C’est promis, c’est juré, c’est craché… La prise en compte de l’écologie, c’est comme si c’était fait ! Tous les partis, tous les candidats jurent, la main sur le cœur, qu’ils ont changé, et que c’est désormais ul-tra-pri-o-ri-taire. La preuve ? On va arrêter de faire des routes et investir dans le rail.

La preuve que c’est important, c’est Michel Boyon. On avait bien compris que ce n’est pas réellement une passion pour les trains qui avait conduit l’ancien directeur de cabinet de xxxx à la tête de Réseau Ferré de France. Qu’il quitte RFF pour le CSA, moins de seize mois après son arrivée, démontre que le rail, eh bien, il s’en moque. Hors les lignes TGV, le réseau français se dégrade à grande vitesse. Ca ne risque pas de s’améliorer, si l’on en juge par les sommes ridicules que l’Etat a prévu de mettre sur le rail dans les « contrats de projet ».

Le nom qui circule pour remplacer Boyon à RFF, ne surprendra que ceux qui n’ont toujours pas compris que les nominations, ça sert d’abord à recycler les vieux collaborateurs et à régler les problèmes politiques. Il y a quelques années, Dominique Perben s’était débarrassé de Charles Millon, qui contrariait son parachutage sur Lyon, en le faisant nommer ambassadeur à Rome pour la FAO. Il semble aujourd’hui décidé à proposer la présidence de RFF à Christian Philip, pour prendre sa circonscription lyonnaise. C’est beau, quand même, le sens de l’intérêt général…

Retour d’Angoulême… Je suis passée à Bercy, où ses amis des communautés Emmaüs ont organisé cette nuit un rassemblement pour saluer l’Abbé Pierre, avant ses obsèques solennelles, vendredi matin à Notre-Dame de Paris, en présence du président de la République et de l’ensemble du gouvernement. Ca m’a fait plaisir d’être là, au milieu de tous ces gens, d’écouter, de regarder. Tous ces gens réunis, pour dire au revoir à un homme qui a marqué leur vie. Tous ces gens réunis, pour partager une même indignation - tant de misère, dans un pays si riche ! – pour dire que tout n’a pas été fait pour y remédier, qu’il n’y a aucune raison de baisser les bras et que des solutions existent.

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Noël Mamère ne pourra pas participer au meeting de Nantes car il est retenu dans sa commune. Il sera cependant parmi les militants à travers ce message vidéo diffusé sur le blog en avant première.

La campagne a pris un tour nouveau depuis quelques jours. En raison de la (bonne) décision de « qui vous savez », mais aussi parce que, à vingt-quatre heures de notre premier meeting de campagne, à Nantes, je sens incontestablement un frémissement, dans le salut joyeux des passants, dans l’ardeur des militants, dans le rythme des appels des journalistes, le nombre des courriers, et des e-mails !
L’agenda se remplit à vive allure, avec comme toujours des arbitrages difficiles : on aimerait pouvoir dire oui à tous ces amis qui attendent de la candidate qu’elle aide à mettre en valeur une lutte locale, à dénoncer un scandale, et parfois… à lancer la campagne des législatives !

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L'aventure du domaine voynet2007.fr a commencé le 28 octobre 2006 avec le billet On ouvre ! sur ce blog. 120 billets et 62 films plus tard, nous ouvrons encore une porte, demain de Nantes, en plus d'une nouvelle page d'accueil.

Si le blog, contenu et contenant, est produit 100% en interne, cette seconde partie du site est créée par l'équipe de l'Agence verte, sur la base de dessins d'Oxo. C'est beau, intelligent, ludique, nous sommes tous contents du résultat :-) Hier soir, Dominique Voynet jetait un dernier oeil sur ce chantier qu'elle suit depuis le début, avant d'aller au Soir 3.

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Dominique Voynet sera l'invitée de Frantz Olivier Giesbert dans l'émission "Chez FOG" le samedi 27 janvier à 19h sur France 5 (rediffusion le dimanche 28 à 13h15).

Dominique Voynet est l'invitée ce soir de Marie Drucker sur France 3, dans Soir 3, à 23 heures.

Dominique Voynet sera l'invitée du Réseau France Bleue le mercredi 24 janvier à partir de 12h40.

Cette émission est diffusée en direct sur les 41 stations locales de France Bleue dont les fréquences se trouvent sur le site de Radio France.

Dominique Voynet sera l'invitée de Michel Denisot dans le Grand Journal de Canal+, mardi 23 janvier à partir de 19h10.

Le texte de la déclaration de Dominique Voynet est déjà en ligne, mais dans la vidéo il y a en bonus les réponses aux questions des journalistes.

La décision de Nicolas Hulot force le respect. D’abord parce qu’il ne doit pas être si facile de renoncer, quand les sondages vous promettent un résultat à deux chiffres, à une telle aventure - difficile, mais gratifiante.
Ensuite parce que Nicolas a su trouver les mots pour rendre compte, sans démagogie, sans populisme, des doutes que lui inspire une vie politique souvent réduite aux postures, aux petites phrases, sans pour autant négliger de saluer, après celui des associations de terrain, le travail des élus écologistes dans les villes où ils contribuent à démontrer que d’autres politiques sont possibles.
Enfin parce qu’en dépit de ses doutes, il a choisi de faire confiance, confiance dans la parole donnée, confiance dans les engagements pris par les candidats, sans pour autant baisser la garde.

Je mesure les responsabilités qui pèsent sur mes épaules.
Il me revient de faire en sorte que les attentes du « peuple de l’écologie » ne soient pas, une fois de plus, déçues.
Je serai au côté de ceux qui se battent contre les projets dangereux, inutiles, coûteux, qui vident les caisses publiques, minent notre santé et empêchent de préparer l’avenir : gros incinérateurs, rocades et contournements routiers, installations nucléaires, élevages industriels, industrie des OGM ou des agro-carburants… Il me revient aussi de répondre aux préoccupations des millions de personnes, qui paient le prix de la malbouffe, des pollutions, des conditions de vie dégradée, et qui ne sont pas sûres encore que le changement que nous leur proposons s’adresse aussi, et même d’abord, à elles. Alors que l’Abbé Pierre vient de mourir, après une vie consacrée aux plus démunis, je ressens plus fortement encore le besoin de le rappeler : on ne fera pas reculer la pauvreté sans prendre en compte la nouvelle donne écologique, et on ne protègera pas sérieusement la planète et ses ressources sans politique de lutte contre la pauvreté. Avec les Verts, je m'y engage.

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Dominique Voynet sera l'invitée de Nicolas Demorand à 8h20 sur France Inter, demain mardi 23 janvier.

L'enregistrement de l'émission est en ligne.

Dominique Voynet sera l'invitée du journal télévisé de 20 heures, ce soir, sur France 2.

J'apprends à l'instant qu'une ordonnance de non-lieu a été rendue à Pau le 19 janvier dans l’instruction sur la mort de Cannelle, tuée par un chasseur en Vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques) en novembre 2004.

Mis en examen pour "destruction d’espèce protégée", le chasseur affirmait avoir dû tirer pour sauver sa vie, lors d’une partie de chasse en montagne. L'instruction a montré que les chasseurs savaient parfaitement que l'ourse se trouvait ici. Et puis, les chasseurs, qui se décrivent volontiers comme les "premiers écologistes", qui prétendent si souvent "connaître mieux la nature que les écolos de salon qui nous font la leçon", étaient quand même bien placés pour savoir qu'un ours reste un animal sauvage, aux réactions dangereuses, surtout quand ils sentent leur petit menacé.

C'est parce qu'ils ne croyaient pas à la "légitime défense", parce qu'ils suspectaient les chasseurs d'être allés chasser dans cette zone, soit parce que l'ourse s'y trouvait, soit bien que l'ourse s'y trouvât, que le ministère de l'Environnement, et de nombreuses associations de protection de la nature, s’étaient portées parties civiles.

Le réseau FERUS a fort justement pointé une grave anomalie du raisonnement : "comme la très grande majorité des gens n’est pas armée, cela veut dire qu’on crée deux catégories, les citoyens normaux qui doivent faire attention et les chasseurs qui peuvent faire n’importe quoi".

Comment ce non-lieu pourrait-t-il être interprété autrement, par les opposants à la présence de l'ours, que comme un acte d'encouragement ? Allez-y, les gars, tous les coups sont permis ! Mon ami André Cazetien, ancien maire de Mourenx, me dit que certains tendent des pièges à l'ours : du miel, avec du verre pilé.

Je le dis avec colère ce soir : la France donne des leçons au monde entier. Elle demande au Japon d'arrêter de chasser la baleine, au Zimbabwe d'arrêter le commerce de l'ivoire, à l'Inde de protéger ses tigres. Et elle est incapable de dire leur fait à ceux qui prétendent, comme au Moyen Age, traquer ours, loups et lynx. Assez de discours sur la biodiversité ! Des actes !

Nous saurons lundi si Nicolas Hulot a décidé, ou pas, de se porter candidat aux présidentielles. Je ne le cache pas, je serai soulagée de sa décision, quelle qu’elle soit. Car ça fait maintenant plusieurs mois que la question agite le microcosme politique.

Chacun a bien sûr son avis sur la question. Je ne compte plus les réactions, par courrier, par mail ou sur le blog. Il y a ceux qui m’ordonnent de rallier Hulot, et d’autres qui m’enjoignent de persévérer. Il y a ceux qui considèrent que la plus petite réserve à son égard est déjà une intolérable attaque, et ceux qui jugent ma modération, née d’une réelle estime que je n’ai jamais cherché à cacher, comme le symptôme d’une coupable complaisance.

Moi, je me sens assez sereine, parce que je commence à trouver mon rythme, parce que les Verts sont désormais réellement mobilisés, parce que, sur le terrain, je sens beaucoup de sympathie pour les Verts et pour leur candidate. « Tenez bon ! » « On a besoin de vous ! »

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Les 18 et 19 janvier, les élus Verts de grandes et moyennes villes telles que Marseille, Lille, Lyon, Paris, Nantes, Annecy, Roubaix, Nice ou Mulhouse se sont rencontrés à l'Hôtel de Ville de Paris, afin d'échanger sur leurs pratiques d'élus locaux, au quotidien. Cette rencontre, organisée par le Cedis (Centre d'éco-développement et d'initiative sociale), a pour but de mettre en réseaux les élus Verts partout en France et de mutualiser les différentes expériences.

Pour conclure ces deux journées, une conférence de presse était organisée. Dominique Voynet, candidate de l'écologie en actions, est intervenue.

Voir aussi l'article dans Libération.

Le meeting sera diffusé en direct sur le web

Télécharger le tract, et même la première version, avec les deux faces cette fois.

Et même, le site de Thérèse, la chanteuse (Nantaise) qui assurera la partie musicale de ce meeting.

Depuis ce soir, le personnage qui guidera le visiteur dans le site de campagne a fait son apparition sur le blog, c'est la Marianne rigolote du nouveau bandeau. Avec l'arrivée des nouvelles couleurs, Marianne annonce le lancement lundi soir, ou mardi, du site de campagne, une partie du site de campagne pour être exact, la page d'accueil et la partie qui se nommera "Le Projet". La Foire aux questions arrivera quelques jours plus tard.

Dans Le Monde d'aujourd'hui daté du 19 janvier, vous pouvez lire un entretien avec Dominique Voynet, dans lequel elle revient sur le début de la campagne électorale.

Je viens de signer cette pétition en ligne initiée par la Confédération Européenne des Syndicats.

Dominique Voynet sera l'invitée de l'émission "Les grands témoins de l'Europe" sur BFM, demain, jeudi 18 janvier de 10 h à 11 heures.

• Écouter BFM en direct sur le web
• Liste des fréquences

J’ai reçu il y a quelques jours une question d’un internaute souhaitant vérifier que j’ai bien tenu parole : ne pas faire de cartes de vœux cette année et donner l’équivalent de ce que cela aurait coûté à des associations.

Voici donc le détail :

• 500 euros à Emmaüs alternatives ;
• 500 euros à l’association La belle étoile, qui vient en aide aux réfugiés sans papiers à Calais ;
• 250 euros à Organbidexka col libre, protection des oiseaux ;
• 250 euros au CPEPESC, Commission de Protection des Eaux, du Patrimoine, de l'Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères ;
• 250 euros au Réseau Action Climat ;
• 250 euros à FERUS, association de protection du loup, de l’ours et du lynx.

Voilà !

Dominique Voynet sera l'invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC le mercredi 17 janvier de 8h30 à 9h. Les auditeurs peuvent, durant cette émission, poser des questions en composant le 32 16.

• RMC s'écoute sur le net.
• Liste des fréquences.

A l’invitation d’Hubert Reeves, président de la Ligue ROC, de Madame Marie-Christine Blandin, Sénatrice du Nord, et de M. Jean-François Le Grand, Sénateur de la Manche, les assises « Ensemble pour la biodiversité » se sont tenues au Sénat, le mercredi 15 novembre. Un film a été réalisé à cette occasion, voici les extraits relatifs à Dominique Voynet.

Dominique Voynet était ce lundi 15 janvier à Dunkerque, avec Marie-Christine Blandin, sénatrice du Nord, pour apporter son soutien aux 6 grèvistes de la faim de l'église Saint Eloi.

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Jean-François Copé est irremplaçable. Sa dernière sortie, hier sur France Info, était une sorte de chef d'oeuvre ! Critiquant les propositions fiscales de François Hollande, il a eu ces mots pour défendre "les classes moyennes", qui gagnent selon lui, 4 000 Euros de salaire mensuel : "un professeur certifié en fin de carrière, ça gagne à peu près 4 100 euros par mois. Un informaticien après 10 ans d’expérience, un conducteur de TGV en fin de carrière, un VRP, ça gagne aussi entre 4 000 et 4 200 euros par mois". Le standard de Radio France a été submergé d'appels de protestation. La SNCF, le syndicat enseignant FSU ont corrigé les chiffres avancés par le Ministre du Budget, visiblement fâché avec la réalité. Puisqu'à 13H, sans mollir, il en rajoutait dans le journal de France 2.

On conseillera à Jean-François Copé la lecture du dernier numéro d'Alternatives Economiques, qui fait utilement le point sur "qui est riche, qui est pauvre". On y apprend notamment qu'à partir de 3 400 euros de salaire net, on est juste au niveau des... 3 % les plus favorisés de la population. Assez loin de la "moyenne", donc.

Et ce sont les mêmes qui prétendent nous parler de "la France qui souffre"... Un chef d'oeuvre, cette gaffe. Et décidément un aveu de la fracture qui sépare la droite de ceux et celles qu'elle prétend représenter.

Hier, les parlementaires verts européens se sont réunis à Berlin pour réfléchir à l’avenir de l’Europe. Invitée à intervenir au cours de cette journée, j’ai dû annuler mon déplacement en raison du rythme de la campagne, qui s’accélère nettement. Dommage… J’aurais aimé entendre le jugement de nos partenaires allemands sur le bilan, après un an, de la 1ère chancelière de l’histoire de l’Allemagne, et sur le programme de la présidence allemande de l’Union européenne.

Je connais Angela Merkel pour avoir travaillé avec elle alors que nous étions toutes deux ministres de l’Environnement. Tout aurait du nous opposer. Elle, ministre CDU d’un gouvernement conservateur en fin de course. Moi, ministre verte, au sein d’une coalition de gauche. Au fil du temps, nous avons construit quelque chose qui allait au-delà de bonnes relations de travail, de la confiance et presque de l’amitié. Nous avons tenu tête ensemble à Kyoto à ceux de nos collègues européens qui considéraient qu’il ne fallait pas trop s’éloigner des positions américaines d’alors sur le climat. Et remis au pas l’industrie nucléaire allemande qui envoyait à la Hague des convois de déchets nucléaires qui ne respectaient pas les règles de sûreté. Sans pour autant masquer des divergences importantes, sur la place du marché, sur le rôle de l’Etat, sur les questions énergétiques.

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Dominique Voynet sera l'invitée de l'émission Dimanche +, sur Canal +, le dimanche 14 janvier à 12h40, présentée par Laurence Ferrari. En plus de l'interview en direct, un reportage sur la campagne sera diffusée.

[Mise à jour du soir.] Grâce à Lucb13, l'émission est disponible.

Elle sera ensuite l'invitée de l'émission Générations Citoyens sur la radio Générations 88.2 à 18h. Diffusée sur 88.2 FM à en Île-de-France, cette radio peut également être écoutée sur son site.

Nous avons reçu récemment aux locaux de campagne la carte de vœux d'une mairie. Elle se compose d'un carton volant et d'un jeu de cartes postales, 12 au total (une par mois).

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Les Français consomment trois fois plus de médicaments que les Norvégiens, pays qui n’est pas connu pour être un désert médical. Et dans notre pays, 90 % des consultations donnent lieu à la prescription de médicaments, contre 30 % aux Pays Bas.

Conséquence : la France est le premier consommateur européen de médicaments, le second au plan mondial juste derrière... les Etats-Unis !

Triste record, et qui a un coût, sanitaire et économique.

Faut-il dépenser toujours plus, non pour soigner des patients mais pour conforter les bénéfices de quelques champions industriels ? Bien sûr que non !

Il est temps de se désintoxiquer du médicament ! Ramener la consommation française à la moyenne européenne, c’est possible ! A condition de cesser de se prosterner devant l’industrie pharmaceutique.

Avec les Verts, avec les associations d'usagers, avec les mutuelles de santé, avec les professionnels de santé publique, je dénonce vigoureusement l’adoption par l’Assemblée Nationale du projet de loi sur le médicament, autorisant les firmes pharmaceutiques, dans son article 29, à accompagner directement des patients, dans le cadre de « programmes d'observance ».

En rupture avec tous les discours sur la cohérence du parcours de soins, sur le rôle central du rôle du médecin traitant, sur l’intérêt du dossier médical partagé, le projet de loi cède, la possibilité donnée aux labos d’intervenir auprès directement auprès des malades apparaît comme une concession inutile et dangereuse aux pressions économiques et aux intérêts privés.

Dominique Voynet

Après le billet vidéo du 25 décembre et l'article du 31, Dominique Voynet participait aux vœux des Verts. Cela se passait au Lavoir Moderne Parisien.

LA déclaration et LES apartés à la presse sont ici tandi que sur lesverts.fr se trouve l'intervention de Cécile Duflot, secrétaire nationale.

Il a été été livré ce matin directement de l'imprimeur, il est beau, c'est le premier tract de campagne.

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Mardi 9 janvier, le Conseil régional d'Auvergne examinera, lors de sa session budgétaire, l'octroi d'une subvention de 700 000 euros sur trois ans au projet « Céréales vallées » porté par le semencier Limagrain dans le cadre des pôles de compétitivité.

Limagrain, premier semencier de l'Union européenne, ne cache pas ses intentions d'asseoir son développement sur celui des OGM.

En violation de l'engagement du Conseil régional pour une Auvergne sans OGM, la subvention à Limagrain a été adoptée en Commission permanente. Seuls les élus Verts s'y sont opposés.

Une manifestation pour réclamer « une expertise indépendante sur les finalités réelles du projet subventionné » aura lieu devant le Conseil régional d'Auvergne à l'ouverture de la session. Dominique Voynet a envoyé le message ci-après aux Verts d'Auvergne à cette occasion.

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Le diagnostic de Dominique Voynet

Relancer la croissance pour aller vers le plein-emploi. C'est, en résumé, le slogan qui domine à gauche comme à droite quand on parle de la lutte contre le chômage. Ce n'est pas l'objectif des Verts. D'une part, on le sait, nos modes de production et de consommation actuels ne sont pas soutenables. Les faire croître sans les modifier en profondeur est donc suicidaire d'un point de vue environnemental. Nous devons engager dès le début de la mandature la conversion écologique de l'économie : c'est à dire apprendre à satisfaire nos besoins et nos envies tout en diminuant drastiquement la pression que nous exerçons sur notre environnement.

D'autre part, le plein-emploi relève très largement du mythe : le faible taux de chômage des années 60 reposait sur le retrait des femmes du marché du travail. Et le taux de chômage officiel ne donne qu'une mesure très partielle du sous emploi car il ne tient pas compte de tous les bénéficiaires des minima sociaux, des travailleurs pauvres qui recherchent un emploi à temps plein sans le trouver... Enfin, si la diminution du chômage s'accompagne d'une augmentation de la précarité comme aujourd'hui, les salariés ne sont pas gagnants.

Nous appelons donc à sortir d'une vision dépassée du travail pour aller vers une société de pleine activité qui prenne en compte et rémunère comme telle la diversité des activités humaines (travail salarié bien sûr, mais aussi formation, année sabbatique, éducation des enfants, activités bénévoles d'utilité sociale et environnementale...).

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Je profite de ce week-end un peu calme pour répondre aux courriers reçus en nombre en ce début d’année, des vœux beaucoup, des interpellations vigoureuses aussi, et pour lire les journaux trop rapidement survolés ces derniers jours. En ces temps où beaucoup déplorent la dictature de la « démocratie d’opinion », on a tort, me semble-t-il, de ne pas observer la façon dont elle se forme, l’opinion ! La 1ère page de Libération, le 4 janvier, est passionnante. Le quotidien titre « Crise du logement : la gauche sans voix ». Et Laurent Joffrin d’enfoncer le clou dans son éditorial . « La gauche a négligé la mobilisation… animée par les enfants de Don Quichotte ». L’explication de ce jugement sommaire est fournie de suite « Par un étrange retournement, un président usé… a mieux compris l’opinion que la madone des sondages » et plus loin « le PS a négligé dans son projet de creuser la question du logement ». C’est clair, non ? La gauche, c’est le PS, et seulement le PS ! Qu’importe que les militants des Verts soient présents au canal St Martin depuis le 1er jour du mouvement ! Et sur le terrain du logement depuis des années.

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Lundi 8 janvier, Dominique Voynet sera l'invitée des Quatre vérités sur France 2, à 7h40.

À partir de 18h30 et jusqu'à 20h, Dominique Voynet répondra aux questions des auditeurs de Beur FM. Vous pouvez poser vos questions aux numéros suivants : 01 48 060 060 / 08 92 68 10 67 (0,34 € /min).

Beur FM peut s'écouter sur internet.

Le premier Ministre vient d'annoncer la présentation d'un projet de loi sur le droit opposable au logement. Au terme d'une législature consacrée pour l'essentiel à réviser à la baisse les droits des plus démunis ou des migrants, le gouvernement se découvre enfin une vocation sociale.
Sera-t-il possible de légiférer durant les quelques semaines nous séparant des vacances parlementaires ?

Pour rendre le droit au logement effectivement opposable, et au-delà des annonces, il faut mobiliser les crédits d'État qui sont nécessaires pour assumer un vaste plan de rénovation et de construction de logement sociaux ou pour doter la justice des moyens de faire appliquer la loi. Or, à cette heure, rien n'est prévu sinon de nouveaux transferts de compétences sans crédits aux collectivités territoriales, ce qui fait craindre que les belles déclarations ne s'avèrent en réalité que poudre aux yeux.

Avec les Verts, je reste mobilisée au côté des associations qui se battent aujourd'hui, rue de la Banque à Paris ou sur les berges du Canal Saint Martin et dans plusieurs villes, pour que le droit au logement ne reste pas un slogan de campagne, comme la fracture sociale le fut en son temps, mais devienne une réalité.

Dominique Voynet

Dominique Voynet sera demain l'invitée de La politique en chiffres, sur iTélé, à partir de 16h35.