Jean-Baptiste Chassignet est né à Besançon (alors terre d’Empire) en 1571.
Jean-Baptiste Chassignet est leFils du médecin et magistrat de la ville libre de Besançon.
Il reçoit une formation humaniste, étudie le droit à l’université de Dôle où il obtient son doctorat ce qui le mènent à une carrière d’avocat fiscal et de Conseiller au baillage de Gray.
Attaché à sa province, il publie des travaux d’histoire locale. Mais, dès l’âge de vingt-quatre ans, il acheve l’immense suite de sonnets (au nombre de 434) qui porte pour titre Le Mépris de la vie et consolation contre la mort, publiée en 1594 par Nicolas de Moingesse. Ce sont des sonnets souvent admirables et très représentatifs de la sensibilité de l’époque par leur ardeur sombre qui unit violent réalisme, grâce des images, âpreté du ton, ferveur mystique.
Sa carrière de fonctionnaire provincial semble l’avoir accaparé par la suite et ne plus lui avoir accordé le loisir d’écrire, sinon des paraphrases de textes bibliques, sur les Douze Petits Prophètes (1601) et sur les Psaumes (Lyon, 1613), inférieures en qualité aux poèmes funèbres et désabusés de sa jeunesse.
Son catholicisme est déterminé entre autre par son appartenance à la sphère politique et culturelle des Pays-Bas Espagnols (pendant un certain temps il assume une mission en Flandre).
Il est mort à Gray, le 25 ou 29 octobre 1635, avoir mené une vie aisée et tranquille au milieu d’une famille nombreuse de 7 enfants.
L’œuvre de ce Franc-Comtois est un des trésors oubliés qu’ont exhumés les recherches entreprises depuis la Seconde Guerre mondiale sur la littérature baroque en France.
Bibliographie
Le Mespris de la vie et consolation contre la mort, 1594
Paraphrases en vers français sur les douze petits prophètes, 1601
Paraphrases sur les 150 Pseaumes de David, 1613