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UN RAPPORT REVELE DE GRAVES VIOLENCES A L’ENCONTRE DES TRAVAILLEURS DU SEXE |
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Last Updated: September 4, 2009 |
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By Lesego Tlhwale (BTM Stagiaire)
AFRIQUE DU SUD- 17 Juillet 2009: Alors que les travailleuses du sexe en Afrique du Sud se battent pour faire légaliser leur profession, un rapport de Open Society Institute a révélé d’horribles violations des droits de l’homme dont est victime ce groupe minoritaire par la société.
Rédigé par le Projet Droits et Santé Sexuelle de Open Society Institute, en collaboration avec Initiative pour l’Afrique Australe de l’Open Society Institute, ce rapport révèle que les transsexuelles travailleurs du sexe font face à des violences physiques et sexuelles de la part de la police et subissent également des railleries et humiliations de la part du public, en raison non seulement de leur orientation sexuelle mais également à cause de la profession qu’ils exercent.
Plus loin, le rapport a révélé qu’en Namibie, au Botswana et en Afrique du Sud, les transsexuels travailleurs du sexe sont victimes d’abus aussi bien aux mains des agents de l’état tels que la police et officiels des secteurs sanitaire et éducatif, mais également de la part des clients et du public en général.
En Afrique du Sud, le rapport révèle que de tells abus sévissent en dépit du fait que les droits des Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels et Intersexes (LGBTI) sont garantis et protégés par la constitution du pays.
Ce rapport a été conduit à travers des interviews individuels de 87 groupes différents comprenant des transsexuels, des femmes et des hommes travailleurs du sexe exerçant dans la rue, sur les autoroutes, dans les comptoirs, dans les maisons closes, les mines et les installations informelles en Afrique du Sud, en Namibie et au Botswana.
D’autres interviews ont également été menées avec 11 ONG de la région qui aident les travailleurs du sexe.
La criminalisation du travail du sexe dans ces pays rend les travailleurs du sexe particulièrement vulnérables aux agressions physiques et sexuelles perpétrées par les personnes chargées de faire respecter la loi, a également révélé le rapport.
“ Les policiers viennent à ton domicile. Ils prennent ton argent et ont des rapports sexuels avec toi sans préservatif. C’est un viol parce qu’ils nous forcent à le faire; nous avons peur de rapporté ces viols parce que nous sommes des travailleurs du sexe, donc illégaux”, ont explique Priscilla et Pinki, des travailleuses du sexe dans la région de Rustenburg.
Dans les trois pays, les travailleuse du sexe ont, selon le rapport, fait état de violences routinières avec entre autres des violences sexuelles, des passages à tabac, des tirs avec des balles en caoutchouc ou pulvérisation de poivre sur les organes génitaux.”
Dans le même temps, la responsable administrative de la province du Gauteng Nomvula Mokonyane, a récemment fait une déclaration publique en faveur d’une éventuelle légalisation du travail du sexe.
En dépit des nombreuses critiques, Mokonyane a dit “nous devons travailler en vue de protéger les travailleurs du sexe parce dans certains cas ils sont exploités.”
“Je suis ouverte d’esprit et ma passion est que nous avons besoin d’être assez ouvert d’esprit; nous ne devons pas seulement pénaliser ce genre d’activités, mais aussi essayer de les gérer”.
Il reste à voir si le travail du sexe sera légalisé en Afrique du Sud dans la mesure où les organisations militant en faveur des droits des travailleurs du sexe sont encore en négociations.
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