Revenir page d'accueil
 Rue
 

Les projets par arrondissement
La Cité
 -Champlain / Vieux-port
 -Haute-ville
 -St-Roch
 -St-Sauveur
 -Vieux-Québec
Les Rivières
Ste-Foy-Sillery
Charlesbourg
Limoilou
Beauport
Haute-Saint-Charles
Laurentien

Les projets par catégorie
Commercial
Condo
Logement locatif
Maison / bungalow
Parc
Rue
Transport en commun

séparateur

Autre carnet urbain
-Gatineau urbain

Qui est le prochain?

séparateur

Du même auteur

-Contributions sur Pssst
-Le petit livre de la vie selon Francis, Quand c'est le temps de geuler

séparateur

Me contacter

Que vous soyez un promoteur immobilier ou un simple citoyen amoureux de Québec, que ce soit pour me suggérer une idée d'article ou pour tout autres raisons, c'est par ici

Click to see the XML version of this web page. (qu'est ce que c'est?)

 


11 août 2003

 

Encore plus de travaux

Depuis quelques semaines déjà, la Ville procède à de nombreux travaux dans les rues. À cette liste, il faudra en ajouter quelques autres dans les prochaines semaines, puisque les élus municipaux ont donné le feu vert à plusieurs réparations non prévues au début de l'année.

En tout, ce sont 7 M$ qui s'ajoutent aux interventions de 7 M$ déjà en cours. "Ce nouvel argent provient du fait que nous ne pourrons pas réaliser les rénovations qui étaient prévues aux usines de traitement d'eau de Beauport et Charlesbourg. Nous avons donc décidé de replacer les sommes qui y étaient réservés pour des réfections de chaussées", explique le conseiller NORMAND CHATIGNY, responsable des infrastructures et des équipements au comité exécutif.

L'argent a été distribué de façon pratiquement égale entre les huit arrondissements. Ainsi, 850 000$ seront investis dans l'arrondissement de La Cité. Le boulevard René-Lévesque Ouest sera refait, entre l'avenue Sir-Adolphe-Routhier et l'avenue Holland. On refera également la rue de la Gare-du-Palais, entre la rue Saint-Roch et le boulevard Jean-Lesage. La rue Saint-Roch se refera belle aussi, entre Prince-Édouard et la rue de la Gare-du-Palais. Enfin, le boulevard Champlain sera également la cible des "bulldozers" sur une distance de 500m, à partir de la rue des Sapeurs.

Du côté de l'arrondissement des Rivières, le boulevard Wilfrid-Hamel sera refait entre Marie-de-l'Incarnation et Soumande, tout comme le boulevard Saint-Joseph, entre La Morille et la rue Bélanger. Ces travaux nécessiteront des investissements de 740 000$.

La même somme sera disponible à Limoilou, pour les travaux sur le boulevard Henri-Bourassa, entre les 24e et 26e Rues, ceux de l'avenue du Colisée, entre la rue des Frênes Ouest et la rue des Lilas Ouest, et, enfin, sur la 8e Avenue, entre la 17e Rue et le Chemin de la Canardière.

Pas suffisant

Même s'il se réjouit de ces nouveaux investissements dans les travaux de réfection des chaussées, M. Chatigny est d'avis qu'il en faudrait bien plus pour maintenir en bon état les rues, les égouts et les réseaux d'acqueduc de la Ville. "Avec cette annonce supplémentaire, nous investirons 14 M$ au lieu des 7 M$ prévus cette année, mais nous devrions en dépenser au moins 70 M$ annuellement pour garder des chaussées en bon état", affirme-t-il.

(Jean LaRoche - Le Carrefour du 14 août (oui-oui, c'est l'édition de jeudi prochain))

Lien permanent -  commentaire(s) - Voir aussi: Rue

********************


28 juillet 2003

 

Revitalisation du quartier Saint-Roch; Le nouveau visage de la rue Saint-Joseph

Les boutiques haut de gamme s'établissent en grand nombre sur ce qui était, il y a deux ans et demi, " la rue recouverte la plus longue au Canada "

La disparition du toit du Mail centre-ville a radicalement changé l'allure de la rue Saint-Joseph. Rien à voir avec l'ambiance déprimante qui a régné dans ce qui était, il y a à peine deux ans et demi, " la rue recouverte la plus longue au Canada ". N'empêche, tout n'est pas nécessairement rose sous la partie qui subsiste.

A la faveur de l'arrivée de plusieurs entreprises de pointe, de centres artistiques et d'agences gouvernementales, les boutiques haut de gamme commencent à pousser sur la rue Saint-Joseph mise à jour. En avril, c'était la boutique de meubles Villa ; il y a deux semaines, Baltazar, un magasin d'accessoires de cuisine, de décoration et de meubles. Un chic restaurant de sushis, Yuzu, a aussi ouvert ses portes, à deux pas de là. Et personne ne regrette son choix.

"Ça marche très fort. Le soir, c'est toujours plein", note Guillaume Giguère, serveur au resto japonais de la rue de l'Église.

"On vient d'ouvrir, sans aucune publicité, et ça va très bien. C'est un quartier à découvrir", explique Claudia Poulin, gérante chez Baltazar.
Véronique Boileau, copropriétaire du magasin de meubles indiens et asiatiques Villa, soutient que le choix de la rue Saint-Joseph, s'il en a surpris plusieurs au début, n'est nullement remis en question. "On nous a trouvés audacieux et un peu fous, mais il s'agissait de se lancer. Les affaires vont selon le plan prévu. C'est sûr que ce n'est pas facile, il faut travailler fort, mais nous sommes contents de notre choix."

"On a toujours cru au quartier, nous", poursuit Lucie Morrissette, directrice générale du magasin Laliberté, le légendaire commerce de la rue Saint-Joseph. Les affaires roulent bien : un chiffre d'affaires en hausse de 7 à 8 % par rapport à l'an dernier, glisse la patronne qui estime toutefois que tout n'est pas parfait pour autant. "La relance immobilière de la rue est faite, mais la relance commerciale est plus lente."

Mme Morrissette pense à tous ces rez-de-chaussée d'édifices dont les vitrines sont placardées. Chaque jour apporte sa rumeur sur la venue d'éventuels locataires. On parle d'un magasin de jouets pour l'ancien édifice du magasin Paquet, actuellement en rénovation. L'ouverture d'un autre resto haut de gamme est aussi dans l'air, ainsi que de la venue de quelques pubs, établissements essentiels à la création d'un véritable night-life sur Saint-Joseph. Autant de rumeurs qui n'ont pu être vérifiées, le principal promoteur de la relance immobilière dans Saint-Roch, M. Jean Campeau, n'ayant pas retourné nos appels.

Une vision d'ensemble

"Ça (la relance) ne paraît pas encore en dehors des heures d'affaires", déplore Johanne Devin, directrice de la Société de développement commercial Saint-Roch, elle-même citoyenne du quartier. "Il y a eu beaucoup d'attentes avec la démolition d'une partie du toit du Mail. On pensait que ça irait plus vite. On vit une sorte de période de flottement."

La femme d'affaires souhaite vivement que l'entreprise privée prenne le relais afin d'"animer" le secteur. "La Ville a fait part, ce n'est plus à elle à supporter l'activité commerciale dans ce secteur."

Pierre Duchesne, propriétaire de la boutique Photo Presto depuis 25 ans, a vécu les deux époques de la rue Saint-Joseph, avec toit et sans toit. Il ne reviendrait pas en arrière. Il sent que la clientèle se fait de moins en moins tirer l'oreille pour venir faire un tour dans le coin. A preuve, la hausse de 50 % de son chiffre d'affaires depuis l'an dernier, attribuable à la revitalisation de la rue, croit-il, mais aussi à une campagne de publicité plus importante.

"L'enlèvement du toit a fait en sorte que les clients n'ont plus peur. Au contraire, ils en ont tellement entendu parler qu'ils ont le goût de venir. Depuis le Sommet des Amériques, les affaires vont en augmentant." Si l'homme d'affaires a une chose à déplorer, c'est le manque de vision d'ensemble dans le développement de la rue. Lui aussi trouve que les vitrines placardées sont encore trop nombreuses. "Les rénovations de façades, c'est bien beau, mais il faut aussi se préoccuper de ce qu'on veut mettre à l'intérieur"

Une vision d'ensemble, c'est aussi ce que souhaite Lucie Morrissette, qui pousse l'idée jusqu'à faire disparaître ce qui reste du toit du Mail centre-ville.

Un Mail fragile

Qu'en est-il maintenant de la rue Saint-Joseph, celle qui demeure à l'ombre, sous le toit ?

De plus en plus, ce spectre d'une autre époque semble s'imposer comme une frontière entre l'ancienne et la nouvelle rue Saint-Joseph. Le commerce dans le Mail centre-ville demeure fragile. " Dans le Mail, ça ne va pas bien. Sept ou huit commerces ont fermé depuis un an. Ce n'est pas un secteur où l'on sent un renouveau. Les commerçants sont déçus, ils s'attendaient à plus ", observe Johanne Devin.

"Je me plaindrai pas de mon chiffre d'affaires, mais c'est tough", confirme le confiseur Stéphane Champagne.

La dizaine de locaux à louer laissent en tout cas une étrange impression. Le Pub Edward, installé dans le Mail depuis un bon moment, a fermé ses portes il y a deux semaines. Et la venue possible d'une friperie et d'une soupe populaire dans l'ancien restaurant Le Palais d'Orient n'a rien pour améliorer les choses.

Sans toit ou avec toit ?

Le salut passe-t-il par la disparition du toit du Mail ? Personne ne s'entend là-dessus.

"Il y a les deux opinions : ceux qui veulent sa disparition et ceux qui veulent le garder, en disant que ça permet le magasinage à l'abri des intempéries ", explique Johanne Devin. Je crois que le développement du commerce dans le Mail passe davantage par l'essor de la rue Saint-Joseph, pas nécessairement par la disparition du toit."

"Qu'on l'enlève ou qu'on le laisse (le toit), ça ne change pas grand-chose ", ajoute Pierre Duchesne.

Quoi qu'il en soit, le toit est là pour encore un moment. La Ville de Québec n'a aucun plan pour l'enlever, du moins "à court terme", dit François Moisan, attaché politique du maire L'Allier, qui ne croit pas que sa présence a une incidence majeure sur la fréquentation. N'empêche, la Ville compte voir ce qu'elle peut faire pour donner un coup de pouce aux commerçants. " Nous comptons tenir une réunion avec eux afin de trouver une façon de donner (au Mail) un second souffle."

(Normand Provencher - Le Soleil du 28 juillet 2003)

Lien permanent -  commentaire(s) - Voir aussi: Commercial Rue St-Roch

********************


21 juillet 2003

 

Réfection de la Grande-Allée

J'exècre les communiqués de presse de la CCN. 90% du texte est utilisé pour "ploguer" les ministres et maires impliqués et finalement on ne sait pas grand-chose du projet.

Lien permanent -  commentaire(s) - Voir aussi: Haute-ville Rue

********************


12 juin 2003

 

Revitalisation des artères commerciales; L'avenue Royale en priorité

L'avenue Royale à Beauport sera la première bénéficiaire d'un vaste projet de revitalisation et de mise en valeur patrimoniale, destiné à une dizaine d'artères commerciales de la ville de Québec.

De concert avec la Ville, c'est le Centre local de développement (CLD) de Québec qui agira comme maître d'oeuvre de ces chantiers. Le but visé est d'augmenter l'attrait des vieux quartiers.

Rues Saint-Joseph et Saint-Vallier Est dans Saint-Roch, rue Racine à Loretteville et 3e Avenue dans le Vieux-Limoilou ne sont que quelques exemples de voies publiques dont les travaux de remise en valeur devraient être enclenchés en cours d'année.

L'ampleur des travaux varie d'un endroit à l'autre, a expliqué Donald Perron, agent de développement commercial au CLD de Québec. En tête, l'avenue Royale a été un choix évident. "C'est pas par hasard ! C'est une des plus vieilles artères et une richesse patrimoniale pour toute la ville", a justifié Alain Brideault, vice-président du CLD. Pour les interventions dites "majeures" comme à Beauport, c'est un budget de 180 000 $ sur trois ans qui sera mis de l'avant par les différents partenaires, dont la Chambre de commerce de Québec et les caisses Desjardins.

Concentrée autour de la maison Bellanger-Girardin et du couvent des soeurs de la congrégation Notre-Dame, la première phase du projet (2003-2005) visera un tronçon d'environ 500 mètres dans le "Vieux-Bourg". Pour Jacques Langlois, le président de l'arrondissement, cette initiative s'insère dans une démarche pour préserver le lieu historique qu'il présente comme "le plus long au Québec", après celui de l'île d'Orléans.

A la Ville, l'objectif est clair. "Il faut faire de l'avenue Royale un élément attractif entre le Vieux-Québec et les chutes

Montmorency", a affirmé la conseillère municipale, Odile Roy. Depuis le success story des avenues Cartier et Maguire, tous les espoirs sont permis. Mais il faudra être patients...

"C'est un projet sur 20-25 ans ! Le nombre d'années n'a pas d'importance, c'est d'entamer le projet qui compte", a souligné M. Langlois. Chose certaine, les festivités du 400e anniversaire de Québec risquent d'accélérer le processus. "Pour 2008, un bon bout des projets sera complété", a annoncé Mme Roy.

Rien de précis

A quoi peut-on s'attendre ? Difficile à dire car les gens interrogés sont demeurés très discrets quant à la nature des travaux à venir. "Tout reste à faire ! A court terme, il faut s'asseoir avec le chargé de projet et faire le bilan des rencontres précédentes", a résumé Benoît Boucher, directeur adjoint de la fondation Rues principales, un consultant au projet.

Prochaine artère visée ? Des travaux d'un même ampleur (180 000 $) sont prévus pour la rue Racine, à Loretteville. D'autres annonces sont encore à venir.

(Jean-Sébastien Massicotte - Le Soleil du 11 juin 2003)

Lien permanent -  commentaire(s) - Voir aussi: Commercial Rue

********************


22 mai 2003

 

Arrondissement La Cité; Premiers remous autour du changement des noms de rues

Ne débaptisez pas Saint-Paul ! Et ne touchez pas non plus à Saint-Antoine ! Mais surtout, n'effacez pas l'histoire de la plus vieille partie de Québec.

C'est ce que plusieurs résidants de l'arrondissement La Cité (haute ville, basse ville, Vieux-Québec) sont venus dire au comité de toponymie hier soir, à l'occasion de la première de 12 soirées de consultation sur les changements de noms de rues.

Les gens des vieux quartiers n'avalent pas aisément l'idée qu'on élimine autant d'anciens noms. D'accord pour chasser des doublons et diminuer la confusion, mais pas au prix du passé, disent plusieurs.

Jean Côté de la rue Saint-Paul ne comprend pas que le comité de toponymie veuille "réécrire l'histoire". Il craint d'ailleurs que tout ce processus sème la grogne sur le territoire.

"C'est un moment fragile dans l'histoire de Québec, souligne Jean Côté. La fusion ne plaît pas à tout le monde. Là, c'est facile, vous êtes dans La Cité, mais attendez d'être dans les banlieues, vous allez vous faire recevoir !"

La rue Saint-Paul du Vieux-Port, qui a perdu sa bataille au profit de la Saint-Paul de Loretteville (plus ancienne), a monopolisé une bonne partie du débat.

Propriétaire d'une galerie d'art sur Saint-Paul depuis 1989, Madeleine Bastien refuse qu'on renomme son artère du nom de rue des Antiquaires. "Il n'y a pas que des antiquaires, insiste Mme Bastien. On y tient à notre nom de rue."

Une résidante de la rue Saint-Paul, dans le secteur de la Gare du Palais, voit d'un mauvais oeil l'idée de changer le nom de sa rue pour la fusionner au boulevard Charest Est, "une artère commerciale bruyante, alors que nous sommes dans un coin résidentiel, avec des maisons patrimoniales", souligne Danielle Frenette.

La résidante a suggéré que Saint-Paul soit plutôt annexée à Saint-André, une idée qui n'a pas semblé déplaire au comité de toponymie. Le propriétaire de l'Auberge Saint-Antoine du Vieux-Port, Lou Price, était tout simplement assommé par la nouvelle du changement du nom de sa rue. " Je ne l'ai pas vu venir, lance le propriétaire de l'auberge qui doit rouvrir ses portes dans un mois, après des rénovations. Ça nous cause un préjudice important. En enlevant la rue, on perd notre image. "

Mario Labrie, de la rue De Villiers, ne comprend pas qu'on veuille enlever le nom de sa rue sous le simple prétexte qu'il y a une rue De Villers à Sainte-Foy. "Ça ne se prononce même pas pareil !", souligne le résidant.

Le capitaine Jacques Ouellet, de la police de Québec, a souligné l'importance d'éliminer les odonymes trop semblables pour éviter le risque d'erreurs. "Dans un moment de panique, il y a des gens qui ne se rappellent plus de leur nom", fait remarquer le capitaine Ouellet.

Une rue pour Rouge

La fille du célèbre barman de Saint-Jean-Baptiste, Germain Lavoie, dit Rouge, est venue suggérer que la côte Sainte-Geneviève, appelée à changer de nom, soit baptisée du nom de son père, décédé l'an dernier.

"Tout le monde connaît Rouge dans Saint-Jean-Baptiste, rappelle Kathia Lavoie, la gorge un peu nouée par l'émotion. C'était un vrai phénomène", a ajouté la jeune femme, une pétition de 321 noms à la main.

Neuf pourcent des noms de rues changeront dans l'arrondissement La Cité. Au moins 2816 adresses résidentielles et 461 adresses commerciales sont touchées. Au total, la Ville de Québec modifiera 922 noms de rues.

(Isabelle Mathieu - Le Soleil du 22 mai 2003)

Lien permanent -  commentaire(s) - Voir aussi: Rue

********************


15 mai 2003

 

Dévoilement des nouveaux nom des rues à Québec

Le Comité de toponymie de la Ville de Québec a fait connaître aujourd'hui ses propositions de noms pour les voies de circulation ayant des appellations identiques sur le territoire de la ville nouvelle. En tout, 922 rues et plus de 27 000 adresses résidentielles ainsi que 1 890 adresses commerciales et institutionnelles sont visées par ce changement.

Une lettre sera livrée au cours des prochains jours à chacune des adresses des rues touchées par un changement de nom. On y retrouvera de l'information sur le nouveau nom proposé, sur la démarche de sélection de même qu'une invitation à participer à une soirée d'information et de consultation dans l'arrondissement.

Le choix des noms proposés repose sur des orientations et des principes qui tiennent compte des particularités de l'histoire locale ou de l'environnement, des thématiques en place ou qui s'inspirent du milieu, des suggestions de la population, des sociétés historiques et de généalogie, des associations de familles souches de même que des recommandations des anciennes municipalités et des groupes formés pour étudier les cas d'homonymie dans les arrondissements.

Certaines approches du Comité visent à amoindrir les changements. Dans plusieurs cas, le prénom ou le nom de famille a été ajouté au nom existant afin de préciser la personnalité honorée. Par exemple, la rue Desrochers, à Vanier, devient la rue Georges-Desrochers, maire de cette municipalité de 1959 à 1962. Dans le cas où une voie se trouve naturellement en prolongement d’une autre, un seul nom a été conservé.

Plusieurs noms s'inscrivent dans des thématiques. Par exemple, une thématique sur des noms amérindiens de lacs du Québec remplacera le système numérique autour du lac Saint-Augustin. Une thématique sur l'industrie du cuir et de la chaussure a été développée à Saint-Émile, en lien avec une activité économique importante à cet endroit.

Plusieurs rues près de l'aéroport porteront des noms liés à l'aviation. Certaines rues près du théâtre La Fenière, à L'Ancienne-Lorette, porteront des noms de gens de théâtre. La thématique de noms d'oiseaux à Beauport a été enrichie, tout comme celles de villes ontariennes à Sainte-Foy, de toponymes français et suisses à Charlesbourg et de végétaux à Lac-Saint-Charles.

Dans tous les arrondissements, l'histoire locale a été ravivée et plusieurs personnalités du milieu ont été honorées, dont : Yvon Guillou, cycliste de renom du quartier Saint-Sauveur, à Québec; les demoiselles Nadeau, en l'honneur d'une famille d'institutrices de Saint-Émile; Anny Power, première maîtresse de poste à Charlesbourg; Léon Dion, politicologue bien connu, résidant de Sillery; John Pye, associé à la poterie de Cap-Rouge; Marthe MacLeod, artiste-peintre de Beauport, et Guillaume-Bonhomme, seigneur de Bélair, au 17e siècle.

Les membres du Comité de toponymie ont ainsi été soucieux de préserver ou d’enrichir le patrimoine toponymique de chaque milieu.

Plusieurs cas d'homonymie existent dans la continuité de la voie partant du boulevard Bastien, à Loretteville, jusqu'à la rue Saint-Jean-Baptiste, à Beauport, en passant par le boulevard SaintJoseph, la 80e Rue (Est et Ouest) et le boulevard Rochette. Les membres du Comité de toponymie proposent de nommer cette voie le boulevard de la Nouvelle-France afin de marquer le caractère historique de la ville, dont le 400e anniversaire sera célébré en 2008.

Au cours de l’été, à la suite des consultations qui auront lieu dans chaque arrondissement, le Comité de toponymie étudiera les nouvelles propositions reçues. Le conseil municipal entérinera l'ensemble des nouveaux nom, en septembre 2003.

Les changements officiels sont prévus pour juin 2004.

Lien permanent -  commentaire(s) - Voir aussi: Rue

********************


10 mai 2003

 

Les travaux sur Duplessis

Il y a présentement des travaux sur Duplessis. Que font-ils exactement et pourquoi le font-ils? Réponse dans un topo audio de Radio-Canada

MAJ: Beaucoup de détails sur le site du Ministère des transports du Québec . (Merci à Carl Pilon)

Lien permanent -  commentaire(s) - Voir aussi: Laurentien Rue

********************



Listed on BlogShares © Copyright 2003 Francis Vachon
Last update: 11-08-03; 23:17:11


Août 2003
Dim Lun Mar Mer Jeu Ven Sam
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30
31            
Jui   Sep

Les projets majeurs à Québec

Ressources pour les résidents de Québec et des environs