SUITE AU RECENT VIOL DIT CORRECTIF D'UNE LESBIENNE LE GOUVERNEMENT PROMET DE COMBATTRE CE PHENOMENE

By Mongezi Mhlongo (BTM Senior Reporter)

AFRIQUE DU SUD – 09 Avril 2010: Alors que l’affaire de Millicent Gaika (30 ans), une lesbienne de Cap Town qui a été battue et violée par une de ses connaissances masculines, est en jugement au Tribunal de Wynberg, le gouvernement a condamné les actes continus de « viols correctifs » dans le pays et a promis d’y mettre fin.

Après que la personne accusée de viol ait été arrêtée, l’affaire a d’abord été entendu au Tribunal de Wynberg le Mardi 06 Avril mais a été renvoyé au Mardi 13 Avril.

S’exprimant à l’extérieur du tribunal où les gens protestaient en faveur de Gaika, Ndumi Funda de l’organisation Lulek’isisizwe LGBT Women’s Project a dit «  nous somme fortement opposés à la mise en liberté sous caution pour l’auteur du viol et nous voulons que justice soit faite pour Gaika. »

Elle a également exprimé sa frustration non seulement par rapport à la personne qui mène l’enquête affirmant qu’il ne veut ni coopérer ni écouter et également par le fait que Gaika n’a pas d’avocat pour la représenter.  

« Le viol, dans quelque forme que ce soit, est bien sûr complètement inacceptable de la même manière que sont agressions des personnes en raison de leur orientation sexuelle. Nous condamnons fortement ces crimes et ces soit disant viols correctifs vont recevoir l’attention totale de la police, » a dit Lennit Max, Ministre de la Sécurité dans la province du Western Cape.

Il a ajouté «  il n’y a pas assez de sensibilisation autour des crimes homophobes et la pratique des viols correctifs et il doit y avoir une plus grande sensibilisation la dessus. Je vais demander dès Lundi un rapport complet sur ces affaires pour déterminer la nature exacte et proportion de ces crimes afin de s’assurer que des mesures appropriées soient mises en place pour y remédier. »

Le viol en Afrique du Sud demeure un problème préoccupant qui va au delà de la fracture raciale. En 2009 les statistiques des Services de Police Sud Africains révélaient un chiffre alarmant de 8682 crimes sexuels  dans la province du Western Cape seulement.

« En temps que département de la sécurité nous sommes très concernée et nous condamnons fortement de tels comportements parce personne ne mérite d’être violé ou être victime de discrimination en raison de son orientation sexuelle, » a dit Sibani Mngadi Responsable Media au Ministère des Femmes des Enfants et des Personnes handicapés.

Il a ajouté qu’  « avec la prochaine campagne 16 Jours d’activisme contre la violence faite au femmes et enfants nous allons mette en lumière les abus à l’encontre des lesbiennes, ce qui n’a pas été fait auparavant. »

Mngadi a encore affirmé que le viol est un délit  sérieux et «  il est regrettable que la plupart des affaires de viols ne sont pas traitées avec efficacité. Pour ce qui concerne cette affaire, c’est également un crime homophobe ce qui ne doit pas être toléré. En tant que Ministère du Droit des Femmes nous voulons que la justice suive son cours et que cette affaire soit traitée avec efficacité. »

Jody Kollapen, Président de la Commission Sud Africaine des Droits de l’Homme disait dans le Rapport 2009 sur les crimes homophobes  que « nous avons la responsabilité, toutes les institutions aussi bien la Commission Sud Africaine des Droits de l’Homme, la police et le système judiciaire, la société civile et chaque individu de s’élever pour défendre à la fois la constitution et les droits de tous. »

Il avait fait remarqué que « les crimes homophobes de cette nature demande des actions décisives et ceux qui en sont responsable doivent être tenu responsable. Le système judiciaire criminel doit développer des stratégies  plus effective sur cette question. »