|
DEBAT OUVERT SUR « LES SEXUALITES » PREVU EN ETHIOPIE |
|
|
Last Updated: February 11, 2010 |
Page: 1 |
By Mongezi Mhlongo (BTM Senior Reporter)
ETHIOPIE – 29 Janvier 2010: Violences basées sur le genre, orientation sexuelle, égalité de genre et sexualité des personnes vivant avec le VIH/SIDA, tels sont les thèmes qui seront discutés lors de la prochaine Conférence sur la Santé et les Droits Sexuels, QUI SE TIENDRA du 8 au 12 Février à Addis-Abeba en Ethiopie.
Cette quatrième conférence prévoit d’ouvrir le débat sur la sexualité en Afrique et de fournir un aperçu sur de possible réduction de la transmission du VIH et du Sida en Afrique.
A cette occasion, il y a eu des consultations avec la communauté lesbienne, gay, bisexuelle, transsexuelle et intersexe (LGBTI) afin de recueillir leur point de vue, afin de se préparer pour cette conférence, a dit Uwem Esiet, l’un des organisateurs.
« Au cours des rencontres préliminaires, nous nous sommes assurés non seulement de la représentation de la communauté HSH (Homme qui ont des relations Sexuelles avec des Hommes) mais également et de la présence d’un chercheur éthiopien afin qu’il puisse partager ses conclusion sur les questions liées aux HSH avec nous, » Esiet a affirmé.
Selon l’UNICEF, le nombre de personnes vivant avec le VIH/Sida en Ethiopie se situe à 980000.
Des statistiques fournies par l’ONUSIDA indiquent également que 5 à 10 pour cent de l’ensemble des infections VIH dans le monde sont le résultat de transmission sexuelle entre homme.
L’ONUSIDA révèle également que seulement 1 HSH sur 20 a accès à la prévention et au traitement VIH.
« Je crois qu’ensemble nous pouvons améliorer le climat des droits sexuels en Afrique, » Esiet a ajouté.
Selon le code pénal du pays, la pratique de l’homosexualité est illégale en Ethiopie et passible d’une peine de prison de cinq ans maximum.
L’implacable réalité de la pandémie du VIH/SIDA continue d’assombrir le continent africain et à l’exemple de l’Ethiopie, l’homosexualité demeure illégale et assimiler à des comportements occidentaux dans la plupart des pays africains.
« La situation en Ethiopie est très difficile et engager le débat sur l’homosexualité n’est pas facile en raison de l’hostilité dans la société. Même s’il y a comme moi un nombre considérable de personnes qui affichent leur homosexualité, obtenir du soutien de la part des autres LGBTI pour former un mouvement demeure un obstacle parce que, l’Ethiopie est également une société religieuse qui à des vues très homophobes, » a dit Sathya Abeshawit Zega, défenseur de droits de l’homme.
Le site Internet Africasexuality.org révèle que la conférence sur la Santé et les Droits Sexuels prévoit également d’ « affirmer que la sexualité fait partie intégrale de la vie de toutes personnes, et que ces personnes ont la liberté de l’exprimer sous n’importe quelles formes et doivent être capables de prendre des décisions éclairées sur leur sexualité, sans cœrcition, peur, violence ou violations. »
|