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Derniers messages des forums de Reveiltunisien: Tout le monde a bien entendu, sauf Ben Ali Par Abou Zaydane > Tout le monde a bien entendu, sauf Ben Ali Par Abou Zaydane 22 mars 2006, par guantanamo la face cachée de l’autre tunisie dharbouni ala kaabeti kolt, aini aleyha hijeb ! est ce la faute a medraseti ! je n’en sais trop rien.si non,ou se situe le vrai problème des tunisiens ! dans la dictature (étouffante-mertrière) ou dans un tourisme (décor)prit dans les pièges des (7) mafias kacimodo et consorts ! et qui ne sert en fin de compte qu’a cacher et couvrir toutes les autres vérités les plus amères. Etre noire en Tunisie > Etre noire en Tunisie 22 mars 2006, par Myriam Bonsoir, Pas besoin de grands discours pour cet aspect AFFREUX je dois dire de la societe’ internationale. On vit bien au 21ieme siecle ou je reve la’ ?!! En tant que Tunisienne, je crois que c’est du demode’ et perte de temps parler encore de la difference de la couleur de peau, difference de culture, de religion, difference de traditions... bref, LA DIFFERENCE ENRICHIT. Imaginez-vous la couleur noire sans la couleur blanche ? la nuit sans la lumiere du jour ? le sesert sans pluie ? un nouveau ne’ de nulle part, sans maman ? Encore, malheureusement, la descrimination raciale est loin d’etre finie. Entre freres musulmans et nations musulmanes, je n’arrive pas a’ digerer le fait que telles insolences et absurdites are still in use !! En Tunisie, je sais que les tunisiens (noirs, blancs, jaunes... ROUGES ? EXISTENT ILS ?) sont UN. Si un tunisien est harcele’ a cause de sa couleur EN ETANT EN TUNISE...EH BEN LA JE LEVE LES BRAS !! c’est honteux. Les gens se preparent deja d’ouvrir le premier hotel HORS DE LA PLANETE TERRE, en pleine galaxie et NOUS on essaye de FAIRE NOTRE VIE ENCORE PLUS DIFFICILE de ce QU’ELLE EST...pour une couleur qui n’a rien a’ avoir avec NOUS mais avec le CREATEUR !!!! ALLEZ DONC ET DEMANDEZ AU CREATEUR TOUT PUISSANT POURQUOI EXISTENT ILS DES NOIRS ET DE QUEL DROIT PARTAGENT ILS LA TERRE AVEC NOUS ? DE QUEL DROIT OSENT ILS PARTAGER LES MOYENS DE TRANSPORTS AVEC NOUS ? DE QUELS DROIT ONT ILS UNE PROGENITURE... HONTE !!! VERGOGNATEVI !!! SHAME ON YOU !!! ΤΡΟΠΗ ΣΑΣ ΒΡΕΕΕΕΕΕ ΧΑΜΕΝΟΙΙΙΙΙΙ !!! De la dictature démocratique à la démocratie des tyrans - suite du débat > De la dictature démocratique à la démocratie des tyrans - suite du débat 22 mars 2006, par Ulysse Sachez, braves gens, que vous abordez des problèmes vieux comme le monde. Ma sagesse constate toujours la même chose, du blablabla, je vous lis et il me suffit, vous avez les mêmes idées que moi il y a quelques années. Vous parlez mais aucun n’est concret, oui un état d’urgence est, mais qui apporte des solutions ? Personne ! A croire que chacun veut le pouvoir. Pourquoi faire avec vos réflexion qui n’ont que l’objectif de votre ambition. Ne pensez pas que je m’oppose à vos dires, mais que de perte de temps à dénoncer. Vous gagnerez le respect de votre cause quand la vision de vos phrases resterons pour la cause et non pour votre cause. Ne cherchez plus à savoir pourquoi vos dénonciations ne férèrent pas à vos idées. Vous l’aurez compris. La politique est un métier pas la vision simple d’une gestion de nation. Apprenez-le pour combattre au sein de ces armées car vous ne feriez pas 1 seconde face à ces gens du pouvoir. Qui ne craint pas les loups ? L’agneau. Quand vous aurez compris pourquoi le plein sens de cette interrogation et de sa réponse, vous serez fin prêt pour faire de la politique. Un ami français qui vous regarde et vous dit, comme vous le pensez. Tunisie : la mafia politique et les signes annonciateurs de la chute > Tunisie : la mafia politique et les signes annonciateurs de la chute 22 mars 2006, par Ulysse Pourquoi la loi n’est-elle pas universelle ? Parce que chaque pays à son tyran. Qui peut affirmer qu’un tyran est humain ? Oui ! l’analyse est bonne mais ne stigmatisez pas unilatéralement, vous créez une image contraire aux messages que vous voulez passer ou faire comprendre. Que peut faire un peuple soumis à la nécessité d’après vous ? Il doit tous les jours penser à vivre uniquement. Comment instruire ou donner un conscience collective dans cet état de vie. Oui, vous avez raison, oui ce n’est pas loyal pour un peuple, mais sachez que le pouvoir est une drogue qui ne corrompt pas ceux qui en prennent pas. Si vous désirez faire bouger les choses, ce n’est pas en donnant l’image de ce que ces femmes et hommes tunisiens sont, qu’il faut mettre implicitement en avant, mais ce qu’ils peuvent devenir demain en réalisant un simple geste de réflexion. Là, la conscience s’ouvre car actuellement, elle est fermé sur sa nécessité du lendemain qui ne permet pas de voir un jour meilleur que l’autre. Dénoncer OUI ! Apporter une solution avec, est encore la meilleur solution pour faire comprendre et bouger les hommes. Un ami français ayant les mêmes racines de liberté et d’égalité humaine. Tunisie : nouvelle libération d’un islamiste > Tunisie : nouvelle libération d’un islamiste 22 mars 2006, par Myriam Je partage le meme avis de Aymen (qui dit bien les choses, telles qu’elles sont). Esperons qu’il recommence une nouvelle vie, loin des.. coulisses de tel temperament...’ revolutionnaire’ soi disant... Bref, good gesture de ZABA. Tunisie : la démocratie, seul remède contre l’extrémisme, selon un ancien ministre > Tunisie : la démocratie, seul remède contre l’extrémisme, selon un ancien ministre 22 mars 2006, par aymen (tunisie) Parler avec des gens qui ne savent pas écouter, c’est du n’importe koi !!!!! un dialogue avec les islamistes d’Ennahda ! sur koi, sur la kestion du voile, sur la kestion du travail de la femme, sur koi ???????, ça sera un dialogue entre sourds !!!! Tunisie : nouvelle libération d’un islamiste > Tunisie : nouvelle libération d’un islamiste 22 mars 2006, par laissez tomber.votre cher président,n’a rien a offrir aux faux pacifistes masseurs bien déguisés en voila une accusation généraliste grave,vague,gratuite et sans preuve a l’appuie ! meme si vous ne portez pas les muslmans dans votre coeur...ce fait,ne vous donne pas le droit de lancer des accusations a tort et a travers...dites nous monsieur,le généraliste*******qu’est ce que vous reprochez trés exactement aux (nahdhaouistes) et qui sont que vous le voulez ou non,vos frères par le sang et la création ! et ils sont (dangereux) en quoi ! et puisque vous etes un bon partant dans l’accusation (gratuite). donnez nous des noms alors ! de cette facon au moins,certains de vos lecteurs et lectrices(louches ou borgnes) donneraient peut etre beaucoup plus de crédit a vos propos j’allais dire,presque : zabatistes...allons,allons,maitre.je sais que vous avez beaucoup de réponses sur ses questions.et ne me decevez surtout pas...une petite question si vous permettez,maitre.(de quoi sont accusé au juste selon votre avis de "fehim kbir",les 600 détenus tunisiens ! et sont ils tous oui ou non,des nahdhaouistes convaincus) ?! répondez s’il vous plait,et soyez "clair,préci et franc" dans vos réponses. merci,d’avance. Tout le monde a bien entendu, sauf Ben Ali Par Abou Zaydane > Tout le monde a bien entendu, sauf Ben Ali Par Abou Zaydane 22 mars 2006, par Myriam Salut tout le monde !! C’est avec grande surprise que je me retrouve completement par hasard sur votre site. Agreable surprise je dois dire... favorable a’ la liberte’ d’expression des jeunes et des moins jeunes aussi bien... Je suis tunisenne habitant a’ l’etranger et je me connecte quotidiennement pour lire les nouveautes du pays et de la presse. Mr le Deserteur, je trouve que vous etes l’un des sympatisants de l’exageration... PAS LE SEUL D’AILLEURS, NE VOUS INQUIETEZ PAS POUR CA... En fait, la Tunisie jouit d’une tres belle image a’ l’etranger je dois dire et moi, en tant que Tunisenne, je suis tres fiere de cela... Mis a part toute forme ’d’inflexibilite politique’ interieure que cela pourrait avoir.. Je pense pas que c’est seulement la Tunise qui passe par cette phase delicate politiquement parlant... Parfait ca n’existe pas et nous le savons tres bien... Internationalement parlant et due a’ la joncture politique internationale... Des gaffes sur le plan national et international, il y en aura toujours. Bref, comme disait ma chere et tendre grand-mere ’ CHID CHOUMIK LA YIJIK MA ACHWIM’. Je crois que le message est bien clair la’... AIDS ? A RAISON DE 36% DANS LE SECTEUR DU TOURISME TUNISIEN !!! ET OU ? A HAMMAMET (ENTRE AUTRES REGIONS JE SUPPOSE) L’UNE DES DESTINATIONS PRIVILEGIES ? Mr. EST CE QUE VOUS INSINUEZ QUE TOUS LES TOURISTES ATTEINTS DU SYNDROME SE SONT DONNES RENDEZ VOUS EN tUNISE , A HMMAMET POUR FETER AVEC LES EMPLOYES DEJA CONTAMINES ? JE REVE LA’... Monsieur, vous rendez-vous compte du ’poids’ cette declaration ? Savez-vous quel impact ont vos paroles ? SUREMENT VOUS LE SAVEZ BIEN... ET ’VOUS VOULEZ PRENDRE VOTRE REVANCHE de ... QUELQUE PART ou particulierement du Ministere du Tourisme Tunisien pour une raison ’inconnue’’ que vous avez oublie’ de mentionner ?!!!. Aimez-vous VRAIMENT votre pays ? Ceci, dit, est pro du ’suicide touristique tunisien’ ce qui est ’hram’... meme si je pense que ce serait meilleur d’eviter toute separation de ’ hram’ et ’hlal’ ... evitant, desormais, le labyrinth de la dure differenciation de nos jours !! Mr. le Deserteur, vous pouvez aimer votre pays et chercher AU MOINS a’ minimiser les prejudices et ’jugements’ et contribuer a’ des ameliorations et solutions concretes. Non seulent CITER ET RECITER UNE LISTE DE PROBLEMES mais donnant ou encore proposant une HUMBLE SOLUTION AU MOINS !!! VIVE LA TUNISE et vive LES JEUNES TUNISENS A L’ETRANGER qui CONTRIBUENT (dans les coulisses) a soulever tout haut la beaute’ et la culture tunisenne dans tous les coins du monde. Etre noire en Tunisie > Etre noire en Tunisie 22 mars 2006, par captainee_tsubasa@msn.com bonsoir, Je suis tunisienne et je suis "samra" mais je me sens totalement noir à 100% mais il y’a un gros problème c’est que comme même on trouve lemoyen de nous insulté de nous dire comme par exemple sale kahloucha sale oussifa ou ya noir ! C’est grave réellement ceux qui disent nan ce juste genre un surnom non il faut ouvrir les yeux et arreté de faire les faux-culs ! En Tunisie comme dans tous les pays du monde y’a des noirs et faut l’accepter Si Allah nousa créer tous différents c’est pour partager un destin Il faut qu cela cesse et il faut arreter de sous estimé Les Noirs ! Et c’est pas la honte si un noir ou une noire ou même une samra épouse un blanc ou vis-versa au contraire c’est la plus belle chose qui soit la mixité ! Il faut mettre c’est préjugés loin derriere ! A Tunis un étudiant sénégalais me parlé et puis il c’est confié et m’a di qu’il se sentait sans cesse harcelé, et pkoi à votre parce qu’il est Noir. Ou même ma p’tite soeur qui est juste un ptit peu plus foncé que moi et d’une beauté epoustouflante bah dans les rue de Tunis on l’a insulté de sale noir dans toutes les langues et à votre avis qu’est ce quelle à du ressentir bah ! moi je vais vous le dire elle ma dit que son coeur tombé en miette !!! Alors ??!!!! Qu’est ce que vous avez à dire à cela ? Aujourd’hui c’est la journée International contre le racisme !!! Alors réagissez Mahdi Khadraoui après sa sauvage agression par les agents de la garde nationale > Mahdi Khadraoui après sa sauvage agression par les agents de la garde nationale 21 mars 2006 I love tunisia « J’appelle à sa libération » > « J’appelle à sa libération » 21 mars 2006, par Nisse Le cas de Hédi Ghali est un des nombreux cas de prisonniers politiques en Tunisie (les quotidiens français hésitent entre 200 et 600 détenus pour délit d’opinion). Il se trouve que Hédi Ghali est prisonnier pour ses croyances religieuses qui l’ont amené à militer avec des groupes islamistes. Pourtant, Ben Ali se prétend lui aussi un hérault de l’islam. Hédi Ghali n’est donc pas en prison à cause de sa foi mais parce que lui et les gens qui partagent ses opinions constituent une opposition au régime autocratique et paranoïaque de Sire Ben Ali. Pour les mêmes raisons les opposants d’extrême gauche, les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme sont détenus, en isolement parfois, subissant quotidiennement humiliations et privations, des tortures parfois. Leurs geôliers ne sont que de pâles copies de leurs supérieurs qui eux ne sont que de pâles copies de leur président, il en va ainsi dans la hiérarchie des frustrations inhérente à tout régime au pouvoir dictatorial. Malheureusement la Tunisie est loin d’être le seul pays à subir un tel régime (tacitement toléré voire encouragé par les démocraties occidentales). Mais heureusement, en Tunisie, et ce semble être un cas unique dans le monde arabe, un semblant de dialogue entre islamistes démocratiques et opposants d’extrème gauche semble désormais être amorcé. Et, surtout, les prisons des dictateurs ne sont que le signe le plus fort de leur faiblesse. Avec mes salutations fraternelles à tous ceux qui refusent de subir. Un rassemblement d’opposants tunisiens dispersé par la force > Un rassemblement d’opposants tunisiens dispersé par la force 21 mars 2006, par je parle de toutes les injustices... ce n’est pas dans ma nature de chercher a noyer le poisson. ce que je voulais dire,c’est simple. si les coupables se trouvent partout,dans toutes les couches sociales et dans tous les pays.a quoi bon,de chercher meme d’une manière (involontaire) a innocenter certains pour en désigner les autres comme les seuls coupables !!! ce que je veux entendre par contre,(nous devons combattre le racisme sous toutes ses formes et dans tous les pays du monde) et ne pas se taire,lorsque nous constatons et nous voyons le meme racisme en france ou ailleurs contre d’autres populations et sans chercher a privilègier une catégorie de gens sur d’autres.car après tout,nous sommes tous des etres humains ou alors,je me trompe ! j’ai pas l’habitude de parler pour (plaire)...mais,pour dire ce que je crois et qui me semble comme vérité meme si cette vérité "dérange". quant a la roue du destin,vous m’avez "mal" compris.ce que j’ai voulu dire,(ceux ou celles qui disent,mort a x ou y) ? sont entrain de chercher _volontairement ou involontairement_ a freiner la roue du destin.et je parle la, de la création de l’etre humain sous toutes ses formes physiques et couleurs...je suis donc,entrain d’appuyer votre étonnement face a ces réactions étudiantes que je trouve,(débiles). venons en maintenat au poète complexé, abou elkacem echabbi. qu’a t’il dit,au juste.(fa la bodda an yestejib el kadar) ??? !!! et que disent les savants ! (la yejibou ala allah,chey).mieux encore le coran dit et en toute clarté,(oua ma techaouna illa an yechaa allah) etc,etc...(oua la tekoulanna licheyin inni faylon dhelika ghaden illa an yechaa allah...).je sais que vous etes un homme intelligent,et je compte sur votre compréhension.cordialement Un rassemblement d’opposants tunisiens dispersé par la force > Un rassemblement d’opposants tunisiens dispersé par la force 21 mars 2006, par nous sommes les 1er responsables.changeons notre comportement.la dictature,disparait ou sera affaiblie non,ma petite lilia.la première faute elle vient de l’ancien colonialiste francais qui a apccepté par le passé pour que bourguiba devient président mais,sous certaines conditions. je vous laisse (essorer)votre esprit,pour trouver les bonnes réponses...la constitution tunisienne au moins en (partie) on dirait,une constitution francaise.et les lois (abusives et discriminatoires),on peut les ramasser a la pelle...résumons la situation :notre éloignement du droit chemin,a engendré l’existence du colonialisme sous toutes ses formes et couleurs. la france donc, a fabriqué bourguiba.et ce dernier a fabriqué a son tour,ben ali.et monsieur changement a la con,a fabriqué un donneur d’ordres (clandestin) qui s’appele, _la reine actuelle_du royaume tunisien. je dis donc,si le ben ali n’a pas récupèré le pouvoir par un coup d’etat (criminel-hypocrite)et qui défie toute constitution...alors,la "jinnya" ne sera jamais dans l’endroit ou elle se trouve actuellement entrain de _donner des ordres pour changer tel ou tel ministre qui n’accepte pas de se plier aux exigences de la famille règnente et dominatrice...chère,lilia.grace en partie a l’age et l’expérience.nous les petits tunisiens,nous apprenons beaucoup de choses qui sont reliés aux vérités.cordialement Nier le protectorat français comme un âge d’or de la Tunisie, reviendrait à nier l’âge d’or de l’Espagne musulmane !!! > Nier le protectorat français comme un âge d’or de la Tunisie, reviendrait à nier l’âge d’or de l’Espagne musulmane !!! 21 mars 2006, par Hannibal II Je voudrai souligner cette jounee en presentant mes vifs remerciments a tous ceux qui se sont battus et sacrifies pour l indepandance de notre nation, a ceux qui apres eux ont dresse le pays et on pu faire de la tunisie cette nation que j affectionne particulierement. en ce jour anniversaire , je souhaite que tous les tunisiens,TOUS, travaillent ensemble pour sauvegarder ce que nous avons reuissi a realiser. j invite mes concitoyens a s interesser un peu plus a la politique afin de choisir, ensemble l avenir de notre patrie. "Ni pute, ni soumise, ni complétement abrutie non plus" : acte suivant / Par Mary > "Ni pute, ni soumise, ni complétement abrutie non plus" : acte suivant / Par Mary 21 mars 2006, par hasni vous adorez les femmes comme elles étaient avant c’est ça ? à la maison, à la cuisine, au ménage qu’elles s’occupent des enfants et de la libido de leur mari ? et en dehors soit elles ferment leurs gueules soit elles sont des délinquantes notoires ? Une femme libre de disposer de sa vie et de son corps est une aussi déliquante ? Désolé mais la société a changé depuis le moyen âge, ne vous en déplaise. Je vais vous apprendre un nouveau mot qui ne semble pas être parvenu jusque vos oreilles à défaut de ce qu’il y a entre : égalité. cette diatribe aux relents nauséabonds est publiée afin que les lecteurs et surtout les lectrices se rendent compte du travail qu’il y a encore à faire pour changer les mentalités de réactionnaires rétrogrades et des champions en clichés toutes catégories. |
Hommage particulier à Bourguiba. mercredi 28 janvier 2004, par Bourguiba J’ai choisi le pseudonyme de Bourguiba parce que j’ai une grande admiration pour l’Homme et le politicien qu’il fut. Il est tout à la fois. Charismatique et despote. Fondateur de la Nation, intellectuel illuminé et dictateur implacable, ce monsieur fut un personnage bien étrange. Un suis generis. Je ne fais pas partie de la bien fameuse génération « soixante-huitarde », celle qui, durant la décennie soixante-dix, avait tout à faire, tout à construire dans un monde ayant comme toile de fond une guerre froide et un combat idéologique gauche/droite et développés/sous développés. Je suis d’une autre génération. Une génération fragile, sans luttes et sans engagements. Je suis de ceux qui ont subi les déboires des choix politiques et éducationnels pervers et schizophrènes. Je crois que Bourguiba aurait pu finir en beauté s’il avait admis sa vieillesse et sa fatigue mais fier, têtu et mal conseillé par la toute puissante mafia de l’époque, il décida en 1975 de se maintenir au pouvoir pour le restant de ses jours. Une grande erreur et un mauvais exemple que son successeur semble suivre depuis la fameuse réforme de la constitution en 1997. Il faut avouer que même si Bourguiba avait admis de céder le trône à quelqu’un d’autre, les années 1980 auraient été les années 1980 : essoufflement du camp communiste, ajustements structurels, inégalités socio-économiques et stagnation intellectuelle et esthétique. En somme décennie médiocre sur tous les plans et temps difficiles pour les hommes libres partout dans le monde. Pourquoi cet hommage particulier à Bourguiba ? Pourquoi aujourd’hui ? je travaille, depuis une année sur la mémoire du « Al Mujahed Al Akbar fakhamat arrais Al Habib Bourguiba [1] » . Un travail personnel que j’entreprends et qui a du mal à émerger de ce tas d’informations contradictoires et peu fiables sur sa vie et ses luttes. Rien de scientifique. Juste une lecture subjective de ce que ce Monsieur a fait, dit et surtout ce qu’il a omis de faire. Dans ce travail, je veux remercier cet homme qui nous a quitté bien discrètement. Mon admiration pour Bourguiba- même si je ne suis pas sehli [2] - remonte à mon enfance. Des faits et des souvenirs font que j’apprécie cet homme et surtout quand il m’arrive- et c’est bien souvent- de le comparer avec Ben Ali....Le Ben Ali aux cheveux aussi luisants et aussi noirs que les poils de la chèvre de Monsieur Seguin- Les gens de ma génération se rappelleront certainement de ce poème d’Alphonse Daudet. Ben Ali entrain de lire son discours sans même daigner nous regarder dans les yeux. Ben Ali qui serait perdu si la brise marine de Carthage venait caresser le papier auquel il s’accroche. Ben Ali sans éloquence. Ben Ali se sert plus de ses mains- mais moins de son intelligence- et nous fait ce geste sportif levant et croisant ses mains pour nous dire avec un sourire cynique "je vous ai tous ici dans les creux de mes mains". Bourguiba me revient en images vives et télévisées de « Taoujihat assaied arrais [3] » et en chants matinaux de louanges à la radio « Ya raies laries, ya hbibi Bourguiba al ghali [4] ». Une mélodie moyenâgeuse et sous-développée qui venait me réchauffer l’oreille durant les froides matinées. Je garde encore le vague souvenir de ses discours ardents en tunisien. Discours francs et directs. De vraies mises en scène théâtrales ! De temps à autre et depuis l’école primaire quelque part en bidonville, notre directeur chauve et gras nous conduisait- bâton à la main- à la grande avenue- ancienne Avenue Jules Ferry- pour acclamer le combattant suprême et crier ardemment « Berrouh Beddam nefdik ya Bourguiba [5] » Ou « Yahia Bourguiba [6] ». Des moments d’allégresse et de délire pour nous enfants mais de grande hypocrisie pour les adultes qui criaient faussement les grands vivats au combattant suprême. Quelques années plus tard, je fus conduit au palais de Carthage pour recevoir mon premier prix national. Perdu et effacé dans une foule surexcitée, j’avançais à petits pas pour aller recevoir de lui personnellement un paquet joliment emballé contenant des livres. Je fus bouleversé par son regard malicieux, fatigué, confus, sénile et généreux. Ce n’est que plus tard que je me suis rendu compte de l’importance d’une telle réalisation. Moi, de la très classe moyenne honoré au salon bleu ! Oui ce fut bien possible grâce à ce que les républicains et les hommes de luttes appellent la démocratisation de l’enseignement et ce que les bourgeois et élitistes considèrent comme la massification de l’enseignement. L’enseignement pour tous et toutes ou pour « toutes et tous » comme a dit courageusement Bourguiba en 1956. Cet évènement m’a donné le souffle qu’il fallait pour aller de l’avant pour le reste de l’humble parcours existentiel du tunisien de base que je suis. Mes grands parents étaient des bédouins qui ont quitté, vers 1923, la campagne pour ne plus dépendre du ciel et de ses caprices, pour ne plus « demander à Oumou attango [7] » d’intercéder auprès de Dieu pour qu’il pleuve et pour ne plus avoir faim. L’ascension sociale fut lente et mes parents étaient devenus à l’aube de l’indépendance des prolétaires selon les concepts de l’époque. Mon enfance s’est consommée dans un milieu dépouillé de tout. Une maison nue et surpeuplée en bidonville. Le premier droit que Bourguiba décida pour nous était un enseignement républicain et laïc. Bourguiba avait un projet pour la Tunisie et pour les tunisiens. Il avait pour nous tunisiens et tunisiennes un projet de société et d’humanité. Les premiers livres que j’ai eus reposaient tranquillement dans un carton que nos voisins « beldis [8] » et bourgeois ont abandonnés au pied du portail baroquement sculpté de leur grande maison surplombant leur domaine exproprié quelques années après l’indépendance. J’ai récupéré tout le carton en cachette parce que ma mère refusait que « ces saletés » envahissent- elles aussi- l’unique chambre dans laquelle nous vivions tous. Mes livres, je les ai cachés dans un coin discret de notre terrasse où je passais mes heures d’ennui à lire et surtout à rêver. Rien d’extraordinaire dans mes rêves d’enfant : devenir un jour un adulte indépendant, avoir un espace à moi. Dans mes rêves, je résistais farouchement à la destinée de vendeur de pois-chiches au marché central que je serais devenu. L’école fut pour moi la voie du salut. L’unique voie pour guérir une fois pour toute la blessure existentielle que traînait les différentes générations de ma famille. L’école, cette institution de la République que Bourguiba a choisie pour nous tunisiens, était le premier pas vers une invraisemblable ascension à la fois sociale et humaine. A l’école, j’ai tout appris. A l’école, j’ai passé les moments les plus extraordinaires et les plus intenses. A l’école, je vivais et oubliais le quotidien, les problèmes de famille et les interminables bagarres nocturnes des mâles du quartier ivres de rage et de « sbiritou [9] ». Je détestais les vacances : temps d’ennui, d’oisiveté et de décadence. Je me résignais pendant les fêtes de fin d’année scolaire et m’inquiétais sur ce que me réservait l’été. J’avais trop d’énergie qu’il fallait canaliser quelque part. Il n’était pas possible de jouer tranquillement parce que nos simples jeux d’enfants n’impliquaient que nos corps, nos bruits et nous-mêmes. Des jeux brusques, sans supports et assez sauvages. Dans ces espaces sans espace et sans intimité, les enfants ne pouvaient que déranger tout le monde et pendant les différents moments de la journée. Il fallait se taire, se contenir, s’abstenir, se cacher et fuir les durs coups de tous les despotes et frustrés. Les adultes. La politique du bâton était de mise et passait automatiquement de génération en génération. Seul le bâton pouvait faire taire les sens et absorber la toute fougueuse énergie des enfants têtus que étions. Je crains le bâton ! Par manque de moyens et pour avoir la paix, mes parents me confiaient à des artisans pour que j’apprenne les quelques métiers résistants de l’époque (tisserand, teinturier, chaouchi [10] ...etc). Mon premier salaire hebdomadaire - un dinar pour 08 heures de travail par jour-. A la fin de la semaine, mon budget de misère m’était automatiquement confisqué. Ce fut la partie la plus noire et la plus écœurante de mon enfance : abus sexuels et bastonnades. Transpiration, obscurité, nausée. Le non-dit de mon existence est enterré sous les décombres de ateliers sales, sombres et puants de faubourgs de la vieille ville. De temps à autre, la douleureuse mémoire de cettte injustice qu’a subie un enfant se recompose et me laisse sans voix. Résigné. Une fois par mois, les adultes décidaient une descente collective à la plage en TGM. Trop de monde pour moi et surtout un corps, sans protection, exposé toute la journée à un soleil sadique d’une méchante saison que d’autres passent à l’ombre de leurs villas en banlieue en critiquant la racaille que nous sommes, venue polluer les plages des alentours. Depuis, je déteste la mer qui n’a- selon moi- rien de romantique et rien d’humain. Je préfère les nuages. A l’école de Bourguiba, a fleuri mon enfance et s’est épanouie mon adolescence. Les moments les plus libres et les plus constructifs je les ai vécus à l’école de Bourguiba. L’école de la République. C’est là où j’ai appris à regarder autrement mon quotidien et mes modestes origines. C’est là où j’ai appris aussi à pardonner l’ignorance. C’est là où j’ai eu pour la première fois le satisfecit de ma charmante institutrice. Aujourd’hui, je suis ailleurs avec de nouvelles aspirations et vivant dans un autre espace : dans les livres, par les livres et avec les livres et en communion avec les idées les plus géniales et les plus invraisemblables. Je dois reconnaître que Bourguiba nous a donné-et c’est son mérite- des chances égales. Enfin, j’ai parlé plus de moi- dans ce texte- que de Bourguiba à qui je dois ce que je suis.La page Bourguiba fut tournée d’une manière assez brusque et ne restent de lui que quelques fragments de mémoire et d’images perdues à la marge de textes dans lesquels nos chers tunisiens attribuent exclusivement notre soi-disant bien être socio-économique à l’ère nouvelle et applaudissent un régime répressif et une dictature implacable. [1] Combattant suprême Son Excellence Monsieur Habib Bourguiba. [2] De la région de Sousse, Monastir et Mehdia. [3] Les instructions de Monsieur le Président :Une émission qui durait trois minutes avant le télé journal au cours de laquelle Bourguiba parlait d’un thème bien particulier. [4] Eh leader des leaders, cher Bourguiba. [5] Formule très usitée à l’époque « Par notre âme, par notre sang, pour toi nous nous sacrifions ». [6] Vive Bourguiba [7] Un chant populaire de campagne servant à implorer le ciel quand il décide de retenir ses larmes : La pluie. [8] Tunisois. [9] Alcool pas cher à usage domestique. [10] Artisan fabriquant des "chéchias" sorte de bonnets tunisiens traditionnels de couleur rouge.
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