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SEPARE N’EST PAS EGAL DISENT LES ORGANISATIONS GAYS |
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Last Updated: April 21, 2010 |
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By Jerina Messie (BTM French Reporter)
AFRIQUE DU SUD- 19 Mars 2010: Selon Christine Engela de l’Organisation Alliance Gay et Lesbienne Contre la Diffamation (GLAAD), les droits constitutionnels des gays sud africains sont sous la menace croissante des éléments extrémistes dans le camp conservateur, ajoutant également les gays et lesbiennes ont encore un long chemin à parcourir avant qu’ils ne puissent être égaux aux hétérosexuels en matière de droits humains.
Alors que le pays célèbre la Journée des Droits Humains le Dimanche 22 Mars, Engela affirme qu’en dépit du fait que les droits humais des gays soient reconnus dans la constitution, les lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels et intersexes (LGBTI) sont toujours confrontés à l’homophobie à la maison, sur les lieux de travail et dans la presse écrite et les media Internet et autres forums publics dans le pays.
« Les gays peuvent se marier, mais sous un article séparé sans pouvoir choisir la communauté des biens ou non, et également sans la liberté de choisir d’avoir une cérémonie religieuse ou non – et comme l’apartheid l’avait fait comprendre, être séparé n’est pas être égal- mais c’est certainement être séparé ».
« A ce stade je ne suis pas sure si les dix prochaines années la bataille autour des droits humains sera beaucoup plus pour les promouvoir ou pour les maintenir. »
Dans le même temps, Carrie Shelver de l’organisation People Opposing Women Abuse (POWA) affirme que les gays ne peuvent pas juger de leur succès en matière de droits de l’homme à partir du nombre de lois qu’ils ont mais plutôt par la manière avec laquelle ils sont traités dans un pays qui les marginalise toujours.
Elle reconnaît cependant que la Journée des Droits Humains donne à la communauté gay une opportunité de rappeler encore à la société que les droits des LGBTI sont des droits humains.
« Nous ne pouvons pas parler des droits humains sans prendre en compte les droits fondamentaux des LGBTI dans la mesure où les droits humains inclus vraiment tout les êtres humains sans tenir compte de leur orientation sexuelle », souligne t-elle.
Tebogo Nkoana de l’organisation Gender Dynamix pense que quand on parle de la Journée des Droits Humains il s’agit « de célébrer nos droits humains, la liberté de jouir de certains droits donnés par la constitution d’Afrique du Sud. »
Il ajoute « pour nous transsexuels, il s’agit de reconnaître que la constitution de l’Afrique du Sud nous donnes le droit de changer notre genre. »
« Les droits humains en Afrique du Sud sont un aspect vital pour promouvoir la culture de l’égalité, la liberté et la démocratie. Dans le processus de défense et de reconnaissance de droits de l’homme comme valeurs sociales, ils doivent s’appliquer à tous et tout un chacun doit être représenté et protégé de façon égale. »
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