LESBIENNES SONT EXCLUES DES PROGRAMMES DE LUTTE CONTRE LE VIH

By Simangele Mzizi (BTM Stagiaire)

AFRIQUE DU SUD- 21 July 2009: Alors que les institutions sanitaires s’investissent dans la lutte contre le VIH au sein de la communauté gay masculine, les femmes qui des relations sexuelles avec d’autres femmes (FSF) semblent être les exclues de ces initiatives.

Les FSF, selon Nomvuyo Dlamini du Centre Médical Communautaire de la Communauté Gay et Lesbienne de Durban, sont un groupe qui fait l’objet de moins d’étude mais qui cependant fait face à des problèmes de santé sexuelle.

Dlamini a affirmé que les FSF ne sont généralement pas considérée comme  un groupe à haut risqué alors qu’elles le sont vraiment.

Alors que les différentes études montrent que les programmes de  prévention se portant sur les FSF et le VIH sont encore extrêmement rares, Dlamini révèle qu’une étude  est actuellement conduite sur les FSF de Durban et des townships environnant afin de déterminer les besoins de ces femmes, avec pour objectifs de mettre en place dans le future des programmes permettant de les assister.

“ Nous avons convaincu nos sponsors de s’investir dans cette études sur les FSF après que notre projet de conseil personnel au centre a révèle que les femmes avaient besoin de programmes spécifiques répondant à leurs besoins” a ajouté Dlamini.

Dlamini a également révélé qu’une étude devant aider à établir un programme spécifique pour FSF au centre est actuellement à l’étude.

La prévention VIH parmi les FSF et lesbiennes demeure exclue des programme des prévention selon Beverly Ditsie, une militante des droits LGBTI.

Prenant la parole au cours du lancement le 03 July 2009 du livre intitulé De la Science Sociale a la Science Sociale Même Sexe Sexualité, VIH SIDA et Genre en Afrique du Sud, Ditsie a affirmé que “ quand il s’agit des relations entre personnes de même sexe en dehors des relations d’homme à homme, la transmission VIH est quelque chose dont on ne parle pas’”

D’autre part, Plus News a récemment rapporté qu’une étude conduite par l’organisation OUT LGBT-Wellbeing a montré que seul 40 % des FSF connaissaient leur statut VIH.

“Cette étude focalise l’attention sur les FSF qui, constitue un groupe peu étudié” a dit Juan Nel du Centre de Psychologie Appliquée  de l’Université d’Afrique du Sud (UNISA).

Dans le même temps, des résultats préliminaires de l’étude 2008 sur la prévalence du VIH parmi les Hommes qui ont des relations Sexuelles avec des Hommes (HSH) dans la zone de Soweto  ont conduit à l’établissement au centre hospitalier de Baragwanath d’un programme appelé Health4men,

Les résultats de cette recherche ont révélé que parmi les HSH, les hommes qui sont identifiés comme gays constituent un groupe à plus haut risque aux infections VIH.

Interrogé sur la raison pour laquelle le programme s’intéresse essentiellement aux HSH en excluant les FSF, David Motswagae de Health4men a dit que pour le moment, ils se contentent d’orienter les FSF vers des structures ou elles peuvent recevoir de l’assistance.

Cependant a t-il affirme, dans le future ils prévoient d’implanter des programmes dédiés exclusivement aux FSF.

Selon l’organisation Gay Men’s Health Crisis (GMHC) “ les lesbiennes longtemps ignorées dans les programmes et services de prévention VIH, méritent et ont besoin d’interventions  appropriées et de meilleurs initiatives sanitaires.”

Selon une étude conduite en Juin 2009 par le Centre de Contrôle des Maladies  sur les VIH Risques de transmission du VIH entre  lesbiennes et bisexuelles et autres femmes qui ont des relations sexuelles avec d’autres femmes, il n’y aucun cas confirmé de transmission du VIH d’une femme à une autre.

Les militants LGBTI restent convaincu que cette conclusion a pu amener les experts travaillant sur le VIH et SIDA et HSH à penser que la transmission VIH parmi les FSF est une question qui ne demande pas d’attention.