C’est un constat d’échec de l’actuel Code de la famille qui a guidé les pas de ceux qui ont élaboré le projet du Code du statut personnel. C’est en tout l’argument principal qui a été brandi, sans compter le fait que le Sénégal étant un pays à majorité musulmane, cette population réclame aujourd’hui, selon les initiateurs du projet, d’être jugé selon la loi islamique. Dans ce débat qui fait rage depuis quelque temps, bon nombre de Sénégalais développent des théories et prennent position sans avoir parcouru le projet élaboré par le Comité islamique pour la réforme du Code de la famille du Sénégal (Circofs). Le Quotidien a pu se procurer ce document et le met à la disposition des lecteurs à partir de ce numéro.