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DES ELEVES LESBIENNES AUTORISEES A REPRENDRE LES COURS |
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Last Updated: March 24, 2010 |
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By Mongezi Mhlongo (BTM Senior Reporter)
AFRIQUE DU SUD – 02 Mars 2010: Environs 27 élèves exclues du lycée de UMthwalume après avoir été suspectées d’être homosexuelles ont été autorisées à reprendre les cours.
Ceci intervient après la rencontre entre les parents des élèves exclues, les dirigeants du lycée et du Ministère de l’Education dans la municipalité de Ugu, KwaZulu Natal.
Selon Madoda Ngcobo, père d’une des élèves suspendues, le ministère de l’éducation a jugé que les élèves devraient être autorisées à reprendre les cours et réintégrer l’internat, en dépit du fait que le proviseur, Sabelo Sikhakhane ne se soit pas vraiment expliqué sur les raisons ayant motivées sa décision d’exclure les élèves.
Alors que le ministère continu son enquêtes sur les faits ayant entraîné l’exclusion des élèves, Ngcobo affirme que tout a débuté lorsqu’un garçon et une fille ont été surpris en train de s’embrasser dans l’enceinte du lycée.
“Lorsqu’ils ont été convoqués en conseil de discipline, ils ont alors dénoncés d’autres élèves qui, ont ils affirmés, faisaient la même chose à l’internat du lycée, impliquant à la fois des garçons et des filles et affirmant même que certaines filles sortaient avec d’autres filles.”
Les élèves impliquées ont été convoquées pour s’expliquer mais ont nié être homosexuelles.
“ Mais après avoir et harcelées, deux élèves auraient même été giflées, elles ont reconnues qu’elles étaient lesbiennes, ce qui je crois n’est pas vrai parce que toutes les autres élèves ont nié les faits.”
Ngcobo a ajouté qu’après que les élèves aient été exclues, une réunion a eu lieu avec les officiels du ministère de l’éducation dans la région de Ugu qui ont par ailleurs annulé la décision d’exclusion des cours mais n’ont pas réussi à annuler la décision d’exclusion de l’internat.
“ Nul n’a le droit d’exclure un élève sans avoir suivi la procédure ou fermer une école sans la permission des autorités compétentes dans le district ; et en tant que ministère de l’éducation, nous condamnons fortement cette action”, Mbali Thusi, porte parole du ministère de l’éducation dans le KwaZulu Natal a affirmé.
Thusi a souligné que le ministère ne peut tolérer la discrimination sur la base de l’orientation sexuelle et que l’éducation est un droit pour tout un chacun sans tenir compte de l’orientation sexuelle.
Elle a ajouté que “ des officiels de notre ministère ont été envoyés dans cette école depuis lundi pour suivre cette affaire.”
Mfundisi Sibiya Responsable du Ministère de l’Education dans le district a dit “ nous sommes actuellement occupés par l’enquête sur les allégations d’homosexualité et nous ne pouvons rien dire de plus jusqu’à ce que l’enquête soit complétée. ”
Parlant au nom du Ministère de l’éducation nationale, Hope Mokgatlhe dit “ nous ne tolérons pas la discrimination qu’elle soit raciale, de genre, en raison de l’orientation sexuelle etc.”
“ On ne peut pas faire des discrimination à l’égard des enfants en raison de leur orientation sexuelle ; si cela est avéré, le ministère de l’éducation ne le tolérera pas. Mais cela est une toute autre histoire si des enfants sont surpris en train de s’embrasser ou de forniquer, ce qui est contraire aux règles de conduites à l’école et celle-ci a le droit de discipliner les enfants si les raisons sont valables. ”
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