Gay rights activist Peter Tatchell on Mugabe
I wouldn't be surprised if Mugabe is himself a closet, self loathing, repressed queen. He fits the archetype,” claims gay rights activist Peter Tatchell. “His demonstrative, ostentatious, anti-gay tirades, must lead us to question why he is so obsessed with homosexuality.
 
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LA BUREAUCRATIE FAIT OBSTACLE A L’ADOPTION DES ENFANTS PAR LES HOMOSEXUELS

Last Updated: June 1, 2009

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Par Lesego Tlhwale le 23 Mars, 2009

 

AFRIQUE DU SUD – 23 Mars 2008: Au moment où les orphelinats se retrouvent plein à craquer d’enfants qui ont besoin d’attention, la bureaucratie des agences d’adoption continue de faire obstacle à plusieurs parents homosexuels désireux de partager leur amour avec ceux qui en ont le plus besoin. 

 

Les agences d’adoption, confirment que le nombre de demandes reçues a connu une baisse due au fait que l’avenir pour tout le monde est incertain dans le climat économique actuel.

 

Les préjugés des assistantes sociales, les lois authorisant les parents naturels d’un enfant à donner leur avis sur l’adoption de leurs enfants par des familles homosexuelles et la bureaucratie autour des questions de placement dans des foyers homosexuelles sont les raisons principales pour lesquelles les personnes gays, qui choisissent le chemin de l’adoption se retrouvent le plus souvent au plus bas de la liste des candidats.  

 

Selon Lisa Sonnekus de Baby Ventures, une agence d’information sur les diverses options disponibles aux parents homosexuels désireux de fonder une famille; la majorité des couples gays féminins optent le plus souvent pour l’insémination artificielle ou la Fertilisation In Vitro (FIV), ceux qui choisissent l’adoption ne représentent qu’un pourcentage très faible. 

 

“Les raisons sont diverses, mais  la principale reste le fait que plusieurs agences d’adoption et parents naturels continuent d’opter pour les foyers hétérosexuels quand il s’agit de l’adoption.

 

D’après elle, les couples homosexuels masculins quant à eux, se tournent le plus souvent vers l’adoption en raison des risques de complications qui surviennent le plus souvent avec les mères porteuses.

 

Pour sa part, Pam Wilson, Responsible des Adoptions au Centre d’Assistance Sociale à l’Enfant de Johannesburg, affirme que son institution accepte les candidatures des couples de même sexe dépuis le début des annés 90.

 

“ Notre premier cas d’adoption par un couple de même sexe s’est produit en 1995 et dépuis lors, nous avons réussi  à trouver des foyers de même sexe à 50 autres enfants en Afrique du Sud”   

 

Selon Wilson, la parenté responsible n’est pas fonction de l’orientation sexuelle d’un individu, “et il n’existe aucune preuve qui démontre que les couples de même sexe sont incapables d’être de bons parents”, dit-elle.  

 

Pour Wilson, la société est composée de plusieurs types de familles et les couples de même sexe n’en sont qu’une variété.

 

Adoptant le même point de vue que Wilson et Sonnekus, Derrick van Tonder de gayparents.co.za; qui organise les procédures de substitution pour les parents homosexuels désirant fonder une famille, précise que les dossiers de candidatures des personnes gays sont traités de la même manière que ceux des personnes hétérosexuelles.  

 

Cependant, la seule différence selon Sonnekus se trouve au niveau de l’Assistante Sociale lorsqu’elle son opinion d’experte sur l’adoption de l’enfant est requise.

 

“Celle-ci [l’opinion] est le plus souvent basée sur leur appréhension personnelle de la communauté gay”.

 

Dans sa description d’un processus d’adoption plutôt long, Wilson explique, “Nous envoyons aux candidats une fiche d’information à remplir et à renvoyer, nous les invitons ensuite à une réunion d’orientation à laquelle ils recevront des informations et une formation sur les différents aspects de l’adoption.”

 

Par la suite, les candidats reçoivent une fiche de demande officielle à remplir et  après cela, nous les confions chacun à une assistante sociale.

 

“La démarche suivie pour l’étude des dossiers, comprend un entretient avec l’assistante sociale, un examen médical complet administré par un doctor de notre staff médical, une évaluation du marriage ou de la relation, une évaluation psychologique, trois références et un extrait de casier judiciaire. Les candidats admis sont ensuite inscrits sur une liste d’attente”, dit Wilson.

 

A la question de savoir si les parents candidats souffrants de maladie graves sont authorisés à adopter les enfants, Wilson répondu; “il est important pour nous d’évaluer l’état de santé des parents adoptifs, étant donné que notre souhait est bien évidemment de voir nos enfants grandir dans des familles qui seront toujours à leurs côtés pendant leur croissance. Il serait absolument maladroit de notre part de confier un enfant à des parents qui sont au bord de la tombe à cause de leur état de santé douteux.”

 

Elle a ajouté cependant que le Centre d’Assistance Sociale à l’Enfant de Johannesbourg n’opère aucune discrimination à l’égard de qui que ce soit, quelque soit leur état de santé et même pour les candidats séro-positifs.

 

“Par contre, dès lors que nous avons leur rapport de santé, il devient au moins possible pour nous de juger de la manière dont ils y veillent et des facilités d’accès aux médicaments etc. Ceci s’appliquerait également à un individu souffrant de diabète incontrollé. Nous prefèrerions que la maladie soit sous controle et qu’il soit suivit par un médécin.” 

 

Tout porte à croire que, les candidats à l’adoption doivent également faire montre de stabilité financière car selon Van Tonder, l’adoption en elle même pourrait couter 25000 Rand tandis que les couts de substitution pourraient s’élever à environ 250 000 Rand.

 

Selon les recommendations d’un article paru sur le site internet de Child Welfare Information Gateway (Portail d’Accès aux Information sur L’Assistance Sociale de l’Enfant), titré The Social Worker’s Dilemma, les Assistantes Sociales devraient baser leurs decisions d’adoption non pas sur l’orientation sexuelle du candidat mais sur les résultats des enquêtes menées pendant l’étude du dossier.

 

Dans cet article, Denise Goodman, une consultante et formatrice de l’état de l’Ohio déclare qu’elle a la conviction ferme que les assistantes sociales doivent adopter une approche globale au problème qui inclue faire des recherches sur l’homosexualité.

 

“J’encourage les assistantes à demander aux candidats homosexuels à quel stade de leur développement personnel sont-ils. Sont ils récemment sorti du placard? Sont-ils en harmonie avec leur image personnelle et l’idée d’être homosexuel? Avoir une image positive est bon exemple à copier pour l’enfant adopté, je m’interesse au support familial et l’opinion que ceux qui leur sont les plus chers se font d’eux et de leur idée d’adoption.”

 

“Je les interroge sur la stabilité de leur relation et cherche à déterminer le dégré d’engagement de l’un vis-à-vis de l’autre. Ont-ils des Testaments? Ont-ils acheté une maison? Décident-ils ensemble de leur finances? Aussitot que vous en savez plus sur leur situation, il est possible de les aider à trouver les ressources adéquates et à établir un lien avec les autres parents adoptifs gay ou lesbiennes”, dit Goodman.

 

Selon Wilson, que les candidats soient homosexuels ou hétérosexuels, tout ce dont un enfant a besoin c’est la sécurité, l’amour, la reconnaissance,  l’éducation de base et l’attention régulière pour leur permettre de grandir et de devenir des membres entièrement productif de la société,” et la meilleure manière de le faire n’est que lorsque l’enfant se sent entouré d’une famille.”

 

 

 

 



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