Parce que sa mère regarda avec trop d’intérêt un maître chanteur allemand de passage, qui chantait avec un corbeau sur l’épaule, Oluf est né sous deux étoiles antagonistes, une verte et une rouge, et son caractère alterne douceur et méchanceté (« un jour il est bon comme un ange, un autre jour il est méchant comme un diable, il mord le sein de sa mère, et déchire à coup d’ongles le visage de sa gouvernante. »). Une nuit d’hiver qu’il va retrouver son amie, il porte une plume verte et rencontre sur sa son chemin, dans la forêt, un cavalier exactement semblable à lui mais portant une plume rouge. C’est dans une obscure forêt que le héros doit livrer combat avec lui-même afin de se libérer de sa mauvaise nature ; il en ressort homme, rejetant de lui-même tout ce qui n’est pas culturel. La plume verte tue la plume rouge.