AYME Marcel
Né à Joigny, dans l’Yonne, le 29 mars 1902, Marcel Aymé a grandi à Villers-Robert, dans le Jura, puis à Dole. Il est le dernier-né des six enfants de Faustin Aymé, maréchal-ferrant, et Marie-Odile Aymé, née Monamy. En effet, son père, devenu veuf en 1904, l’avait confié, ainsi que sa soeur Suzanne, son aînée de deux ans, aux grands-parents maternels, Auguste et Françoise Monamy, qui exploitaient une tuilerie à Villers-Robert. Les affaires n’étaient pas alors très florissantes, mais Suzanne et Marcel y connurent la tendresse et l’affection. Marcel y découvrit le monde qui peupla ensuite ses romans de la campagne, La Table aux Crevés (1929), La Jument verte (1933), Gustalin (1936) et La Vouivre (1943). Il y fit aussi l’apprentissage de l’intolérance et de la bêtise car il eut à subir les luttes qui opposèrent cléricaux et républicains au début de ce siècle. Petit-fils d’un radical (la grand-mère attendit la mort du grand-père, en 1908, pour faire baptiser son petit-fils, celui-ci avait alors sept ans), il fut en butte aux moqueries des enfants des conservateurs et sa sensibilité en a été fortement marquée. L’intolérance et l’injustice le révolteront toute sa vie. Brûlebois 1926 Marcel Aymé, à la FNAC.
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