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abandon des poursuites contre les activistes des droits de l’homme

Last Updated: August 18, 2008

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Par Abeli Zahabu (Reporter BTM)

Ouganda – 18 Août 2008: Les trois activistes LGBTI ougandais arrêtés lors d’une réunion sur le VIH/SIDA en juin dernier à Kampala ont gagné leur procès dans l’affaire qui les opposait au ministère public.

Dans un procès record qui n’a duré qu’une dizaine de minutes, l’avocat général a annoncé qu’il abandonnait les accusations d’abus et de fraude portées contre les trois activistes.

« Aussitôt qu’ils ont a été appelés à la barre et que leurs noms ont été cités, l’avocat général a annoncée que les accusations étaient abandonnées », explique Kasha Jaqueline, activiste des droits humains en Ouganda.

Et d’ajouter que l’avocat général a décidé d’abandonner les accusations parce que la police n’a pas réuni assez de preuves pour montrer que les accusés avaient effectivement enfreint la loi. Cette décision a été saluée avec joie dans les milieux des activistes et défenseurs des droits de l’homme en Ouganda.

Cette victoire est considérée non seulement comme une victoire pour les activistes ougandais, mais elle représente un pas de géant dans la reconnaissance des droits humains pour tous.

«L’ambiance est à la fête ici [en Ouganda] parmi les activistes des droits de l’homme. On se sent revigoré pour avoir gagné ce procès. Nous sommes optimistes pour le futur », jubile Jaqueline.

Elle continue en disant : « cette victoire est un grand pas pour nous. C’est une reconnaissance que les droits des LGBTI sont intrinsèquement des droits humains. Ceci nous apportera plus de soutien et de reconnaissance pour  la communauté LGBTI.

Cependant, parallèlement à ces cris de joie pour célébrer cette victoire juridique, il y as aussi un brin de tristesse au regard de nombreux autres cas nos résolus en Ouganda ; plusieurs questions sur le mauvais traitement infligé aux activistes des droits de l’homme demeurent sans réponse, comme par exemple le cas d’intimidation et de harcèlement des personnes homosexuelles de la part des autorités ougandaises.

La International Gay and Lesbian Human Right Commission (IGLHRC) qui a été à la ligne de front pour réclamer la libérations de ces activistes ougandais a exprimé son inquiétude face au comportement de la police ougandaise.

« Nous recevons cette nouvelle [de l’abandon des poursuites] avec beaucoup de réserve. Nous nous demandons toujours pourquoi ces activistes ont été arrêtés. Nous nous inquiétons de l’attitude de la police ougandaise à l’égard des activistes LGBTI », se plaint Carry Johnson, responsable IGLHRC pour la région Afrique.

« En attendant la résolution de ce procès, l’un des trois accusés a été re-arrêté à deux reprises et torturé par la police. Nous ne comprenons pas la raison derrière tant d’acharnement contre les activistes des droits de l’homme », explique Johnson.

Pour les activistes ougandais et la IGLHRC, l’arrestation (sans preuves solides), la torture d’un des activistes ainsi que l’abandon des poursuites sont des signes patents d’intimidation et de harcèlement que subissent les activistes des droits de l’homme de la part des autorités ougandaises.   


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