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PAUVRETE - Multiplicite des programmes de lutte : L’abondance des biens peut nuire
Publié
le Mardi 27 décembre 2005
(Photo : )
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La pauvreté n’est pas une fatalité, juste un frein à débloquer. Seulement, faudrait-il en avoir conscience et prendre à bras le corps le problème pour trouver les solutions idoines. Cela, les pays africains s’y sont désormais attelés, sous la direction des institutions de Bretton Woods, à savoir la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. A ces institutions, il faudrait joindre le Programme des Nations-Unis pour le développement (Pnud). Cette dernière structure a lancé, en 2000, les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), qui visent à réduire de moitié le nombre des pauvres, d’ici 2015. Objectifs curieusement recoupés dans les Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté (Dsrp). Ces derniers documents ont été initiés par les deux sœurs de Bretton Woods. Critiquées pour avoir imposé aux pays d’Afrique des programmes d’ajustement structurel qui les ont plus appauvris que sortis de l’ornière, la Banque mondiale et le Fonds monétaire ont voulu, comme qui dirait, se «racheter» en mettant, pour les plus pauvres, une initiative destinée à éponger les dettes des plus pauvres. Cette Initiative, dite, des Pays pauvres très endettés (Ppte), imposait à ces derniers de mettre au point un Dsrp prévoyant de sortir la moitié de leur population de la pauvreté en 2015. Le Sénégal s’y est engouffré à fond, et profité du financement de nombreux bailleurs de fonds pour lutter contre la pauvreté des populations les plus démunies. On trouve actuellement dans ce pays, au minimum quatre grandes structures chargées de lutter contre la pauvreté. A côté d’elles se meuvent plusieurs autres, à caractère et à objectifs plus ou moins localisés. Il reste que ces différents projets et programmes, sont basés sur des mécanismes et des procédures qui peuvent parfois être sources de divergences. Nombreuses structures se retrouvent sur les mêmes terrains, avec des acteurs semblables. Pour mieux s’enquérir des procédés mis en œuvre et tester l’efficacité des différentes stratégies, des économistes et des spécialistes ont été interrogés et ont livré leur opinion. Même s’ils s’accordent à dire que les projets mis en œuvre suivent leur cours conformément aux objectifs définis, ils estiment que des efforts restent à faire pour rendre davantage efficaces les programmes, en évitant par exemple les chevauchements. En cette année internationale de la microfinance, le constat est facile à faire, ce procédé est considéré par l’ensemble des structures de lutte contre la pauvreté comme la stratégie la plus efficace pour atteindre leurs objectifs.
Réalisé
par : Amadou Makhtar NDIAYE
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