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DOSSIERS...
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UN AN APRES LES PLUIES HORS SAISON
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Assassinat de Me Babacar Séye : La révision du procés aux oubliettes
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Arriérés de loyers : Les harcélements de la Sicap, la deuxiéme radiation
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Importation de véhicules d’occasion : Un marché juteux pour l’État
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Lutte sénégalaise à Pikine : Autopsie d'un phénomène
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Liberté de presse et d’expression en Afrique
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Village de Tanaff : L’eldorado des étrangers
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Politique française d’immigration
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La vie à la décharge de Mbeubeuss
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Touba dans sa splendeur
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Quand l'alternance suscite des nouvelles vocations litteraires
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Projet du code du statut personnel
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EXPLOITATION ILLEGALE DU BOIS DE VENN : L'or jaune met Tamba dans tous ses états
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LES ECOLES DE FORMATION POLITIQUE ET LA DEMOCRATIE
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AUTO-ECOLES : Stop ! Les clandestins arrivent
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LE PDS A L’EPREUVE DU POUVOIR
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TRAVAILLEURS LICENCIES
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RANDONNEE DANS ZIGUINCHOR
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DECENRALISATION AU SENEGAL
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NOUVEAUX MILITANTS POLITIQUES
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CONSEIL DU CULTE MUSULMAN EN France
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UNION DES JEUNESSES TRAVAILLISTES ET LIBERALES : Convoitises pour un raccourci vers la cour des Grands
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Université de Dakar : Les profs sèchent les cours
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Atouts et faiblesses de l’élevage à Vélingara
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Cola au Sénégal : Les mystères d’une noix bénie
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APHRODISIAQUE ET SEXOLOGIE : Le cours magistral du docteur (suite)
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Balcons et terrasses : La vie d’en haut, vue d’en bas
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Mariage islamo-chrétien : Une foi, deux voies
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Dans l’antre des morts : Le silence bavard de Soumbédioune
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Luxe dans les cimetières : Le business de la mort
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Hivernages d’été des partis : Les semailles politiques en formation
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Banane locale : Le marché fait grise mine
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Pêche dans le Delta du Saloum : La capture des juvéniles menace la biosphère
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Consommation du pain : Entre hygiène et chute du grammage
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Colloque de Louga : Au menu du banquet, convergences culturelles et mondialisation
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Alimentation de rue
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Suspicions de corruption, favoritisme, nepotisme : L’or de Sabodola hante l’Etat
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Le temps des sanctions
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Les femmes de l’Armée sénégalaise : La conviction en bandoulière
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8 Mars Journée internationale de la femme : Femmes chercheuses
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La régionalisation de matam n’est-elle pas prématurée ?
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MOSQUEES AU SENEGAL : L’imamat, pomme de discorde
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EQUIPE NATIONALE : Stephan II, la recomposition
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Lutte contre la malnutrition
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ASSISES 2004
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PORT AUTONOME DE DAKAR - Mole 1 : L’enfer des aconiers
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Oignons : Les larmes des producteurs
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DOSSIER POLITIQUE : Rendez-vous électoraux sous l’alternance(Première partie)
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DOSSIER POLITIQUE : Rendez-vous électoraux sous l’alternance (Suite et fin)
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Dossier homosexualite au Senegal et en Afrique
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Anniversaire des attentats du World Trade Center : Les tours continuent de brûler
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AN II DU NAUFRAGE DU JOOLA : Larmes du crime
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ENQUETE - A la découverte des châteaux de Abdoulaye Diop
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La cordonnerie hier et aujourd’hui
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JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
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DEFICIENCE MENTALE : Au nom des enfants !
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Communication visuelle du Hip-Hop
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IGE : Au cœur d’un mythe écorné
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FETE DE LA NATIVITE
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FOIRAILS - TABASKI 2005
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ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DE MARTIN LUTHER KING
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RETRO SUR L’AFFAIRE DE L’ASSASSINAT DE ME BABACAR SEYE : Leurres et lueurs sur un crime politique
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Exploitation commerciale de Ndongo Lô : La ronde des vautours
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CHIRAC ET WADE - Le cœur et la raison
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RENOUVELLEMENTS AU PDS / Le temps des longs couteaux
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RENOUVELLEMENTS AU PDS (Suite)
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RENOUVELLEMENTS AU PS (suite et fin)
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8 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME : Le masculin se met au féminin
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CULTURE AMERICAINE AU SENEGAL : La part sénégalaise du Rêve américain
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LE SAVON DANS LES MENAGES : Plus de 4 milliards de francs Cfa dans la mousse
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GREVES CYCLIQUES A L’UCAD
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AFFICHAGE A DAKAR : La ville s’affiche et change de cadre
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24 EME EDITION DE LA QUINZAINE DE LA FEMME - Femmes en états : La face noire de la prostitution
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SUR EXCLUSIONS DE SERIGNE DIOP AUX DEPUTES FRONDEURS : Comment Me Wade perd le contrôle de son parti
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Sexologie au Sénégal
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LE QUOTIDIEN DU JEUNEUR - Transport à Dakar
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PARTIS POLITIQUES : LA RENTREE DES CLASHES
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Dossier homosexualite au Senegal et en Afrique
Dossier
publié le Lundi 30 août 2004
Témoignage d’Eléonore : «Je suis bien dans ma peau»
Rien ne le distingue des hommes. Et pourtant, il est homosexuel et le revendique. Un choix fait un soir de sa vie. Eléonore, son nom d’emprunt. Très détendu, il nous reçoit dans un restaurant-bar de la capitale souvent fréquenté par ses congénères. La trentaine, petit de taille, cigarette à la bouche, l’homo trinque sa bière. Son histoire ? «J’ai eu des expériences controversées. En un moment de ma vie. J’étais hétérosexuel. Et au bout d’un certain temps, j’ai eu à fréquenter des amis qui m’ont appris certaines pratiques que j’ignorais. J’étais très curieux et je suis allé à la découverte de certaines choses. Et j’ai aimé. Beaucoup. C’est la vérité. Je suis toujours bisexuel parce qu’il m’arrive d’avoir des relations hétérosexuelles. Je ne peux pas me classer homosexuel ou bisexuel. Au niveau de notre association, il existe des gens qui sont homosexuels et qui n’ont aucune pratique hétérosexuelle.» Au début, Eléonore avoue avoir refoulé ses pulsions. Mais aujourd’hui «cela fait sept ans que je me rends compte jour après jour, que j’ai de plus en plus des ébats homosexuels». Sa famille n’est pas au courant de ses pratiques homosexuelles. Mais les problèmes dont il a fait l’objet et ses fréquentations jettent le doute sur lui. «Je fréquente des autorités, je ne peux pas en dire plus.» Toujours est-il, qu’il a été victime de marginalisation, «On me marginalise tout juste parce que j’ai des pratiques homosexuelles. Mais au fond de moi, je me sens bien. Parce qu’à chacun son choix, sa vie, ses pratiques. Le fait d’avoir des pratiques homosexuelles ne veut pas dire que je ne fais pas partie de la société. Je me sens très bien dans ma peau. Je ne travaille pas. Mais j’ai un travail… C’est difficile d’en parler. Je préfère m’abstenir pour ne pas choquer la société sénégalaise. Je préfère me taire.» Et malgré son penchant homosexuel, Eléonore veut fonder une famille et avoir une fille. D’avoir la chance de l’élever. «De lui inculquer les bonnes manières au niveau de la société. De faire d’elle soit une grande personne qui sera peut-être demain la première dame du Sénégal. J’aime la gent féminine, la voir se développer, se maquiller, grandir, faire des gestes et des manières, tout cela me fait un grand plaisir. Je voudrais avoir une fille et voir en moi-même cette fille». Eléonore souhaite que la société fasse son autocritique : accepter les homosexuels et ne plus les voir, juste comme un homosexuel à travers ses pratiques. «Quand on regarde un homosexuel à travers ses pratiques, on peut faire une très grande erreur, parce que l’homosexuel fait partie da la société. Il participe au développement de la société et il a aussi ses besoins et ses désirs à satisfaire». Et d’expliquer que d’après une étude sur les pratiques des gays au niveau du Sénégal, tous les homosexuels sont des bisexuels. Il ajoute : «Etant donné qu’ils sont bisexuels, tous les homosexuels fréquentent des hommes mariés. Ainsi, on ne tient pas compte de cela. Et, cette marginalisation ou stigmatisation peut dérégler la société» La situation d’ Eleonore résulte d’un fait : «C’est parce que j’ai eu à rencontrer beaucoup de dilemme auxquels, il fallait apporter une solution. J’ai vu des gays coucher avec leur propre parent. On a eu au niveau de l’association des membres qui avaient des relations avec le mari de leur mère. C’est parce que ce mari-là n’était pas leur père, du fait que leur père était divorcé ou décédé, leur mère s’est remariée et ils ont voulu avoir des relations avec le nouveau mari de leur mère. » Pour Eleonore, c’est un phénomène sérieux dans la société sénégalaise d’aujourd’hui. Et, c’est dommage que beaucoup de femmes, dit-il, ne savent pas que leur mari entretient des relations sexuelles avec un autre homme. Religion ? Eléonore se dit profondément attaché à sa religion. «Je suis musulman. Pécheur comme toute créature. Il y a des hétérosexuels qui ont des pratiques que la religion interdit. C’est pareil pour l’homosexuel, c’est une pratique que la religion interdit mais cela ne veut pas dire que la religion bannit l’être. Si aujourd’hui, j’ai des pratiques homosexuelles, je suis bien dans ma peau. Je sais aussi que Dieu tiendra compte de mes bonnes actions et de mes prières».
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