DES ALLEGATIONS DE SODOMIE MENACENT L’EGLISE CATHOLIQUE KENYANE

By Mask Admn

Source : Ken Were (Avec l’autorisation du Journal Standard)

KENYA- 18 Juin 2009 : L’Eglise Catholique Kenyane est  secouée par un scandale sexuel pouvant l’ébranler jusque dans ses fondations ;ceci intervient après que des allégations de sodomies aient été émises à l’encontre de l’un des hauts membres de son clergé.

Un groupe de jeunes garçons ont accusé le Frère Renato Kizito, l’un des missionnaires bienfaiteurs les plus connu dans le pays, de les avoir sexuellement abusé au cours de ces plus de 20 années d’œuvres de charité exercées au Kenya.

Ces choquantes révélations ont été diffusé Lundi au cours de la principale édition de la chaîne de télévision KTN, un jour avant les festivités marquant la célébration de la Journée de l’Enfant Africain.

Cette histoire est intervenue juste au moment où Legio Maria, un prêtre de 80 ans était emprisonné à vie Kisumu pour avoir défloré une mineur.

Les allégations des jeunes qui ont accusés Sesana et qui sont représentés par Maître Stephen Kibunja, ont été soutenues par des photos et des images vidéo des fait reprochés.

Sesana a réfuté les accusations selon lesquelles il a sodomisé des enfants sous sa garde.

Les évêques du pays conduit par l’Archevêque de Nairobi John Cardinal Njue ont rendu public un déclaration commune dans laquelle ils promettent de faire tout ce qui est possible afin d’enquêter sur cette affaire et y apporter une conclusion.

Sesana, qui dirige des maisons d’accueil dénommées koinonia à Nairobi, a vigoureusement nié avoir molesté les garçons sous sa charge ; il a rejeté le blâme sur les anciens membres de son conseil d’administration, les accusant de mener une campagne de dénigrement contre lui avec pour objectif de s’emparer de ses biens estimés à 3 milliards de Shilling.

A travers son avocat, Sesana a dit, « je n’ai jamais sodomisé un enfant que ce soit au Kenya ou ailleurs. Je suis prêt à affronter quiconque est en mesure de prouver le contraire » a-t-il affirmé.

Sesana a avoué être  rentré récemment d’Italie, où il résidait depuis Janvier, après avoir été informé des allégations portées contre lui.

Questionner à propos de la vidéo l’incriminant, Sesana a répondu  « je n’ai pas de commentaire à faire sur cette vidéo. Je ne l’ai pas visionné. Il est impossible qu’il y ait une vidéo de ces garçons et moi ».

« Il y’a des gens déterminé à prendre le contrôle de mes biens et je représente le dernier obstacle sur leur chemin» a-t-il ajouté.

« Ceci est un cas de chantage, diffamation et extorsion. Si je n’étais pas revenu ces gens auraient transféré le titre de propriété de Koinonia en mois d’un mois » a expliqué Sesana sans toutefois révéler de noms.

Selon lui, ses  ennuis ont commencé en Octobre lorsqu’un e-mail le représentant nu avec un jeune adulte a commencé à circuler.

« Il est impossible de dire si la photo attachée à l’e-mail représentait un homme ou une femme. Ces photos étaient visiblement truquées par conséquent je n’y ai pas accordé une trop grande importance » a-t-il ajouté.

Il a poursuivi en disant que « ces gens étaient près à transférer tous ses titres de propriétés à leurs noms propres ».

Toujours selon Sesana les garçons qui ont dit qu’il les avait molesté avaient été soudoyés pour  témoigner contre lui.

Au Centre Kivuli où les abus sexuels auraient eu lieu, l’administrateur George Baridi a nié en avoir eu connaissance.

Cependant, Michael Owiso, un des membre du conseil d’administration du Centre Koinonia et également l’une  des personnes qui accusent Sesana,  a insisté hier que les allégations étaient fondées.

« Si c’est ce qui se passe, j’ai la responsabilité d’agir » Owiso a affirmé.

L’Archevêque Njue a affirmé, depuis la ville de Nakuru où il a lu la déclaration des évêques : « nous souhaitons profité de cette occasion pour exprimer notre choc après ce que nous avons vu sur une des chaînes de télévision à propos des allégations d’abus sexuelles par un prêtre ».
Il a affirmé que l’Eglise ne pouvait tolérer ce genre de comportement ; il a cependant laissé entendre que l’Eglise aurait peut-être reçu des plaintes non vérifiées sur cette affaire.

« Nous n’avons reçu aucune plaintes formelles ; mais que faites vous lorsque vous recevez des plaintes non signées de la part de personnes anonymes ? » le Cardinal Njue a demandé aux journalistes pendant l’entretien.