War against gays and lesbians
Indeed, do homosexuals not have the right to make their choices as to who they want to spend their lives with as husbands and wives, or as boyfriends and girlfriends even if they are of the same sex?
 
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GOUVERNEMENT ET HOMOSEXUELS BOTSWANAIS SE DONNENT RENDEZ VOUS AU TRIBUNAL

Last Updated: July 17, 2009

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By Nthateng Mhlambiso 

GABORONE – 20 May 2009 : Alors que le pays se prépare pour ses élections présidentielles d’Octobre, le gouvernement a accepté de rencontrer deux membres de l’association Lesbienne, Gays et Bisexuels du Botswana (LEGABIBO) au tribunal suite à leur demande de voir l’article 164 du Code Pénal, qui criminalise la pratique de l’homosexualité, déclaré inconstitutionnel. 
 
Une transsexuelle, Prisca Mogapi et un gay Caine Young ont, à travers leur représentant légal Uyapo Ndadi, intenté une action en justice à l’encontre du Département en charge de l’enregistrement des clubs et associations.
 
Ceci intervient après que ce département ait refusé d’enregistrer LEGABIBO comme une organisation en 2007, sous le prétexte que LEGABIBO  peut  être utilisé à des fins illégales, une réponse qui aurait pu être dicté par le controversé article 164 du Code Pénal.

Selon Mogapi, LEGABIBO agit seulement maintenant parce que d’une part le gouvernement a prit son temps pour répondre à leur demande d’enregistrement, d’autre part, en raison de la nature de l’affaire, cela a prit du temps de la préparer.

devenu un argument fort pour défier le gouvernement à propos des lois du pays.

« C’est le premier cas de ce genre et ce que nous voulons savoir avant les élections c’est si la constitution ne nous reconnaît pas, est ce que notre vote est valide ? » a-t-il demandé.

Mogapi a reconnu que LEGABIBO est conscient de la décision rendue en 2003 par la Court d’Appel précisant que le Botswana n’était pas alors prêt à reconnaître l’homosexualité ;  mais, dit il, il est temps maintenant de montrer que l’attitude du Botswana envers l’homosexualité a changée.

« Au départ, du point de vue culturelle, la question de l’homosexualité n’était pas débattue mais aujourd’hui les gens parlent de sexualité et sexe. J’ai écouté de nombreux talk shows où l’on  discutait de la question de l’homosexualité et auxquels des membres de la société participaient »

Il a ajouté que LEGABIBO est en train de disséminée des informations éduquant les populations  sur la sexualité et l’orientation sexuelle.

« Nous avons aussi fait une évaluation des besoins des lesbiennes, gays et bisexuels par rapport  services qu’on peut apporter ; dans ce cadre, l’Etude sur la Prédominance  du VIH chez les homme ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) conduite en partenariat avec l’Initiative pour la Recherche et la Prévention en faveur des Minorités Sexuelles nous a été d’une grande utilité afin de mieux échanger avec cette communauté.

Dans le même temps, le secrétaire général du Parti Démocratique du Botswana  (BDP) Jacob Nkate a affirmé au journal Mmegi qu’à la lumière des changements intervenus dans les autres parties du monde, où les  pays conservateurs ont rapidement évolués afin de légaliser l’homosexualité et le mariage entre personne de même sexes, il soutenait le gouvernement en dépit du fait que celui-ci ne se soit jamais vraiment penché sur ce problème.

Toujours sur la question de l’homosexualité, Dumelang Saleshando, responsable de la communication du Parti du Congres du Botswana (PCB) a également affirmé au journal Mmegi que bien que le PCB n’ait pas une position ferme sur la question de l’homosexualité, il accueille favorablement l’action en justice lancée par les membres de LEGABIBO.  

« Nous pensons qu’ils devraient être autorisé à plaider leur cause devant le tribunal afin de faire reconnaître leurs droits », a dit Saleshando ajoutant qu’il est important de célébrer  nos différences au lieu de porter des jugements et condamner les relations entre personnes de même sexe.
 
Kehilwe Lekoba, Maître de Conférence au Département de Droit de l’Université du Botswana, a reconnu dans le journal Mmegi que l’article 164 du Code Pénal était discriminatoire en cela qu’il ne reconnaît qu’une forme de sexualité, soulignant également que les lois du Botswana étaient dépassées et n’avaient pas le sens des réalités.

 


 



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