CHRISTIE Agatha
Agatha Mary Clarissa Miller, son nom de jeune fille, est née à Torquay au Royaume-Uni dans le Devon, le 15 septembre 1891, d’un père américain, Frederick Alvah Miller, et d’une mère anglaise prénommée Clarissa. Elle est la plus jeune des trois enfants du couple. Autour d’elle règne le confort. Dans son autobiographie, écrite soixante dix ans plus tard, elle raconte longuement cette période idyllique passée entre sa nurse, ses poupées, son chien Toby et ses parents collectionneurs de porcelaine. Elle ne va pas à l’école mais s’en était inventé une, peuplées d’amies fictives. La petite a une imagination enfiévrée, nourrie des contes puisés dans la bibliotheque familiale. Agatha Christie a montré un autre aspect du crime, de ses causes et de la manière dont il faut s’y prendre pour le résoudre. Il ne peut être considéré, selon elle, comme un simple événement mais comme un fait expliqué par la personnalité de la victime comme de l’assassin. La recherche de la solution est donc envisageable par une recherche de mobiles, plus que d’indices, du pourquoi autant que du comment. Mais dans tous les cas, le coupable ne peut être démasqué qu’au terme d’une investigation, souvent psychologique, des antécédents de la victime et plus généralement du crime. Parfois même, on a affaire à un crime qui s’est déroulé dans le passé ; c’est alors que tout indice matériel est absent et que la résolution de l’énigme ne peut se faire que par une recherche purement intellectuelle. Selon Agatha Christie (et plus particulièrement selon ses héros), tous les personnages du cadre, dans lequel se déroule l’action, sont ou du moins peuvent être considérés comme suspects : le lord respectable comme la femme de chambre, bonne à tout faire. Par ailleurs, la romancière exprime dans de nombreux livres que n’importe qui peut devenir assassin pour, par exemple, protéger quelqu’un d’un criminel ou tout simplement lors d’une phase d’énervement incontrôlable. D’un autre côté, l’intrigue des romans policier d’Agatha Christie peut varier considérablement, passant d’une lutte entre le bien et le mal, à l’existence de criminels internationaux ou de troubles de la jeunesse. En ce qui concerne le cadre, on retrouve dans la plupart de ces romans l’image de la maison ou du terrain familial où se façonnent les plus terribles crimes derrière l’aspect respectable des vielles traditions anglaises. On peut remarquer ainsi que bon nombre de crime possèdent un caractère privé. Et en conclusion, Agatha Christie montre que les rôles d’auteur, de lecteur, de détective, de victime et de meurtrier sont étroitement liés et toujours susceptibles de permuter. 1920 The Mysterious Affair at Styles La mystérieuse affaire de Styles Agatha Christie, à la FNAC
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