Martine Bisauta, élue verte à Bayonne, raconte la journée de visite de Dominique Voynet au Pays Basque ce mercredi 28 février

Voir aussi cet article de Euskalherria.

La fébrilité des derniers jours, mais dans une humeur assez joyeuse, recevoir Dominique à chaque moment important de la vie des Verts demeure un intense plaisir. N’empêche notre estimé président s’est mis en tête de passer guêtres et boutons en revue, l’organisation devant être parfaite. Me prend l’idée de questionner la météo : soleil. Je transmets et elle répond : Soleil ? Je m’habille en fille.

Matin : il pleut. (Aie !) Matin plus tard pâle soleil (ouf !) au moment de l’arrivée, nous filons au premier rendez vous, plage de la Milady à Biarritz pour une rencontre avec SURF RIDER FOUNDATION.

Avec notamment Stéphane Latxague, directeur de Surf Rider Foundation Libre, crédit AB/voynet2007.fr

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Le premier parrainage officiel (voir l'état des promesses à ce jour sur le site des Verts) est arrivé au siège de campagne aujourd'hui. Encore 499 comme celui-ci et il y aura une candidate de l'écologie le 22 avril. Les français souhaitent massivement que Dominique Voyet puisse se présenter, il appartient maintenant aux élus qui ont reçu le précieux sésame d'en faire bon usage, vite. contact@voynet2007.fr

Les jeunes écologistes de révolution-ecolo.net nous proposent une carte postale spéciale Saint Valentin. Amour, écologie et humour.

A vous de juger ! Au cours de l’émission d’Arlette Chabot, le 8 février, j’ai dénoncé l’attitude de certains médecins, qui n’hésitent pas à facturer des actes banals à des tarifs extravagants. Et j’ai cité le médecin qui m’a extorqué 300 euros pour un banal bilan cardiaque (un examen clinique, et un électro-cardiogramme).

Les réactions ne se sont pas fait attendre ! Certains ont cru que je comptais encore en francs… D’autres se sont inquiétés de savoir si j’étais gravement malade. Je les ai rassurés : je suis en pleine forme ; j’ai juste effectué un bilan de santé à la demande de l’assureur du prêt auquel les Verts ont eu recours pour financer la campagne.

Restent des critiques plus sévères, comme celle-ci, sur le site de France 2 : « Je n'apprécie pas que Voynet, médecin elle-même, fasse croire à ses auditeurs qu'elle a payé 300 euros une consulte chez l'un de ses confrères ». Et l’internaute d’ajouter : « Quel médecin ferait payer cela à l'un de ses confrères, c'est un mensonge, et une voix perdue… » Et bien si, ça existe ! Soyons clairs : ce qui me choque, ça n’est pas qu’un médecin fasse payer une consultation à un « confrère » (je déteste ce terme ambigü, qui insinue des liens particuliers entre médecins). Je trouve évidemment normal de payer ! Ce qui me révolte, c’est que ce médecin n’a pas cru devoir m’informer de ses tarifs, quand j’ai pris rendez-vous par téléphone. Ce qui ne l’a pas empêché au cours de la consultation de se plaindre des politiques, qui ne « comprennent rien aux problèmes des médecins ». En le payant, la rage au cœur, je me suis dit que ce médecin-là, dont la formation a été assurée et financée par l’université et l’hôpital publics, ne savait probablement rien de la vie des quartiers, qu’il ne faisait pas de gardes de nuit, qu’il refusait peut-être de recevoir les bénéficiaires de la CMU. Pire : j’ai songé qu’il ne comprenait sans doute pas pourquoi j’étais en colère, et où était le problème…

C’est promis, c’est juré, c’est craché… La prise en compte de l’écologie, c’est comme si c’était fait ! Tous les partis, tous les candidats jurent, la main sur le cœur, qu’ils ont changé, et que c’est désormais ul-tra-pri-o-ri-taire. La preuve ? On va arrêter de faire des routes et investir dans le rail.

La preuve que c’est important, c’est Michel Boyon. On avait bien compris que ce n’est pas réellement une passion pour les trains qui avait conduit l’ancien directeur de cabinet de xxxx à la tête de Réseau Ferré de France. Qu’il quitte RFF pour le CSA, moins de seize mois après son arrivée, démontre que le rail, eh bien, il s’en moque. Hors les lignes TGV, le réseau français se dégrade à grande vitesse. Ca ne risque pas de s’améliorer, si l’on en juge par les sommes ridicules que l’Etat a prévu de mettre sur le rail dans les « contrats de projet ».

Le nom qui circule pour remplacer Boyon à RFF, ne surprendra que ceux qui n’ont toujours pas compris que les nominations, ça sert d’abord à recycler les vieux collaborateurs et à régler les problèmes politiques. Il y a quelques années, Dominique Perben s’était débarrassé de Charles Millon, qui contrariait son parachutage sur Lyon, en le faisant nommer ambassadeur à Rome pour la FAO. Il semble aujourd’hui décidé à proposer la présidence de RFF à Christian Philip, pour prendre sa circonscription lyonnaise. C’est beau, quand même, le sens de l’intérêt général…

La campagne a pris un tour nouveau depuis quelques jours. En raison de la (bonne) décision de « qui vous savez », mais aussi parce que, à vingt-quatre heures de notre premier meeting de campagne, à Nantes, je sens incontestablement un frémissement, dans le salut joyeux des passants, dans l’ardeur des militants, dans le rythme des appels des journalistes, le nombre des courriers, et des e-mails !
L’agenda se remplit à vive allure, avec comme toujours des arbitrages difficiles : on aimerait pouvoir dire oui à tous ces amis qui attendent de la candidate qu’elle aide à mettre en valeur une lutte locale, à dénoncer un scandale, et parfois… à lancer la campagne des législatives !

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Le texte de la déclaration de Dominique Voynet est déjà en ligne, mais dans la vidéo il y a en bonus les réponses aux questions des journalistes.