KOUROUMA Ahmadou
Ahmadou Kourouma, d’origine malinké, une ethnie sous-groupe des Mandingues présente dans différents pays d’Afrique de l’ouest, est né le 27 novembre 1927 dans le Nord de la Côte d’Ivoire, à Boundiali mais passe son enfence à Togobala, au son des griots qui dans son village natal, chantaient les hauts faits d’arme de son grand-père, cet aïeul qui était général de l’armée de Samory Touré, chef militaire et religieux du XIXème siècle. Son nom signifie « guerrier » en langue malinké. Son père était un chasseur professionnel qui allait de village en village. Son père joue un rôle éminent, est d’un bord opposé : c’est un maître chasseur, une figure émérite de cette confrérie qui occupe le sommet de la hiérarchie sociale traditionnelle, non seulement parce qu’elle a le pouvoir des armes mais aussi celui de la magie, acquis par sa fusion avec la nature. Pendant qu’il était à Togobala, son père était à Beïla où il rencontra une femme qu’il prit pour épouse. Il invita sa mère à venir s’installer à Beïla. Cette dernière posa pour seule condition d’avoir sa maison à elle toute seule. Son père se refusa à cette condition et des conflits intervinrent entre eux. L’affaire fut réglée par le tribunal de Beïla qui donna sa garde à son père et celle de sa soeur à sa mère. Il ne reverra sa mère que beaucoup plus tard, à l’âge de 27 ans. Dès l’âge de sept ans, pour pouvoir fréquenter l’école française, son père le confia à son frère, alors infirmier major à Boundiala où il était né. On appelait son oncle « docteur » et son rang lui donnait le droit de disposer des services d’indigènes soumis aux travaux forcés.
1968 Le Soleil Des Independances Ahmadou Kourouma, à la FNAC.
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