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Les déshonneurs : Omar Mestiri et Mondher Sfar
mercredi 21 mai 2003, par Ivan (Mourad)


C'est depuis le début de l'affaire Béchir Ferchichi et le premier communiqué lancé par l'AISPP que Omar Mestiri a commencé sa campagne de sape du travail entrepris par l'AISPP par le lancement d'une rumeur portant sur l'inexistence de Maher Osmani et en évoquant de surcroît une manipulation des services spéciaux tunisiens. Cette rumeur lancée par Omar Mestiri a été relayée par ses réseaux de Paris, de Stockholm, etc., généralement proches du Forum Démocratique pour la Liberté et le Travail.
Toutefois, les agissements de Omar Mestiri ne se sont pas limités à lancer une rumeur mais il a également exercé des pressions sur des organisations non gouvernementales internationales de défense des droits de l'homme, OMCT et Amnesty International, pour qu'elles publient un démenti à leur premier communiqué. Tandis que d'autres personnes dissuadent Reporters Sans Frontières de ne pas communiquer sur cette affaire, comme ils sont en train de les dissuader aujourd'hui de ne pas porter un soutien public à Tahar Labidi après son agression en pleine rue dans le 19ème arrondissement de Paris. 

En effet, les personnes qui ont suivi l'affaire Ferchichi depuis ses débuts savent que la personne qui s'est présentée comme le frère de Maher Osmani n'est autre que Tarek Ferchichi. Le fait que Omar Mestiri fonde sa thèse de manipulation par le régime ou d'une escroquerie par Béchir sur cette évidence ne constitue en rien une révélation.
Aussi, ces mêmes personnes savent, - contrairement à ce que laisse entendre Mondher Sfar - que Béchir n'a pas totalement coupé ses contacts avec elles, dès lors qu'il aurait été admis à entrer en France, mais qu'il n'a fait que couper les liens avec certains, dont Mondher Sfar.
Mais est-ce que le fait que Béchir Ferchichi ait coupé ses contacts avec Mondher Sfar ou le fait que son frère se soit présenté au nom du frère de la supposée victime, Maher Osmani, nous permet aujourd'hui d'affirmer avec certitude que l'affaire Osmani n'a jamais existé ? Et d'affirmer que l'affaire Béchir Ferchichi est une manipulation ? Je ne le pense pas. 
Enfin, Omar Mestiri, un démocrate, a pris une décision individuelle de publier un communiqué alors qu'il occupe au sein du CNLT le poste de secrétaire général. Le CNLT constitue pour nous un acquis que nous aimerions voir agir au-delà des petits calculs partisans. D'autant que le CNLT sera, comme toutes les autres structures, qu'elles le veuillent ou non, par leur action ou leur silence, impliqué dans l'enquête sur l'établissement de la vérité sur l'affaire Béchir Ferchichi et Maher Osmani. Pire encore, le CNLT est impliqué avec l'AISPP dans l'enquête sur l'affaire Béchir Ferchichi et Maher Osmani. 
Maintenant que tout un chacun a pu prendre la mesure des agissements de Omar Mestiri il est plus que légitime de s'interroger sur les raisons qui l'ont vraiment amené à un tel acte ? Si Omar Mestiri sait très bien qu'il ne peut pas publier ce communiqué au nom du CNLT car il ne représente pas la position de ce dernier, pourquoi alors l'a t-il fait en son nom ?

Aujourd'hui, on entend crier sur les toits parisiens que Omar Mestiri nous à sauvés - toujours victimes de cette mentalité du sauveur qui nous colle à la peau - d'une fâcheuse situation. Quelle est-elle ? Et pour qui est-elle vraiment fâcheuse ?

Quant à l'attitude de Mondher Sfar elle s'apparente plus à celle d'une balance que celle d'un militant sincère. Depuis le début de cette affaire et jusqu'au dernier communiqué de Sfar sur TUNeZINE, la position de Mondher Sfar était faite de pirouette et de farce. Lors de la première entrevue avec Béchir Ferchichi, Mondher Sfar présente A. W. Hani comme étant un avocat. Mais ceci n'est rien devant les faits racontés publiquement pas Sfar. Dans une interview donnée à une radio canadienne Sfar évoque les détails de la rencontre d'un côté entre le patron de Béchir et la police tunisienne et l'aide apporté par ce même patron à Béchir pour quitter le territoire.
Sur Radio Méditerranée, dans l'émission « politique » du samedi animée par Ginette Skandrani et Mondher Sfar, la première annonce une interview avec Béchir Ferchichi, laquelle n'aura jamais lieu. Puis elle annonce publiquement sur les ondes la ville où réside actuellement Béchir, à savoir Toulouse. Un jour après que Mondher Sfar en a appelé à notre « responsabilité », il tourne sa veste pour parler d'une escroquerie gravissime. Que s'est-il passé pour que Sfar change de version ? Est-ce qu'il a été contacté à son tour par Omar Mestiri ? Et si c'est vraiment le cas, que se sont-ils dits, alors que l'un comme l'autre ne savent rien de plus si ce n'est que c'est Tarek Ferchichi qui s'est présenté comme étant le frère de Maher ?
Toutefois, Sfar ne s'est pas seulement contenté de changer de position mais il a aussi faxé son communiqué aux différents ministères et organismes français qui s'occupent des demandes d'asile ainsi qu'à l'ambassade tunisienne. Pire encore, il « révèle » l'implication d'un certain Monsieur X demandeur d'asile. Pour un peu il aurait donné son nom, son adresse... et son numéro de dossier ! Mais est-ce que cela serait nous étonner venant d'un négationniste qui pense croire aujourd'hui que la justice tunisienne pourrait être transparente, indépendante et équitable pour l'appeller à se prononcer sur ce qu'il qualifie de fait gravissime.
On a l'impression que certaines personnes ont oublié leur rôle des défenseurs des droits de l'homme pour ce transformer en accusateur des victimes du régime. Pourquoi toutes ces personnes veulent-elles faire croire avec le régime à la manipulation et étouffer l'affaire sans laisser le temps à l'OFPRA, seule habilitée en la matière, de mener un examen sérieux du dossier de Béchir ? Alors à qui profite vraiment le crime ?

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