semaine du festival de la fierte gay a johannesburg

Par Abeli Zahabu 6 October  BTM French Reporter/translator.

Dans le cadre de la préparation à la 18e édition du Festivalde la Fierté Gay à Johannesburg, il a été organisée dans cette ville une série d’ateliers réunissant des lesbiennes de la ville et d’ailleurs pour débattre  des sujets aussi divers.

Ouverte le Lundi par le lancement d’une fascicule « Till the time of Trial. The Prison letters of Simon Nkoli », la semaine du Festival de la Fierté Gay de Johannesburg qui devait culminer avec le Défilé de la Fierté Gay le Samedi 06 Octobre, s’est voulu une occasion de conscientiser les gays et lesbiennes sur les différents problèmes qui affectent leur mode de vie, que ce soit comme communauté ou vis-à-vis de la société tout entière.

Le premier atelier s’est penché sur la santé sexuelle et mentale, les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) et le dépistage du VIH/SIDA.

Le deuxième atelier, animé par l’ONG, Forum for the empowerment of Women (FEW), qui s’occupe spécialement des lesbiennes noires, a eu pour préoccupation centrale comment faire de l’activisme des lesbiennes un espace ouvert.

A travers les échanges, les participantes ont réfléchi sur les défis qui sont les leurs et  débattu sur le sens à donner au mot ‘activiste lesbienne’. Pour la plupart d’entre elles, la raison d’être de l’activisme lesbien trouve son essence dans le combat à mener pour une société juste et égalitaire qui accorderait les mêmes chances tant aux hétérosexuelles qu’aux lesbiennes. L’activisme lesbien trouve son sens dans cette ferme résolution de voir le système de référence évoluer et changer pour créer un espace plus favorable aux lesbiennes, un espace dans lequel elles se sentiraient libre d’explorer leur sexualité sans préjudice.

Le troisième atelier, animé encore par l’ONG FEW, entendait se pencher sur le thème « la fierté malgré le préjudice, n’est-ce pas une raison de célébrer ? ».

Le quatrième atelier, qui a consisté pour l’essentiel en une série d’exposés sur des thèmes aussi variées que la psychothérapie dans une Afrique du Sud hétéro-sexiste ou qui affirme le droit LGTBI ; la levée du voile : les expériences des gays dans une thérapie de groupe; Explorer les violences et les crimes  homophobiques  en Afrique du Sud ;

Le Cinquième atelier a porté sur la défense des droits des gays par la vidéo, l’écriture journalistique ainsi que les techniques d’interview.