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les lesbiennes du maghreb et du moyen orient mettent au défi l’homophobie dans les régions islamisées.

Last Updated: April 7, 2008

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Par Abeli Zahabu (Reporter BTM)

Maghreb – 07 Avril 2008 : Pour la première fois, les lesbiennes originaires du Maghreb et du Moyen Orient vivant à Montréal s’organisent pour lutter contre la lesbophobie et promouvoir les droits des Lesbiennes, Bisexuelles, Transsexuelles et Transgenres (LBTT) dans leurs pays d’origine.

Ayant, pour la plupart, émigré de la région du Maghreb et du Moyen Orient pour le Canada, ces femmes s’organisent autour de l’association denommée Zaafaran afin, disent-elles, de rompre l’isolement et la solitude auxquelles font face les femmes LBTT dans un environnement fortement islamisé et quelque peu hostile, dans lequel l’homosexualité est considérée comme un crime et est sévèrement punie.

«Afin de rompre l’isolement et la solitude de ces femmes, quelques unes ont pris leur courage à deux mains et ont fait ce qu’elles n’auraient jamais cru possible», explique Patricia Curzi, coordinatrice du Projet Femmes à la  International Lesbian and Gay Association (ILGA).

Etre gay ou lesbienne et vivre ouvertement son homosexualité semble être un acte de bravoure dans les pays islamisés où la religion préside à la vie sociale. Beaucoup de personnes homosexuelles sont d’ailleurs souvent forcées de vivre en cachette par peur des représailles.

«Lorsqu’on se découvre lesbienne, bisexuelle, transgenre ou transsexuelle, il nous semble que le monde entier est peuplé de gens hostiles. Lorsqu’on se découvre différente et qu’on vit dans un pays où cette particularité est un crime, comme au Moyen-Orient et au Maghreb, il nous semble que c’est la fin du monde», écrit Curzi.

Le Maghreb étant une société fortement patriarcale, les femmes y ont très peu à dire sur la chose publique; d’ailleurs la plupart d’entre elles sont illettrées et confinées aux tâches ménagères, selon certaines études.

«La première chose que nous comptons faire c’est éduquer et sensibiliser les diverses communautés de la diaspora. Ensuite, nous tenterons d'infiltrer nos activités dans nos divers pays d'origine. Grâce au partenariat que nous sommes en train d'établir avec des organisations de femmes LBTT au Liban et en Palestine par exemple, nous tenterons d'accélérer les choses sans pour autant les brusquer.», explique Nada Khaled*, fondatrice et coordinatrice de Zaafaran.

A la question de savoir si Zaafaran va rendre plus visible la communauté LBTT et encourager ses membres à faire le ‘outing’ dans une région si islamisée, Khaled est sceptique mais avertit quand même que son organisation travaille pour cet objectif».

«Vous savez, parfois c'est dur, c'est même très dur. Déjà, les gens pensent que l’on est protégé comme il y a une loi qui garantit les droits des femmes LGBTT. Mais, ce n'est pas tout à fait vrai. On vit tous les jours avec un sentiment d'impuissance, avec des discriminations de tout bord, avec des inquiétudes.... et déjà ça c'est lourd à porter», souligne encore Khaled.

Le nom Zaafaran a été choisi parce qu’il porte en lui l’identité même et les défis de l’organisation. Dérivé du mot ‘safran’ qui est lui-même lié à l’action de moudre, Zaafaran est considéré comme une activité essentiellement féminine dans les régions arabisées du Maghreb et du Moyen Orient.

«Les lesbiennes sont appelées frotteuses car le fait de moudre du safran entre leurs mains évoque justement l’acte sexuel entre deux femmes», explique Curzi.

L’organisation a choisi de garder un élément de cette tradition et de la faire revivre loin des préjugés d’une société patriarcale.

Présentement Zaafaran compte 44 membres venant des pays aussi variés que le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, le Liban, l’Iran, Israël, la Palestine, le Koweït et la Syrie. Depuis sa création, l’organisation accueille en moyenne deux à trois nouveaux membres par jour.

«Je suis une lesbienne d'origine algérienne ; j'ai dû quitter mon pays pour pouvoir vivre mon lesbianisme. J’aimerai bien rentrer en contacte avec nos copines de Zaafaran», conclut Fatoumata Aziz, une nouvelle recrue.



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