Retrouvez les réponses des candidats à l'élection présidentielle, posées par la rédaction du Parisien depuis octobre 2006, sur les grandes questions de la campagne (les mesures pour les banlieues, la question des sdf, la politique du logement social, la discrimination positive à l'embauche, les ghettos scolaires...)

Faut-il accorder une priorité absolue aux transports en commun, au détriment de la voiture ?

Le parisien du 25 novembre 2006
« Trop d'heures perdues dans les embouteillages »
« Bien sûr. Comment accepter ces millions d'heures perdues dans des embouteillages qui n'en finissent pas, et ces millions de tonnes de pétrole brûlées pour rien avec leurs conséquences sur le réchauffement de la planète ? Mais, pour que les transports en commun soient un vrai choix, il faut qu'ils soient confortables, climatisés par exemple. Qu'on y soit réellement en sécurité et non pas exposés aux agressions des bandes. Il faut créer des parkings périphériques surveillés et concevoir des réseaux coordonnés pour qu'on ne perde pas une demi-heure à attendre un bus après un train ou le contraire. Autrement, on continuera dans la folie actuelle. »

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« L'Etat doit se réengager dans les transports »
«Il est plus qu'urgent que l'on entende enfin ce que disent les usagers et les élus d'Ile-de-France. La situation est insupportable, il faut ouvrir une nouvelle phase des transports publics dans cette région permettant d'apporter enfin une réponse de trafic, de desserte et d'horaire. Nous devons proposer une alternative à la voiture, financièrement accessible à tous, plus fréquente et plus confortable. Pour la ligne B du RER et la ligne 13 du métro, il est indispensable de doubler leur capacité. Il faut créer les conditions d'un transport interbanlieues, aujourd'hui quasiment inexistant, et il faut que l'Etat, qui s'est désengagé financièrement depuis des années en étouffant le budget de la région, prenne enfin ses responsabilités. »


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« La voiture, un moyen d'évasion incomparable »
« Malgré les sommes énormes englouties dans les transports collectifs et les brimades de tout ordre infligées aux automobilistes, les Français restent attachés à leur voiture. D'une part, ils se sentent plus à l'abri des voyous dans leur voiture que dans un bus de banlieue. D'autre part, l'automobile représente pour nos compatriotes un moyen d'évasion incomparable. Cette liberté est remise en cause par une certaine gauche soixante-huitarde qui voudrait que les seules voitures autorisées soient celles de fonction de la nomenklatura. Plutôt que de persécuter les automobilistes, améliorons notre réseau routier, réduisons les accidents causés par les camions en établissant le ferroutage et en imposant aux camionneurs étrangers un droit de péage, assurons la sécurité des voyageurs dans les transports en commun. »

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« Attention aux politiques inégalitaires »
« Développer les transports en commun, les sécuriser, les rendre plus confortables est une exigence. Le secteur des transports est l'une des premières sources du réchauffement climatique. Pour autant, il faut être réaliste. 65 % des Français utilisent leur voiture chaque jour pour aller au travail. Une politique doctrinaire contre les automobilistes se traduit par des embouteillages, du temps perdu et de la pollution supplémentaire. J'ajoute que c'est une politique profondément inégalitaire qui pénalise ceux dont les revenus ne leur permettent pas d'habiter en centre-ville. La priorité doit être donnée aux transports en commun, mais également à la recherche et à l'aide publique pour que les particuliers puissent acquérir des voitures propres. »

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« Créer un chèque transport »
«Le tout-voiture était la religion de la fin du XXe siècle. On ne peut plus continuer. La voiture consomme à elle seule la moitié des produits pétroliers responsables des dérèglements climatiques. Cette pollution provoque des maladies respiratoires graves. Les plus pénalisés par ces nuisances sont les plus modestes. Je préconise de réaffecter les crédits prévus pour des infrastructures comme la A 104 et la A 12, vers les transports en commun, notamment les liaisons de banlieue à banlieue. D'améliorer le confort, l'accessibilité, l'amplitude horaire et la cadence des dessertes de métro, bus, RER et trains de banlieue. De créer un chèque transport pour encourager l'usage des transports collectifs, la location de vélos, le covoiturage. »


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