amies. C'est le cas de H. D. Cette étudiante
s'est laissée prendre au piège par une amie de Fac. "
Quand nous nous sommes rencontrées à la Fac, je ne savais
pas que ma voisine était lesbienne. Mais au fil du temps, je
m'en suis aperçue car elle ne cessait de me raconter qu'elle
n'est jamais sortie avec un garçon" dit-elle. La copine
de H.D. qui a toujours soutenu que les hommes ne l'intéressaient
pas a fini par avouer qu'elle fait partie d'un réseau d'homosexuelles.
H.D. a été convaincue par son amie d'entrer dans ce réseau.
Elle roule maintenait sur une moto "Djakarta" qui lui a été
offerte par son amie. "Je suis à sa charge et on s'aime
bien. Elle a fait de moi ce que je suis actuellement. Je n'ai rien à
envier à personne" confesse-t-elle en souriant. H.D. n'envisage
pour rien au monde de se séparer de sa copine.
RÉVOLTÉES
: H. T. est elle aussi lesbienne et elle ne s'en cache pas. Elle
se moque éperdument des quolibets de ses voisins du quartier.
" J'ai choisi d'être lesbienne et peu importe ce que les
gens peuvent penser de moi", dit elle. Elle reconnaît néanmoins
que ses parents ont honte de ce qu'elle est.
Le cas de A.S. est plutôt pathétique. Elle vit actuellement
en concubinage avec sa petite amie. "J'ai quitté ma famille
pour déménager chez ma partenaire. C'est là-bas
que je trouve du plaisir" raconte t-elle avant d'ajouter que sa
famille s'oppose toujours à son choix. Pourtant elle est décidée
à passer le reste de sa vie avec sa concubine.
L'histoire de Z. T. n'est pas moins pathétique. Cette fille à
papa est devenue lesbienne parce qu'elle ne supportait plus de se voir
tromper ou maltraiter par les hommes. " Je vivais avec un homme
qui me maltraitait, malgré que je le prenais en charge",
explique-t-elle. C'est lors d'une de ses nombreuses déceptions
que Z.T. a rencontré son actuelle partenaire. Elle vit actuellement
en parfaite harmonie avec cette dernière. Z.T. va plus loin.
Elle invite les autorités à légaliser la situation
des lesbiennes afin de les mettre à l'abri des menaces et des
railleries. "Pourquoi on ne nous autorise pas à nous marier
pour former un couple normal" s'interroge-t-elle.
Certaines personnes sont révoltées par la montée
en puissance du phénomène à Bamako. S'indignant
du fait que ces "homo" n'hésitent pas à s'embrasser
et se caresser en public dans certains lieux. Elles n'ont pas froid
aux yeux et n'hésitent pas à draguer les autres filles.
A.G. se plaint d'être harcelée par une lesbienne. "
Elle voulait au départ que je sois son amie. J'ai refusé
l'offre. Après elle a commencé à m'envoyer des
sms avec des images pornographiques et à m'offrir des cadeaux.
Lorsque j'ai compris son jeux, je n'ai pas hésité à
l'envoyer chercher une autre cliente", racontait-elle.
Modibo Kéita pense que notre société ne peut pas
tolérer "cette pratique impudique qui prend malheureusement
de l'ampleur dans le pays". Il impute la responsabilité
surtout aux parents des lesbiennes qui n'ont pas su bien éduquer
leurs progénitures. Astan est plus catégorique. Elle pense
que le lesbianisme doit être puni. "Ces filles n'ont aucune
pudeur et méritent une bonne correction" s'offusque-t-elle.
Quant à Hamidou Koné, il ne veut même pas entendre
parler des lesbiennes.
Mariam A. TRAORÉ
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L'ÉQUIPE
NATIONALE FEMININE TOUCHEE PAR LE PHENOMENE
Il y a quelques années, la plupart de nos compatriotes pensaient
que toutes les équipes de football féminin sont composées
uniquement de lesbiennes. Il suffisait de dire que telle fille joue au
football pour qu'on vous réponde systématiquement qu'il
s'agit "d'un homme-femme" c'est-à-dire une lesbienne.
Toutes les joueuses ne sont pas lesbiennes, mais faut dire que nos compatriotes
n'avaient pas totalement tort car à l'époque, 90 % des "footeuses"
les plus en vue du championnat du District s'adonnaient effectivement
à cette pratique. Le phénomène existe même
au sein de l'Équipe nationale et divise actuellement le monde du
football féminin. Alors que certains réclament des suspensions
contre toutes les joueuses soupçonnées de la pratique, d'autres
exigent l'exclusion pure et simple de l'ensemble des éléments
concernés.
Si la commission du football féminin de la Fédération
malienne de football (FMF) se refuse pour l'instant à trancher,
nombre de responsables sportifs ne cachent pas leur indignation de voir
certaines joueuses enfiler le maillot national alors qu'elles revendiquent
leur homosexualité. "C'est contraire à notre culture
et aussi longtemps que je serai responsable de club, je me battrai pour
que ces éléments soient exclues de la sélection nationale",
martèle un président de club qui se dit prêt à
saisir les plus hautes instances sportives en cas de sélection
de certaines joueuses accusées de ternir l'image de l'Équipe
nationale. Sans citer de noms, notre interlocuteur fait ainsi allusion
à une demi-dizaine d'internationales qui sont lesbiennes et qui
font plus parler d'elles dans les rubriques de faits divers que sur un
terrain de football. C'est le cas de deux cadres de la sélection
nationale qui portent les mêmes couleurs cette année et qui,
malgré la distance qui sépare leur famille respective, circulent
toujours ensemble sur une moto Jakarta. Elles sont devenues plus que des
amies...
S. B. T.
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Lutter
contre l'agressivité
Vous
êtes du genre énervé ? Vous brandissez le poing face
au chauffard qui vous a coupé la route, vous piaffez dans la queue
du supermarché, vous déversez des insanités à
la contractuelle qui vous a "aligné", vous "mouchez"
la collègue qui vous coupe la parole pour répondre avant
vous au boss ?
Stop !
Si les occasions de "bouillir" intérieurement ne manquent
pas, une dispute, ou un déferlement d'injures ne soulagent absolument
pas, contrairement à ce que vous croyez.
Au contraire, cette attitude peut finir par être dévalorisante,
en plus de vous faire perdre bêtement votre énergie, et de
faire grimper votre adrénaline.
Alors que «parvenir à maîtriser votre agressivité,
comme toute victoire chèrement acquise, augmentera votre fierté
et regonfler votre estime de vous».
Vous avez tout à y gagner, d’autant qu’à long
terme l'agressivité a souvent des conséquences fâcheuses,
que ce soit en amitié, au travail ou en amour, pouvant finir par
provoquer un rejet de la part des autres. Les «grandes gueules»
ne sont pas toujours appréciées !
Les mauvais réflexes à éliminer
Se défendre en attaquant : c’est la technique de "l’agressé
agresseur" !
Apprenez à gérer autrement vos conflits, en misant plutôt
sur le dialogue pour les désamorcer. Une attitude qui vous oblige,
non à vous lâcher en hurlant, mais à écouter
le «casse-pieds» que vous avez devant vous. Essayez de comprendre
son attitude ou ses revendications, même si vous vous sentez horripilé.
Profitez-en pour redonner aux événements leur juste valeur
: ce monsieur vous a bousculé ou vous a pris sous le nez votre
place de parking : n’est-il pas légèrement exagéré
de l’injurier ainsi ? Vous ne devez pas vous écraser, mais
apprendre à exprimer vos émotions clairement et sans énervement.
N’oubliez pas que si vous pouvez blâmer le comportement de
l’autre, vous devez respecter l'individu et ne pas le dévaloriser.
Monter le ton : utilisez la technique dite de la messe basse. Face à
des hurlements (les vôtres ou ceux de votre interlocuteur), ralentissez
progressivement votre débit et votre volume sonore : votre interlocuteur
en fera autant sans même s'en rendre compte. A volume faible, votre
conflit se résoudra mieux !
Se laisser déborder par son énergie. Les facteurs déclenchants
de l’agressivité sont généralement le stress,
l'insatisfaction, la frustration, des soucis personnels…
Dans la vie quotidienne, chacun y est confronté dans le double
rôle d'agresseur et d'agressé. Et, à force d’encaisser
les chocs, le risque est de s’emporter pour une broutille, parce
qu’une goutte d’eau fait déborder le vase.
Pour mieux gérer votre stress et canaliser votre énergie,
pratiquez un art martial comme le karaté, qui associe le souci
de maîtrise et de connaissance de soi, et le respect des autres.
Idéal pour calmer les excités "en profondeur".
Un sport "défouloir" (course, squash, natation, vélo…)
peut également être bénéfique pour chasser
la tension nerveuse.
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