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l’égypte considère ses homosexuels comme porteurs du virus de sida

Last Updated: March 7, 2008

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Par Nthateng Mhlambiso, Reporter BTM

EGYPT – 7 Mars 2008 : La séropositivité est toujours associée à l’homosexualité en Egypte, et par conséquent, punissable par la loi.

C’est en tout cas ce qui ressort de la récente vague d’arrestations de douze hommes dont l’un avait révélé à la police qu’il portait le virus de sida. Il a été arrêté sur le champ et condamné pour homosexualité.

Comme dans beaucoup de pays de par le monde, les homosexuels – les gays en particulier- sont perçus comme porteurs du VIH/SIDA. L’Egypte n’échappe donc pas a cette règle et, selon les sources, le VIH/SIDA est aussi associé avec ceux qui prennent de la drogue.

Cette vague d’arrestation a débuté en octobre dernier quand la police a interpellé deux jeunes gens qui se battaient en plaire centre de la capitale Caire.

Après que l’un d’eux eut révélé à la police qu’il était séropositif, il a été immédiatement emmené, ensemble avec son complice à la police des mœurs. Un cas d’homosexualité a été alors ouvert contre eux.

Les deux accusés ont déclaré devant les défenseurs des droits de l’homme qu’ils ont été molestés pour avoir refusé de signer une déclaration que la police avait rédigée pour eux.

Ils ont passé quatre jours aux bureaux de police des mœurs, menottés et dormant à même le sol.

La police a par après soumis les deux hommes à un examen médical anal pour déterminer s’ils se sont engages dans des rapports homosexuels.

Selon l’ONG Human Rights Watch (HRW), un tel examen pour ‘déterminer des preuves’ d’homosexualité est non seulement sujet à caution, mais constitue une torture.

En plus la police a arrêté deux autres personnes parce que leurs photographies et numéros de téléphone ont été retrouvés auprès de deux détenus. Ils étaient ensuite forcés à se soumettre à un test de VIH/SIDA après lequel un d’eux a été trouvé séropositif.

Ceux qui ont été trouvés séropositifs ont été envoyés à l’hôpital du Caire où ils ont été menottés sur leur lit pour quelques jours.

Plus tard, le 20 Novembre dernier, la police a investi un appartement et arrêté quatre autres personnes suspectées d’homosexualité.

Un tribunal du Caire a condamné ces quatre personnes le 13 janvier de cette année en vertu de l’article 9 (c) de la loi du 10/01/1961 criminalisant les ‘pratiques habituelles de débauche’.

Le 15 février de cette année, la police du Caire a encore arrêté quatre personnes suspectées d’avoir le VIH, amenant le nombre de détenus a 12.
Entre-temps, le HRW a interpellé les autorités égyptiennes de renvoyer la décision de la justice condamnant ces hommes pour ‘pratique habituelle de débauche’.

«Ces arrestations choquantes et ces procès sont un exemple d’ignorance et d’injustice. L’Egypte met en danger non seulement sa réputation au plan international mais aussi sur le plan interne si elle répond à l’épidémie de VIH/SIDA par l’emprisonnement au lieu de la prévention et du traitement», déclare Scott Long, directeur de programme des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres au HRW.

Et d’ajouter que ces cas montrent que la police égyptienne pense que le HIV n’est pas une condition qu’il faut traiter mais un crime qu’il faut plutôt punir.

Dans des correspondances adressées en novembre dernier et puis en janvier de cette année au procureur général, Abdel Meguid Mahmoud, le HRW exprime ses vives inquiétudes à la suite de ces arrestations et leurs conséquences sur les efforts du pays dans la lutte contre le VIH/SIDA.

Le HRW demande instamment aux autorités égyptiennes d’organiser, pour ses officiers de justice criminelle, des stages de formation sur des aspects médicaux et les standards des droits humains internationaux relatifs au VIH et d’arrêter immédiatement des tests forcés sur les détenus.

Dans une déclaration conjointe avec l’Amnesty International, le HRW appelle le gouvernement égyptien à respecter les droits humains et à libérer immédiatement les 12 détenus afin d’éviter de ternir ses effort dans la prévention contre le VIH/SIDA.

A la question de savoir si le HRW envisageait d’entreprendre d’autres actions si ses demandes étaient rejetées, Gasser Abdel-Razek, le représentant de l’organisation au Caire déclare qu’ils ne peuvent qu’informer le public sur ces développements, impliquer ceux qui peuvent aider et utiliser les media.

«Nous pensons qu’impliquer les media et informer le public sur ces cas ont quand même eu un certain impact », déclare Abdel-Razek.

Présentement, beaucoup d’égyptiens considèrent l’homosexualité comme prohibée et honnie. Le gouvernement égyptien utilise les tribunaux nationaux de sécurité et plusieurs autres lois pour traquer et arrêter les homosexuels dans des boites de nuit, dans des manifestations privées et dans des forums sur internet. Beaucoup d’homosexuels dans ce pays, égyptiens comme étrangers, vivent en cachette.

Le gouvernement égyptien a commencé à autoriser le test VIH en confidentialité seulement en 2005 ; même alors, les gens ont encore peur de le faire par peur d’être jetés en prison s’il est avéré qu’ils sont séropositifs et catégorisés comme homosexuels.

Quatre ont déjà été condamnés à un an d’emprisonnement tandis que quatre autres sont encore en garde à vue. Les quatre derniers sont hospitalisés.

Le HRW a cependant condamné ces arrestations et ces détentions arguant qu’elles menacent l’intégrité de la justice égyptienne et la santé publique.



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