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Derniers messages des forums de Reveiltunisien:

mac125 un portail tunisien comme j’aime.
> mac125 un portail tunisien comme j’aime.
3 mars 2006, par amira

je connais le site depuis un mois et j’y suis déja fana, il représente un espace de liberté avec ses limites mais tout de meme il représente une chance et un espoir quant à notre jeunesse tunisienne tres ouverte et critique.

L’article premier de la constitution tunisienne est un article discriminant
> Il ne faut pas rêver... la constitution sera encore discriminatoire
3 mars 2006, par Afif

Même Bourguiba qui pouvait oser, à cause du crédit de sympathie qu’il avait auprés du peuple en particulier au début de l’indépendance (on disait qu’il avait deux couilles, on a découvert qu’il n’avait qu’une seule), n’a pas osé ouvrir un chantier aussi miné.

Malheureusement ce débat ne se posera que dans plusieurs dizaines d’année, voire un siècle ou plus. Pour preuve : écoutez le silence des opposants qui luttent pou instaurer une démocratie en Tunisie, au mieux ils nous expliquent que la religion ne s’opposera pas à la démocratie et qu’il sont obligés de ne pas heurter les traditions séculaires(sic !). C’est ce qu’on appelle une "alliance tactique".(Re-sic !)

Comme si le Vatican pouvait faire preuve de démocratie !

Pauvre Tunisie qui est condamnée à vivre encore longtemps sous la dictature, dictature tantôt ouverte, tantôt déguisée.

Vous cherchez la démocratie ? Les Droits de l’Homme ? Vos papiers s’il vous plaît !...Allez...Circulez, il n’y a rien à voir... Au suivant...



Dieudonné ou l’autre caricature
> Dieudonné ou l’autre caricature
3 mars 2006, par hasni

le contenu de deux messages contenaient des termes propres à faire déraper la discussion. D’autres participations violentes ou tombant sous le coup de la loi du pays où est hebergé ce site n’ont pas été validées également. Nous ne souhaitons pas de plus entrer dans les polémiques qui entourent les positions de M. Dieudonné car elles ne concernent pas l’objet de ce site.

si des personnes désirent plus de précisions, nous répondrons par mail sur les termes qui n’ont pas permis la validation.

hasni



Dieudonné ou l’autre caricature
> Dieudonné ou l’autre caricature
3 mars 2006, par tunisien libre

je voudrais savoir pourquoi mes interventions n’ont pas eu l’aprobation de la rédaction de réveil tunisien

cordialement



L’article premier de la constitution tunisienne est un article discriminant
> L’article premier de la constitution tunisienne est un article discriminant
3 mars 2006, par hasni

vous comparez la constitution tunisienne qui a été manipulée par Ben Ali pour s’assurer l’impunité et que lui même ne respecte pas avec les constitutions de pays démocratiques. Certes, la démocratie à l’européenne n’est pas forcément un modèle reproductible, certes, il y a des inégalités, du chomage, du racisme etc en Europe mais on ne peut pas mettre sur un mm plan une dictature et une démocratie. sauriez vous dire la religion des différents présidents et présidentes des pays européens ?

L’article premier de la constitution tunisienne est un article discriminant
> L’article premier de la constitution tunisienne est un article discriminant
3 mars 2006, par sandatoute

je ne trouve pas que ce premier article de la constitution soit choquant, la Tunisie est un pays musulman, sa constitution reflète parfaitement l’état d’esprit et les attentes du peuple. Vous citez des articles de constitutions europeénes : les droits et les valeurs qu’on y mentionne ne sont qu’une façade un beau mensonge pour faire croire aux à une égalité des chances alors qu’il n’en est rien. C’et est ça restera lettre morte sur du papier (qant bien même constitutionnel). Au moins, la constitution tunisienne est lucide. Sans doute les politiques européennes, en ommétant d’évoquer ce problème d’appartenance religieuse et territoruale, font-preuve de plus de subtilité (qui reste néomoins hypocrite), mais sur le fond, le principe reste le même : on n’est pas prêts de voir un musulman à la tête d’un pays européen, est c’est tout à fait légitime (peut-être pas d’un point de vue laîc, mais ça l’est d’un point de vue culturel). La laïcité comme valeure suprême ne peut ,d’un point de vue objectif, être entièrement appliquée. Il est vrai, l’histoire culturelle et humaine d’un pays (sa religion et ses traditions) ne peuvent être anihilée au non de la République et de la laïcité.

Refuser les amalgames (Libération)
> Refuser les amalgames (Libération)
2 mars 2006, par Le vieux

Monsieur, Tout ce que vous dites est vrai si on prend la traduction du coran telle qu’elle l’est. Cependant, il faut aussi savoir que la langue du coran est très ancienne et cela suscite une bonne connaissance de la langue arabe pour bien comprendre le contenu. Je vous avoue que pas mal d’arabes musulemans n’arrivent pas à comprendre le vrai sens du livre saint ce qui mène des fois à une fausse interprétation.

Des penseurs musulemans appellent maintenant à instaurer un établissement qui se compose de différent savants arabes et musulemans(linguistes,docteurs, scientifiques, philosophes, traducteurs...) et ce est dans le but de faire une traduction qui puisse transmettre sans aucun malentendu le contenu du coran. En effet, ils reconnaissent ,(ENFIN), que c’est de leurs faute, mais aussi faute des moyens, que le coran est mal compris dans le monde ; il n’y a jusqu’à nos jours aucune traduction qui transmet vraiment l’âme du coran.

Bref, il nous reste beaucoup de temps pour réussir à se comprendre, et d’ici là il y aura sans doute des dégats.



Les diplômés chômeurs occupent le siège de l’union régionale de l’UGTT de Gafsa
> Les diplômés chômeurs occupent le siège de l’union régionale de l’UGTT de Gafsa
2 mars 2006, par 4 questions en attente de 4 réponses

d’accord.mais,il suffit pas de l’expliquer.il faut plutot,le prouver.
-  comment s’appele l’arabe qui a empreinté de chez les indiens,leurs chiffres !
-  et a quelle date !
-  et pourquoi un tel empreint alors,que les arabes possèdent leurs propres chiffres ?!
-  et pourquoi les calendriers arabes,les dictionnaires arabes,et les livres religieux...leurs pages sont numérotées en chiffres "indiens" alors,que le reste des livres sont numérotés par des chiffres "arabes" ?!

Dieudonné ou l’autre caricature
> Dieudonné ou l’autre caricature
2 mars 2006, par nous sommes tous égaux aux yeux de notre créateur a la seule condition citée dans le hadith,prophétique

d’accord,vous venez de faire une belle analyse mais,en présentant les choses a votre propre facon ! comme dit,le proverbe :(l’oiseau chante,et son aile lui sert d’écho).
-  1ère question :pourquoi,vous nommez les autres...(d’ennemies) avec(e)au lieu de les nommer,(adversaires) ?! et de qui parlez vous !
-  vous dites,que vous avez combattu des armées arabes mais,(sans haine et sans mépris)...admettons que ce que vous dites est,vrai.selon votre avis :lorsque un"colonisé"refuse de partager sa propre terre avec (l’agresseur-colonisateur).ce refus,doit-il (oui ou non)etre considèré par le "colonisateur" comme un motif "légale et légitime" qui lui donne le feux vert,(de coloniser,de déclencher une guerre,et de tuer des vies humaines-innocentes,et d’expulser une partie de la population de sa propre terre)...etc,etc... !
-  vous dites,(nous en israel...).mais,qui vous dit,que tous les israeliens pensent (tous kif kif)je veux dire,comme vous ! donc,vous ne pouvez représenter que votre propre personne et au maximum,les quelques israeliens qui partagent vos points de vues et qui sont désireux d’une (vraie-paie-juste et équitable).vous savez trés bien,qu’ils existent beaucoup d’israeliens qui utilisent la guerre au nom de la religion.et les plus durs se trouvent parmis,(les religieux) et les (politiciens)..
-  moralités :pour que nous puissions réaliser un jour si dieu veut,une vraie paix.nous ne devons et en un aucun cas, (cacher ou camoufler)une partie de la vérité.c’est un passage obligé,croyez moi.sachez que toute discussion basée sur la franchisité et la vérité.peut ouvrir a la longue,une "brèche" dans le chemin de la paix. bienvenue cher cousin,au site du réveiltunisien.cordialement

Les diplômés chômeurs occupent le siège de l’union régionale de l’UGTT de Gafsa
> Les diplômés chômeurs occupent le siège de l’union régionale de l’UGTT de Gafsa
2 mars 2006, par tunisie libre

Désolé de vous decvoir mais vous avez tort en arabe le 0 c’ecrit 0 est non pas (.)

les chiffres dont tu parles sont les chiffres indiens qui sont largement utilisé dans l’orient du monde arabe.

juste pour votre information les chiffres arabes sont 0, 1 , 2 , 3 , 4 ,5 , 6 ,7 ,8 ,9

malheureusement je n’est pas un clavier qui écrit les chiffres indiens ,mais tu dois sans doute les connaîtres



Les diplômés chômeurs occupent le siège de l’union régionale de l’UGTT de Gafsa
> Les diplômés chômeurs occupent le siège de l’union régionale de l’UGTT de Gafsa
2 mars 2006, par les 4 anges qui assurent la sécurité et qui maintiennent l’équilibre du globe terrestre

fais un peu d’effort,sois impartial dans ton raisonnement,et apprends a regarder la (vérité)par "deux" yeux sans chercher a plaire,a(x ou y).au fait,tu a oublié de nous parler des (anges) !
-  l’ange no 1 :s’appele,(le boucher-massacreur)des habitants de sabra et chatila.
-  l’ange no 2 :s’appele,le massacreur colonisateur des tchetchènes.chouhira par,(il faut les traquer jusqu’aux chiotes).
-  l’ange no 3 :s’appele,(le messih noir de la maison blanche).l’homme des révélations et des croisades "démocratiques-catholiquos-messianiques".
-  l’ange no 4 :s’appele,(le petit caniche guerrier)qui se plait de faire une place parmis les grands.il a décidé de ne manquer aucun rendez vous "pétrolier".et j’en passe sur le reste des anges...
-  moralités :tu viens de diviser la vérité en deux.portes-tu des lunettes marque :afflelou !


le pêché
2 mars 2006, par charlotte

Dieu pardonne à qui il veut il est juste est misericordieu aucun d’entre nous est capable de juger à sa place mais sachez que Dieu nous à prété la vie il nous l’à pas donnée donc c’est à nous de se préserver du mal et du pêché car l’homme n’est pas parfait.

« J’appelle à sa libération »
> « J’appelle à sa libération »
2 mars 2006, par citoyen tunisien

ce que j’ ai ressenti devant ce recit d"horreur............ ???!!!!! c’est un besoin immence de vomir !!!!!!!! un degout profond envers moi et mes "compatriotes" !!!!!!!!!!et une tristesse pour un pays qui est reduit à la "barbarie banalisée" !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! comment ces "choses peuvent-elles se produire encore en tunisie ??????!!!!!!!!!! je ne comprends pas et je ne comprendrais jamais cette "decadence inhumaine effroyable"qu’est la torture.RIEN,ne peut justifier cette pratique ! ni dieu, ni ideologies,ni interets qq ils soient,ni "patrie,ni.. autre. "vivre" 12 ans en "cellule d’ isolement" !!!!!!!!meme en l’ immaginent çà fait mal ! j’espère qu ’un jour viendra ou toutes les victimes de tous les temps et tous les bords auront JUSTICE et les boureaux rendrons compte de leur me-"faits ! et que la tunisie redevient NOTRE PAYS A TOUS ET TOUTES SANS EXCLUSION AUCUNE !

Dieudonné ou l’autre caricature
> Dieudonné ou l’autre caricature
2 mars 2006, par Messager d’une paix eventuelle

D’abord je dois vous féliciter pour la qualité de votre article par sa forme, malgré que je ne suis pas d’accord sur le fond dont j’aimerais ’’ afiner’’ d’un brin, en complétant certaines omissions qui sont importantes à mes yeux :

Pour comprendre d’abord ma démarche- je me présente- Je suis un ancien comabattant de Tzahal, et comme tout citoyen israélien- J’ai combattu des armées arabes pendant ma jeunesse sans haine et sans mépris- uniquement pour préserver ma part de la terre après le lamentable rejet par la nation arabe du paratage de la palestine en 1947.

De mon point de vue :

Dans les relations interéthniques, il exite trois piliers essentiels : 1) Le matériel 2) le spirituel 3) le culturel.

Nous en Israël, nous combattons uniquement sur le plan matériel- c’est à dire la terre - la terre - et la terre- rien d’autre.

Nous n’avons pas de haine réligieuse ou un mépris réligieux envers nos enemies- Nous ne les traitons pas d’infidels ou de ’’chiens’’- au contraire, par l’historique de notre bible nous apprenons du le lien entre ISRAEL et ISMAEL- de JACOB et D’ESSAU, son frère, et de la séparation malheureuse causées par la jalousie des épouses d’Abraham, à l’origine de la rivalité concernant la terre et donc l’héritage.

Donc, sur le plan spirituel, nous n’avons aucun problème, puisque là aussi, notre démarche est limpide et propre, comme sur le plan matériel- parce que les choses sont claires et sans ambiguité.

Le problème de Dieudonné est essentiellement lié au fait qu’il opère dans la sphère ’’culturelle’’.

Il amène la haine par la communication culturelle, là ou elle n’a pas lieu d’être.

Il mène un combat de lâche, par des tribunaux interposés, sans prendre le fusil et risquer sa vie.

Il risque justement uniquement ce qui lui arrive par le boycot des médias et le mépris de la population dans sa large majorité. (Donc il n’y a pas lieu à se lamenter)

Je vous souhaite bonne chance en Tunisie, là ou vous êtes, un pays frére, et inschallah la paix pour un jour prochain.

Bien à vous, YAHOUDI.



Dieudonné ou l’autre caricature
> Dieudonné ou l’autre caricature
2 mars 2006, par Joe Guilian

Rien à ajouter à ces propos très justes et d’une pertinence adéquat !

Communiqué
Unité d’action pour un changement démocratique en Tunisie
mercredi 15 février 2006, par Rédaction de reveiltunisien.org


Par la présente est rendue publique la plate-forme politique fondant un cadre d’action commune et de débat basé à Paris, le "Collectif du 18 octobre pour les Droits et les Libertés en Tunisie". Ce cadre a vocation à contribuer au rassemblement des conditions d’un changement démocratique en Tunisie en rapport avec le "Collectif du 18 octobre" en Tunisie, avec les collectifs régionaux et avec toutes les initiatives portant des aspirations similaires.

Ce collectif regroupe les principaux partis de l’opposition tunisienne représentés à Paris (Congrès Pour la République ; Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés ; Mouvement Ennahdha ; Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie ; Unionistes Nasséristes), les principales associations militant pour les droits humains en Tunisie (Association des Familles et des Proches des Prisonniers Politiques ; Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie ; Conseil National pour les Libertés en Tunisie ; Solidarité Tunisienne ; Voix Libre) ainsi que plusieurs figures indépendantes de la communauté migrante ou exilée tunisienne.

La plate-forme définit les termes de l’engagement commun d’organisations et d’individus portant des orientations et sensibilités politiques différentes et parfois opposées (social-démocratie, gauche démocratique et communiste, islamisme politique, nationalisme arabe...). Elle dessine les positions de principes permettant une convergence entre les composantes du Collectif autour de la résistance à la dictature et l’élaboration des conditions d’un changement démocratique réel.

La naissance du Collectif, la rédaction de sa plate-forme constituante, les axes programmatiques qu’il se donne et ses mécanismes de fonctionnement sont le fruit de débats qui se sont déroulés durant les mois passés de manière transparente et démocratique. Le cadre demeure ouvert à toute personne et toute organisation qui souscrit à ses principes constituants.

Ci-jointes les pièces suivantes :

Pièce-jointe 1 - Plate-forme, principes de fonctionnement et premiers signataires en langue arabe

Pièce-jointe 2 - Plate-forme, principes de fonctionnement et premiers signataires en langue française

Pièce-jointe 3 - Composition du Comité de Coordination en langue arabe

Pièce-jointe 4 - Composition du Comité de Coordination en langue française

Collectif du 18 octobre à Paris

Pour les Droits et les Libertés en Tunisie

Le lundi 13 février 2006

Tunisie

Il faut défendre la société...

Plate-forme politique pour une action commune

Collectif 18 octobre à Paris

Pour les Droits & les Libertés en Tunisie

1

Nous comprenons et soutenons la dynamique qui a commencé le 18 octobre 2005 comme une étape dans la succession des luttes menées par le peuple tunisien pour la justice et la liberté le long des décennies passées. De notre point de vue, elle se situe dans la continuité des combats démocratiques, sociaux, syndicaux, politiques et associatifs qu’ont engagés les mouvements des travailleurs, des étudiants et lycéens, des femmes, les prisonniers politiques et leurs familles, les chômeurs, les artistes et intellectuels, les organisations professionnelles (avocats, magistrats, journalistes...), les défenseurs des libertés et des droits humains, ainsi que les mouvements des populations migrantes et exilées ...

Cette dynamique appartient, sans exclusive ni hiérarchie, à toutes les tunisiennes et tous les tunisiens qui, conscients du caractère nécessaire et inéluctable d’une rupture démocratique réelle, cherchent à en rassembler les conditions.

2

L’importance de l’initiative du 18 octobre 2005 réside, selon nous, dans le fait que des représentants de partis politiques d’orientations différentes, que des associations et des individus de diverses sensibilités se soient rassemblés autour du constat de la nécessité d’une rupture démocratique réelle avec la dictature. Qu’en conséquence, ils aient joint leurs moyens autour de revendications communes afin de contribuer à engager un rapport de force politique à même de réaliser cet objectif.

Elle réside dans l’ampleur du soutien et de l’écho qu’elle a suscité dans toutes les régions du pays ainsi que dans les pays d’émigration, aussi bien au sein des milieux politiques, syndicaux et associatifs qu’au-delà des sphères militantes.

Elle réside dans sa vocation affirmée à être large et fédératrice tout en s’efforçant de définir, outre ses trois revendications initiales, les principes et les règles de son action et des rapports politiques pour l’instauration desquels elle œuvre.

3

Les revendications portées par les grévistes de la faim du 18 octobre reprennent des exigences de mesures indispensables, qui font consensus au sein des forces opposées à la dictature.

-  La garantie de la liberté d’organisation et d’association

-  La garantie de la liberté d’expression et de la liberté de la presse

-  La libération des prisonniers politiques et la promulgation d’une loi d’amnistie générale

L’apport qualitatif nouveau de l’initiative du 18 octobre est la volonté d’aller au-delà de la dénonciation et de la protestation vers le rassemblement de la capacité politique effective d’imposer ces exigences.

Afin que cette capacité voie le jour, l’action doit se donner les moyens d’un enracinement populaire. Afin d’être crédible, elle doit exposer de manière transparente ses règles de fonctionnement et ses points de consensus.

4

Les revendications initiales avancées lors de la grève de la faim du 18 octobre relèvent de la nécessité la plus pressante et sont d’une grande importance. Pour poursuivre la logique de cette initiative nous devons faire quelques pas de plus.

C’est pourquoi notre dynamique se donne pour tâche prioritaire d’impulser des actions et des débats partout où c’est possible afin de définir le cadre nécessaire à une convergence pour la résistance à la dictature et pour la défense des droits de la société.

Les objectifs suivants font d’ores et déjà partie selon nous des exigences minimales pour une sortie effective de la dictature, elles font l’objet d’un consensus parmi nous et se rajoutent aux trois premiers :

-  Le droit au retour des réfugiés politiques et des exilés

-  La lutte contre la corruption et la poursuite des personnes et entités impliquées

-  La garantie de l’indépendance de la justice et de la neutralité de l’administration

-  La garantie des droits de tous les détenus et l’exercice d’un contrôle effectif sur les conditions carcérales, le bannissement de toutes formes de torture et de mauvais traitements et la poursuite des responsables de tels actes

5

Outre les objectifs qu’elle s’assigne, une unité d’action politique a besoin d’assurer la cohésion et la confiance entre ses composantes. Celles-ci doivent adhérer de manière claire et explicite à un minimum de principes fondamentaux. Cela permet par ailleurs d’asseoir la crédibilité d’une convergence d’éléments aux orientations et aux programmes différents, parfois contradictoires.

Ce qui constitue un cadre à notre action est notre attachement à trois principes :

-  Le principe d’égalité / Egalité complète et effective de tous les citoyens sans discrimination ou préjudice sur la base de l’origine sociale, du sexe, de l’orientation intellectuelle ou existentielle

-  Principe d’indépendance / La souveraineté nationale du pays est indissociable de la liberté et de la dignité de ses citoyens ; le refus de toute subordination des choix du peuple à la volonté ou aux pressions d’une quelconque puissance étrangère est la condition d’une ouverture et d’une coopération juste avec le reste du monde. Plus largement, le refus de toute forme de domination coloniale, d’agression ou d’occupation, et l’affirmation du droit des peuples à l’autodétermination et à la résistance à l’occupation sont un pré-requis de tout discours et de toute prétention démocratiques.

-  Le principe du rejet de la violence comme moyen de résolution des différends politiques et idéologiques ; le refus de la violence d’Etat comme moyen de gestion des conflits sociaux et politiques ; la garantie de l’intégrité physique des personnes.

6

Près de 10% de la population tunisienne vit hors du territoire national. Les migrants et les réfugiés tunisiens, quelle que soit leur situation administrative ou socio-économique, contribuent pour une part importante à la vie du pays, ils en sont une partie intégrante. Leurs activités économiques participent de la richesse nationale et leurs expressions politiques et culturelles sont des éléments à part entière de l’évolution politique et culturelle de la Tunisie.

Il doit donc être admis que la contribution des tunisiens migrants et réfugiés au processus d’émancipation de la société tunisienne ne relève pas uniquement du soutien et de la solidarité mais de la participation pleine et entière, avec ce que cela suppose de droits et de devoirs.

Il doit également être admis que les souffrances que vivent les migrants et les réfugiés (parcours tragiques des migrants clandestins qui fuient la misère et qui affrontent toutes sortes de dangers et de persécutions policières ; situation de ceux qui installés à l’étranger sont en butte aux discriminations et luttent pour leurs droits ; exil forcé des réfugiés politiques et le préjudice collectif fait à leurs familles) font pleinement partie du drame tunisien, et qu’aucun processus d’émancipation ne peut en faire abstraction.

7

Ce qui nous rassemble donc aujourd’hui est notre volonté d’être à la hauteur d’une conscience largement partagée par les tunisiennes et les tunisiens. Celle du caractère devenu insupportable de l’ordre en vigueur dans le pays, du danger pour l’avenir que représente la perpétuation de la dictature et de la nécessité de rompre sans plus attendre avec elle.

L’objectif que nous nous assignons et pour lequel nous nous engageons à œuvrer est l’émergence de forces démocratiques et populaires à même de défendre les droits de la société, de résister à la dictature et de permettre son dépassement vers un avenir meilleur. Pourvu que cela puisse démentir définitivement la thèse qui affirme que l’aspiration démocratique est incompatible avec l’espace arabo-islamique duquel le peuple tunisien fait pleinement partie.

8

Ce avec quoi il s’agit de rompre, est un régime despotique dont les caractères -qui ne font que s’accentuer- sont :

Le monopole du pouvoir et la privatisation de ses institutions ; la confiscation du droit du peuple à déterminer ses choix politiques, économiques, sociaux et culturels et de décider des orientations qui conditionnent son avenir ; la négation du droit de chacun(e) à avoir accès aux conditions fondamentales d’une vie digne, à exprimer librement ses convictions politiques et intellectuelles, à s’organiser et à agir en conséquence ; le quadrillage policier de tous les espaces publics et privés et le recours à la répression, aux procès politiques, aux emprisonnements arbitraires, à l’agression et à la torture physique et morale comme instruments systématiques de gestion de la société ; la généralisation de rapports économiques basés sur le pillage, la corruption, la dilapidation des biens et des services publics et sur le bradage des pans les plus rentables de l’économie nationale.

9

Les représentants d’associations et de partis politiques, les individus soussignés déclarent par la présente, ce jeudi 2 février 2006, la fondation du Collectif du 18 octobre, un cadre permanent de travail et de coordination ouvert à toutes les tunisiennes et tous les tunisiens vivant hors du territoire national et souscrivant à la présente charte de principes. Cette instance se donne pour tâche l’organisation d’actions et de débats, ainsi que la communication et la coordination d’initiatives en rapport avec les objectifs définis ci avant.

L’instance décisionnelle quant aux orientations et au choix politiques est l’assemblée générale ouverte à tous les adhérents. Elle définit également les statuts et les règles de fonctionnement.

Notre rassemblement se situe dans le prolongement de l’initiative du 18 octobre 2005. Il entretient un rapport de partenariat privilégié avec le Collectif du 18 octobre en Tunisie, tout en restant autonome. Il vise à être partenaire de toutes les initiatives toutes les réalités politiques, sociales et culturelle en France et à l’étranger allant dans le sens des principes et des objectifs définis dans la présente plate-forme.

Premiers signataires de la Plate-forme (Ordre alphabétique)

(1)Abdelbaki Fethi (Collectif des Familles et des Proches des Prisonniers Politiques)- (2)Abid Bachir - (3)Afloug Adel - (4)Aïssaoui Zouhaier - (5)Amaïdi Mustafa - (6)Amri Ahmed - (7)Azouz Karim - (8)Balti Mohsen - (9)Bardi Hussein - (10)Beji Abdessattar - (11)Belhaj Fethi - (12)Ben Hiba Tarek - (13)Ben Hmidane Slim - (14)Ben Jilani Brahim - (15) Ben Saïd Mohammed - (16) Ben Salem Mohammed - (17) Ben salem Seyf - (18)Ben Ticha Noureddine (Conseil National pour les Libertés en Tunisie)- (19)Ben Youssef Adnane - (20)Bettaïeb Riadh - (21)Bhar Mohammed - (22)Bouamaïed Fatma - (23)Bouraoui Jalel - (24)Chaari najah - (25)Chebbi Mahdi - (26)Chebbi Mohsen - (27)Dahmani Iyed (les Unionistes Nasséristes) - (28)Daïmi Imed - (29)Dhahri Bachir - (30)Doghri Kaïs - (31)Fhal Kamel - (32)Guedouar Moncef - (33)Guenaoui Ammari - (34)Hajlaoui Riadh - (35)Hammami Abdelwahhab - (36)Hammami Lotfi - (37)Hamrouni Chokri (Congrès Pour la République) - (38)Jaziri Hussein (Mouvement Ennahdha) - (39)Jendoubi Kamel (Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie)- (40)Jilani Hedi (Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés) - (41)Khalfet Mongi - (42)Khiari sadri - (43)Kitar Abderrazzak - (44)Ksila Khemaïes - (45)Laabidi Tahar - (46)Lamloum Olfa - (47)Mahjoubi Abdelkrim - (48)Makhloufi Afifa - (49) Makhloufi Sofiene - (50)Naes Fethi (Solidarité Tunisienne)- (51)Riahi Kaïs - (52)Seddik Omeyya - (53)Tagaz Salah (Voix Libre)- (54)Thabet Adel (Parti Communistes des Ouvriers de Tunisie)- (55)Tlili Ali - (56)Trabelsi Rachid - (57)Yahmed Hedi

PRINCIPES GENERAUX D’ORGANISATION DU COLLECTIF 18 OCTOBRE DE PARIS

Le collectif 18 octobre de Paris est un cadre de lutte pour les libertés et les droits, un espace de réflexion et de débat sur les conditions d’une transition démocratique en Tunisie. Il rassemble des partis politiques, des associations et des personnalités indépendantes de tendances et de sensibilités diverses qui militent pour la liberté d’__expression et de la presse, la liberté d’association et d’organisation et pour la promulgation d’une loi d’amnistie générale et la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion.

Le collectif est un espace de convergence, il demeure ouvert à tou(te)s les militant(e)s et organisations politiques et associatives qui adhèrent à sa plateforme constituante. Il opte pour la transparence, la collégialité et la recherche du consensus dans son fonctionnement.

Le collectif 18 octobre de Paris a l’ambition de développer des relations de coordination et de complémentarité avec toutes les initiatives similaires partout dans l’immigration tunisienne, d’entretenir des rapports étroits de partenariat avec Le collectif 18 octobre pour les Droits et les Libertés en Tunisie ainsi qu’avec les comités régionaux.

L’Assemblée générale :

C’est le cadre souverain et le lieu privilégié de débat et d’engagement des militantes et militants. Elle dispose d’un véritable pouvoir de décision et d’orientation ; c’est donc à son niveau que sont élaborées et débattues démocratiquement les grandes lignes programmatiques et les initiatives d’envergure.

Cet espace est appelé à se réunir tous les trois mois et chaque fois que les circonstances l’exigent.

Le Comité de coordination :

C’est une structure issue de l’assemblée générale et composée de membres représentant les différentes tendances du Collectif. Son rôle est d’exécuter et de mettre en oeuvre les décisions prises par l’Assemblée Générale et donner corps aux orientations arrêtées par la dite A.G.

Cette instance qui dirige concrètement le Collectif est appelée à se renouveler tous les ans. Elle est aussi appelée à tenir et à en gérer la trésorerie du, mais aussi à assurer un minimum de secrétariat administratif (PV, comptes, listing, mails, site...).

Le comité de coordination peut également choisir parmi ses membres un coordinateur dont le rôle est d’organiser son travail et d’assurer le lien avec l’assemblée générale. Son mandat sera précisé et délimité par le comité de coordination.

Il prend aussi en charge l’animation de d’espace de débat en mettant en place des groupes de travail ouverts à tous les adhérents, pouvant comporter des personnes extérieures, pour organiser des débats autour des questions choisies en assemblée générale.

Le Financement :

Le budget du Collectif est composé de l’apport de ses membres, des partis et associations le constituant. Les individus participent par une cotisation minimale de 5 euros qui sera collectée lors de la tenue de chaque A.G. et selon sa périodicité. Le collectif accepte les dons de soutien dans la transparence et de la manière qui ne porte pas préjudice à son autonomie.

Collectif 18 octobre à Paris

Pour les Droits & les Libertés en Tunisie

Membres du Comité de Coordination (Ordre alphabétique)

En tant que représentants de partis politiques

Dahmani Iyed (les Unionistes Nasséristes) - Hamrouni Chokri (Congrés Pour la République) - Jaziri Hussein (Mouvement Ennahdha) - Jilani Hedi (Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés) - Thabet Adel (Parti Communistes des Ouvriers de Tunisie)

En tant que représentants d’associations

Abdebaki Fethi (Collectif des Familles et des Proches des Prisonniers Politiques) - Ben Ticha Noureddine (Conseil National pour les Libertés en Tunisie) - Jendoubi Kamel (Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie) - Naes Fethi (Solidarité Tunisienne) - Tagaz Salah (Voix Libre)

En leur nom propre

Ben Hiba Tarek - Bouamaied Fatma - Hammami Lotfi - Heni Abdelwahhab - Ksila Khemaies - Laabidi Tahar - Makhloufi Sofiene - Seddik Omeyya


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