Cathy Crimmins, author of How the Homosexuals Saved Civilization
I decided that I dont care if I come across as the biggest fag-hag in the land.
 
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LES VICTIMES DES ATTAQUES ANTI GAYS AU KENYA S’EXPRIMENT

Last Updated: March 24, 2010

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By Lesego Tlhwale (BTM Intern)

KENYA – 26 Février 2010: Les victimes des attaques anti-gays qui avaient été arrêtées après avoir été suspectées de préparer un mariage homosexuel et d’être gays disent que leur vie est en danger dans la mesure où elles sont pointées du doigts et insultées où qu’elles aillent.

Préférant être identifiés seulement par leurs prénoms, Yvonne, George, Nicolas, Ali, Hanza et Lameck ont été attaqués par une foule d’anti gays Kenyans, marquant ainsi le début de ce qui devait devenir une méchante croisade contre les homosexuels dans le pays.

Selon l’organisation Human Rights Watch (HRW), à la fin du mois de Janvier de cette année, une rumeur infondée sur l’organisation d’un mariage gay musulman prévu pour le 12 février a commencée à circuler à Mtwapa, dans le district de Kilifi au Kenya.

Les radios locales et nationales ont relayées cette information non confirmée et le 7 février, plusieurs imans et muftis (enseignants de l’islam) ont, au cours de la prière du vendredi, exhorté leurs congrégations à faire preuve de vigilance et à dénoncer les homosexuels de la localité de Mtwapa.

“Il n’y avait pas de mariage prévu du tout” a dit Ali, s’exprimant par l’intermédiaire de Javine Ochieng de l’organisation Gay Kenya.
 “La nouvelle m’est parvenu de la mosquée ou au cours d’une prédication il a été annonce qu’un mariage devait avoir lieu.”

“L’Iman a affirmé qu’ils ne peuvent pas tolérer le fait qu’un mariage homosexuel ait lieu dans la mesure où la personne qui devait se marier est un musulman et que nous avons le devoir de protéger les normes islamiques et verser du sang pour arrêter le mariage,” a expliqué Ali.

Apres la prédication à la mosquée, Ali affirme s’être rendu dans  un salon de coiffure pour se faire couper les cheveux ; sur les lieux le coiffeur l’a interrogé sur les rumeurs qui courraient à propos d’un mariage gay prévu en Février, affirmant même qu’Ali est celui qui devait se marier en dépit du fait que celui ci prétend ne rien savoir sur ce sujet.

“Le coiffeur m’a alors conseillé d’être prêt pour le 12 Février parce qu’il devait y avoir une chasse a ceux qui devaient se marier et qu’ils seraient tués. Alors que je quittais les lieux il m’a demandé de ne plus jamais mettre les pieds dans son salon de coiffure.”

Le 12 Février  Ali a été battu par une foule avant d’être conduit  au commissariat de police de Mtwapa ou il a été secouru par des militants de la commission kenyane des droits de l’homme, qui l’ont immédiatement conduit à l’hôpital où il devait obtenir un traitement pour son asthme .
George a également été attaqué par une foule et enfermé dans une cellule alors que Nicholas était arrêté au centre de recherches ou il travaille.

Lameck a été arête a son domicile et Yvonne à l’Institut Kenyan de Recherche Médicale où il travaille ; Hanza a eu plus de chance dans la mesure où il a été sauvé par des activistes qui l’ont conduit dans un lieu secret avant qu’il ne soit arrêté.

Ochieng affirme qu’aucune charge n’a été retenue contre eux et que tout ceux qui étaient détenus ont été libérés le lendemain.

La principale raison pour laquelle ils ont été arrêtés c’est parce qu’ils étaient suspectés d’être gays  et impliqué dans l’organisation  d’un mariage gay et l’homosexualité ne peut être toléré dans la région de Costal Town où homophobie est très présente.

Les victimes sont maintenant gardées dans un endroit secret qui leur a été offert par la Coalition des Gays et Lesbiennes du Kenya (GALCK) mais elles vivent toujours dans la peur, ne sachant pas ce que le futur leur réserve.

“Les gens peuvent toujours nous  reconnaître même ou nous caches ; il y a des rumeurs selon lesquelles des démonstrations seront organisées contre les homosexuels et afin de traquer les reste des gays à Mtwapa et Mombassa”, affirme Yvonne.

Human Rights Watch (HRW) a adressée une lettre au Gouvernement du Kenya dans laquelle elle condamne  les récentes attaques homophobes et demande qu’une action urgente pour  “calmer cette vague de violence.”

“Le gouvernement est assis silencieusement alors que les foules essayent de tuer les défenseurs et toutes les personnes  suspectée d’être gays.

 L’inaction est une forme de complicité et le silence peut être fatal,” a affirmé Dipika Nath, chercheur au programme en faveur des droits des lesbiennes, gays, bisexuels transsexuels et intersexes (LGBTI) de HRW.

Nicholas a averti que “si la société n’accepte pas ça [l’existence des homosexuels], les gens vont continuer  a avoir des rapports sexuels non protégés, en raison notamment du manqué d’information, d’ou la propagation du VIH et du Sida.”

Il a ajouté que “certaines personnes qui nous ont battus sont toujours gays dans l’anonymat et très hétérosexuels au grand jour.”

Les victimes ont également tenu à remercier le Liverpool VCT pour leur avoir  fourni  des médicaments pour se soigner durant la période où elles étaient en lieu de sûreté.

GALCK et la Commission Kenyane des Droits de l’Homme suivent cette affaire.


 



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