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EN MEMOIRE DE SIZAKELE ET SALOME |
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Last Updated: September 4, 2009 |
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By Lesego Tlhwale (BTM Intern)
AFRIQUE DU SUD – 09 Juillet 2009: L’émotion submergeait les familles de Sizakele Sigasa et Salome Masooa lors de la cérémonie organisée par le comité 07-07-07 et le Joint Working Group hier à Meadowlands, ceci afin de marquer le deuxième anniversaire de leur mort.
Un arbre a été planté pour marquer le souvenir de la vie ces deux femmes qui avaient été sauvagement assassinées en Juillet 2007, un crime qui, selon les militants LGBTI, serait à caractère homophobe.
Dévoilant un banc public sur lequel sont inscrits les noms de Sigasa et Masooa, Pinky Masooa, la mère de Salome a dit « je ressens divers émotions à propos de cette commémoration de la mort de ma fille ; je suis heureuse de voir que les organisations et la communauté LGBTI ont pris leur temps pour organiser cet événement, mais dans le même temps, je suis triste car les responsables de ce crime n’ont toujours pas été arrêtés. »
En dépit de la faible présence des habitants de Meadowlands au cours de la manifestation, les organisateurs et les activistes de la communauté LGBTI ont demandés aux quelques personnes présentes d’arrêter la violence particulièrement à l’encontre des lesbiennes noires, ceci en raison de leur orientation sexuelle.
« Je suis heureuse de voir les lesbiennes se retrouver toutes ensemble pour célébrer et se souvenir de nos sœurs disparues ; mais je suis également attristée par le fait que nos sœurs lesbiennes noires soient encore assassinées au sein même de leurs communautés, » a déploré Nancy Castro Directrice adjointe de l’association Gay and Lesbian Memory in Action (GALA).
« La communauté noire a besoin d’être éduqué sur l’homosexualité ; ils ont besoin de s’affranchir de leurs croyances culturelles qui leurs font croire que l’homosexualité n’existe pas ; ils doivent s’éduquer et arrêter ces actes de haine, » a t-elle ajoutée.
Castro a fait remarquer que si la couleur de sa peau la protége des crimes homophobiques, les lesbiennes noires, par contre, souffrent plus parce que leurs propres communautés sont ‘ignorantes’ des questions relatives à l’homosexualité.
Parlant au nom de la communauté de Meadowlands, Morgan Gomati, conseiller de la zone 42 a dit « je suis très déçu par la population de Meadowlands pour n’avoir pas soutenu cette initiative. »
« J’aurai aimé que la population vienne et reçoive le message selon lequel personne ne mérite d’être tuer en raison de son orientation sexuelle. »
Gomati a également jeté le blâme sur la police « pour ne pas faire son travail » en s’assurant que les responsables de crimes haineux soient arrêtés.
Sigasa et Masooa restent reconnues comme filles, sœurs, amies et militantes par celles qui leurs survivent.
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