LES GAYS KENYANS EXPRIMENT LEURS BESOINS EN MATIERS DE SANTE

By Lesego Tlhwale (BTM Intern)

KENYA – 01 Décembre 2009: Afin de porter de porter sur la place publique leur revendications, les besoins en matière de santé des lesbiennes et gays, groupe également affecté par le VIH et le Sida, la Coalition des Gays et Lesbiennes du Kenya (GALCK) a organisé une marche à l’occasion de la Journée Mondiale contre le Sida dont le thème cette année est Accès Universel et Droits de l’Homme.

Les groupes qui luttent en faveur des droits des gays kenyans pensent que cette marche sera une opportunité de plus pour faire prendre conscience à la société que les gays sont des gens normaux et qu’ils sont comme les autres citoyens vulnérables au VIH et au Sida.

« Nous devons appelés le gouvernement à retirer les articles 162, 163 et 165 du Code pénal qui pénalisent la pratique de l’homosexualité. Ce sera la première fois que GALCK et ses membres appellent le gouvernement à dépénaliser l’homosexualité au Kenya », a dit David Kuria, Manager de GALCK.

Il a ajouté que « cette année cependant, nous le faisons dans le contexte de haute médiatisation dont bénéficie  GALCK et ses organisations membres, en plus de l’hostilité croissante à l’égard des minorités sexuelles au Kenya.»

Selon Kuria, GALCK espère que le gouvernement et le peuple kenyan verront le besoin d’inclure la communauté gay dans ses programmes de prévention VIH/Sida.

Il a néanmoins salué l’initiative du Conseil National de Control sur le Sida qui a appelé la population gay à participer à son programme de recherche évaluée à SH40 million de et visant à établir le nombre de gays kenyans.

Kuria a affirmé que la communauté gay au Kenya est heureuse de cette étude sur la prévalence VIH « en particulier parce que se sera fait de manière périodique afin de suivre l’évolution de la pandémie au sein de la communauté gay. »

Débuté le 01Decembre 1988, la Journée Mondiale contre le Sida vise à lever des fonds afin de combattre le syndrome, accroître la prise de conscience sur la prévention VIH/Sida, combattre les préjugés et améliorer l’éducation.