Ms Wanjiru Muiruri on the Kenyan Sex Crimes Bill
Who is funding "progressive" human rights activists to rewrite Kenyan law, on the sly, with the intention of hoodwinking Kenyans into endorsing values they have not considered, and in most cases, do not support?
 
subscribe Email:

 

LE JOINT WORKING GROUP CONDAMNE LES DECLARATIONS HOMOPHOBES DE TREKI – ONU

Last Updated: October 7, 2009

Page: 1


By Lesego Tlhwale (BTM Intern)

MONDE – 05 Octobre 2009: Le nouveau Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Ali Abdussalam Treki, a reçu un accueil brutal de la part des activistes suite à sa déclaration pessimiste sur la dépénalisation de l’homosexualité. 

Répondant à une question sur  un  vote récent en faveur de la  dépénalisation de l’homosexualité, Treki a dit que « l’homosexualité est inacceptable.»

Le Président de l’Assemblée Générale de l’ONU a plus loin affirmé que « ce n’est pas acceptable dans la majorité du monde. Et il y’a des pays qui autorise cela, en pensant que c’est un genre de démocratie, je pense que ça ne l’est pas.» 

Le Joint Working Group (JWG), un réseau d’organisations de Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels et Intersexes (LGBTI) sud africaines  et l’Association Internationale des Gays et Lesbiennes ont exprimés leur mécontentement après ces commentaires.

Emily Craven, Coordinateur du JWG a dit que « ces déclarations sont profondément dérangeantes étant donné le haut niveau d’intolérance, d’abus et de violence auxquels les LGBTI sont confrontés dans le monde au quotidien, pire encore sur son propre continent l’Afrique. »

Craven a dit que « il est totalement inacceptable que dans un pays où la constitution interdit particulièrement la discrimination à l’encontre des LGBTI, notre gouvernement aussi bien que les Nations Unies ignorent de tels commentaires. »

D’autre part, IGLA s’est dit « profondément inquiète et choquée par l’attitude du nouveau président de l’Assemblée des Nations Unies Abdussalam Treki qui est incapable de considérer la protection de la vie et la sécurité des LGBTI à travers le monde comme une question de droits de l’homme, » ont dit Gloria Careaga et Renato Sabbadini, co-secrétaires générales de IGLA.

Elles ont plus loin souligné que « considérant le fait que Treki était interrogé sur le texte appelant à dépénaliser l’homosexualité, on ne peut que conclure qu’il est lui-même en faveur de la condamnation des homosexuels. »

Phumi Mtetwa, Directrice de Equality Project a fait remarqué que les commentaires fait par Treki sont dangereux.

Mtetwa a rappelé le rapport 2003 du Rapporteur Spécial de l’ONU sur les Exécutions Extrajudiciaires, Sommaires ou Arbitraires qui révélait qu’ils continuait de recevoir des rapports sur des personnes ayant été sujettes à des menaces de mort ou ayant été tuées en raison de leur orientation sexuelle.

« Le fait que Treki et les autres ignorent ces conclusions est la preuve d’un manque de volonté d’accorder les même droits de l’homme à tous et d’arrêter la violence à l’égard des personnes marginalisées dans la société, » a dit Mtetwa.

« Si les Nations unies sont engagées à faire respecter les droits de l’homme pour tout le monde, et à conserver leur caractère indivisible, universel et interdépendant, alors ses structures et ses officiels doivent agir afin que cela soit réel. »

IGLA a l’intention de demander une explication au Président de l’Assemblée des Nations Unies sur ses propos et compte agir en conséquence.

« Le gouvernement sud africain et ses représentants aux Nations unies ont pour obligation de condamner, dans les termes les plus dures possibles, les propos de Treki et proclamer clairement les engagements du pays à faire respecter les droits des LGBTI à travers le monde, » a dit Craven du JWG.

Dans le même temps, le JWG a adressé leur demande au Ministère des Affaire Internationales et de la Coopération, leur demandant de condamner les commentaires de Treki.

 

 



[Print Version] [Send to Friend]

Previous Stories
LOSS OF A LGBTI LEADER IN LESOTHO
Bafokeng Joseph Kaibe passed away on 27 November 2009. He was involved in a car accident and died instantly.  [more]

SMUG CALLS FOR INCLUSIVE HEALTH CARE FOR LGBTI’s
UGANDA – 03 December 2009: Following this year’s theme for Worlds Aids day which calls for Universal Access and Human Rights, Sexual Minorities Uganda (SMUG) has demanded non discriminatory HIVand Aids approaches to health care for Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender and Intersex (LGBTI) people in Uganda. [more]
ARCHIVES >>
 

Home  |  Who We Are  |  Search  |  Donations  |  How to Get Involved  |  Contact Us  | Our Partners