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24 septembre 2003

 

Consultations sur Du Vallon : Pas avant 2004

Contrairement à ce que certains espéraient, les premières consultations publiques sur le prolongement de Du Vallon ne se tiendront pas cet automne. Elles sont maintenant prévues au printemps 2004.

En juin dernier, une étude d'impact présentant les répercussions du prolongement a été présentée au ministère de l'Environnement. À la fin de juillet, l'Environnement a demandé à la Ville de Québec et aux ministère des Transports d'éclaircir certains points du rapport.

L'approbation de l'étude d'impact par l'Environnement étant un préalable, cette demande repousse à plus tard les consultations du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE). Au dire de LUC BERGERON, directeur régional au ministère des Transports, cette procédure est tout à fait normale. Il ajoute que Transport-Québec devrait remettre son rapport mis à jour à la fin octobre.

D'après M. Bergeron, il n'a jamais été question que les audiences se tiennent cet automne, tel que certains l'ont avancé. "Lorsque nous avons lancé l'appel d'offres pour réaliser l'étude en novembre dernier, les gens ont cru que les analyses allaient débuter dans les semaines qui ont suivi. La firme d'ingénieurs n'a pu débuter son travail qu'en juin dernier", lance-t-il.

Dans les circonstances actuelles, M. Bergeron indique qu'il serait plus juste de prévoir une séance d'information au début de 2004. Quant aux audiences publiques du BAPE, elles pourraient se dérouler aussi loin qu'en avril 2004. Les travaux ne débuteront pas immédiatement au terme de ces audiences. Le BAPE prendra ensuite des semaines avant de présenter ses recommandations.

Audiences attendues

Les consultations publiques du BAPE sont très attendues. Les citoyens pourront y exprimer leurs craintes quant aux répercussions sur l'environnement. Des opposants au prolongement défendront notamment la préservation du Parc de L'Escarpement.

Selon le scénario préliminaire, le tracé proposé traverse le parc. Afin de minimiser l'impact, M. Bergeron soutient que le parcours a été légèrement modifié par rapport aux plans d'origine. "Nous sommes conscients que l'Escarpement est la partie sensible du dossier. Aménager le boulevard de façon harmonieuse avec le milieu est par conséquent notre principale préoccupation", plaide M. Bergeron.

Pas de quoi s'inquiéter

Pour la présidente du comité Pro-Du Vallon, CLAUDINE MARTINEAU, il n'y a pas de quoi s'inquiéter quant au projet de Du Vallon. La citoyenne se fait conciliante. Selon elle, malgré les apparences, le dossier ne piétine pas. "Ça n'a jamais progressé autant depuis 30 ans, clame-t-elle. Je fais confiance aux élus, qui ont fait de Du Vallon un engagement".

Mme Martineau et son comité rencontreront d'ailleurs le 4 octobre le nouvel élu de Vanier, le député libéral Marc Bellemarre. Une réunion au cours de laquelle Mme Martineau compte obtenir l'heure juste sur l'avancement du dossier et connaître les intentions du gouvernement Charest.

(Denis Leclerc - Le Soleil du 25 septembre 2003)

Dans les courriers du lecteur du Carrefour:

La beauté d'une ville

À l'approche du 400e anniversaire de Québec, les projets d'embellissement commencent à poindre. Que le maire profite de cette occasion pour corriger les erreurs grossières du passé qui défigurent notre patrimoine architectural n'est certes pas une mauvaise idée. Toutefois, la Ville de Québec ne se limite pas qu'au Vieux-Québec, encore moins depuis la fusion. Que dire du développement anarchique auquel sont en proie nos derniers espaces naturels? Des grandes surfaces s'installent le long de nos boulevards et les promoteurs n'hésitent pas à raser les derniers arbres indigènes qui subsistent.

Nous luttons d'arrache-pied pour soustraire la forêt de l'Escarpement à un tel sort. Déjà compromise par l'implantation du Wal Mart à ses côtés, le prolongement de l'autoroute du Vallon signerait son arrêt de mort. Nous ne voulons pas d'un boulevard urbain qui vienne fractionner cette forêt. Nous ne voulons pas d'un parc urbain, large de quelques mètres le long de la rivière du Berger, mais bien d'une forêt. Nous ne voulons pas d'allées asphaltées, de lampadaires à tous les dix mètres et de plates-bandes désherbées.

Nous voulons conserver ce petit coin de nature en ville. Toute grande ville qui se respecte doit offrir ces oasis de nature à ses citadins.

Lise Boudreau
Comité de protection de l'environnement de Québec

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4 septembre 2003

 

Site de la Maison O'Neill; Un grand jardin y est prévu

Après le Parc Chauveau, c'est au tour du site de la Maison O'Neill d'être développé et mis en valeur. Au nombre des équipements qu'on veut y ajouter, on note un débarcadère à canots et un jardin du 19e siècle.

Les plans d'aménagement seront dévoilés au public le 8 octobre lors du Conseil de quartier Les Saules. On profitera également de cette occasion pour tenir une consultation publique sur ses plans. "Depuis maintenant 12 ans, je me bats pour que le site de la Maison O'Neill soit mis en valeur et qu'il soit redonné à la population. Il semble qu'on soit à la veille de cette réalisation", s'enthousiasme GÉRALD POIRIER, président de l'arrondissement des Rivières et conseiller du district Les Saules.

Dans le schéma d'aménagement qui sera proposé à la population, on retrouve, entre autres, un débarcadère à canots sur la rivière Saint-Charles, un jardin communautaire, un gazebo pour y présenter des spectacles, une grande aire de jeux libres et de nombreuses tables à pique-nique. La Ville prévoit également aménager, de concert avec l'Université Laval, un grand jardin dans le style du 19e siècle. Une tour d'observation sera aussi construite sur le site, afin de permettre aux visiteurs de voir des deux côtés de la rivière Saint-Charles.

Aussi, la restauration de la Maison elle-même est à la veille de commencer. De plus, des jeunes travaillent déjà à la mise en place de nombreux sentiers tout autour du site, dans le cadre du Chantier urbain. Ces sentiers rejoindront ceux qui sont réalisés dans le projet du parc linéaire de la rivière Saint-Charles.

En tout, la mise en valeur du site de la Maison O'Neill coûtera près de 2,2 M$, dont 400 000$ seront consacrés à la restauration du bâtiment. On prévoit la réalisation de ces travaux pour le 400e anniversaire de Québec, en 2008. Déjà, une Corporation de mise en valeur de la Maison O'Neill a été créée.

Petit historique

Bâtie en 1863 par Thomas O'Neill, cette maison a été achetée par la Ville de Québec en 1991. Au cours de la guerre des motards, l'escouade GRICO y avait établi ses quartiers. Depuis 1999, la Ville a décidé de la mettre en valeur et d'en faire un site accessible à la population.

"C'est un peu le Domaine Maizerets de notre arrondissement, lance Gérald Poirier. C'est un site enchanteur qui se prête parfaitement aux fêtes de quartier".

(Jean LaRoche - Le Carrefour du 4 septembre 2003)

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27 août 2003

 

Promenade Samuel-de-Champlain - Le projet toujours sur la table

Le gouvernement libéral ayant décidé de réviser le projet de la promenade Samuel-de-Champlain, les consultations publiques prévues à l'automne seront reportées à une date ultérieure, retardant ainsi sa réalisation.

PIERRE CHOQUETTE, l'attaché de presse de Sam Hamad, qui est le ministre responsable de la région, affirme que, pour l'instant, le projet de promenade est en réévaluation. "Plusieurs citoyens pensent que le projet a été abandonné. Ce n'est pas le cas. Il demeure une priorité pour nous, mais il sera revu de façon plus modeste", dit-il.

À l'origine, on prévoyait débuter les consultations publiques en octobre, pour qu'elles se terminent en décembre. Toutefois, il faudra maintenant attendre qu'un nouveau plan de construction soit déposé avant d'emtamer ce processus. Et impossible de savoir quand il sera déposé, car, selon M. Choquette, tout le projet est à revoir et que "ça pourrait prendre un bon bout de temps".

De la même façon, les études environnementales qui auraient pu être menées par le BAPE au début 2004 seront, elles aussi, reportées.
Rappelons que le projet de la Promenade Samuel-de-Champlain comprenait deux volets à réaliser sur les rives du Fleuve Saint-Laurent, en bordure du boulevard Champlain. Le premier était la portion comprise entre le pont Pierre-Laporte et la côte de l'Église, à Sillery. Le deuxième volet comprenait la portion entre la côte de l'Église et Place Royale.

Aussi, le projet de piste cyclable en bordure du boulevard Champlain est lui aussi retardé. Il s'inscrivait dans le parcours du Corridor du Littoral. Toutefois, M. Choquette croit que la piste cyclable sera presque assurément incluse dans le projet revu de Promenade Samuel-de-Champlain. "C'est une partie à laquelle les gens tiennent beaucoup", dit-il.

"Nous sommes dans un contexte où il faut dépenser intelligemment l'argent public. La promenade, dans son plan initial, était beaucoup trop coûteuse. C'est pourquoi nous revoyons l'ensemble du processus", conclut M. Choquette.

(Jean LaRoche - Le Carrefour du 28 août 2003)

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6 juillet 2003

 

Fleurs de ville; Les places publiques font le charme de Québec

Les fontaines Wallace... La chaussée des Écossais... La place des Tourangelles... La place du Corps-de-Garde... La place de la FAO... La place Félix-Leclerc... La place du Printemps 1918... La place des Livernois... Le parc de la Visitation... La place du Campanile...

A Québec, et pas seulement dans le Vieux-Québec, les places publiques poussent comme les crocus au printemps. Tellement que peu de résidants ou de visiteurs connaissent leur simple existence et encore moins la localisation des 10 petites places qui ouvrent cette visite, trop courte, de Québec.

Dommage ! Elles font beaucoup pour le charme d'une ville dont on n'a jamais fini de faire le tour. Elles font aussi son cachet. Elles participent au plaisir et à la douceur de vivre à Québec, la nouvelle ville comme l'ancienne. Cela prend plus qu'une vie d'homme ou de femme pour découvrir cette ville qui a gardé un temps, jalousement, ses secrets. Le nouveau design urbain permet maintenant de redécouvrir son histoire ancienne et récente en même temps que sa beauté.

D'autres places publiques plus prestigieuses n'ont pas été oubliées mais écartées de façon parfaitement subjective. Leur grande visibilité fait qu'elles peuvent se défendre toutes seules.

C'est le cas de la place d'Youville revampée, il y a une dizaine d'années, par l'architecte paysagiste Georges Houplain. Ce lieu est le plus vivant de Québec, été comme hiver. Il attire comme un aimant. Jeunes et vieux. Touristes et habitants.

C'est aussi le cas de la place de la Gare inaugurée en juillet 1998. Une réalisation remarquable de l'architecte du paysage André Plante, du Service de l'aménagement du territoire de la Ville de Québec. Tous les gens qui passent par la gare ne peuvent pas ne pas s'arrêter devant la sculpture-fontaine de Charles Daudelin : Éclatement II. Cette place souligne le rôle premier que joue l'hydroélectricité dans notre économie. La force de l'eau et son énergie au service de l'homme.

La place de l'Assemblée nationale n'est pas terminée et c'est déjà un succès remarquable. La Commission de la capitale nationale (CCN) joue un rôle moteur dans l'embellissement de Québec.

Depuis sa création, en 1995, la CCN a investi 112 600 millions $ dans l'aménagement de la capitale. Un bon tiers de ce montant a été consacré aux places publiques, aux parcs et aux jardins, soit 41 millions $, selon Serge Fillion, directeur de l'aménagement et de l'architecture à la CCN.

"Nous nous sommes donné prétentieusement la mission de faire de Québec la plus belle ville au monde, une ville exemplaire", dit l'urbaniste avec une conviction communicatrice.

Il aurait aussi fallu parler de la place de l'Hôtel-de-Ville, de la place Royale, de la place de Paris, de la place Roger-Lemelin, coin Christophe Colomb et de l'Aqueduc, dans Saint-Sauveur ; de la place George-V, sur Grande Allée, voisine du parc de la Francophonie. Sans oublier la place des Boers, près du parc de l'Esplanade et de la porte Saint-Louis, la place du 400e, un nom provisoire donné à l'espace public situé au nord du jardin Saint-Roch, la place du pont Drouin, la place Sylvain-Lelièvre, la plus jeune et sûrement pas la moins intéressante, installée au coeur de Limoilou. L'espace manque pour les nommer toutes et pour les décrire même sommairement. Même les parvis des églises Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste sont devenus des places publiques aménagées et largement fréquentées.

En avril 2002, le maire Jean-Paul L'Allier déclarait devant les étudiants de la faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval (option gestion du développement touristique) : "L'ancienne ville de Québec aménageait en moyenne une nouvelle place publique par année ; avec la nouvelle ville, je souhaite qu'on en fasse deux fois plus".

Déjà, en 1989, l'administration L'Allier publiait un plan directeur concernant la basse ville et le quartier du Cap-Blanc, où la création de places publiques était fortement recommandée.

"Le réseau des places publiques, peut-on y lire, comprendra des places de grande envergure aux entrées de la ville... pour l'accueil des voyageurs et des croisiéristes, ainsi qu'une série de petites places autour desquelles graviteront des lieux d'animation comme des bars, des restaurants, des cafés-terrasses, de petits hôtels et certaines activités culturelles."

La politique d'aménagement du territoire de la ville n'a pas changé fondamentalement depuis.

André Plante a dessiné plusieurs parmi les plus belles places de Québec. Il se présente comme architecte du paysage. Il dit, en entrevue : "Nous visons à établir des liens piétonniers qui relieront chaque place publique. L'intérêt de la chose est de permettre aux gens de visiter la ville, de la découvrir et de la redécouvrir."

Du même souffle, l'architecte du paysage convient facilement que la ville de Québec ne se limite pas au Vieux-Québec.

En attendant le plan directeur d'urbanisme de la nouvelle ville.

Notre palmarès des plus belles places publiques

Les fontaines Wallace: L'une à l'intersection Cartier et Grande Allée ; l'autre au carré Parent.

La chaussée des Écossais: Rue Saint-Stanislas, devant le Morrin College.

Place des Tourangelles: Au carrefour des rues des Jardins et du Parloir.

Place du Corps-de-Garde: Minuscule, un cul-de-sac, voisine du parc Cavalier-du-Moulin, au bout de la
rue Mont-Carmel, en descendant l'escalier.

Place de la FAO: A l'intersection des rues Saint-Pierre, Saint-Paul et Sault-au-Matelot.

Place Félix-Leclerc: Rue du Petit-Champlain, voisine de la Maison de la chanson.

Place du printemps 1918: A l'angle de Saint-Joseph, Saint-Vallier et Bagot.

Place des Livernois: Au carrefour de Saint-Jean, Couillard, Garneau et Collins.

Place du Campanile: Au beau milieu de la rue commerciale du même nom, à Sainte-Foy.

Parc de la Visitation: A l'intersection du chemin Sainte-Foy et de la route de l'Église.

(Louis Guy Lemieux - Le Soleil du 5 juillet 2003)

(NB: La retranscritpion de l'article était étrange. Il se peut que le localisation des parcs ne concorde pas. Si vous voyez quelque chose qui cloche, dites-le moi!)

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3 juillet 2003

 

Chronique de Normand Provencher: Boisé en péril

Il y a de cela quelques années, à une époque où je me tenais beaucoup dans les cinémas et autour des machines à pop-corn, il m'arrivait d'aller satisfaire mon vice dans les salles des Galeries de la Capitale. C'était avant l'arrivée des monstrueuses boîtes à films StarCité et Cinéplex Odéon.

J'aimais aller voir un film aux Galeries les beaux soirs de mai et de juin, pour une raison qui n'avait rien à voir avec le cinoche et tout avec ce qui se passait dans le bois pas loin. Esprits lubriques, ce n'est pas ce que vous croyez, ou plutôt si, un tout petit peu. Laissez-moi vous expliquer.

Depuis le stationnement, on pouvait entendre les coassements de dizaines, voire de centaines de grenouilles qui se faisaient aller l'organe vocal dans la forêt de l'Escarpement, de l'autre côté du boulevard Lebourgneuf. Elles mettaient du coeur à se gonfler le gorgotton, mes grenouilles en rut, on sentait dans leur ton toute l'urgence d'aller crouzer la pitoune et danser un beau grand slow.

J'ai toujours aimé le chant des grenouilles en rut, que voulez-vous, c'est un fantasme dont je n'arrive pas à me débarrasser, même le docteur Mailloux m'a raccroché la ligne au nez, l'autre jour, croyant avoir affaire à un hurluberlu, comme s'il n'avait pas l'habitude.

Une grenouille qui chante l'amour, un doux soir de printemps, c'est extra, plus extra que les cris de Léo Ferré qui montent au ciel comme une cigarette qui prie, plus extra encore que la version intégrale et non censurée de ce monument de la chanson grivoise qu'est La Petite Grenouille, en vente dans tous les bons sex-shops.

Avec le temps, va, tout s'en va. Je vais moins souvent au cinéma et presque plus jamais aux Galeries de la Capitale. La dernière fois que j'y suis allé, les grenouilles ne chantaient plus. Un Wal-Mart avait été construit de l'autre côté de la rue. Un Wal-Mart avec un beau grand stationnement capable d'accueillir tous les propriétaires de motorisés trop cheap pour se payer un camping pour la nuit.

Le Wal-Mart est arrivé. Les grenouilles se sont tues. Et demain, ce sera au tour de l'autoroute de passer dans le coin.

La forêt de l'Escarpement, c'est ce boisé centenaire situé à l'extrémité nord de l'autoroute Du Vallon. J'y suis allé pour la première fois cette semaine, après avoir stationné mon auto au... Wal-Mart. L'endroit est magnifique, le bois, pas le Wal-Mart. Il y a des sentiers, un petit pont, une rivière qui serpente et qui donne envie de s'y tremper le gros orteil. J'y ai croisé une jeune fille avec son chien, un couple de personnes âgées qui se tenaient par la main, un groupe d'ados à vélo, un gars en bedaine qui buvait sa bière.

Grâce à mon sens de la déduction à la Columbo, j'ai deviné que des jeunes viennent à l'occasion faire des feux, le soir, sur le bord de l'eau. Ont pas pensé à rapporter leurs bouteilles de Wild Ice Vodka et leurs sacs de chips, les p'tits maudits. Il y en a même un qui a abandonné des notes de son cours d'anglais. Anthony V., come on, les papiers, ça se ramasse...

La forêt de l'Escarpement est aussi un refuge pour plus de 80 espèces d'oiseaux, et 14 espèces d'amphibiens et de reptiles, dont mes grenouilles, mais allez savoir combien il en reste depuis l'arrivée du Wal-Mart. On y trouve aussi une grande variété d'arbres, de l'ail des bois et des champignons très rares, dont l'Oxyporus populinus, ne pas confondre avec l'Oxypodus popsacaviesausecficopus, succulent avec le rôti de porc.

Si je vous parle de cette forêt enchantée, c'est qu'elle est en danger. Si tout va comme prévu, le ministère des Transports devrait procéder l'an prochain, peut-être plus tard si l'argent continue à manquer, au prolongement de l'autoroute Du Vallon. Les gens du secteur réclament à grands cris ces travaux depuis des années afin de ne plus rester coincés une seconde de plus dans le trafic. Il en va à Québec comme ailleurs depuis des lunes : on va s'établir de plus en plus loin et on réclame ensuite un bout d'autoroute. C'est l'étalement urbain, l'incontournable plaie des villes modernes.

Je n'habite pas le secteur. Je ne suis pas coincé dans le trafic tous les matins et tous les soirs. Je serais pris dans cette situation que ça me donnerait le goût de déménager au plus sacrant, mais je sais, vous n'êtes pas comme moi, pas aussi vert, maniaque de recyclage et amoureux des grenouilles.

C'est seulement que j'en ai un peu marre de voir l'homme balafrer la nature au nom du développement et de la prospérité économique. Aujourd'hui, c'est le prolongement de l'autoroute Du Vallon, demain ce sera le prolongement d'une autre autoroute parce qu'il y aura plein de monde qui le réclamera, et ainsi de suite. Dites-moi, on arrête où ? Quelques grenouilles, oiseaux ou champignons ne semblent pas peser lourd dans la balance lorsqu'une ville décide de s'étaler de tout son long. Pourtant...

Je rêve peut-être, mais je souhaite que la forêt de l'Escarpement demeure. Mieux, je souhaite qu'elle soit mise en valeur. Au bord de l'eau, en regardant passer deux canards cette semaine, j'ai eu une idée, et ce n'était pas de les apprêter avec des oranges.

Cette idée est révolutionnaire, tenez-vous bien après votre café. Elle vise essentiellement à venir à la rescousse des clients épuisés par de longues heures de magasinage. Les Galeries de la Capitale, ce centre commercial qui se vante de se démarquer de ses concurrents, pourraient mettre sur pied une navette qui conduirait gratuitement ses clients jusqu'au boisé, une affaire de deux minutes et quart.

Sur place, dans un cadre enchanteur et bucolique - il faudrait peut-être procéder à quelques aménagements ici et là - , les clients auraient le privilège de faire le vide, après avoir vidé leur portefeuille dans les boutiques. Quelle merveilleuse façon de terminer une journée de magasinage, le samedi après-midi.

Je ne réclame rien pour cet éclair de génie, rien sauf un sentier portant mon nom ou celui de La Petite Grenouille...

(Normand Provencher - Le Soleil du 21 juin 2003)

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Manif en maillot de bain; La Société des gens de baignade revient à la charge pour demander une plage publique au bassin Louise

C'était une baignade à haut risque : 500 $ d'amende au bas mot. Mais qu'importe. La vingtaine de militants de la Société des baigneurs - rejoints par la députée de Taschereau, Agnès Maltais - tenaient mordicus à plonger dans les eaux du bassin Louise pour manifester de façon peu orthodoxe mais très rafraîchissante en faveur de l'aménagement d'une plage publique aux abords de la marina de Québec.

La Société des gens de baignade, Léonce Naud en tête, lutte depuis 1996 pour l'amélioration de l'accessibilité des rives du fleuve Saint-Laurent aux citoyens. A Québec, ils aimeraient voir remplacer les quais longeant le bassin Louise, à l'extrémité de la marina, par une plage de sable et de verdure. Selon les calculs du regroupement, "cela équivaudrait à 30 piscines publiques en plein coeur de la ville. Ce serait extraordinaire, dit M. Naud." La plage, ça attire des touristes, ça met de la vie. Les hôtels, les commerces près du port, la population, tout le monde serait gagnant. "

Chaque année, la société organise une petite baignade, histoire de montrer à tous que leur projet n'est pas utopique. L'eau est très bonne, assez propre pour la baignade, il suffirait d'en réaménager les berges, explique M. Naud.

Hier, les baigneurs n'y sont pas restés longtemps, un petit quart d'heure à peine. C'est qu'une voiture du service de sécurité de la société portuaire surveillait attentivement la scène et menaçait de coller des contraventions aux nageurs. Comme à chaque été, les dirigeants de la Société ont demandé l'autorisation aux autorités portuaires de manifester dans l'eau du bassin. La réponse, identique d'une année à l'autre, a été négative. " C'est normal, ils doivent se décharger de toute responsabilité ", dit M. Naud. La menace d'une amende pouvant aller jusqu'à 500 $ n'était pas suffisante pour effrayer les participants, qui ont tous signé une décharge, avant d'enfreindre les consignes des autorités.

Avant de mettre le pied à l'eau, Agnès Maltais, sa serviette de plage sur les épaules, disait justement qu'un élu ne pouvait pas faire entorse à la loi et qu'elle hésitait... Finalement, elle aussi s'est mouillée. " C'est un geste symbolique. Cette eau-là est publique, elle est la nôtre ", disait-elle en quittant l'eau. Et puis, a-t-elle ajouté, ce n'est pas une voiture de police qui est stationnée. Nuance, c'était une patrouille du port de Québec.

Nicolas, de Québec, craignait plutôt la qualité de l'eau. " Je pensais qu'il y avait plein de pétrole, mais j'ai juste vu un tout petit bout de papier passer ". Les cheveux blonds en bataille, 8 ans bien comptés, il n'avait aucune idée des enjeux de son geste hier matin. Puis quand son père lui a expliqué, il a trouvé l'idée " géniale ". " Je trouve ça triste que les plages ne soient pas un privilège pour tous. On habite pas très loin, on pourrait venir à pied ", complète son père.

Vieille promesse

Féru de l'histoire du port de Québec, M. Naud a déniché un document datant de mars 1981, dans lequel le gouvernement fédéral se serait engagé à aménager deux plans d'eau dans le bassin Louise intérieur. L'un aurait été dédié à la marina, et il existe aujourd'hui, alors que l'autre aurait été réservé à des usages publics. M. Naud lit dans ces dernières lignes qu'une plage aurait dû être construite.

(Violaine Ballivy - Le Soleil du 30 juin 2003)

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26 juin 2003

 

Les Rivières et Beauport participent aux chantiers urbains 2003

La Ville de Québec et ses partenaires ont présenté deux nouveaux projets de "Chantiers urbains pour les jeunes de la ville de Québec", qui se tiendront dans les arrondissements des Rivières et de Beauport. Ces projets s'inscrivent dans la continuité du projet pilote mis sur pied en 2002 dans l'arrondissement des Rivières sur l'initiative de la Ville de Québec.

Le développement de chantiers pour les jeunes en milieu urbain a pour objectifs premiers de favoriser la socialisation des jeunes et de leur donner des moyens concrets pour faire l'apprentissage d'une citoyenneté active, à travers une expérience de travail, de vie de groupe et d'activités culturelles, sportives, de loisir et d'entraide au bénéfice de la communauté. C'est ainsi que les jeunes pourront, à travers ces chantiers, réaliser des apprentissages, acquérir une expérience de travail des plus significatives et participer à des activités formatrices et divertissantes. De plus, en leur permettant d'être des citoyennes et citoyens actifs et engagés dans leur collectivité, ces jeunes développeront un sentiment de fierté ainsi qu'un sentiment d'appartenance à leur milieu de vie qui les conviera certes au respect de leur environnement.

Dans l'arrondissement des Rivières, il s'agit principalement de poursuivre les travaux amorcés en 2002, qui consistent en l'aménagement de sentiers pédestres aux abords de la rivière Saint-Charles, dans le secteur de la maison O'Neill, dans le quartier Les Saules. Ces travaux d'aménagement s'inscrivent dans le développement et la mise en valeur du parc linéaire de la rivière Saint-Charles.

À Beauport, les travaux porteront sur l'aménagement d'un sentier pédestre longeant la rivière Beauport, au nord de l'autoroute Félix-Leclerc. De plus, les jeunes collaboreront à l'entretien du parc de la rivière Beauport.

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23 juin 2003

 

Pour l'amour de la beauté... et bien plus

Pourquoi fait-on un parc ou un jardin public ? Pour la beauté de l'oeil et la sérénité de l'âme, pourrait-on dire. Mais les administrations publiques, elles, ont généralement besoin de prétextes plus terre-à-terre.

"Souvent, il s'agit d'une façon de mettre en valeur une maison ou un site historique", avance Jacques Grantham, de la division foresterie urbaine et horticulture de la Ville de Québec.

Ou encore, pour des fins de commémoration, comme la place Sylvain-Lelièvre, prévue dans Limoilou.

Parfois, une telle initiative a figure de symbole. C'est le cas du Jardin Saint-Roch, qui se voulait le fer de lance de la renaissance de la basse ville. En implantant la beauté au coeur d'un milieu blessé, l'administration envoyait un message sur ses intentions.

D'autres parcs, enfin, répondent à un tout autre but, soit la mise en valeur et la préservation des milieux naturels. Bien souvent, ce désir origine des citoyens, qui n'hésitent pas à alerter les administrations sur le danger que représentent certains projets de développement pour leur environnement.
Dans ces lieux, la touche humaine, infrastructures, aménagements, etc., est normalement réduite au minimum. On cherchera simplement à faciliter la fréquentation du lieu, par exemple avec des ponts et passerelles permettant de franchir certains obstacles, tout en favorisant la conservation, par le maintien des promeneurs dans les sentiers balisés.

Le parc trouve sa raison d'être dans son caractère exclusif, et dans l'intérêt collectif qu'il y a à le protéger.

Le parc du Haut Fond, par exemple, à Saint-Augustin, doit son intérêt à l'accès privilégié qu'il donne au fleuve. Autrement, il n'y a là que boisé et sentiers comme on en trouve beaucoup.

Ailleurs, il peut s'agir d'un peuplement d'arbres particulièrement remarquable, de par son âge généralement. Saint-Augustin a sa hêtraie et sa prucheraie, alors que les pins centenaires du boisé Irving, boulevard Champlain à Québec, sont maintenant protégés depuis leur achat par la Commission de la capitale nationale. Il y a ainsi d'autres îlots de par la ville, qui parfois sont des parcs sans en porter le nom.

Le coteau Sainte-Geneviève, entre la haute-ville et la basse-ville, constitue par exemple un beau milieu naturel, où de nombreuses espèces d'oiseaux trouvent refuge.

Mais parce qu'ils sont à première vue moins spectaculaires qu'un beau jardin aménagé, ces parcs naturels sont moins connus de la population.
Les cimetières-jardins souffrent d'ailleurs eux aussi de cette méconnaissance. Outre celui retenu par LE SOLEIL, il y en plusieurs très beaux, et il y avait presque une injustice à les écarter.

De l'eau

La présence d'eau constitue bien souvent un élément permettant de classer un parc ou un jardin dans la catégorie "beau".

Selon Jacques Grantham, la présence d'eau sera bien souvent l'élément qui aura permis au milieu d'échapper à l'intervention humaine et de se rendre intact jusqu'à nous.

Si les abords de la rivière Saint-Charles n'avaient pas été si humides, ils auraient probablement été soumis à l'exploitation agricole. Les arbres n'y seraient alors pas devenus si grands.

De même, beaucoup d'endroits ont évité le développement domiciliaire pour les mêmes raisons. Si l'arrière du Domaine Maizerets n'avait pas été un marais, qui peut dire qu'il ne s'y serait pas construit un nouveau quartier, il y a quelques décennies ?

Et bien sûr, l'eau en elle-même constitue un attrait. Elle crée l'équilibre avec la forêt, note M. Grantham.

L'autre attrait indéniable est le point de vue. Le parc linéaire de Lévis, par exemple, doit tout son panache au coup d'oeil extraordinaire qu'il offre sur le fleuve et la capitale.

Car il ne suffit pas d'un boisé ou de quelques fleurs pour faire un parc remarquable, même si, en milieu urbain, chaque arbre ou chaque plate-bande a toute sa valeur !

LES PLUS BEAUX PARCS ET JARDINS DE LA RÉGION DE QUÉBEC

  1. Le Parc du Haut-Fond, à Saint-Augustin
    Au coeur de la municipalité de Saint-Augustin, emprunter la rue Racette, direction sud. Au bout, le Chemin du Roy, à gauche. Le parc est à un kilomètre. Stationnement gratuit. 
  2. Le parc de la rivière Montmorency, à Boischatel
    Immédiatement à l'est de la chute, au nord de l'avenue Royale, commence le sentier qui remonte la rivière. Il est aussi accessible par la partie sud-est du parc, en passant sous le pont de l'avenue Royale. Stationnement payant de la Sepaq (8 $), ou dans les rues à l'ouest du pont. 
  3. Le Parc Belle Eau, à Val-Bélair
    Henri-IV Nord, jusqu'à Industrielle, à gauche. Rouler jusqu'au boulevard Pie-XI Sud et prendre à gauche, jusqu'à de la Montagne Est, à droite. Rouler environ trois kilomètres. Le parc est à gauche, juste avant la base de plein air. Descendre la rue Belleau sur près d'un kilomètre. Stationnement gratuit. 
  4. Le parc Cartier-Brébeuf, à Québec
    Le long de la rue de l'Espinay, dans Limoilou. Accessible par la 1re Avenue, par Pointe-aux-Lièvres, ou par la 18e Rue. Stationnement gratuit. 
  5. La plate-bande Ontario, sur les plaines d'Abraham, à Québec
    Rue Ontario, immédiatement derrière le Musée, en bas de la pente. Stationnement avec parcomètres devant le Musée, ou 60 minutes sur la rue Ontario, qui est à sens unique et se prend par l'entrée de la Croix du sacrifice, sur Grande Allée. 
  6.  La Villa Bagatelle, à Sillery
    1563, chemin Saint-Louis, à Sillery. Stationnement dans la rue James-Lemoine, à l'arrière. 
  7.  Le cimetière Mont-Marie, à Lévis
    Au bout de la rue Saint-Georges, croisement de la rue Mont-Marie, à droite. 
  8.  Le parc Les Saules, à Québec
    A l'extrême sud du boulevard Neuviale, dans le quartier Les Saules. 
  9.  Le parc Cavalier-Du-Moulin, à Québec
    Au bout de la rue Mont-Carmel, dans le Vieux-Québec, non loin du Château Frontenac, au nord de Saint-Louis. 
  10.  Promenade des premiers ministres
    Section nord du parlement, jusqu'au bout du complexe Marie-Guyart. Stationnement avec parcomètres dans les rues avoisinantes ou au parc-auto.

L'ordre est aléatoire

A PROPOS DU "TOP TEN"...

Trouver les 10 plus beaux parcs et jardins, la belle affaire... Comme si on pouvait en toute objectivité dresser une telle liste !

Vous voilà donc avisés : mon choix est éminemment subjectif.

En accord avec mon patron, j'ai même décidé de modifier quelque peu la commande : ce sera les 10 plus beaux parcs et jardins publics... méconnus.
Il est vite apparu en effet que si l'on intégrait les lieux déjà bien cotés, la liste des 10 serait vite complétée, sans que vous n'en ayiez découvert aucun nouveau !

En me limitant aux nouvelles villes de Québec et Lévis, j'ai donc écarté d'emblée le Bois de Coulonge, le Domaine Cataraqui, le parc Jeanne-d'Arc, les plaines d'Abraham (à l'exception d'une petite portion), le parc Victoria, le Domaine Maizerets, la plage Jacques-Cartier, les parcs du Jardin zoologique et de l'Aquarium, le jardin Saint-Roch, le jardin Van den Hende, le parc de la Chute de la Chaudière et le Parc linéaire de Lévis.
Enfin, malgré cette première mise à l'écart, il serait illusoire de penser que j'ai tout vu. Il y a certainement quelque part un petit bijou si bien caché que personne ne m'en a parlé. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois. Mais histoire d'élargir le plus possible mon champ, j'ai refilé à mon collègue responsable des chutes et rivières certains parcs dont il s'agit de l'attrait central. Alors non, je n'ai pas oublié Kabir-Kouba (entre autres ) !

LE PARC BELLE EAU, A VAL-BÉLAIR

Ce petit parc fleuri est probablement un des secrets les mieux gardés de la nouvelle ville de Québec. En plein bois, un petit étang joliment aménagé, des plates-bandes, un petit ruisseau en cascade invitent à la détente. C'est d'ailleurs la vocation du lieu, qui connaît cependant un "rush" d'activité lors de la pêche en ville, le 24 juin. Les participants doivent auparavant se procurer des billets à la bibliothèque Félix-Leclerc. Le bâtiment municipal, bien intégré, est loué pour des réceptions. Le parc a gagné des prix provinciaux depuis son aménagement il y a une dizaine d'années.

LA VILLA BAGATELLE, A SILLERY

Le petit cottage a beau se situer au milieu du paysage urbain, il demeure méconnu de bien des citoyens de la région. Son petit jardin indigène démontre à quel point il est possible de faire joli avec ce que nous offre notre nature. Cela, grâce au "principe du pittoresque, selon lequel il faut rehausser sans les défigurer les beautés de la nature nées du hasard", "dixit" le panneau d'interprétation. L'harmonie du lieu, la beauté de la résidence et le petit bassin d'eau en font un lieu paisible, malgré la proximité de la rue. Et pour quiconque aime jardiner, il montre qu'il est possible de le faire à l'ombre !

LE PARC CARTIER-BRÉBEUF, A QUÉBEC

Depuis les débuts de sa renaturalisation en 1996, ce parc a connu une formidable transformation. L'aménagement paysager de ses rives en fait un symbole par excellence du potentiel de développement d'une rivière en milieu urbain. Sur une bande de 500 mètres, les fleurs et arbustes s'intègrent parfaitement au cours d'eau. Les canards ne s'y trompent d'ailleurs pas et ont adopté les lieux. Une deuxième phase d'aménagement de la rivière a été réalisée il y a deux ans, côté sud, à partir du pont de la 3e Avenue. Selon les spécialistes, ce nouveau développement de 1,2 km respecte encore plus le milieu naturel.

LE PARC DU HAUT FOND, A SAINT-AUGUSTIN

En bordure du corridor cycliste du Littoral, le Haut Fond donne un accès privilégié au fleuve. A partir du stationnement, un petit réseau de sentiers y converge, en passant par la forêt ou en contournant un étang. Le tout fait environ un demi-kilomètre de longueur. Quelques bancs et passerelles agrémentent le chemin. L'aménagement paysager en est à ses balbutiements, mais le coup d'oeil sur le fleuve et la possibilité de marcher sur la grève valent le déplacement. Et tant qu'à être rendu là, le Chemin du Roy, qui s'étend sur cinq kilomètres, est fort agréable à l'oeil des cyclistes et des automobilistes.

LE CIMETIERE MONT-MARIE, A LÉVIS

Ici, je le confesse, je nage en plein conflit d'intérêts, puisque mon père repose dans ce lieu que j'adore. Le concept des cimetières-jardins est encore peu connu. Avec ses arbres centenaires, celui de Lévis offre à coup sûr le repos aux morts... et aux vivants. Il a d'ailleurs ses promeneurs habituels. Bien que datant de la fin des années 1800, il abrite les restes de personnes ayant vécu aussi loin que dans les années 1600, qui y ont été transportés. La bourgeoisie y a laissé sa marque dans de beaux monuments ou caveaux de famille. Alphonse Desjardins et le capitaine Bernier, entre autres, y sont enterrés.

LE PARC LES SAULES, A QUÉBEC

L'endroit n'a rien de spectaculaire, mais trouve son charme dans son aspect rustique. Une fois dépassée la clairière où se trouvent quelques tables à pique-nique, l'entrée dans le sous-bois surprend par sa profusion de fougères. Des milliers et des milliers de fougères, qui éclatent de leur vert brillant. Quant aux arbres, on le devine, ce sont des saules. De beaux grands saules, en accord total avec la rivière Saint-Charles, qui se fait à cet endroit toute endormie. Quelques fleurs sauvages ajoutent une petite touche charmante au tableau. A découvrir sans sévérité, pour le rappel d'une autre époque.

LE PARC CAVALIER-DU-MOULIN, A QUÉBEC

Le charme de ce petit parc réside essentiellement dans son caractère secret. Qui n'a pas la curiosité de pousser jusqu'au bout de la rue Mont-Carmel en ignorera toujours l'existence. Ici, pas d'aménagement grandiose, mais une paix garantie. La beauté des arbres, combinée à la vue qui s'offre sur les beaux toits et maisons du Vieux-Québec avant de s'ouvrir sur les Laurentides, fait sa beauté. S'y ajoute son caractère hautement historique, puisqu'il s'agit de l'emplacement des premières fortifications françaises, au XVIIe siècle. Le fantôme d'un moulin à vent, qui ne vit plus que sur des gravures anciennes, complète le tableau.

LA PLATE-BANDE ONTARIO, SUR LES PLAINES D'ABRAHAM, A QUÉBEC

Le parc des Champs-de-bataille est archi-connu, mais a encore quelques trésors cachés. La plate-bande Ontario en est un. De type anglais, elle s'étire sur une longue bande d'environ 400 mètres. Elle est composée à 90 % de vivaces, auxquelles s'ajoutent quelques annuelles. Elle fait l'envie de tout jardinier en herbe. Il faut dire qu'elle bénéficie des soins d'une horticultrice personnelle, presque à temps plein ! Avec ses parties ensoleillées et ombragées, et sa succession de fleurs du début à la fin de la saison, ses jeux de hauteurs et de coloris, elle ne cesse de se transformer, pour le plus grand bonheur de l'oeil.

LA PROMENADE DES PREMIERS MINISTRES, A QUÉBEC

Certains diront qu'il y a trop de béton, mais l'intérêt de la Promenade des premiers ministres est justement de démontrer qu'avec un peu de bonne volonté, le béton peut être habillé. Le temps a fait son oeuvre, et les végétaux plantés en bordure du boulevard René-Lévesque et sur les terrasses du complexe Marie-Guyart ont définitivement pris une ampleur intéressante. Il faut les voir de près, hors de la voiture, pour le constater. Quant au début de la promenade, dans l'angle nord-est du parlement, avec sa sculpture inuite, il constitue en soi un beau petit jardin. On y oublie presque les bruits de circulation !

LE PARC DE LA RIVIERE MONTMORENCY, A BOISCHATEL

Si tout le monde connaît la chute Montmorency, il en va autrement de la rivière qui l'alimente. Du côté est, le parc s'étire sur un bon kilomètre vers le nord. En certains endroits, le coup d'oeil sur l'eau et les rochers est absolument extraordinaire. On trouve là parmi les plus beaux cèdres de la région. Mais le plus inusité se trouve plus haut, aux environs du pont destiné aux golfeurs du club de Courville. Dans la pente descendant à la rivière, les résurgences, sources sortant directement de terre, viennent alimenter un gros ruisseau. Au printemps, l'eau abonde de partout, créant un effet saisissant.

(Claudette Samson - Le Soleil du 21 juin 2003)

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