Depuis 6H30 ce matin, les militants de Greenpeace ont arrêté le chantier de construction d'une centrale nucléaire de type EPR, sur le site de Flamanville.

Je soutiens pleinement cette action, qui met en lumière la navrante contradiction entre les discours et les faits en matière d'énergie nucléaire.

Il y a ceux qui parlent d'écologie, et ceux qui en font. Ceux qui parlent de réduire la dépendance au pétrole et à l'atome, et ceux qui se montrent réellement capables de mettre en place les politiques de réduction des gaspillages et de développement des énergies renouvelables, avec de très nombreux emplois à la clé, comme l'ont fait la quasi-totalité de nos partenaires européens.

Pendant la campagne électorale, on a donc beaucoup parlé de changer les politiques énergétiques… Le gouvernement autorisait pourtant, par décret, à quelques jours du 1er tour, la construction de l'EPR…

Le retrait du décret autorisant cette construction est un des enjeux du second tour. Je demande à Ségolène Royal de confirmer qu'élue le 6 mai, elle n'autorisera pas la poursuite des travaux de ce réacteur ruineux, inutile et obsolète.

La victoire de la gauche et des écologistes aux élections législatives qui suivront devront permettre d'en finir enfin avec cette logique du secret et de la fuite en avant.