TOUT LES REGARDS SONT RIVES SUR LE DISCOUR DU PRESIDENT

By Jerina Messie (BTM French Reporter)

AFRIQUE DU SUD – 11 Février 2010: Juste quelques heures avant le discours du président Jacob Zuma sur l’Etat de la nation, la communauté gay affirme que même s’il y a des sujet plus pressants sur lesquels le président devrait se focaliser, il est également important de condamner les crimes et abus commis à l’encontre des lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels et intersexes (LGBTI) en raison de leur orientation sexuelle.

Emily Craven du Joint Working Group dit qu’il serait approprié pour Zuma de condamner le projet de loi anti homosexualité en Ouganda et de déclarer catégoriquement que John Qwelane ne sera pas envoyé comme Haut Commissionnaire de l’Afrique du Sud en Ouganda.

« J’aimerais entendre le président se prononcer contre les violence et les abus visant les LGBTI », elle a ajouté.

Les questions sociales telles que le chômage et  l’aménagement urbain, l’économie, la coupe du monde, le 20th anniversaire de la libération de Mandela et l’avancée pour une nation fondée sur les droits de l’homme que le pays a fait depuis cette période, sont, selon les organisations gays, les principales questions que le président va aborder ; cependant, ces organisations pensent que les droits de l’homme et les questions telles que l’homophobie et le meurtre des lesbiennes noires devraient également être abordées.

« Je ne pense pas que l’ANC a commencé a abordé les vrais problèmes auxquels la communauté LGBTI est confronté malgré le fait que leurs droits sont garantis par la constitution. Nous  retenons notre souffle », a dit Marlow Valentine, vice président de Triangle Project (TRP).

D’autres militants gays à l’exemple d’Anthony Waldhausen du Centre des Gays et Lesbiennes de  Pietermaritzburg n’ont aucun espoir que le président va aborder les problèmes auxquels est confrontés la communauté LGBTI dans le pays.

« Nous savons que la position du président sur les questions des LGBTI est au mieux de l’indifférence au pire très négative. Je pense qu’il y a un silence général de la part des leaders politiques (avec quelques exceptions) sur les questions des droits des LGBTI et spécialement  les crimes homophobes auxquels nous sommes confrontés », Craven a conclu.