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À deux jours du scrutin, Sarkozy au plus haut

Bruno Jeudy.
 Publié le 04 mai 2007
Actualisé le 04 mai 2007 : 11h10
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Nicolas Sarkozy en meeting hier à Montpellier.Paul Delort/Le Figaro
Nicolas Sarkozy en meeting hier à Montpellier.
Paul Delort/Le Figaro
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Selon notre baromètre TNS-Sofres-Unilog pour Le Figaro, RTL et LCI, le candidat UMP l’emporterait haut la main dimanche.

 
L’ÉLECTION présidentielle est-elle d’ores et déjà pliée ? Avec 54,5% des intentions de vote (+2,5), Nicolas Sarkozy accroît son avance sur Ségolène Royal (45,5%) à trois jours du jour J, si l’on en croit les résultats de notre dernière enquête Sofres-Unilog Groupe LogicaCMG. Avec presque dix points d’écart, le candidat UMP fonce tout droit vers la victoire. À 54,5%, Nicolas Sarkozy dépasserait le score de François Mitterrand en 1988 (54,01%) et se rapprocherait de celui du général de Gaulle en 1965 (55,20%). De quoi entrer dans le livre des re­cords si l’on exclut les victoires singulières de Jacques Chirac en 2002 (contre Jean-Marie Le Pen) et de Georges Pompidou en 1969 (face au centriste Alain Poher).
 
Le succès, qui se dessine, prend des allures de débâcle pour sa rivale socialiste au lendemain du débat télévisé et de son meeting réussi, au stade Charléty, à Paris. Ségolène Royal paie cash sa stratégie risquée de l’en­tre-deux-tours.
 
Le grand écart entre l’UDF et l’extrême gauche atteint ses limites. En quelques jours, elle perd sur tous les ta­bleaux. La candidate PS voit fondre les transferts des voix de François Bayrou. Seuls 35% des électeurs du candidat UDF affirment qu’ils voteront Royal di­manche contre 50% la semaine dernière. 40% des électeurs centristes répondent qu’ils rallieront la candidature UMP. Un vrai retournement de tendance.
 
Un pari très risqué
 
Le débat entre Ségolène Royal et François Bayrou, ajouté à la prestation télévisée très (trop?) offensive de la présidente de Poitou-Charentes, semble avoir déstabilisé l’électorat centriste. Dans le même temps, la gauche protestataire se détourne de Royal. Le mouvement de repli est sensible chez les électeurs d’Olivier Besancenot. À force de faire le grand écart, Royal est en train de tout perdre. Il est vrai que son pari était très risqué. Mais avec près de deux millions de voix de retard à l’issue du premier tour, elle n’avait guère d’autre choix.
 
Mais son coup de poker avec Bayrou semble fatal. Si le résultat se confirme, il sera démontré une fois de plus qu’on ne change pas de positionnement en cours de campagne présidentielle.
 
Dans le détail, les espoirs de Royal semblent extrêmement faibles. Elle est devancée dans presque toutes les catégories d’âge (sauf les 18-24 ans) et les caté­gories socioprofessionnelles (excepté les ouvriers et les professions intermédiaires).
 
À la veille du scrutin, Sarkozy aborde la fin de la campagne en confortable position. Lui-même ne doute plus de sa victoire depuis plusieurs jours. «Je vais faire un sacré score», confiait-il samedi. Hier, il l’a évalué à «55%». 
 

 
Retrouvez toute l’actualité de la présidentielle en cliquant ici.

Selon notre baromètre TNS-Sofres-Unilog pour Le Figaro, RTL et LCI, le candidat UMP l’emporterait haut la main dimanche.

 
L’ÉLECTION présidentielle est-elle d’ores et déjà pliée ? Avec 54,5% des intentions de vote (+2,5), Nicolas Sarkozy accroît son avance sur Ségolène Royal (45,5%) à trois jours du jour J, si l’on en croit les résultats de notre dernière enquête Sofres-Unilog Groupe LogicaCMG. Avec presque dix points d’écart, le candidat UMP fonce tout droit vers la victoire. À 54,5%, Nicolas Sarkozy dépasserait le score de François Mitterrand en 1988 (54,01%) et se rapprocherait de celui du général de Gaulle en 1965 (55,20%). De quoi entrer dans le livre des re­cords si l’on exclut les victoires singulières de Jacques Chirac en 2002 (contre Jean-Marie Le Pen) et de Georges Pompidou en 1969 (face au centriste Alain Poher).
 
Le succès, qui se dessine, prend des allures de débâcle pour sa rivale socialiste au lendemain du débat télévisé et de son meeting réussi, au stade Charléty, à Paris. Ségolène Royal paie cash sa stratégie risquée de l’en­tre-deux-tours.
 
Le grand écart entre l’UDF et l’extrême gauche atteint ses limites. En quelques jours, elle perd sur tous les ta­bleaux. La candidate PS voit fondre les transferts des voix de François Bayrou. Seuls 35% des électeurs du candidat UDF affirment qu’ils voteront Royal di­manche contre 50% la semaine dernière. 40% des électeurs centristes répondent qu’ils rallieront la candidature UMP. Un vrai retournement de tendance.
 
Un pari très risqué
 
Le débat entre Ségolène Royal et François Bayrou, ajouté à la prestation télévisée très (trop?) offensive de la présidente de Poitou-Charentes, semble avoir déstabilisé l’électorat centriste. Dans le même temps, la gauche protestataire se détourne de Royal. Le mouvement de repli est sensible chez les électeurs d’Olivier Besancenot. À force de faire le grand écart, Royal est en train de tout perdre. Il est vrai que son pari était très risqué. Mais avec près de deux millions de voix de retard à l’issue du premier tour, elle n’avait guère d’autre choix.
 
Mais son coup de poker avec Bayrou semble fatal. Si le résultat se confirme, il sera démontré une fois de plus qu’on ne change pas de positionnement en cours de campagne présidentielle.
 
Dans le détail, les espoirs de Royal semblent extrêmement faibles. Elle est devancée dans presque toutes les catégories d’âge (sauf les 18-24 ans) et les caté­gories socioprofessionnelles (excepté les ouvriers et les professions intermédiaires).
 
À la veille du scrutin, Sarkozy aborde la fin de la campagne en confortable position. Lui-même ne doute plus de sa victoire depuis plusieurs jours. «Je vais faire un sacré score», confiait-il samedi. Hier, il l’a évalué à «55%». 
 

 
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