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KENYA : LES INSTITUTIONS ACADEMIQUES DISCUTENT DE L’HOMOSEXUALITE |
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Last Updated: March 24, 2010 |
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By Lesego Tlhwale (BTM Intern)
KENYA – 19 Février 2010: En dépit des arrestations qui frappent la communauté gay kenyane, les institutions de droits de l’homme ont organisées récemment la première Discussion Publique sur les Minorités Sexuelles avec pour objectif de parler des droits des gays, lesbiennes et bisexuels parmi les étudiants et membres des facultés des différentes institutions académiques au Kenya.
Organisée par UHAI, l’Initiative Est Africaine pour les la Santé et les Droits Sexuels, la Fondation Akiba Uhaki en conjonction avec la Commission Kenyane des Droits de l’Homme (KHRC) et la Coalition des Gays et Lesbiennes du Kenya (GALCK), les discussions publiques était ouverte à tout les membres de la société.
« Le but de cette discussion était de faire évoluer le débat sur les droits des minorités sexuelles de la rhétorique acrimonieuse au discours consciencieux et raisonné qui est étayé par la compréhension des droits de l’homme inaliénables des lesbiennes, gays et bisexuels », a dit Happy Mwende Kinyli, responsable adjoint des programmes à UHAI.
Mwende a ajouté « nous voulons ouvertement et honnêtement gréer un espace sécurisé pour discuter d’une problème dont nous avons souvent des informations limitées et à travers ça, souligner les problèmes spécifiques qui sont en jeu et comment commencer à traiter des questions de fond relatives posées par les violations des droits de l’homme. »
Cette lecture publique dont le thème était Tout les êtres humains sont nés libres et égaux en dignité et droits et tout les droits de l’homme sont universels, interdépendant, indivisibles et inter-liés, visait également à « mettre un visage humain sur cette question qui est souvent traitée comme un problème sans élément humain, avec pour objectif de réduire les violations et la stigmatisation dont souffrent les Gays, Lesbiennes et Bisexuels au Kenya. »
« Alors que les droits discutés sont spécialement ceux des lesbiennes, gays et bisexuels, nous espérons élargir le débat afin d’inclure les questions relatives à la transphobie et tout autres aspects des droits des minorités sexuelles souvent ignorés et mal compris » Mwende a conclu.
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